De Oostenrijkse dichter Ferdinand Sauter werd geboren op 6 mei 1804 in Wenen. Zie ook alle tags voor Ferdinand Sauter op dit blog.
Lebensweise
Ich wandle so mit offnem Sinn
Im heitern Sonnenschein,
Gesund und kräftig, wie ich bin,
Freut mich das schöne Sein.
Ich achte meinen Leib gering,
Der einst des Moders Staub,
Und schmücke mich, wenn Lenz verging,
Noch mit des Herbstes Laub.
Dem Zephir, wie dem Winterwind
Biet’ ich die freie Brust,
Und jauchze, wie ein frohes Kind,
Des Bösen unbewußt.
Einsam
Wie traurig, wem ein Gott Gefühle gab,
So einsam an dem Zeitenstuhl zu weben, —
Indeß der Sommer reift die vollen Reben,
Sich üppig rankend um den schlanken Stab.
Verarmt an Glück, mußt du von fremdem Wohl
Die schlaflos langen Mitternächte träumen, —
Wie auch des Lebensbechers Fluten schäumen,
Dein Herz bleibt leer, sowie dein Becher hohl.
Doch zage nicht und kräft’ge deinen Muth;
Noch herrlich ist’s, in späten Tagen lieben!
Mag rings um dich auch Glück und Lenz zerstieben
Dein Eichenherz — es trotzt der Stürme Wuth.
Vielleicht wird eines neuen Lenzes Strahl
Auf deines Herzens letzte Blume blicken,
Und doppelt mag solch spates Glück entzücken,
Emporgeblüht aus des Entbehrens Qual.
Ferdinand Sauter (6 mei 1804 – 30 oktober 1854)
Portret door Moritz von Schwind, 1828
De Franse (blijspel)schrijver Eugène Marin Labiche werd geboren op 6 mei 1815 in Parijs. Zie ook alle tags voor Eugène Labiche op dit blog.
Uit: La Grammaire
« MACHUT. — Ah bien, tu as de l’aplomb, toi!
JEAN. — Dame, si elle savait que son saladier est cassé… ça lui ferait de la peine, à cette demoiselle.
MACHUT. — Ah çà! je viens pour la vache…
JEAN. — Oh! c’est inutile.
MACHUT. — Pourquoi?
JEAN. — Elle est morte… Il paraît qu’elle avait avalé un petit morceau de carafe… mal enterré.
MACHUT. — Ah! voilà! tu ne creuses pas assez.
JEAN. — C’est vrai… mais il fait si chaud depuis un mois!
MACHUT. — Ah çà! c’est aujourd’hui le grand jour! ton maître doit être dans tous ses états.
JEAN. — Pourquoi?
MACHUT. — C’est dans deux heures qu’on va élire le président du comice agricole d’Arpajon.
JEAN. — Croyez-vous que M. Caboussat soit renommé?
MACHUT. — Je n’en doute pas. J’ai déjà bu treize verres de vin à son intention.
JEAN. — Vrai? Eh bien, ça ne paraît pas.
MACHUT. — Je cabale pour ton maître. C’est juste, j’ai la pratique de la maison.
JEAN. — Il a un concurrent qui est malin, M. Chatfinet, un ancien avoué… Depuis un mois il ne fait que causer avec les paysans…
MACHUT. — Il fait mieux que ça. Dimanche dernier, il a été à Paris, et il en est revenu avec une cinquantaine de petits ballons rouges qui s’enlèvent tout seuls… et il les a distribués gratis aux enfants de la classe agricole.
JEAN. — Ah! c’est très fort!
MACHUT. — Oui, mais j’ai paré le coup… j’ai répandu le bruit que les ballons attiraient la grêle… et on les a tous crevés.
JEAN: — Quel diplomate que ce père Machut!
MACHUT. — Nous ne voulons pas de Chatfinet… A bas Chatfinet! un intrigant… qui fait venir d’Etampes son vétérinaire!
JEAN. — Ah! voilà! »
Eugène Labiche (6 mei 1815 – 22 januari 1888)
Affiche voor een uitvoering in Parijs, 2017 (detail)
De Franse schrijver Gaston Leroux werd geboren op 6 mei 1868 in Parijs.Zie ook alle tags voor Gaston Leroux op dit blog.
