De Nederlandse dichter Hendrik Tollens werd op 24 september 1780 te Rotterdam geboren. Zie ook mijn blog van 24 september 2010 en eveneens alle tags voor Hendrik Tollens op dit blog.
Geluk en deugd (Fragment)
de grijsaard
Och, meer niet dan een schone bloem,
maar die van verf verschiet,
verwaaiend loof is aardse Roem
en wat gij najaagt niet.-
’t Was ook ’t Geluk niet, neen voorwaar!
Die opschik droeg het nooit!
Dat droombeeld met juweel in ’t haar,
met loovren gouds bestrooid:
dat was de Rijkdom. – Arme dwaas
die, ’t hart vertuit aan pracht,
uit klei en mijnkloof zich, helaas!
’t geluk te delven tracht!
Neen, neen, mijn zoon! vertrouw op mij:
’t geluk stak nooit in ’t goud!
Het hang’ de pels u om de pij,
het laat u ’t harte koud.
Niet zoeter smaakt des levens zuur
schoon gij ’t uit zilver drinkt;
niet zachter valt hem ’t scheidensuur
wie op een goudbaar zinkt.
Neen, neen, mijn zoon! wat faalt en vliedt
wanneer gij ’t bijstand vraagt,
wat in de nood u ’t eerst verliet,
dat is ’t Geluk voorzeker niet,
waarnaar gij smacht en jaagt.
de jongeling
Maar dan die derde schoonheid toch,
slechts met een roos in ’t haar…?
Dát was voorzeker geen bedrog:
dát was ’t Geluk voorwaar!
Neen, nimmer joeg mij ’t hart zo snel
als toen dat beeld verscheen!
Dat is ’t Geluk! ik dacht het wel!
Ontdek mij ’t pad erheen.
Hendrik Tollens (24 september 1780 -21 oktober 1856)
Litho Rijswijk ca. 1840-’50. Links het huis waar Tollens vanaf 1846 tot zijn dood leefde.
De Canadese dichter, essayist en schrijver Fernand Ouellette werd geboren in Montreal, Quebec, op 24 september 1930. Zie ook mijn blog van 24 september 2010 en eveneens alle tags voor Fernand Ouellette op dit blog.
Embrasement
Le soleil pourrait-il
Quelquefois se maintenir
Dans un midi exalté
Au dessus des collines?
Du moins le temps que les nervures
Des feuilles, si rarement perçues,
Etincellent vives
Dans l’épaisseur de l’arbre.
Que tout le massif, au loin
Exulte, soutienne la fête.
Enfin, le feuillu pourrait,
Jusque dans les racines,
Dans nos pensées,
Se rappeler
Ce qu’a été un moment
De véritable embrasement.
Orage de profil
Seul j’étais de tout mon poids d’ombre à épauler
la rumeur de l’air, de l’eau mouvante.
Mille chiens d’eau se disputaient le puissant
rythme du fleuve.
Tendue ma poitrine dépassa la flèche vive de l’œil
souverain l’éclair de neige m’habita.
Et lorsque de l’arbre surgit ma parole de conquête,
la fonte fraîche du soleil grandissait le blé.
À l’avènement du fleuve, les flammes de silence
pénétraient la mer.
Fernand Ouellette (Montreal, 24 septenber 1930)
De Franse schrijver Yves Navarre werd geboren op 24 september 1940 in Condom. Zie ook mijn blog van 24 september 2010. en eveneens alle tags voor Yves Navarre op dit blog.
