André Gide, George Eliot, Dirk van Weelden, Suresh en Jyoti Guptara

De Franse schrijver André Gide werd geboren op 22 november 1869 in Parijs. Zie ook alle tags voor André Gide op dit blog.

Uit: Les Faux-monnayeurs

“- Je suis heureux que vous n’ayez pas signé. Mais, ce qui vous a retenu ?
– Sans doute quelque secret instinct… Bernard réfléchit quelques instants, puis ajouta en riant : – Je crois que c’est surtout la tête des adhérents ; à commencer par celle de mon frère aîné, que j’ai reconnu dans l’assemblée. Il m’a paru que tous ces jeunes gens étaient animés par les meilleurs sentiments du monde et qu’ils faisaient fort bien d’abdiquer leur initiative, car elle ne les eût pas menés loin, leur jugeote, car elle était insuffisante, et leur dépendance d’esprit, car elle eût été vite aux abois. Je me suis dit également qu’il était bon pour le pays qu’on pût compter parmi les citoyens un grand nombre de ces bonnes volontés ancillaires(1) ; mais que ma volonté à moi ne serait jamais de celles-là. C’est alors que je me suis demandé comment établir une règle, puisque je n’acceptais pas de vivre sans règle, et que cette règle je ne l’acceptais pas d’autrui.
– La réponse me paraît simple : c’est de trouver cette règle en soi-même ; d’avoir pour but le développement de soi.
– Oui…, c’est bien là ce que je me suis dit. Mais je n’en ai pas été plus avancé pour cela. Si encore j’étais certain de préférer en moi le meilleur, je lui donnerais le pas sur le reste. Mais je ne parviens pas même à connaître ce que j’ai de meilleur en moi… J’ai débattu toute la nuit, vous dis-je. Vers le matin, j’étais si fatigué que je songeais à devancer l’appel de ma classe(2) ; à m’engager.
– Echapper à la question n’est pas la résoudre.
– C’est ce que je me suis dit, et cette question, pour être ajournée , ne se poserait à moi que plus gravement après mon service. Alors je suis venu vous trouver pour écouter votre conseil.
– Je n’ai pas à vous en donner. Vous ne pouvez trouver ce conseil qu’en vous-même, ni apprendre comment vous devez vivre, qu’en vivant.
– Et si je vis mal, en attendant d’avoir décidé comment vivre ?
– Ceci même vous instruira. Il est bon de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant.”

 

André Gide (22 november 1869 – 19 februari 1951)
André Gide en Jean Paul Sartre (links), Cabris 1950

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André Gide, George Eliot, Dirk van Weelden, Viktor Pelevin, Suresh en Jyoti Guptara, William Kotzwinkle, Endre Ady, George Robert Gissing, Elisabeth Maria Post

De Franse schrijver André Gide werd geboren op 22 november 1869 in Parijs. Zie ook mijn blog van 22 november 2006 en ook mijn blog van 22 november 2007 en ook mijn blog van 22 november 2008.

Uit: Les Faux-monnayeurs

 « – Depuis quelque temps, des pièces de fausse monnaie circulent.J’en suis averti. Je n’ai pas encore réussi à découvrir leur provenance. Mais je sais que le jeune Georges – tout naïvement je veux le croire – est un de ceux qui s’en servent et les mettent en circulation. Ils sont quelques-uns, de l’âge de votre neveu, qui se prêtent à ce honteux trafic. Je ne mets pas en doute qu’on n’abuse de leur innocence et que ces enfants sans discernement ne jouent le rôle de dupes entre les mains de quelques coupables aînés. »

(…)

 

Mais, à présent, voici ce que je voudrais savoir: pour se diriger dans la vie, est-il nécessaire de fixer les yeux sur un but?
– Expliquez-vous.
– J’ai débattu cela toute la nuit. À quoi faire servir cette force que je sens en moi ? Comment tirer le meilleur parti de moi-même? Est-ce en me dirigeant vers un but? Mais ce but, comment le choisir ? Comment le connaître, aussi longtemps qu’il n’est pas atteint ?
– Vivre sans but, c’est laisser disposer de soi l’aventure.
– Je crains que vous ne me compreniez pas bien. Quand Colomb découvrit l’Amérique, savait-il vers quoi il voguait? Son but était d’aller devant, tout droit. Son but, c’était lui, et qui le projetait devant lui-même…
– J’ai souvent pensé, interrompit Édouard, qu’en art, et en littérature en particulier, ceux-là seuls
comptent qui se lancent vers l’inconnu. On ne découvre pas de terre nouvelle sans consentir à
perdre de vue, d’abord et longtemps, tout rivage. Mais nos écrivains craignent le large; ce
ne sont que des côtoyeurs.
– Hier, en sortant de mon examen, continua Bernard sans l’entendre, je suis entré, je ne sais
quel démon me poussant, dans une salle où se tenait une réunion publique. Il y était question
d’honneur national, de dévouement à la patrie, d’un tas de choses qui me faisaient battre le
coeur. Il s’en est fallu de bien peu que je ne signe certain papier, où je m’engageais, sur
l’honneur, à consacrer mon activité au service d’une cause qui certainement m’apparaissait
belle et noble.

