Ferdinand Sauter, Eugène Labiche, Gaston Leroux, Júlio César de Mello e Souza, Marie-Aude Murail, Paul Alverdes, Erik Bindervoet, Simon Mulder

De Oostenrijkse dichter Ferdinand Sauter werd geboren op 6 mei 1804 in Wenen. Zie ook alle tags voor Ferdinand Sauter op dit blog.

 

Mein Sonntagsmorgen
Keine Dichtung

Welches Glück, am Sonntagsmorgen
In den Tag hinein zu schlafen,
Ruhig liegen in dem Hafen,
Von der Alltags-Noth geborgen.
Langsam wird sich angekleidet
Unter Singen, unter Pfeifen,
Und kein Schmollen und kein Keifen
Unser Wohlsein uns verleidet.
Mit unsäglichem Vergnügen,
Angethan mit neuem Rocke,
Mit dem Hute, mit dem Stocke
Steigen wir hinab die Stiegen.
Doch um Eins nicht zu vergessen,
Stecken wir in uns’re Taschen
Uns ein hübsches Buch zum Naschen,
Bis es später Zeit zum Essen.
D’rauf wird in dem Sonnenscheine
Hingeschlendert durch die Gassen,
Ganz gemütlich und gelassen;
Denn sie sind so blank und reine.

Jene grünen Jalousien
Sind geschlossen – ach die Schönen,
Die sich dort auf Flaumen dehnen,
Träumen wohl von Harmonien!
Laß sie träumen! – die Geliebte
Denket doch des treuen Schäfers,
In der Ruh’ des Siebenschläfers, –
Daß ihr nichts den Frieden trübte!
Doch ein winzig Kieselsteinchen
Will ich an’s Gesimse schleudern,
Etwa, daß sie schon in Kleidern
Tänzelt niedlich auf den Beinchen.
Sieh, da öffnet sie die Balken
Mit den zarten Fingerspitzen,
Spähet furchtsam durch die Ritzen,
Wie die Taube auf den Falken.
Ha, nun hat sie mich erblicket,
Wirft mir mit dem lieben Händchen
Küsse zu als süße Pfändchen,
Wer ist wohl wie ich entzücket?!
Und ich wand’re selig weiter
Bis hinaus zu den Alleen,
Die vor jenem Thore stehen,
Und das Glück ist mein Begleiter.

 

 
Ferdinand Sauter (6 mei 1804 – 30 oktober 1854)
Cover

 

De Franse (blijspel)schrijver Eugène Marin Labiche werd geboren op 6 mei 1815 in Parijs. Zie ook alle tags voor Eugène Labiche op dit blog.

Uit: La Grammaire

« MACHUT, à part. — Il ne me voit pas… il creuse.
CABOUSSAT, lisant et à lui-même. — «Nota. — On reconnaît mécaniquement que le participe suivi d’un infinitif est variable quand on peut tourner l’infinitif par le participe présent.» (Parlé.) Il faut tourner l’infinitif par le participe… Ah! j’en ai mal à la tête!
MACHUT, à part. — Je parie que c’est du latin… ou du grec. (Il tousse.) Hum! hum!
CABOUSSAT, cachant son livre dans sa poche. — Ah! c’est toi, Machut?
MACHUT. — Je vous dérange, monsieur Caboussat?
CABOUSSAT. — Non… je lisais… Tu viens pour la vache?
MACHUT. — Oui… et j’ai appris l’événement.
CABOUSSAT. — Un morceau de verre… est-ce drôle? Une vache de quatre ans.
MACHUT. — Ah! monsieur, les vaches… ça avale du verre à tout âge… J’en ai connu une qui a mangé une éponge à laver les cabriolets… à sept ans! Elle en est morte.
CABOUSSAT. — Ce que c’est que notre pauvre humanité!
MACHUT. — Ah çà! j’ai à vous parler de votre élection… Ca marche.
CABOUSSAT. — Ah! vraiment? Ma circulaire a été goûtée?
MACHUT. — Je vous en réponds!… On peut dire qu’elle était joliment troussée, votre circulaire! Je compte sur une forte majorité.
CABOUSSAT. — Tant mieux! quand cela ne serait que pour faire enrager Chatfinet, mon concurrent.
MACHUT. — Et puis, savez-vous que, nommé, pour la seconde fois, président du comice agricole d’Arpajon, vous pouvez aller loin… très loin.
CABOUSSAT. — Où ça?
MACHUT. — Qui sait?… Vous êtes déjà du conseil municipal… Vous deviendrez peut-être notre maire un jour!”
CABOUSSAT. — Moi? Oh! quelle idée… D’abord, je ne suis pas ambitieux… et puis la place est occupée par M. Rognat, depuis trente-cinq ans.”

