De Nederlandse dichter Hendrik Tollens werd op 24 september 1780 te Rotterdam geboren. Zie ook alle tags voor Hendrik Tollens op dit blog.
Geluk en deugd (Fragment)
de jongeling
Mijn vader! ’t was verblindend schoon,
in welk een tooi gehuld!
Nu droeg het hoofd een lauwerkroon,
van schittrend licht verguld;
dan zwierde een rijke vederpracht,
van gouden loovren zwaar,
een wrongel, met juweel bevracht,
om ’t weids gevlochten haar;
dan eindlijk – neen, in voller glans
verscheen mij nooit het beeld! –
Dan was alleen een rozenkrans
door ’t golvend haar gespeeld;
de lok hing neer op de open borst,
met enkel gaas beplooid;
En – welk een wens ik smeden dorst…
mijn lippen! zegt het nooit!
Maar had ge als ik het beeld aanschouwd,
mijn vader! in die schijn,
uw bloed, sinds lang verkleumd en koud,
had weer gegloeid als ’t mijn.
de grijsaard
Dat was ’t Geluk niet, neen, mijn zoon!
Het was niet wat u ’t scheen:
Dat droombeeld met die lauwerkroon
was aardse Roem alleen.
Ja, tintlend bruist het jeugdig bloed
begoocheld door zijn lach,
en dorstend staat het hart in gloed,
dat hij vermeestren mag;
begeerlijk boven pracht en schat
is ’t lover dat hij vlecht,
en heerlijk staat zijn lauwerblad
om ’t waardig hoofd gehecht:
maar ’t is ’t Geluk niet, jongling! neen!
het schut geen foltring af,
het schept geen zielsrust om u heen
noch strekt een steun aan ’t graf.
Hendrik Tollens (24 september 1780 -21 oktober 1856)
Rotterdam: Grote markt op marktdag met het huisje ‘In Duizend Vreezen’ door F.L. van Gulik, ca. 1880
De Canadese dichter, essayist en schrijver Fernand Ouellette werd geboren in Montreal, Quebec, op 24 september 1930. Zie ook alle tags voor Fernand Ouellette op dit blog.
Les mots
Les mots souvent se mesurent
contre la noirceur du tain.
Ils ne franchissent les larges aires
germinantes s’ils n’acceptent l’errance
si en nos morts ne se dédoublent.
Parfois de très hauts bulbes,
ne sont-ils que des survivants
de domaines bleutés, de la naissance,
grande assise de l’époque
vers laquelle s’orientent
nos tournesols ?
J’assemble mes mots comme des pétales
sur la catastrophe.
Depuis la nuit ils tendent vers la rose.
La femme est restaurée,
le nombre solaire émerge.
La Lumière
La terre héberge tant elle brille,
mais bleu je suis en cette poussière,
et très glacé par l’outrance.
Les affres du regard bien clos …
L’âme est portée crue au-devant de la mer,
conviée bien que plombée sur le lunaire.
La lumière étreint si douce,
qu’elle oeuvre tel un pressoir.
Ainsi sommes-nous parfois clamants d’amours,
célébrants par l’amplitude d’une flore
de tous nos juillets depuis l’enfance.
Fernand Ouellette (Montreal, 24 septenber 1930)
De Franse schrijver Yves Navarre werd geboren op 24 september 1940 in Condom. Zie ook mijn blog van 24 september 2010. en eveneens alle tags voor Yves Navarre op dit blog.
Uit: L’Espérance de beaux voyages, 1 : Eté-automne
“Marie, elle, aura sept ans dans quelques mois. Comme ils sont voisins, Pierre va toujours l’attendre au bout du chemin, et ils vont à l’école ensemble. Marie rêve de devenir jardinière, jardinière avec un jardin, un jardin tout petit, carré et plein de fleurs d’un bout de l’année à l’autre. Marie n’aime pas l’hiver. Alors, elle imagine dans la neige, devant la maison de ses parents (elle dort au premier étage, la chambre avec des rideaux bleus), un petit jardin, le sien, tout plein de fleurs et c’est toujours le printemps. Pierre lui dit «je t’emmènerai à Valparaiso ». Marie répond « je préfère rester dans mon jardin ». Alors ils se donnent la main, et ils font le chemin de l’école, Dans leurs sacoches, il y a les livres, le cahier de textes, le cahier des dictées et la tartine beurrée pour la récréation de dix heures. Le bon pain du village. Et le bon beurre des fermes. Parfois, Marie et Pierre échangent leurs tartines pour voir quel beurre est le meilleur. Pierre n’a jamais osé dire que le beurre de chez lui, de sa ferme, battu par sa maman, avait un goût différent, Marie, elle, pense que le beurre de chez elle est incomparable. Mais ils ne veulent pas se fâcher. La fâcherie est une ânerie. Marie dit « c’est où Valparaiso ? » Pierre répond « fais-moi entrer dans ton jardin et je te le dirai ». Dans la cour de l’école, ils se mettent en rangs par deux. Treize garçons et onze filles. Tous les enfants du village de cinq à douze ans. Mademoiselle Bémol, la maîtresse d’école, l’air toujours grave, tape dans ses mains. Les enfants suspendent leurs pèlerines, leurs bonnets, leurs cache-col et placent leurs gants de laine sur la grande table, sous le préau, à côté des tartines beurrées. Et il faut entrer en classe. Deux heures de lecture, calcul, récitation et dictée avant la grande récréation. Par la fenêtre de la classe, Pierre regarde le ciel bleu. Son grand-père François qui a été marin et qui, aussi, plus tard, plus vieux, parce qu’il voulait vivre en famille, allait couper du bois, loin après les plaines, de l’autre côté des montagnes, là où il y a de grandes forêts, lui a parlé d’un oiseau bleu, presque bleu comme le ciel et qui, en vol, en volant, battements d’ailes, devenait aussi bleu que le bleu du ciel, alors on ne le voyait plus. Pierre rêve de l’oiseau qui vit dans les forêts de l’autre côté des montagnes. François avait dit à son petit-fils «il est comme tes yeux.”