 

Gide

André Gide (22 november 1869 – 19 februari 1951)

 

De Engelse schrijfster George Eliot werd geboren op 22 november 1819 in Nuneaton in Warwickshire. Zie ook mijn blog van 22 november 2006 en ook mijn blog van 22 november 2008.

 

Uit: Silas Marner

 

In the days when the spinning-wheels hummed busily in the farmhouses–and even great ladies, clothed in silk and thread-lace, had their toy spinning-wheels of polished oak–there might be seen in

districts far away among the lanes, or deep in the bosom of the hills, certain pallid undersized men, who, by the side of the brawny country-folk, looked like the remnants of a disinherited race.  The shepherd’s dog barked fiercely when one of these alien-looking men appeared on the upland, dark against the early winter sunset; for what dog likes a figure bent under a heavy bag?–and these pale men rarely stirred abroad without that mysterious burden.  The shepherd himself, though he had good reason to believe that the bag held nothing but flaxen thread, or else the long rolls of strong linen spun from that thread, was not quite sure that this trade of weaving, indispensable though it was, could be carried on entirely without the help of the Evil One.  In that far-off time superstition clung easily round every person or thing that was at all unwonted, or even intermittent and occasional merely, like the visits of the pedlar or the knife-grinder.

No one knew where wandering men had their homes or their origin; and how was a man to be explained unless you at least knew somebody who knew his father and mother? To the peasants of old times, the world outside their own direct experience was a region of vagueness and mystery: to their untravelled thought a state of wandering was a conception as dim as the winter life of the swallows that came back with the spring; and even a settler, if he came from distant parts, hardly ever ceased to be viewed with a remnant of distrust, which would have prevented any surprise if a long course of inoffensive conduct on his part had ended in the commission of a crime; especially if he had

any reputation for knowledge, or showed any skill in handicraft.  All cleverness, whether in the rapid use of that difficult instrument the tongue, or in some other art unfamiliar to villagers, was in itself suspicious: honest folk, born and bred in a visible manner, were mostly not overwise or clever–at least, not beyond such a matter as knowing the signs of the weather; and the process by which rapidity and dexterity of any kind were acquired was so wholly hidden, that they partook of the nature of conjuring.  In this way it came to pass that those scattered linen-weavers–emigrants from the town into the country–were to the last regarded as aliens by their rustic neighbours, and usually contracted the eccentric habits which belong to a state of loneliness.

 

Eliott

George Eliot (22 november 1819 – 22 december 1880)
Standbeeld in Nuneaton

 

De Nederlandse schrijver Dirk van Weelden werd geboren in Zeist op 22 november 1957. Van Weelden groeide op in Alkmaar, waar hij het gymnasium doorliep. Hij studeerde in de jaren 70 en 80 filosofie aan de Rijksuniversiteit Groningen. Na zijn afstuderen in 1983 trok hij naar Amsterdam. Hij publiceerde in deze periode in verschillende tijdschriften en werkte als schrijver samen met beeldend kunstenaars. Met Martin Bril, die hij tijdens zijn studententijd in Groningen had leren kennen, vormde hij een schrijversduo. In 1987 debuteerden ze met Arbeidsvitaminen. Het ABC van Bril & Van Weelden. De roman Tegenwoordigheid van geest uit 1989 was zijn solodebuut. Voor Mobilhome uit 1991 ontving Van Weelden in 1992 de Multatuliprijs. In 1999 ontving hij de Frans Kellendonkprijs. Van Weelden was vanaf 1991 redacteur van het kunsttijdschrift Mediamatic. Sinds 1999 maakt hij deel uit van de redactie van het literaire tijdschrift De Gids. Van Weelden is prominent lid van de Nederlandse Academie voor ’Patafysica.

