Sébastien Japrisot, Rob van Erkelens, Robert Desnos, Christine Lavant, Christian Gellert, Nathaniel Hawthorne, Walter Wippersberg, Neil Simon

De Franse schrijver Sébastien Japrisot (pseudoniem van Jean-Baptiste Rossi) werd geboren op 4 juli 1931 in Marseille. Zie ook mijn blog van 4 juli 2007.

Uit: L’été meurtrier

 

Ma soeur déteste la petite. Elle ne la trouve pas franche et elle lui reproche ses allures délurées. Surtout, elle lui reproche de lui prendre son Florimond. Elle dit : “S’ils se marient, où ira l’argent? Il devra partager avec elle.” Moi, je lui réponds : “C’est une bonne petite. Toi, il y a trente ans que tu cries pour me parler, alors que tu sais très bien que je n’entends rien. Elle, au moins, elle ne crie pas, elle parle lentement et je comprends tout. Ou alors, si c’est trop compliqué, elle prend la peine d’aller chercher du papier, un crayon et elle me l’écrit.”
Si on voyait la tête de ma soeur, c’est terrible. On dirait que tout son sang est retourné à l’intérieur. Et puis, elle crie de plus belle, bien sûr, mais je ne comprends rien. Alors, elle va au tiroir du buffet, elle ramène elle aussi une feuille de papier, un crayon et elle m’écrit pour se venger : Tu sais comment elle t’appelle? Je réponds : “Elle m’appelle la Sono Cassée, elle me l’a dit. ” Et je ris, je ris. C’est vrai, la petite m’appelle la Sono Cassée, la tante Sourdingue ou le Petit Singe. Je le lui ai demandé. Elle me l’a dit. Elle m’a même expliqué qu’une sono, c’est des haut-parleurs pour les chanteurs. Et ma soeur dit que la petite n’est pas franche. Délurée, oui. Elle se montre toute nue aussi facilement que les autres sortent un parapluie quand il pleut. Mais je crois qu’elle est malheureuse. Je veux dire que sa vie n’a pas dû être drôle tout le temps, et que personne ne le sait, parce que ça, elle le montrerait moins volontiers que son derrière.
J’explique ce que je pense à ma soeur, mais elle hausse les épaules comme la je-sais-tout qu’elle était déjà quand elle avait dix ans et je lis sur ses lèvres : “Toi et tes histoires!” Et elle fait un grand geste au-dessus de sa tête pour montrer que mes hisoires, c’est des fumées. Elle écrit sur le papier : Qu’est-ce qu’elle t’a demandé? Pour la faire enrager, je corrige d’abord ses fautes d’orthographe, comme à la petite, qui écrit presque en phonétique, c’est incroyable Et puis je dis : “Rien. Elle aime que je lui parle, que je lui raconte.” Je lis sur ses lèvres : “Raconte quoi?” Je dis : “N’importe quoi. Ce qui me vient.” Elle reprend son papier, elle écrit : Le piano mécanique dans la grange? Je fais l’idiote. Je balance la tête pour dire non. Elle écrit : Elle t’a demandé qui a ramené le piano quand Lello l’a mis au clou? Je dis : “Pourquoi tu demandes ça?” Je me rapelle très bien qui a ramené le piano. Le grand Leballech et son beau-frère. Le grand Leballech conduisait un camion de Ferraldo, le patron de Mickey. C’était en novembre ou décembre 1955, il y avait de la neige dans la cour. Avec Lello, après avoir descendu le piano du camion, ils ont bu une bouteille ici, dans la cuisine, je les revois comme si j’y étais encore. Ma soeur écrit : Parce qu’elle veut savoir. Je dis : “Elle ne me l’a pas demandé.” ça, c’est vrai. La petite m’a parlé du piano mécanique, dans la grange, mais elle ne m’a rien demandé sur ce jour-là.”    

 

Japrisot

Sébastien Japrisot (4 juli 1931 – 4 maart 2003)

 

De Nederlandse schrijver Rob van Erkelens werd geboren in Den Haag op 4 juli 1963. Zie ook mijn blog van 4 juli 2007.