Uit: L’Espérance de beaux voyages, 1 : Eté-automne
« Tu as le regard du ciel bleu » et il lui avait pincé la joue. Mademoiselle Bémol se fâche « Pierre, vous rêvez encore ? » Marie, à côté de Pierre, dessine un jardin, sur son cahier de calcul, à côté des soustractions. Elle n’aime pas faire des soustractions. Mademoiselle Bémol aime bien Pierre et Marie, tous les deux, au troisième rang. Elle doit rêver également, Parfois, quand elle écrit, au tableau, le bâton de craie, dans ses doigts, se casse. Alors, elle regarde Marie et Pierre et elle leur sourit. Elle doit avoir vu « Valparaiso » ou un jardin, elle aussi, dans sa vie. Or un matin, il était une fois un matin, à l’heure de la récréation, le ciel était plus bleu que jamais, plein d’oiseaux bleus en train de voler, on ne les voyait donc pas et il avait neigé toute la nuit. Sous le préau, Pierre prit sa tartine. Il avait faim. Il la croqua. Elle n’avait pas le bon goût du beurre de sa maison. Il l’ouvrit. Le beurre avait disparu. Il ne dit rien. Mais le lendemain matin, avant de partir pour l’école, il regarda sa maman préparer la tartine et la beurrer. « Tu me surveilles maintenant ? » Il baissa les yeux. Pierre n’aime pas baisser les yeux devant sa maman. Cela veut dire qu’il lui cache quelque chose et elle lui dit, automatiquement, « toi, tu me caches quelque chose ! » Et comme il ne peut pas mentir, il rougit. Et rougir pour ne pas mentir, ce n’est vraiment pas une vie. Le second jour, à l’heure de la récréation, avant de croquer la tartine, Pierre l’ouvrit. Il n’y avait plus de beurre. Il regarda Marie. Elle faisait la grimace. « Qu’est-ce qui se passe, Marie ? » « Je ne peux pas te le dire. » Le troisième jour, à l’heure de la récréation, plusieurs enfants, parmi les plus petits, se mirent à pleurer : il n’y avait plus de beurre dans aucune tartine. Quelqu’un venait voler le beurre des tartines pendant les premières heures de cours. Or, si quelqu’un était entré dans la cour de l’école, mademoiselle Bémol l’aurait vu. Elle voit tout. Tout le temps tout. Les parents de Marie et les parents de Pierre disent d’elle « c’est la meilleure maîtresse d’école de toute la région. Elle a l’oeil à tout ». Alors qui a volé le beurre des tartines, qui ? »
Yves Navarre (24 september 1940 – 24 januari 1994)
De Oostenrijkse dichter en schrijver Alfons Petzold werd geboren op 24 september 1882 in Wenen. Zie ook alle tags voor Alfons Petzold op dit blog en ook mijn blog van 24 september 2009 en ook mijn blog van 24 september 2010.
Raunende Worte liegen im schwingenden Wind,
Raunende Worte liegen im schwingenden Wind,
die seltsam und heilig gleich biblischen Worten sind.
Fallende Perlen erklingen nimmer so schön,
wie dieser Worte frohzwitscherndes Glockengetön.
Wer spricht sie hinein in den stillaufhorchenden Raum:
Es ist die Blume, der Stein, der ragende Baum.
Und wer sie versteht? Der — welcher mit offenem Ohr
lauschend strebt aus den Stuben des Alltags hervor.
Dem nicht rußige Wände kreisen die Seele ein,
kann der seltsamen Worte jubelnder Deuter sein.
Ja, er kann jubeln; denn, was da kündet der Psalm,
den sie singen, der Baum, der Stein, der zitternde Halm.
Ist das ewige Lied, das rauschende Lied von der Kraft,
die in jedem Ding einen Teil der Ewigkeit schafft.
Als er jener Welt entsagen wollte
Als er jener Welt entsagen wollte,
Die nur Äußerlichem zugetan,
Da geschah es, dass der Vater grollte
lieber seines Sohnes neuen Wahn.
Unbeirrbar durch den Zorn des Alten,
Jubelte der Jüngling vor sich hin:
O, wie kann sich nun mein Herz entfalten,
Da ich Gottes froher Spielmann bin!
Lachte schrill der alte Tuchverkäufer
In dem pelzverbrämten Bürgerrock:
Frevle nicht, du junger Narr und Säufer,
Sonst erhebt sich über dich mein Stock!
Nahm Franziskus eine Hirtenflöte,
Sprach kein Wort mehr, blies nur süß und rein,
Sich im Schein der frommen Abendröte
In das große Herz der Allmacht ein.
Alfons Petzold (24 september 1882 – 25 januari 1923)
Monument in Kitzbühel, Tirol
De Franstalige Zwitserse dichter, schrijver en essayist Charles Ferdinand Ramuz werd geboren op 24 september 1878 in Cully-sur-Lausanne. Zie ook alle tags voor Charles Ferdinand Ramuz op dit blog en ook mijn blog van 24 september 2009 en Zook mijn blog van 24 september 2010.