Uit: De wereld van 609

“TWAALF UUR/WIMPERSLAG

Twaalf uur (door heel de stad slaan minutenlang klokken, pendules en carillons) en de Amstel glinstert in het winterlicht. De middag vertrekt van nul. Loop maar naar het raam, kijk naar links, langs de kale bomen waar de Herengracht onder de brug met de Amstel samenvloeit. Zie je hoe de rivier witte stekels opzet in de wind? Lekker stug water, waarover de rondvaartboten stoer voorwaarts schouderen. Vanachter het raam op de tweede verdieping van dit stadspaleis is de winterdag een schouwspel. Een constante stroom lucht, licht, regen, vuilgrijze wolken en over vijf uur alweer

duisternis. Een carrousel van onverstoorbare omstandigheden.

De enige goden die aanspraak op eeuwigheid kunnen maken (en dan nog maar de beperkt houdbare eeuwigheid van de planeet aarde) zijn de weergoden. De atmosfeer, kolkend en stromend, is het langstlevende wezen op onze planeet. Eerst was het een heksenketel van giftige oersoep, vulkaanstof

en methaangas. Jarenlange onweersstormen geselden varens, kakkerlakken en dinosaurussen. Waterapen, homo habilis, neanderthalers en cro magnons inhaleerden allemaal met hetzelfde plezier een lentebries en herkenden de zwartblauwe wolken die een donderbui aankondigen, net als wij.

Het miezerde op de Babylonische beschaving. De Grieken tobden met tocht. De Hunnen hadden tegenwind. Ro meinen onderschatten de dooi en zakten door het ijs. Over de hele wereld gaan al duizenden jaren schepen naar de kelder als het stormt. Oogsten verregenen. Kuddes ver dorsten.

Veldtochten lopen vast in regen, modder en sneeuw. Keizers en bedelaars krijgen zonder onderscheid des persoons stof, wind, regen, hagel en bliksem om de oren. Er zullen altijd mensen zijn die denken dat ze met bepaalde liederen, danspassen of kinderoffers het gewenste weer kunnen bestellen.

Maar een betrouwbare methode is het niet.”

 

dirkvanweelden

Dirk van Weelden (Zeist, 22 november 1957)

 

 

De Russische schrijver Viktor Pelevin werd geboren op 22 november 1962 in Moskou. Zie ook mijn blog van 22 november 2006 en ook mijn blog van 22 november 2008.

Uit: The Helmet of Horror (De helm der verschrikking)

„The foundation of this mind-set on progress is not faith, as happens with traditional cults, but the absence of it. However, the funny thing is that the concept of progress has been around for so long that now it has all the qualities of a myth. It is a traditional story that pretends to explain all natural and social phenomena. It is also a belief that is widespread and false.
Progress has brought us into these variously shaped and sized cubicles with glowing screens. But if we start to analyse this high-end glow in terms of content and structure, we will sooner or later recognise the starting point of the journey — the original myth. It might have acquired a new form, but it hasn’t changed in essence. We can argue about whether we were ceaselessly borne back into the past or relentlessly pushed forward into the future, but in fact we never moved anywhere at all.
And even this recognition is a traditional story now. A long time ago Jorge Luis Borges wrote that there are only four stories that are told and re-told: the siege of the city, the return home, the quest, and the (self-) sacrifice of God. It is notable that the same story could be placed into differe
nt categories by different viewers: what is a quest/return home for Theseus is a brutal God’s sacrifice for Minotaur. Maybe there are more than just ‘four cycles’, as Borges called them, but their number is definitely finite and they are all known. We will invent nothing new. Why?
This is where we come to the third possible defini­tion of a myth. If a mind is like a computer, perhaps myths are its shell programs: sets of rules that we follow in our world processing, mental matrices we project onto complex events to endow them with meaning. People who work in computer programming say that to write code you have to be young. It seems that the same rule applies to the cultural code. Our programs were written when the human race was young — at a stage so remote and obscure that we don’t understand the programming language any more. Or, even worse, we understand it in so many different ways and on so many levels that the question ‘what does it mean?’ simply loses sense.
Why does the Minotaur have a bull’s head? What does he think and how? Is his mind a function of his body or is his body an image in his mind? Is Theseus inside the Labyrinth? Or is the Labyrinth inside Theseus? Both? Neither?“

 

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Viktor Pelevin (Moskou, 22 november 1962)

 

 

De Brits-Indische schrijverstweeling Suresh and Jyoti Guptara werd geboren op 22 november 1988 in Frimley, Hants in het zuidoosten van Engeland. Zie ook mijn blog van 22 november 2008.