 

 
Eugène Labiche (6 mei 1815 – 22 januari 1888)
Scene uit een uitvoering in Brussel, 2015

 

De Franse schrijver Gaston Leroux werd geboren op 6 mei 1868 in Parijs.Zie ook alle tags voor Gaston Leroux op dit blog.

Uit: Le fantôme de l’Opéra

“Et voici ce que Joseph Buquet a dit du fantôme à qui voulait l’entendre :
« Il est d’une prodigieuse maigreur et son habit noir flotte sur une charpente squelettique. Ses yeux sont si profonds qu’on ne distingue pas bien les prunelles immobiles. On ne voit, en somme, que deux grands trous noirs comme aux crânes des morts. Sa peau, qui est tendue sur l’ossature comme une peau de tambour, n’est point blanche, mais vilainement jaune ; son nez est si peu de chose qu’il est invisible de profil, et l‘absence de ce nez est une chose horrible à voir. Trois ou quatre longues mèches brunes sur le front et derrière les oreilles font office de chevelure. »
En vain Joseph Buquet avait-il poursuivi cette étrange apparition. Elle avait disparu comme par magie et il n’avait pu retrouver sa trace.
Ce chef machiniste était un homme sérieux, rangé, d’une imagination lente, et il était sobre. Sa parole fut écoutée avec stupeur et intérêt, et aussitôt il se trouva des gens pour raconter qu’eux aussi avaient rencontré un habit noir avec une tête de mort.
Les personnes sensées qui eurent vent de cette histoire affirmèrent d’abord que Joseph Buquet avait été victime d’une plaisanterie d’un de ses subordonnés. Et puis, il se produisit coup sur coup des incidents si curieux et si inexplicables que les plus malins commencèrent à se tourmenter.
Un lieutenant de pompiers, c’est brave ! Ça ne craint rien, ça ne craint surtout pas le feu !
Eh bien, le lieutenant de pompiers en question, qui s’en était allé faire un tour de surveillance dans les dessous et qui s’était aventuré, paraît-il, un peu plus loin que de coutume, était soudain réapparu sur le plateau, pâle, effaré, tremblant, les yeux hors des orbites, et s’était quasi évanoui dans les bras de la noble mère de la petite Jammes. Et pourquoi ? Parce qu’il avait vu s’avancer vers lui, à hauteur de tête, mais sans corps, une tête de feu ! Et je le répète, un lieutenant de pompiers, ça ne craint pas le feu.”

 

 
Gaston Leroux (6 mei 1868 – 15 april 1927)
Cover Nederlandse uitgave

 

De Braziliaanse schrijver Júlio César de Mello e Souza werd geboren op 6 mei 1895 in Rio de Janeiro. Zie ook alle tags voor Júlio César de Mello e Souza op dit blog.

Uit: The Man Who Counted (als Malba Tahan)

“It is necessary, however, to have eyes to see it, intelligence to understand it, and spirit to wonder at it. The rude Bedouin sees geometric forms but does not understand them; the Sunni under stands them but does not admire them; the artist, finally, perceives the perfection of figures, understands beauty, and admires order and harmony. God was the Great Geometer. He geometrized heaven and hearth. In Persia there exists one plant, much sought as food by camels and sheep, whose seed . . .”
And so, holding forth enthusiastically on the multiple beauties embraced by geometry, Beremiz walked along the long and dusty road from the palace of the merchant to the bridge of victory. I accompanied him in silence, enchanted by his curious enlightenment.
After crossing Muazin Square, which is also known as the shelter of the camel drivers, we deserted the beautiful Inn of the Seven Sorrows, much frequented in the hot weather, by Bedouins and travelers from Damascus and Mosul.
Its most elegant feature was its inner patio, with good shade in summer, its four walls covered with plants of all colors from the mountains of Libya it had an air of peace and repose.
On an old wooden sign, beside which the Bedouins tied their camels, we read:
Inn of the Seven Sorrows.
“Seven sorrows,” murmured Beremiz. “Strange! Do youby any chance know the
owner of this inn?”
“I know him well,” I replied. “He is a former rope merchant from Tripoli whose father
served under Sultan Quervan. They call him the Tripolitan. He is very well thought of, for his simple, open nature, a fine and kindly man.”