Yves Navarre (24 september 1940 – 24 januari 1994)
De Oostenrijkse dichter en schrijver Alfons Petzold werd geboren op 24 september 1882 in Wenen. Zie ook alle tags voor Alfons Petzold op dit blog en ook mijn blog van 24 september 2009 en ook mijn blog van 24 september 2010.
Der Atheist
Wenn einer kommt und sagt: er wüsste nichts
von Gott und seinen Wundern zu erzählen,
so ist es mir, als müsste er sich quälen,
wie eine Mücke um den Sinn des Lichts.
Ich bin ein Felsen
Ich bin ein Felsen,
du bist ein rauschender Strom,
deine hymnenden Wasser wälzen
sich über mich wie Wasser über einen Dom.
Innen bin ich Nacht,
Trauer erfüllt meine Adern,
doch außen an meinen türmigen Quadern
schmiegt sich deine fließende Pracht.
In mir beben
zage Gefühle, kniend auf finsterem Chor,
außen, von deinem brausenden Singen umgeben
jubelt die Sonne sich in den Himmel empor.
Segnender der ungezählten Dinge
Segnender der ungezählten Dinge,
dass ich dich und mich in Eines zwinge,
dass ich meinen Geist in deinem fasse,
so wie du nur liebe, nicht mehr hasse,
dass ich ohne dich mich nicht empfinde,
durch das Leben taste wie der Blinde;
dass ich Himmel, Stürme, Sonnen schaffe,
eine Welt voll Glück zusammenraffe,
wenn du aus mir kommst und in mir mündest
und mit meinem Mund dein Licht verkündest,
ist mir tief bewusst, die Sterne bücken
sich vor meinem wissenden Entzücken.
Alfons Petzold (24 september 1882 – 25 januari 1923)
Cover
De Franstalige Zwitserse dichter, schrijver en essayist Charles Ferdinand Ramuz werd geboren op 24 september 1878 in Cully-sur-Lausanne. Zie ook alle tags voor Charles Ferdinand Ramuz op dit blog en ook mijn blog van 24 september 2009 en Zook mijn blog van 24 september 2010.
Le pays
C’est un petit pays qui se cache parmi
ses bois et ses collines ;
il est paisible, il va sa vie
sans se presser sous ses noyers ;
il a de beaux vergers et de beaux champs de blé,
des champs de trèfle et de luzerne,
roses et jaunes dans les prés,
par grands carrés mal arrangés ;
il monte vers les bois, il s’abandonne aux pentes
vers les vallons étroits où coulent des ruisseaux
et, la nuit, leurs musiques d’eau
sont là comme un autre silence.
Son ciel est dans les yeux de ses femmes,
la voix des fontaines dans leur voix ;
on garde de sa terre aux gros souliers qu’on a
pour s’en aller dans la campagne ;
on s’égare aux sentiers qui ne vont nulle part
et d’où le lac paraît, la montagne, les neiges
et le miroitement des vagues ;
et, quand on s’en revient, le village est blotti
autour de son église,
parmi l’espace d’ombre où hésite et retombe
la cloche inquiète du couvre-feu.
Charles Ferdinand Ramuz (24 september 1878 – 23 mei 1947)
Portret door René Auberjonois, 1923
De Engels-Zweedse schrijfster en vertaalster Szilvia Molnar werd geboren op 24 september 1984 in Boedapest, Hongarije. Zie ook alle tags voor Szilvia Molnar op dit blog en ook mijn blog van 24 september 2010.
Uit: Soft split
“I go to open my window as if I’m expecting to find some answers. A 23rd floor wind blows in. It wakes me up. While I’m looking out of the window, my husband enters as if he has been outside all this time. He crawls in like a six-legged bug looking for shelter from the wind. He is so beautiful & so dark at the same time, like he is offering me love & pain on the same tray.”
(…)
“The pearly liquid lands in a couple of puddles, some of it slides into my belly button. He is so happy that he signs his name in longhand semen on my stomach. I tell myself what is a man if not a boy.”
(…)
“He tells me that he gets excited seeing me naked but that soon he wants me dressed again so I can undress in front of him all over again & this circle of sweet madness makes me giggle & that makes him giggle and soon we’re a couple of Beavis & Buttheads, best friends about to enter each other and I’m not stoned but I am high.”
Szilvia Molnar (Boedapest, 24 september 1984)