Uit: Het Uur Van Lood

“Met zijn vieren zijn ze. Groot, vierkant, sterk en gemeen. De instrumenten zijn minuscuul in hun houthakkershanden. Ja. In battle there is no law. Zij tegen de rest. En tegen de goden. BAM! Het begint. Een reis naar de grenzen van het geluid. Op het podium, voor de donkerrood oplichtende glas-in-loodramen in de achtermuur van de voormalige kerk, staat een dikke, ruwe, bijna ondoordringbare muur van geluid. Die muur is diepzwart. Soms brokkelen er stukken af, soms hakt een korte, vierkante gitaarsolo even een opening, om die meteen weer opgevuld te zien worden door diezelfde, waanzinnige brij geluid. Niet in golven komt die, hij is bewegingsloos: geen zee, maar een meer, een bevroren bergmeer, doodstil, keihard en schitterend. Een glimmend meer van twintig eeuwen, de rottenis van een overdaad aan mislukte plannen, aan verbetenheid, aan grimmigheid.”

Erkelens

Rob van Erkelens (Den Haag, 4 juli 1963)
Foto rond 1993

 

De Franse dichter, schrijver en journalist Robert Desnos werd geboren op 4 juli 1900 in Parijs. Zie ook mijn blog van 4 juli 2007.

 

À la faveur de la nuit

À la Mystérieuse (l926)

Se glisser dans ton ombre à la faveur de la nuit.
Suivre tes pas, ton ombre à la fenêtre.
Cette ombre à la fenêtre c’est toi, ce n’est pas une autre, c’est toi.
N’ouvre pas cette fenêtre derrière les rideaux de laquelle tu bouges.
Ferme les yeux.
Je voudrais les fermer avec mes lèvres.
Mais la fenêtre s’ouvre et le vent, le vent
qui balance bizarrement la flamme
et le drapeau entoure ma fuite de son manteau.
La fenêtre s’ouvre: ce n’est pas toi.

Je le savais bien.

 

 

Ô douleurs de l’amour!

À la Mystérieuse (l926)

Ô douleurs de l’amour!
Comme vous m’êtes nécessaires et comme vous m’êtes chères.
Mes yeux qui se ferment sur des larmes imaginaires,
mes mains qui se tendent sans cesse vers le vide.
J’ai rêvé cette nuit de paysages insensés et d’aventures dangereuses
aussi bien du point de vue de la mort que du point de vue de la vie,
qui sont aussi le point de vue de l’amour.
Au réveil vous étiez présentes, ô douleurs de l’amour, ô muses du désert, ô muses exigeantes.
Mon rire et ma joie se cristallisent autour de vous.
C’est votre fard, c’est votre poudre, c’est votre rouge,
c’est votre sac de peau de serpent, c’est vos bas de soie…
et c’est aussi ce petit pli entre l’oreille et la nuque,
à la naissance du cou,
c’est votre pantalon de soie et votre fine chemise et votre manteau de fourrure, votre ventre rond c’est mon rire et mes joies
vos pieds et tous vos bijoux.
En vérité, comme vous êtes bien vêtue et bien parée.

Ô douleurs de l’amour, anges exigeants, voilà que je vous imagine
à l’image même de mon amour, que je vous confonds avec lui…
Ô douleurs de l’amour, vous que je crée et habille,
vous vous confondez avec mon amour dont je ne connais
que les vêtements et aussi les yeux, la voix, le visage, les mains,
les cheveux, les dents, les yeux…

desnos_robert

Robert Desnos (4 juli 1900 – 8 juni 1945)

 

 

De Oostenrijkse dichteres, schrijfster en kunstenares Christine Lavant werd geboren op 4 juli 1915 in Groß-Edling als Christine Thonhauser. Zie ook mijn blog van 4 juli 2006 en ook mijn blog van 4 juli 2007.