 

 
Júlio César de Mello e Souza (6 mei 1895 – 18 juni 1974)

 

De Franse schrijfster Marie-Aude Murail werd geboren op 6 mei 1954 in Le Havre. Zie ook alle tags voor Marie-Aude Murail op dit blog.

Uit: Oh, boy!

« Lorsque Barthélemy retourna au salon, douché et presque de bonne humeur, il trouva les enfants Morlevent déjà bien installés. Venise avait étalé sa collection de poupées Barbie et se racontait toute seule des histoires où le passé simple était mis à forte contribution. — Shelly débouchonna la bouteille et buva tout le champagne. Alors, Barbie arriva en colère et dira : « Qui a prendu tout le vin ? — C’est pas moi ! se défendit Bart, en prenant la voix haut perchée de Shelly. — Tu veux jouer ? — Non, ça va, refusa Barthélemy. Mais il s’accroupit, attrapa une Barbie en body moulant et murmura : — Dis donc, elle a de ces airbags, celle-là. Venise pressa les seins de la Barbie en faisant « pouin pouin ». Le grand frère et la petite soeur se mirent à rire. Ils avaient manifestement les mêmes centres d’intérêt. Siméon se racla la gorge dans leur dos. Bart se retourna. Les cadets Morlevent étaient assis côte à côte sur le divan et ils lisaient. La Petite Maison dans la prairie pour Morgane et Le Contrat social pour Siméon. — Vous êtes surdoués, tous les deux ? questionna Bart. Ou c’est seulement Siméon ? — J’ai un an d’avance, fit Morgane, et je suis la première partout. — Sauf en gynnastique, lui rappela charitablement Venise. — Le sport, c’est pour les cons, trancha Siméon. — J’en fais beaucoup, dit Bart pour voir. — Alors, t’es con, pouffa Venise. — Marre-toi, grommela Bart. Tu n’as pas remarqué que les gens vont par deux dans cette famille 9 Il y a Morgane et Siméon qui sont très intelligents et très moches et il y a nous deux qui sommes cons… — Et très belles, conclut Venise sans mauvaise intention. Morgane fit observer que c’était comme dans le conte de Riquet à la houppe. — Riquet, il est très moche et très intelligent. La princesse, elle est très belle, mais elle est bête. — Ça se finit comment ? s’enquit Barthélemy. — Ils se marirent et eurent beaucoup d’enfants, récita Venise. — Oh, boy ! gémit Bart. Ils sont devenus cons, tous les deux. Les enfants Morlevent éclatèrent de rire. Bart alla chercher l’orangeade en sifflotant. Pourquoi était-il soudain si content ? C’était arrivé d’un seul coup lorsqu’il avait vu les trois enfants campant dans son salon. Il était l’aîné des Morlevent et c’était épatant. »

 

 
Marie-Aude Murail (Le Havre, 6 mei 1954)
Scene uit een televisiebewerking onder de titel “On choisit pas ses parents”, 2008

 

De Duitse schrijver Paul Alverdes werd geboren op 6 mei 1897 in Straatsburg. Zie ook alle tags voor Paul Alverdes op dit blog.