Uit: Calaspia. Die Verschwörung (Vertaald door Frank Böhmert)

 “Bryn wartete, bis sich leise die Tür öffnete und Flüstern zu hören war. Die Abenteuerlust und die Angst der beiden, erwischt zu werden, waberten zu ihm herüber wie leichte Küchendüfte … langsam drückte er die Klinke und öffnete die Tür einen Spalt. Telseara und Dordios verschwanden gerade um die Ecke. Rasch schlüpfte Bryn hinaus und schloss leise hinter sich die Tür. Als er an der Ecke ankam, verschwanden die beiden erneut, diesmal eine Treppe hinauf. Verstohlen eilte er ihnen nach.
Gerade noch rechtzeitig, dachte er und behielt einen kleinen Sicherheitsabstand bei. Nachts wurden die Flure des Regere Mansionums durch weiche, flammenlose Lampen beleuchtet, gerade hell genug, um sich zu orientieren. Geräuschlos bewegten sich die Geschwister an Zimmern vorbei und über Korridore. Ab und zu blieben sie stehen und lauschten, dann schlichen sie weiter. Einmal warf Dordios über die Schulter einen Blick nach hinten, und Bryn befürchtete schon, dass er zu sehen gewesen war, als die beiden Barue scharf abbogen und in einem Stoffwirbel verschwanden. Bryn war völlig perplex, behielt seinen Blick aber auf dieselbe Stelle gerichtet. Als er dort ankam und sich in die Richtung wandte, in der sie verschwunden waren, sah er nichts als einen Bildteppich vor sich.
Diese raffinierten kleinen Gauner, dachte er und schob den Wandbehang beiseite. Wie er es sich gedacht hatte: Dahinter befand sich eine Öffnung von etwa einem Meter Durchmesser. Es war stockfinster darin, und ihm war nicht ganz wohl bei dem Gedanken, ihnen zu folgen, doch am Ende siegte die Neugierde. Er konnte nur staunen, wie gut Telseara und Dordios diesen Bau inzwischen kannten. Auf diese Weise kamen sie also immer so schnell ungesehen vom einen Teil des Gebäudes in den anderen. Bryn kroch in das Loch und tastete sich einen Gang entlang. Er war rund und stabil, und die Steine fügten sich so sauber ineinander, dass der Tunnel eigentlich schon vom Erbauer des Regere Mansionums angelegt worden sein musste. Wo er wohl hinführte? Es ging stetig aufwärts. Telseara und Dordios vor ihm waren weder zu hören oder zu sehen noch zu spüren, aber sie konnten nicht weit weg sein.

Nach einer Weile endete der Tunnel, vorn war abgeblendetes Licht zu erkennen. Bryn eilte dorthin und ertastete einen dicken Wandteppich, schob ihn zur Seite. Hoffentlich kam er nicht zu spät. Er wollte sie nicht länger als nötig ungesehen lassen. Er blickte sich rasch um und erkannte, wo er sich befand. Dies war das Stockwerk über dem Küchentrakt. Wenn er die Flure bis ganz ans Ende ging und dann die Treppe hinunter, kam er in die Haupthalle. Jetzt war er sich ziemlich sicher, wo die Barue hinwollten: in die Speisekammer. Das erboste ihn ziemlich. Sie wurden wie Ehrengäste behandelt (zumindest vom Personal und von Seiten des Imperators, wenn schon
nicht von den übrigen Politikern), und trotzdem zogen die beiden jüngsten Mitglieder ihrer Gruppe los, um noch mehr zu stehlen, als sie ohnehin schon an großartigen Speisen bekamen.

 

guptara twins boat goa

Suresh en Jyoti Guptara (Frimley, 22 november 1988)

 

De Hongaarse dichter Endre Ady werd geboren op 22 november 1877 in het huidige Adyfalva. Zie ook mijn blog van 22 november 2008.

 

 

Longing for Love

Neither the issue nor the sire,
neither fulfilment nor desire
am I for anyone,
am I for anyone.

 

I am as all men, the sunless sea,
the alien thule, mystery,
a fleeing wisp of light,
a fleeing wisp of light.

