De Schotse schrijver Archibald Joseph Cronin werd geboren op 19 juli 1896 in Cardross, Dunbartonshire. Zie ook alle tags voor A. J. Cronin op dit blog en ook mijn blog van 19 juli 2010.
Uit: Two Gentlemen of Verona
“As we drove through the foothills of the Alps two small boys stopped us on the outskirts of Verona. They were selling wild strawberries, bright scarlet berries that looked delicious against the dark green leaves lining the wicker basket.
“Don’t buy,” warned Luigi, our cautious driver. “You will get much better fruits in Verona. Besides, these boys….” He shrugged his shoulders to convey his disapproval of their shabby appearance.
One boy had on a worn jersey and cut off khaki shorts, the other a shortened army tunic gathered in loss folds about his skinny frame. Yet gazing at the two little figures, with their brown skins, tangled hair and dark earnest eyes, we felt ourselves strangely attracted. My companion spoke to the boys discovered that they were brothers. Nicola, the elder was 13; Jacopo, who barely came up to the door handle of the car, was nearly 12. We bought their biggest basket, then set off towards town.
Verona is a lovely city, rich in history, with quite medieval streets and splendid buildings of an exquisite pale honey color. Romeo and Juliet are reputed to have lived there. Bombed in the recent war, it has lost its bridges, but not its gaiety or charm.
Next morning, coming out of our hotel, we drew up short. There, bent over shoe-cleaning boxes beside the fountain in the public square, doing a brisk business, were our two young friend of the previous afternoon. We watched for a few moments; then, as trade slackened, we went over. They greeted us with friendly faces. “I thought you picked fruits for a living,” I said. “We do many things, sir,” Nicola answered seriously. He glanced at us hopefully. “Often we show visitors through the town…. to Juliet’s tomb ….and other places of interest.”
A. J. Cronin (19 juli 1896 – 6 januari 1981)
Cover
De Duitse dichter en uitgever Heinrich Christian Boie werd geboren op 19 juli 1744 in Meldorf. Zie ook alle tags voor Heinrich Christian Boie op dit blogen ook mijn blog van 19 juli 2010.
An die Freude
Must du, sagt ich zu der Freude,
Must du denn so flüchtig seyn?
Du entfliehst zu unserm Leide!
Holt man dich nur eben ein?
»Alles ist auf Erden nichtig,«
Sprach sie: »Es behielten mich,
Wär’ ich minder rasch und flüchtig,
Traun! die himlischen für sich.«
Der Säufer an den Vollmond
Warum mein lieber Mond, sieht Er
So hoch und kalt auf mich daher?
Doch wol nicht seiner Völle wegen?
O da bin ich ihm überlegen:
Denn Er, mein lieber, weiß Er wol?
Ist Einmal nur im Monat voll!
Heinrich Christian Boie (19 juli 1744 – 3 maart 1806)
Cover
De Indiase dichter en schrijver Dominic Francis Moraes werd geboren op 19 juli 1938 in Bandra. Zie ook alle tags voor Dom Moreas op dit blog en ook mijn blog van 19 juli 2010.
Spree
[For Yosl Bergner]
Tonight I see your blue protuberant eyes
Following your angry wife, who sweeps away,
With their perpetual look of mild surprise.
‘Nu, have another drink for luck,’ you say
I settle back to let your swift talk flow
Freer with drink through the small hours till day
Reddens the bottles in your studio,
While, still unchecked, a rapid spate of words
Explains some brush-technique I did not know.
A Polish boy, you took cadaverous birds,
Perched in a burnt-out Europe, for your text,
Then came here, but kept sympathy towards
Creatures with wings, for you chose angels next,
Though different from those flaming ones that flew
Into the Bible: yours are too perplexed
Even to fly, waifs without work to do.
Yudl reproved you once, in the Cassit:
‘Your angels are not Israelis, Jew.’
No: but they are the images we meet
In every mirror: so I understand
Those helpless angels waiting in the street
For somebody to take them by the hand.
Still, hangovers won’t await, so now we walk
Past herons down the beach towards liquor land.
There’s not much left to talk of: but you talk,
Waving both arms, eccentric, Yiddish, free,
In your new home where tall winged creatures stalk
Between the ancient mountains and the sea.
Dom Moraes (19 juli 1938 – 2 juni 2004)
Een jonge Dom Moraes gefotografeerd door John Deakin
De Duitse dichter en schrijver Georg Anton Lorenz Diefenbach werd geboren op 19 juli 1806 in Ostheim, Hessen. Zie ook alle tags voor Lorenz Diefenbach op dit blog en ook mijn blog van 19 juli 2010.
Die Blume steht seufzend am Bach
Die Blume steht seufzend am Bach
Und blickt der Welle voll Sehnsucht nach,
Die flüchtig die ewig Gefesselte küßte.
Sie klagt: „Wenn die fliehende Welle doch wüßte,
Wie ich mit all meinen Farben und Düften
Ihre reine, durchleuchtige Schönheit liebe:
Gewiß, sie bliebe!“ . . . . .
Doch die Blume muß bleiben, die Welle entweichen;
Und sie können sich nimmer auf Erden erreichen.