Uit: Le fantôme de l’Opéra
« Bah ! fit l’une d’elles qui avait à peu près conservé son sang-froid, vous voyez le fantôme partout. »
Et c’est vrai que, depuis quelques mois, il n’était question à l’Opéra que de ce fantôme en habit noir qui se promenait comme une ombre du haut en bas du bâtiment, qui n’adressait la parole à personne, à qui personne n’osait parler et qui s’évanouissait, du reste, aussitôt qu’on l’avait vu, sans qu’on pût savoir par où ni comment. Il ne faisait pas de bruit en marchant, ainsi qu’il sied à un vrai fantôme. On avait commencé par en rire et par se moquer de ce revenant habillé comme un homme du monde ou comme un croque-mort, mais la légende du fantôme avait bientôt pris des proportions colossales dans le corps de ballet. Toutes prétendaient avoir rencontré plus ou moins cet être extra-naturel et avoir été victimes de ses maléfices. Et celles qui en riaient le plus fort n’étaient point les plus rassurées.
Quand il ne se laissait point voir, il signalait sa présence ou son passage par des événements drolatiques ou funestes dont la superstition quasi générale le rendait responsable. Avait-on à déplorer un accident, une camarade avait-elle fait une niche à l’une de ces demoiselles du corps de ballet, une houppette à poudre de riz était-elle perdue ? Tout était de la faute du fantôme, du fantôme de l’Opéra !
Au fond, qui l’avait vu ? On peut rencontrer tant d’habits noirs à l’Opéra qui ne sont pas des fantômes.
Mais celui-là avait une spécialité que n’ont point tous les habits noirs. Il habillait un squelette.
Du moins, ces demoiselles le disaient.
Et il avait, naturellement, une tête de mort.
Tout cela était-il sérieux ? La vérité est que l’imagination du squelette était née de la description qu’avait faite du fantôme, Joseph Buquet, chef machiniste, qui, lui, l’avait réellement vu. Il s’était heurté, – on ne saurait dire « nez à nez », car le fantôme n’en avait pas – avec le mystérieux personnage dans le petit escalier qui, près de la rampe, descend directement aux « dessous ». Il avait eu le temps de l’apercevoir une seconde, – car le fantôme s’était enfui – et avait conservé un souvenir ineffaçable de cette vision.”
Gaston Leroux (6 mei 1868 – 15 april 1927)
Scene uit een uivoering van de musical van Andrew Lloyd Webber in Parijs 2016
De Braziliaanse schrijver Júlio César de Mello e Souza werd geboren op 6 mei 1895 in Rio de Janeiro. Zie ook alle tags voor Júlio César de Mello e Souza op dit blog.
Uit: The Man Who Counted (als Malba Tahan)
“Beremiz holds forth on the forms of geometry. Our happy encounter with Sheik Salem Nasair and his friends the sheep rearers. Beremiz solves the problem of the twenty-one wine casks. The explanation of the disappearing dinar.
Beremiz was very satisfied at receiving the fine present from the Syrian merchant. “It is very well made,” he said, turning the turban over and looking at it from all sides. “It has, however, one defect, which could easily be avoided: its form is not strictly geometric.” I looked at him, unable to conceal my surprise. That original man had a way of transforming the most ordinary things, to the point of considering even turbans in the light of geometric form. “It should not be surprising to you, my friend,” said the wise Persian, “that I should wish for turbans of geometric form. Geometry is everywhere. Consider the ordinary and perfect forms of many bodies. Flowers, leaves, and innumerable animals reveal admirable symmetries that lighten the spirit. Geometry, I repeat, exists everywhere: in the sun’s disk, in leaves, in the rainbow, in butterflies, in diamonds, in starfish, in the tiniest grain of sand. There is an infinite variety of geometric forms throughout nature. A crow flying slowly through the air traces wondrous figures with its sooty body. The blood circulating in the veins of a camel also obeys strict geometric principles; its humps, unique among mammals, show a singular elliptical form; the stone thrown at an intruding jackal describes a perfect curve in the air, known as a parabola: the bee makes its cells in the form of hexagonal prisms and uses that geometric form to build its house with the greatest possible economy of material. “Geometry exists everywhere.”
Júlio César de Mello e Souza (6 mei 1895 – 18 juni 1974)
De Franse schrijfster Marie-Aude Murail werd geboren op 6 mei 1954 in Le Havre. Zie ook alle tags voor Marie-Aude Murail op dit blog.
Uit:Oh, boy !
“- Bon, je prends ma douche. Vous pouvez visiter. Faites comme chez vous.
Il gagna sa chambre et arracha ses vêtements trempés de sueur.
– C’est ta chambre, là ? fit une petite voix.
