Charles Péguy, Max Gallo, Roland Topor, Pierre Gripari, Thomas Hill, Zora Neale Hurston, Robert Cormier, Ludovic Massé

De Franse dichter en schrijver Charles Péguy werd geboren op 7 januari 1873 in Orléans. Zie ook alle tags voor Charles Péguy op dit blog.

Uit: Le Porche du mystère de la deuxième vertu

La foi, ça ne m’étonne pas.
Ça n’est pas étonnant.
J’éclate tellement dans ma création.
Dans le soleil et dans la lune et dans les étoiles.
Dans toutes mes créatures.
Dans les astres du firmament et dans les poissons
de la mer.
Dans l’univers de mes créatures.
Sur la face de la mer et sur la face des eaux.
Dans le mouvement

des astres qui sont dans le ciel.
Dans le vent qui souffle sur la mer et dans le vent
qui souffle sur la vallée.
Dans la calme vallée.
Dans la recoite vallée.
Dans les plantes et dans les bêtes et dans les bêtes des forêts.
Et dans l’homme.
Ma créature.
Dans les peuples et dans les hommes et dans les
rois et dans les peuples.
Dans l’homme et dans la femme sa compagne.
Et surtout dans les enfants.
Mes créatures.
Dans le regard et dans la voix des enfants.
Car les enfants sont plus mes créatures.
Que les hommes
Ils n’ont pas encore été défaits par la vie.
De la terre.
Et entre tous ils sont mes serviteurs.
Avant tous.
Et la voix des enfants est plus pure que la voix
du vent dans le calme de la vallée.
Dans la vallée recoite.
Et le regard des enfants est plus pur que le bleu du
ciel, que le laiteux du ciel, et qu’un rayon d’étoile
dans la calme nuit.

 

 
Charles Péguy (7 januari 1873 – 5 september 1914)
Portret door Jean-Pierre Laurens, 1908

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Marie Desplechin, Nicholson Baker, Pierre Gripari, Roland Topor, Thomas Hill

De Franse schrijfster Marie Desplechin werd geboren op 7 januari 1959 in Roubaix. Zie ook alle tags voor Marie Desplechin op dit blog.

Uit: Verte

« Sur terre, tout le monde a le droit de se plaindre. Les hommes, les femmes. les jeunes, les vieux, les animaux eux-mêmes se plaignent. De l’excès d’amour, de l’absence d‘amour, de la famille, de la solitude, du travail. de l’ennui, du temps qui passe, du temps qu’il fait… Le monde râle, c’est ainsi. Parmi toutes les espèces. il en existe une pourtant qui n’a pas le droit de se plaindre.
Une seule. L’espèce des mères. À la rigueur, elles peuvent se mettre en colère. Mais pas gémir, c‘est mal vu. Pourquoi? Parce que grâce à leurs enfants, les mères baignent dans un océan de bonheur. C’est connu.
Quelle hypocrisie! Moi qui suis une mère, je le dis tout net: ces derniers temps. ma fille me met les nerfi en pelote. Elle me rend chèvre. Elle me fatigue.
J’ignore comment les choses se passent dans les familles normales. Elles ressemblent probablement à ce qui se passe chez nous.J’entends chez les sorcières. Sorcières: je n‘aime pas le mot. 11 sent le château fort et le bûcher, le bonnet pointu et le manche à balai, j’en passe et des meilleures. Tout un folklore désuet qui date du Moyen Âge.
Moi, de ma vie, je n’ai jamais porté de chapeau, et encore moins de chapeau pointu. Pointu pour pointu, je préfère les escarpins à très hauts talons. Quant au balai volant, lais-sez-moi rire. Quand je veux voler, je prends l‘avion comme tout le monde.
D‘ailleurs. toute sorcière que je sois, personne ne pourrait me reconnaître, à la porte de l’école, dans le petit tas de mères qui poireautent en attendant la sortie des classes. Je ressemble à Madame N’importe Qui. Enfin, je crois… je n’ai jamais vérifié: je n’attends pas ma fille à la sortie des classes.
Faire comme les autres, ce n’est pas mon genre. Je suis vraiment différente. Je peux vraiment faire un tas de choses dont le commun des mères n’a même pas idée. Faire pleuvoir ou faire neiger. Donner la varicelle et le coryza. Transformer un chien en tabouret. Me faire livrer par le supermarché sans passer de commande. M’abonner au câble sans payer. Et je n’évoque pas les pouvoirs très extraordinaires, tellement extraordinaires qu‘il est interdit d‘en parler.”