Sur le banc devant la maison
Viens t’asseoir à côté de moi sur le banc devant la maison, femme, tu en as bien le droit, voici quarante ans que nous sommes ensemble.
Cette fin d’après-midi, alors qu’il fait si beau, c’est aussi le soir de notre vie. Tu as bien mérité,vois-tu, un peu de repos.
Maintenant, les enfants sont placés. Ils sont allés chacun de son côté et nous sommes de nouveau rien que les deux, comme quand nous avons commencé.
Femme, te souviens-tu? Nous n’avions rien pour commencer, tout était à faire. Et nous nous sommes mis à l’ouvrage. Ça n’allait pas tout seul, il nous en a fallu du courage !
Il nous en a fallu de l’amour, et l’amour n’est pas ce qu’on croit au commencement.
Se serrer l’un contre l’autre, s’embrasser, se parler tout doux à l’oreille.
Ça, c’est bon pour le jour de la noce ! Le temps de la vie est grand, mais le jour de la noce ne dure qu’un jour. C’est seulement après, qu’a commencé la vie.
Les enfants viennent; il leur faut quelque chose à manger, des vêtements et des souliers, ça n’a pas de fin. Il est aussi arrivé qu’ils étaient malades, alors tu devais passer toute la nuit à veiller et moi, j’étais à l’ouvrage d’avant le jour jusqu’à la nuit tombée.
Nous croyions être arrivés à quelque chose, puis après, tout était en bas et à recommencer. Des fois, nous étions tout dépités de voir que nous avions beau faire, nous piétinions sur place et même, nous repartions en arrière.
Te souviens-tu, femme, de tous ces soucis ? Mais nous sommes restés fidèles l’un à l’autre, et ainsi, j’ai pu m’appuyer sur toi, et toi la même chose sur moi.
Nous avons eu de la chance d’être ensemble, les deux. On s’est mis à l’ouvrage, nous avons duré et tenu le coup.
Le véritable amour n’est pas pour un jour. C’est toute la vie que nous devons nous aimer, s’aider et se comprendre.
Puis, les affaires sont allées du bon côté, les enfants ont tous bien tourné. Mais aussi, on leur avait appris à partir sur le bon chemin.
Nous avons un petit quelque chose au soleil et dans le bas de laine. C’est pourquoi, cette fin d’après-midi, alors qu’il fait si beau, assieds-toi à côté de moi. On veut pas mparler, nous n’avons plus rien à nous dire.
Nous n’avons besoin que d’être les deux et laisser venir la nuit, bienheureux d’avoir bien rempli notre vie.
Charles Ferdinand Ramuz (24 september 1878 – 23 mei 1947)
Portret door Martin Fivian
De Engels-Zweedse schrijfster en vertaalster Szilvia Molnar werd geboren op 24 september 1984 in Boedapest, Hongarije. Zie ook alle tags voor Szilvia Molnar op dit blog en ook mijn blog van 24 september 2010.
Uit: Soft split
“I am training my new assistant, a chubby Indian woman who seems great but when I mention that she would also have to handle tax forms she says, That’s not possible, that’s work for an assistant, like it was beneath her to do tax forms. So I get really upset & ask her to leave. But first she wantsto check her email on my computer. I scream & push her but I also kind of try to have sex with her on her way out. Gimme sum sum sum paru papum pum, I say & I smile. She calls me crazy & leaves. I jiggle my body parts like keys on a chain hooked to a hip.
Now I’m all wild & ready inside, like I can’t go in any other direction but forward. My fingers want to be put somewhere.
I go to the ladies room & ask Valerie to sleep with me. She is the assistant nobody can stand at the office. Every office has one. Her hair is short & curly. Just like her legs.
She reads books by Czech authors but it was her mother who got her this job.
I don’t care who I’m asking, but Valerie looks at me like I’m a madwoman with obscene facial hair & leaves me alone in the ladiesroom.
I decide to masturbate in the stalls. My fingers start off soft, like a boutique company. Then they get all hard & busy. Corporate. Expanding. Merging. Concurring. I hear other girls trickle in. They close the stall doors behind them, like in unison. They drop their bottoms & they plant their soft butt cheeks on the gaping toilet seats. Thinking of these simple kisses brings me to victory. I lean back & close my eyes. I listen to my quick heartbeats.“
Szilvia Molnar (Boedapest, 24 september 1984)