Da löst sich das Wesen der Blume in Duft,
Und die Welle hebt am Abend sich als Wölkchen in die Luft.
Georg Diefenbach (19 juli 1806 – 28 maart 1883)
Ostheim
De Franse schrijver en criticus Ferdinand Brunetière werd geboren op 19 juli 1849 in Toulon. Zie ook alle tags voor Ferdinand Brunetière op dit blogen ook mijn blog van 19 juli 2010.
Uit: Le roman naturaliste
“C’est une observation souvent faite qu’entre les formes consacrées de l’œuvre littéraire, chaque génération nou- velle en choisissait, ou plutôt en acceptait une comme expression préférée de ses aptitudes ou de ses goûts : ce fut le drame autrefois, c’est aujourd’hui le roman. Sans doute il ne règne pas seul, mais, assurément, aucun autre genre ne l’égale en faveur, et par suite en fécondité. C’est qu’aussi bien, comme les frontières en sont en quelque sorte flottantes, et qu’il ne dépend guère que du caprice de chacun de les reculer ou de les rapprocher à son gré, nul autre genre ne se prête plus complaisamment à des exigences plus diverses. On l’a vu s’élever jusqu’à la poésie la plus haute [Indiana, Valenline^ Lélia), pour rivaliser avec elle d’ambition et de sp]endeur. et on l’a vu redescendre jusqu’à la farce de la foire (la Pucelle de Belleville, les souffrances du ‘profes- seur Desiheil) pour lutter avec elle de grossièreté dans l’équivoque. Ajouterons-nous que, par l’imprévu de ses combinaisons infinies, par la variété des formes qu’il peut presque indifféremment revêtir, par la liberté de son allure et l’universalité de sa langue, il con^^ent particulièrement à nos sociétés démocratiques?
On dirait toutefois que, depuis quelques années, il aspirât à se fixer sous une forme définitive et que, tournant où le vent souffle, le réalisme fût en voie de devenir dans l’art ce que le positivisme est en philosopliie. L’une et l’autre doctrine ne sont-elles pas sorties du concours des mêmes causes, et les mêmes influences ‘du dehors n’en ont-elles pas fait jusqu’ici la fortune? Il est d’ailleurs à redouter qu’elles ne menacent l’une et l’autre d’une même et dégradante transformation l’avenir de l’art et de la métaphysique. El, quant au roman, c’est dès à présent la crainte qu’inspire une étude attentive des plus bruyants de nos romanciers contemporains.”
Ferdinand Brunetière (19 juli 1849 – 9 december 1906)
Borstbeeld op Montparnasse, Parijs
De Franse schrijver en criticus Jean-Marie Déguignet werd geboren op 19 juli 1834 in Guengat. Zie ook alle tags voor Jean-Marie Déguignet op dit blogen ook mijn blog van 19 juli 2010.
Uit : Mémoires d’un paysan bas-breton
“Je vins au monde dans de bien tristes conditions. J’y tombai juste au moment où mon père, alors petit fermier, venait d’être complètement ruiné par plusieurs mauvaises récoltes successives et la mortalité des bestiaux. Je vis le jour le 29 juillet 1834. Deux mois après, mes parents furent obligés de quitter la ferme de Kilihouarn-Guengat en y laissant, pour payer leur fermage, tout ce qu’ils possédaient, jusqu’aux objets les plus indispensables à leur pauvre ménage. Ils vinrent à Quimper avec quelques planches pourries, un peu de paille, un vieux chaudron fêlé, huit écuelles et huit cuillers en bois. Ils trouvèrent à se caser dans un misérable taudis de la rue Vili, rue bien connue à Quimper pour sa pauvreté et sa malpropreté. Nous y restâmes deux ans, pendant lesquels je fus constamment malade. Plusieurs fois, la chandelle bénite fut allumée pour éclairer mon passage dans l’autre monde. J’ai su tout cela, plus tard, par ma mère et par d’autres personnes qui nous avaient vus dans ce triste bouge.
Mon père, qui ne connaissait d’autre état que celui de cultivateur, ne trouvait rien à faire en ville, et nous étions cinq enfants à la maison, dont l’aîné n’avait pas dix ans. Il trouva enfin à louer un penn-ty au Guelenec, en Ergué-Gabéric, et pouvait alors aller en journée chez les fermiers où il gagnait de huit à douze sous par jour. Il faisait, en hiver, des fagots de bois ou de landes. Nous avions aussi un peu de terrain où l’on semait des pommes de terre, de ces pommes de terre rouges, grosses et très productives, qui étaient alors la principale nourriture des pauvres et des pourceaux.Là, mon frère et ma sœur vinrent à mourir, par suite sans doute des misères et des privations qu’ils eurent à endurer dans ce cloaque infect de la rue Vili. Je me rappelle, car j’avais alors cinq ans, ces tristes et pâles figures qui n’avaient pas changé en passant de vie à trépas. Je me rappelle avoir vu ma mère ramasser de gros poux sur la tête de ma sœur après sa mort. Mon père et ma mère eurent l’air d’être contents : ils disaient que nous avions deux anges dans le ciel qui prieraient Dieu pour nous.”
Jean-Marie Déguignet (19 juli 1834 – 29 augustus 1905)
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