Im Lauchbeet hockt die Wurzelfrau

 

Im Lauchbeet hockt die Wurzelfrau,

zählt Zwiebelchen und Zehen.

Was wird mit mir geschehen?

Sie nimmt es so genau.

Ich bringe meinen Kopf nicht mehr

aus den verhexten Latten.

Nun zählt sie schon die Schatten

und schielt verdächtig her.

He! – sagt sie – da ist noch was frei,

mit Erde muß man sparen! –

und zerrt mich an den Haaren,

ich wage keinen Schrei.

So unter Zwiebelchen und Lauch

bin ich nun eingegraben,

die mich gesättigt haben,

vertrösten mich wohl auch.

Sie teilen mit mir Tag und Tau

und Saft und Kraft der Erde,

daß ich ein Rüblein werde

im Beet der Wurzelfrau.

 

 

 

Ich könnte vielleicht ein Geheimnis haben

 

Ich könnte vielleicht ein Geheimnis haben

mit der breitmächtigen Frau im gehäkelten Tuch,

die sich zwischen den Bahnschienen sonnt

und hinterhältig und grundgutmütig

die Vorstandhühner an sich lockt.

Meine Mutter war wie ein Beichtstuhl für sie

und hat auch ihre Kinder gewandet,

die zahllosen Kinder der Weibin dort,

um Gottes Lohn – meine schmächtige Mutter.

Dafür soll die Frau ihr Geheimnis sagen.

Ich hege Hoffnung zu diesem Geheimnis,

das ganz und gar sich von dieser Welt

aufrechterhält und die Huhnsprache kennt

und vielleicht auch die Wurzel der Würde.

Heimsuchen will ich die mächtige Frau –

sie wird ihre Hühner vom Küchentisch scheuchen,

den Stuhl abwischen und ehrfürchtig tun

und verborgen sich meiner erbarmen.

 

 

 

Ich ordne die Verlassenschaft

 

Ich ordne die Verlassenschaft;

das Brustkern-Öl, den Schlauch der Schlange,

die Rippenuhr bleibt selbst im Gange

und schlägt auch in der Einzelhaft.

Mein Abgott, immer noch aus Blei,

wird ohnehin nie auferstehen,

ich darf verrückt im Kreise gehen

an meinem eignen Kreuz vorbei.

Auch atmen kann ich ganz getrost,

die Lunge krankt an einem Flügel

und bleibt gewiß am Marterhügel

trotz Feuerfolter oder Frost.

So wilde Freiheit war noch nie

in einer finstern Andachtsenge,

ich hebe ohne jede Strenge

mein Stiefgeschick aufs Mutterknie.

 

lavant

Christine Lavant (4 juli 1915 – 7 juni 1973)

 

 

De Duitse dichter en filosoof Christian Fürchtegott Gellert werd geboren op 4 juli 1715 in Hainichen. Zie ook mijn blog van 4 juli 2006  en ook mijn blog van 4 juli 2007.

Der Kuckuck

 

Der Kuckuck sprach mit einem Star,
der aus der Stadt entflohen war.
“Was spricht man”, fing er an zu schrein,
“was spricht man in der Stadt von unsern Melodein?
Was spricht man von der Nachtigall?”
“Die ganze Stadt lobt ihre Lieder.” –
“Und von der Lerche?” rief er wieder.
“Die halbe Stadt lobt ihrer Stimme Schall.”
“Und von der Amsel?” fuhr er fort.
“Auch diese lobt man hier und dort.” –
“Ich muß dich doch noch etwas fragen:
Was”, rief er, “spricht man denn von mir,”
“Das”, sprach der Star, “das weiß ich nicht zu sagen;
denn keine Seele red’t von dir.” –
“So will ich”, fuhr er fort, “mich an dem Undank rächen
und ewig von mir selber sprechen.”

 

Gellert

Christian Gellert (4 juli 1715  – 13 december 1769)

 

 

De Amerikaanse schrijver Nathaniel Hawthorne werd geboren op 4 juli 1804 in Salem, Massachusetts. Zie ook mijn blog van 4 juli 2007.

