Ishita Bhaduri werd geboren op 4 mei 1961 in Kolkata in West-Bengalen. Zie ook mijn blog van 4 mei 2009.
Why This Rainfall of Letters!
That watercoloured dream
trampled by feet and lost forever,
Why flash on its face the light of letters?
That moon covered by ash-grey clouds,
Why a blue veil for it now?
That yellow velvety flower, already blown away,
Why should it now get drenched
in the rainfall of letters?
That river, distanced from its shores,
What more can a nor’wester give her now?
The morning, that walked into the hazy fog,
Can it be woken up by the sound of dewdrops?
Vertaald door Soma Roy
The Endless Night
On the thirty-six inches bed
You take six
And give me the rest,
Can I take so much space?
So much anger? Such void?
Can I? Can I?
# #
On a thirty-six inches bed
If you occupy only six inches
How will I survive
This endless night?
The dust storm of Chaitra?
Vertaald door Boudhayan Mukhopadhyay
Ishita Bhaduri (Kolkata 4 mei, 1961)
De Duitse schrijfster Gerlind Reinshagen ook mijn blog van 4 mei 2009.
Rovinato oder Die Seele des Geschäfts
Gerlind Reinshagen (Königsberg, 4 mei 1926)
De Franse schrijver, journalist en tekstschrijver Jacques Lanzmann werd geboren op 4 mei 1927 in Bois-Colombes. Zie ook mijn blog van 4 mei 2009.
Paris s’éveille
Je suis le dauphin de la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvais’ mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d’balais
Il est 5 heures, Paris s’éveille, Paris s’éveille
Les travestis vont se raser
Les strip-teaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués
Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n’est plus qu’une carcasse
Les banlieusards sont dans les gares
À la Villette on tranche le lard
Paris by night regagne les cars
Les boulangers font des bâtards
La Tour Eiffel a froid aux pieds
L’Arc de Triomphe est ranimé
Et l’Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée
Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent ils sont brimés
C’est l’heure où je vais me coucher
Il est 5 heures Paris se lève
Il est 5 heures je n’ai pas sommeil
Jacques Lanzmann (4 mei 1927 – 21 juni 2006)
De Franse schrijver van Vlaamse afkomst Maxence Van der Meersch werd geboren op 4 mei 1907 in Roubaix. Zie ook mijn blog van 4 mei 2009.
Uit: La maison dans la dune
„Il n’y avait plus de sentier. Tom devait suivre maintenant d’étroits passages, des bandes d’herbe, les rives bosselées de ruisseaux limitant les champs. Derrière lui, brusquement, la lune se montra, entre deux nuages noirs déchiquetés par une rafale. Et Tom, dès lors, instinctivement, se baissa, fit plus bas et plus long, se coula d’une allure féline les long des blés et des avoines. Une fois, il s’arrêta encore, il leva la tête par-dessus les tiges d’avoine, il regarda au loin l’immensité des champs, qui, sous la lune, s’éclairaient d’une pâleur spectrale d’au-delà. Et il vit au milieu de ce désert plat et morne, très loin encore, vers la ligne sombre des dunes qui, à droite, fermaient l’horizon, la silhouette d’un homme qui attendait.
Tom fit un long circuit, contourna l’homme, à deux cent mètres de distance, de façon à être sous le vent. Il sut alors qu’il y avait un chien avec l’homme. Et cela lui inspira de la méfiance. Son expérience lui rappelait que ces gens-là, qui attendent, la nuit, avec des armes et des chiens, sont à craindre et à
éviter.
Lentement, Tom se coula dans les blés. Il se fit plus petit encore, rasant la terre sous son ventre, écartant du bout de son nez les chaumes, ondulant, s’insinuant, faisant à peine frémir les tiges autour de lui. Dans cette mer ondoyante de verdure, il glissait comme un navire, sans bruit, sans heurt…
Mais brusquement, son nez, qui fendait comme une étrave l’épaisseur des blés, trouva devant lui le vide. Il était arrivé à la limite des champs. Plus loin, il n’y avait qu’une lande nue, pelée, à peine tachée, ça et là, d’une plaque d’herbe courte et roussâtre.“
Maxence Van der Meersch (4 mei 1907 – 14 januari 1951)
De Duitse schrijver en dichter Wilhelm Lehmann werd geboren op 4 mei 1882 in Puerto Cabello. Zie ook mijn blog van 4 mei 2008 en ook mijn blog van 4 mei 2009.
Signale
Seewärts hör ich Signale tuten:
Sie schießen die Torpedos ein.
Auf fernen Meeren, nah dem Ohre,
Gesprengter Leiber letztes Schrein.
Der Märzwind greift den Wandernden,
Ich gleite wie auf Flügelschuhn;
Dann bin ich selbst ihm aufgestiegen
Und kann auf seinem Rücken ruhn.
Ein Girren streicht um meine Kniee,
Ein Rebhahn schwirrt am Kleinbahndamm.
Vor aufgerauhter Schlehdornhecke
Säugt Mutterschaf sein erstes Lamm.
Hör ich noch die Signale rufen?
Sie wurden Klang von Roncevalles:
Woran die Herzen eins zersprangen,
Schwebt echoleicht als Hörnerschall.
Mich feit der süße Augenblick.
Die Zügel häng ich ins Genick
Dem Windpferd, daß es schweifend grase.
Huflattich blüht, es springt der Hase.
Die Wolken bauen Pyrenäen,
Der Erdgeist denkt die Vogelreise:
Und ohne daß sie wissen, zucken
In Aufbruchslust die Kuckuckszehen.
Sie landen, höheren Flugs getragen
Als ihn Schrapnells, Granaten wagen.
Ob draußen noch Signale tuten?
Schießt man noch die Torpedos ein?
Schreckt noch das Ohr auf fernen Meeren
Zerfetzter Leiber Todesschrein?
Tief innen übte sich inzwischen
Gesang, der Thebens Mauern baute.
Fang an mit zwiegespaltnem Laute:
Und “heile, heile, heile!” tönt es,
Kuckuck! Kein Fluch der Erde höhnt es.
Granaten und Schrapnells verzischen.
Wilhelm Lehmann (4 mei 1882 – 17 november 1968)