 

But I must look for friends and brothers;
I want to show myself to others
that seeing they will see,
that seeing they will see.

 

For this my lyric masochism;
I long to close the gaping schism,
and thus belong somewhere,
and thus belong somewhere.

 

 

 

The Magyar Fallow

 

I walk on meadows run to weed,
on fields of burdock and mallow.
I know this rank and ancient ground –
this is the Magyar fallow.

 

I bow down to the sacred soil;
this virgin ground is gnawed I fear.
You skyward groping seedy weeds,
are there no flowers here?

 

While I look at the slumbering earth,
the twisting vines encircle me,
and scent of long dead flowers steep
my senses amorously.

 

Silence. I am dragged down and roofed
and lulled in burdock and in mallow.
A mocking wind goes whisking by
above the mighty fallow.

 

ady

Endre Ady (22 november 1877 – 27 januari 1919)

 

De Amerikaanse schrijver William Kotzwinkle werd geboren op 22 november 1943 in Scranton, Pennsylvania. Zie ook mijn blog van 22 november 2008.

Uit: Dr. Ratte

“In der Kolonie bin ich als Dr. Ratte bekannt. Und da ich diesem Labor schon so lange angehöre und ein so gründliches Studium absolviert habe, ist es nur recht und billig, dass ich ein anderes Unterscheidungsmerkmal besitze als bloß eine Tätowierung im Ohr, ein Zeichen, das auch alle anderen Ratten haben. Einige haben Tätowierungen und keilförmige Einschnitte im Ohr. Manche haben sogar drei oder vier Kerben im Ohr, aber das heißt nur, das man ihnen die Leber entfernt hat (eine Kerbe), Leber und Hypophyse entfernt hat (zwei Kerben), Leber, Hypophyse und Epiphyse entfernt hat (drei Kerben) und so weiter. Und wenn sie einem das Herz entfernt haben, sind keine weiteren Kerben mehr nötig, haha!

Dann legen sie bloß noch deine Knochen ein, legen sie deine Knochen ein.

Aber so langsam finde ich den Geruch von Formalin angenehm – eine 5 %-Lösung reicht aus, alle weichen Teile eines Rattenkörpers abzulösen. Ja, der Geruch ist meiner Nase angenehm, weil ich weiß, die Knochen sind nicht meine.

Von meinem Podium hier im Labyrinth aus kann ich den ganzen Vorgang überbicken – eine tote Ratte wird soeben in Formalin getaucht. Bald fallen alle weichen Teile ihres Körpers von ihr ab Dann genügt eine einfache Lösung aus Natriumcarbonat, Chlorkalk und Wasser, um alle noch hängengebliebenen Muskel- und Fettreste zu entfernen. Die Kosten sind nicht hoch. Für die betreffende Ratte sind die Kosten natürlich tödlich, aber was kümmert sie das, sie ist frei!

Tod heißt Freiheit, so lautet meine Devise. Ich tue für meine Mitratten, was ich kann: ich gebe ihnen meinen besten Rat. Denn wenn alles gesagt und getan ist, heißt die End-Lösung (5% Formalin) Tod, und Tod heißt Freiheit.“

 

WilliamKotzwinkle

William Kotzwinkle (Scranton 22 november 1943)

 

De Engelse schrijver George Robert Gissing werd geboren op 22 november 1857 in Wakefield, Yorkshire. Zie ook mijn blog van 22 november 2008.

Uit: By The Ionian Sea (From Naples)

This is the third day of sirocco, heavy-clouded, sunless. All the colour has gone out of Naples; the streets are dusty and stifling. I long for the mountains and the sea.

To-morrow I shall leave by the Messina boat, which calls at Paola. It is now more than a twelve-month since I began to think of Paola, and an image of the place has grown in my mind. I picture a little marina; a yellowish little town just above; and behind, rising grandly, the long range of mountains which guard the shore of Calabria. Paola has no special interest that I know of, but it
is the nearest point on the coast to Cosenza, which has interest in abundance; by landing here I make a modestly adventurous beginning of my ramble in the South. At Paola foreigners are rare; one may count upon new impressions, and the journey over the hills will be delightful.