 

 
Marie Desplechin (Roubaix, 7 januari 1959) 

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The Second Advent (Thomas Hill)

Bij de tweede zondag van de Advent

 

 
Peace door William Strutt, 1896
Het schilderij toont de leeuw en het lam uit Jesaja 11, 1-10

 

The Second Advent

Not in a humble manger now,
Not of a lowly virgin born,
Announced to simple shepherd swains,
That watch their flocks in the early morn;

Not in the pomp of glory, come,
While throngs of angels hover round,
Arrayed in glittering robes of light,
And moving to the trumpet’s sound;

But in the heart of every man,
O, Jesus, come, and reign therein,
And banish from the human breast
The darkening clouds of guilt and sin.

Come, spread thy glory over earth,
Fill every heart with truth and love,
Till thy whole kingdom here below
Be filled with peace like that above.

For such a glory, when on earth,
Thou prayedst to thy Father, God;
He heareth thee, and soon will spread
Thy glory and thy truth abroad.

Then shall no more by brothers’ hands
The blood of brother men be spilled,
Nor earth’s fair scenes with captives’ tears
And groans of dying slaves be filled.

But every where shall songs of joy
And hymns of praise to God arise:
The true millennial glory then
Shall bless thy waiting followers’ eyes.

 

 
Thomas Hill (7 januari 1818 – 21 november 1891)
Portland, Maine, waar Thomas Hill werkte als predikant

 

Zie voor de schrijvers van de 4e december ook mijn vorige twee blogs van vandaag.

Thomas Hill

De Amerikaanse Amerikaanse dominee, wiskundige, wetenschapper, dichter, filosoof en pedagoog Thomas Hill werd geboren op 7 januari 1818 in Brunswick, New Jersey. Hij leerde al op heel jonge leeftijd lezen, bleef altijd een gulzig lezer en dwong respect af door zijn ruime en accurate geheugen. Zijn vader onderwees hem in de plantkunde. Hill hield van de natuur en bedacht wetenschappelijke instrumenten, zoals een instrument om eclipsen te berekenen, waarvoor hem door het Franklin Institute een medaille werd toegekend,. Hoewel hij niet formeel was opgeleid bezocht Hill korte tijd de Lower Dublin Academy in Holmesburg, Pennsylvania en de Leicester Academy in Massachusetts, die hij in 1837 verliet. Hij behaalde zijn B.A..en zijn theologische graad aan de Harvard University in respectievelijk 1843 en 1845. Hill was president van Antioch College in de periode 1860-1862 tot de Burgeroorlog hem dwong het college te sluiten; vervolgens bekleedde hij het presidentschap van Harvard University van 1862 tot 1868. Een slechte gezondheid veroorzaakt zijn pensionering van Harvard en vanaf 1873 was hij hoofd van de Unitarian parochie in Portland, Maine. Zijn belangrijkste werken omvatten “Geometry and Faith” (1849); “Jesus, the Interpeter of Nature, and Other Sermons” (1860); The True Order of Studies (1876), “In the Woods, and Elsewhere” (1888); and “The Postulates of Revelations and of Ethics” (1895). Als student aan Harvard publiceerde Hill een brochure met vijf gedichten om op de Boston anti-slavernij beurs van 1843 voor het goede doel te verkopen. Twee van Hills gedichten, “The Mother’s Prayer” en “The Runaway” behoren tot de beter bekende anti-slavernij poëzie.

The Mother’s Prayer

Thou knowest, O God, my griefs,
Thou see’st my bitter tears,
Thou knowest all my sufferings past,
And my foreboding fears.

My husband they have sold;
Alas!  the bitter day!
Too true to leave me willingly,
They forced him far away.

Our prattling infants, too,
Most piercing thought of all,
Sold into strangers’ cruel hands,
What evils may befall!

I pray, O God, that thou
Wouldst take them from the earth,
I ask their death, who once from thee,
More madly, asked their birth.

O’er me, weighed down by care,
Pierced through by sorrow’s stings,
O’er me, from day to day the same,
The slave-whip ceaseless swings.

I pray, O God, for him
Who causes all this woe;
Though he no mercy has for us,
To him thy mercy show.

No vengeance would I ask,
Let not thy wrath be felt,
But let thy goodness touch his heart,
Its stubborn hardness melt.

One thing at least I trust,
My only hope it is,
There’ll be no slavery in the world
That follows after this.

 
Thomas Hill (7 januari 1818 – 21 november 1891)
Portret door Edward E. Simmons, 1895