Uit: Das Schlaftürlein

„An Ende der Welt ist das Schlaftürlein. Jeden Abend, wenn es dunkel wird, tut es sich auf Dann kommen aus der ganzen Welt die Kinderlein herbeigelaufen, denn alle Kinder, die schlafen wollen, die müssen durch das Schlaftürlein hindurch. Weil es aber nicht sehr breit ist, darum muss es immer eine ganze Weile offen bleiben, bis alle Kinder hindurch sind. Manchmal sind auch schon welche da, bevor es aufgemacht wird, und möchten gerne hinein und schlafen. Aber die müssen warten. Sie sitzen dann auf dem Wartebänkchen gleich draußen davor und freuen sich schon darauf, dass aufgemacht wird. Manchmal versuchen sie auch, schon ein Weilchen vorauszuschlafen. Sie stecken dann den Daumen in den Mund, weil es ja keiner sieht, und lehnen sich mit den Köpfen aneinander, immer zwei und zwei, und machen die Augen zu. Aher es ist doch noch nicht das Richtige. Richtig schlafen, ganz dick und still, kann einer eben nur, wenn er durch das Türchen hindurch ist.“

 

 
Paul Alverdes (6 mei 1897 – 28 februari 1979)
Cover

 

Onafhankelijk van geboortedata:

De Nederlandse dichter, schrijver, schilder en vertaler Erik Bindervoet werd geboren in het jaar 1962 in Oostzaan. Zie ook alle tags voor Erik Bindervoet op dit blog.

Uit: Water en vuur (Samen met Robbert-Jan Henkes)

“Er was een feest op school en Anton ging er heen want hij was verliefd. Zo verliefd als een kameel kan kijken.
De avond was vol van duisternis en een sneeuwtapijt viel loodrecht naar beneden. Alle geluiden waren verstomd. De straat was een schimmenspel. Een vader liet de hond uit.
Zie de maan schijnt, en de sterrren ook, lichtjes opgestegen uit de bomen.
Wij schrijven. Een provinciestad zuidoost ten noorden van de hoofdstad. Op het breekpunt van de jaren zeventig en tachtig van deze eeuw. Daar waar de journalisten zich uitputten de tien jaar ervoor in snedige zinnen samen te vatten en de tekenen te wichelen van deze tijd, die de geschiedenis ingaat als een slappe. Jaren waarin overal in het land immense ijzeren wimpels en stalen vlaggen verschijnen op plantsoenen en in perkjes. Ze bleken niet bestand tegen het weer en roestten snel weg. Veel belangrijker is, dat het de tijd was waarin Anton opgroeide, zijn allerwildste haren verloor en na de lagere de middelbare school doorliep. De zijne was een steenkolos met veel ramen en een grote deur. Iedere dag legde hij op de fiets kilometers af om er te komen. Langs de berm stonden struiken en lantarenpalen. Over de grote weg raasden forenzen. Op de eenzame fiets zat: Anton. Hij haalde een boel mensen in, die op een andere school zaten en die hij dus ook niet kende. Meestal fietsten ze in groepjes naast elkaar over het fietspad. Het was dan bellen geblazen als hij er langs wilde.
Hij zat in zijn eindexamenjaar, de arme jongen.
Hij leerde lesjes en las boeken tot hij erbij in slaap viel. Gek werd hij er van. (Wie heeft het niet meegemaakt?)
Behalve dat liep het tegen kerst en dat was een gedachte die Anton met huiver vervulde.
– Ik haat kerst.”

 


Erik Bindervoet (Oostzaan, 1962)
Robbert-Jan Henkes en Erik Bindervoet tijdens een voorleessessie

 

De Nederlandse dichter Simon Mulder werd geboren in 1986. Zie ook alle tags voor Simon Mulder op dit blog.

 

De Weduwe van Indië verkwijnt

De Weduwe van Indië verkwijnt
Achter de ramen van haar vele huizen;
Men hoort nog zachtjes de verwarming suizen
Terwijl zij indut en het licht verdwijnt

Dit was haar lot: van elegant tot log,
Van grootsteeds dorp tot dorpse stad te keren
Was dit de stad dan van Eline Vere?
Wat van waarlijk belang gebeurt hier nog?

De geest van wie haar maakte waart hier niet;
Die drinkt in Nice zijn kelkjes anisette
Of zweeft in de gewelven vol rozetten
Van Florentijnse kerken, en hij ziet:

Niets van belang gebeurt daar nog; groot zeer
Noch groot geluk, noch echt gevaar
Zoo hij íets was, was hij een Hagenaar,
Maar ’s Gravenhage is zichzelf niet meer

 

 
Simon Mulder (1986)

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