Were I to lend ear to the people with whom I am staying, here in the Chiatamone, I should either abandon my project altogether or set forth with dire misgivings. They are Neapolitans of the better class; that is to say, they have known losses, and talk of their former happiness, when they lived on the Chiaia and had everything handsome about them. The head of the family strikes me as a typical figure; he is an elderly man, with a fine head, a dignified presence, and a coldly courteous demeanour. By preference he speaks French, and his favourite subject is Paris. One observes in him something like disdain for his own country, which in his mind is associated only with falling fortunes and loss of self-respect. The cordial Italian note never sounds in his talk. The signora (also a little ashamed of her own language) excites herself about taxation — as well she may — and dwells with doleful vivacity on family troubles. Both are astonished at my eccentricity and hardiness in undertaking a solitary journey through the wild South. Their geographical notions are vague; they have barely heard of Cosenza or of Cotrone, and of Paola not at all; it would as soon occur to them to set out for Morocco as for Calabria. How shall I get along with people whose language is a barbarous dialect? Am I aware that the country is in great part pestilential? — la febbre! Has no one informed me that in autumn snows descend, and bury everything for months? It is useless to explain that I only intend to visit places easily accessible, that I shall travel mostly by railway, and that if disagreeable weather sets in I shall quickly return northwards. They look at me dubiously, and ask themselves (I am sure) whether I have not some more tangible motive than a lover of classical antiquity. It ends with a compliment to the enterprising spirit of the English race.

I have purchases to make, business to settle, and I must go hither and thither about the town. Sirocco, of course, dusks everything to cheerless grey, but under any sky it is dispiriting to note the changes in Naples. Lo sventramento (the disembowelling) goes on, and regions are transformed. It is a good thing, I suppose, that the broad Corso Umberto I. should cut a way through the old Pendino; but what a contrast between that native picturesqueness and the cosmopolitan vulgarity which has usurped its place! “Napoli se ne va!” I pass the Santa Lucia with downcast eyes, my memories of ten years ago striving against the dulness of to-day.“

 

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George Robert Gissing (22 november 1857 – 28 december 1903)

 

De Nederlands dichteres en schrijfster Elisabeth Maria Post werd geboren in Utrecht op 22 november 1755. Zie ook mijn blog van 22 november 2006.en ook mijn blog van 22 november 2008.

Aan mijne vrienden in Gelderland (Fragment)

Hoe wonder valt des menschen lod!

 Men woelt, men zorgt en slooft, om naar zijn’ zin te leeven;

 Men kiest, men wederkiest, en wordt,

 Door een onzichtbre hand, in al zijn doen gedreven.

 

 ‘k Gevoel dit sterk op ’t roerend stond,

 Terwijl mijn traanen langs betrokken wangen vloejen,

 Daar ik mijn laatst vaarwel u geef,

 Mijn vrienden! die mijn hart door gulle trouw kost boejen.

 

 Dacht ge ooit dat ik, op Gelderland

 Verliefd, en juist geplaatst in een der schoonste streeken,

 Voor Holland, en een pastorie

 Zoo schuw, om deeze ruil dit oord zou zijn ontweeken?

 Gij ziet het toch – en kent den man,

 Den eenigen om wien ik zoo veel kan verliezen;

 Zijn liefde drong mij zacht; ik zou

 Ook ’t minst bewoond gewest, des noods, om hem verkiezen.

 

 De liefde is sterker dan de dood,

 Veel ligter kan zij dan een andren trek versmooren;

 Door haar zeg ik mijn lief verblijf,

 Bedaard, vaarwel, met al wat daar mij kon bekooren.

 

 Bedaard, maar toch niet blij;

 ‘k Gevoel de wisseling der ondermaansche dingen;

 Mijn korte vreugd, onzeker lot,

 En al de moeilijkheên die mijn geluk omringen.

 

 ‘k Herdenk nog, hoe ik menigmaal

 Hier ’t schoone der Natuur heb aan uw zij genoten;

 ‘k Zie nu dit alles als voorbij,

 En voordan mij geheel uit uwen kring gesloten.

 

 Zal ik dit oord nog wederzien?

 Zal ik, gelukkig, u dan ook zoo vrolijk vinden?

 Of zoek ik dan, welligt vergeefs

 Helaas naar deeze of die van u, mijn beste
vrinden,

 Weg treurig denkbeeld! ach! hoe zwaar

 Maakt gij mij ’t scheiden! neen!..Gods gunst moge u bewaaken!

 Vaart allen wel! vergeet mij nooit!

 Hebt dank voor al het goed, dat mij uw trouw deed smaaken.

 

Post

Elisabeth Maria Post (22 november 1755 – 3 juli 1812)