Bart poussa un hurlement et attrapa son oreiller pour le plaquer devant lui.
– Mais…qu’est-ce que tu fais là, toi ?
-T’as dis de visiter, lui rappela Venise.
Elle lui fit un tendre sourire de connivence.
– T’as un zizi, toi ?
Ce fut Bart qui rougit.
– Mais…comme tous les garçons. Elle est incroyable, celle-là ! Allez, pchi, dehors…
On aurait dit qu’il voulait chasser un petit animal. Cela fit rire Venise, qui tint malgré tout à informer son frère aîné.
– Moi, c’est une zézette que j’ai.
C’est le moment que choisit Siméon pour entrer à son tour.
-Ah, tu es là ? dit-il à Venise,ignorant délibérément Bart, toujours à poil.
– Vous êtes où ? appela Morgane dans le couloir.
– Là ! répondirent Siméon et Venise.
Morgane entra et vit Bart qui gardait son oreiller en cache-sexe.
– C’est ta chambre ? Elle est super-belle. Nous, notre chambre, c’est tout petit-moche.
Barthélémy s’effondra sur son lit, protégeant comme il pouvait sa virilité.
-Venez, on dérange, remarqua enfin Siméon. »
Marie-Aude Murail (Le Havre, 6 mei 1954)
De Duitse schrijver Paul Alverdes werd geboren op 6 mei 1897 in Straatsburg. Zie ook alle tags voor Paul Alverdes op dit blog.
Uit:Das Schlaftürlein
“Am Ende der Welt ist das Schlaftürlein …“ Und das ist eine ganze besondere Tür. Denn da müssen alle Kinder hindurch, die schlafen wollen. Dahinter gibt es viele Bettchen, und über jedem hängt ein Traumesbaum, voll mit den wunderbarsten Träumen, in Tüten aus Gold und Silber gewickelt. Und was dort alles zum Vorschein kommt: Die tollsten Spielsachen, lauter Lieblingsspeisen wie im Schlaraffenland und andere wunderbare Träume. Wer nicht träumen mag, darf in den „Schwebesaal“, und sogar für kranke Kinder gibt es einen Raum, wo sie unter kühlen Apfelbäumen und neben Limonadebrunnen das Fieber einfach wegschlafen. Und was passiert mit Kindern, die auf keinen Fall durch das Schlaftürlein wollen, viel zu spät kommen und es verschlossen finden? Tja, das ist eine spannende Sache. Die wird nicht verraten, sie steht im Bilderbuch. Das Sandmännchen spielt dabei eine große Rolle….”
Paul Alverdes (6 mei 1897 – 28 februari 1979)
Cover
Onafhankelijk van geboortedata:
De Nederlandse dichter, schrijver, schilder en vertaler Erik Bindervoet werd geboren in het jaar 1962 in Oostzaan. Zie ook alle tags voor Erik Bindervoet op dit blog.
Het Tuinhuis
De lentemiddag komt met een groen licht
Over de daken, met toeters en bellen,
U altegader in dit huis vertellen
Dat dromen niet voor praktijk zijn gezwicht.
Wij samen, doe het zelvende rebellen,
Verbouwen ieder schuurtje tot gedicht
Om niet, als u, Muze, in katzwijm ligt
Het zonder onderdak te moeten stellen.
Hier, in de achtertuin, snurkten de zagen
En klopten hamers hard zonder sarcasme
Op de planken die hoofd en wereld schagen –
Zij zuchtten, hijgden, zweetten bij het klussen,
Niet uit vermoeidheid, maar uit enthousiasme
Voor bouwen en de ruimtezee daartussen
Erik Bindervoet (Oostzaan, 1962)
De Nederlandse dichter Simon Mulder werd geboren in 1986. Zie ook alle tags voor Simon Mulder op dit blog.
Dat ik het, alle moed verzamelend
Dat ik het, alle moed verzamelend,
toen je daar stond, niet zei zoals verwacht,
maar wankelmoedig, zacht, bedacht
op vallen, onbeholpen stamelend;
dat je gelachen hebt zoals je lacht;
dat we twijfel en vormelijk verzet
voorgewend hebben – niets heeft het belet:
we vielen, we veroverden de nacht.
Was het een wensen dat ik in je las,
een naderen met een geschenk, was het
een wenken, donker en onopgezet?
Je werd onhoudbaar mooier dan je was.
Mooier dan ik verdien. Je wist misschien
al lang dat ik ons samen had gezien.
Simon Mulder (1986)