Uit: The House of the Seven Gables

 

Half-way down a by-street of one of our New England towns, stands a rusty wooden house, with seven acutely peaked gables facing towards various points of the compass, and a huge, clustered chimney in the midst. The street is Pyncheon-street; the house is the old Pyncheon-house; and an elm-tree, of wide circumference, rooted before the door, is familiar to every town-born child by the title of the Pyncheon-elm. On my occasional visits to the town aforesaid, I seldom failed to turn down Pyncheon-street, for the sake of passing through the shadow of these two antiquities; the great elm-tree and the weather-beaten edifice.

The aspect of the venerable mansion has always affected me like a human countenance, bearing the traces not merely of outward storm and sunshine, but expressive also of the long lapse of mortal life, and accompanying vicissitudes that have passed within. Were these to be worthily recounted, they would form a narrative of no small interest and instruction, and possessing, moreover, a certain remarkable unity, which might almost seem the result of artistic arrangement. But the story would include a chain of events extending over the better part of two centuries, and, written out with reasonable amplitude, would fill a bigger folio volume, or a longer series of duodecimos, than could prudently be appropriated to the annals of all New England during a similar period. It consequently becomes imperative to make short work with most of the traditionary lore of which the old Pyncheon-house, otherwise kno
wn as the House of the Seven Gables, has been the theme.”

nathaniel_hawthorne

Nathaniel Hawthorne (4 juli 1804 – 19 mei 1864)

 

 

De Oostenrijkse schrijver, regisseur, filmmaker en fotograaf Walter Wippersberg werd geboren op 4 juli 1945 in Steyr. Zie ook mijn blog van 4 juli 2007.

Uit: Die Geschichte eines lächerlichen Mannes

 

Er mußte endlich aus dem Gefühlssumpf herauskommen, in den er durch Bernhammer geraten war, er mußte das Bernhammer-Problem in den Griff bekommen, das hieß: Er mußte es analysieren, sich die wichtigsten zu klärenden Fragen aufschreiben.
An diese Überlegung von vorhin knüpfte er an: Bernhammer konnte Täter oder Werkzeug sein. Daß er auf eigene Faust – mit welchem Ziel auch immer – gekommen sei, dafür sprach dies: Wer sich seiner zu irgendeinem miesen Zweck bedient hätte, der hätte damit rechnen müssen, daß Roller sich gar nicht erst mit ihm einlassen würde. Wenn irgendwer etwas hatte, womit Roller abgeschossen werden könnte, würde der sich ausgerechnet der Hilfe eines Sandlers bedienen? Wenn ja, dann konnte – anders herum überlegt – eben darin die Lösung des Rätsels liegen. Freilich: Welche Art von Spiel könnte das sein, für das man einen Obdachlosen brauchen könnte, einen ehemaligen Schulkollegen?
Auch das war freilich zu bedenken: Bernhammer hatte es genau richtig angefangen, um sich Zutritt zum Haus zu verschaffen. Roller war ihm auf den Leim gegangen … Was von dem stimmte, was er erzählt hatte? Nicht viel vermutlich, stellte Roller jetzt fest. Nichts deute laut Piborosch darauf hin, daß jener Hans Bernhammer von damals kriminell geworden sei. Wa-rum hatte er sich dann als alten Häfenbruder ausgegeben?”

 

wippersberg

Walter Wippersberg (Steyr, 4 juli 1945)

 

 

Zie voor onderstaande schrijver ook mijn blog van 4 juli 2007.

De Amerikaanse toneelschrijver Neil Simon werd in New York op 4 juli 1927 geboren.

 

 

Sébastien Japrisot, Robert Desnos, Christian Gellert, Christine Lavant, Nathaniel Hawthorne, Neil Simon, Walter Wippersberg, Rob van Erkelens

De Franse schrijver Sébastien Japrisot (pseudoniem van Jean-Baptiste Rossi) werd geboren op 4 juli 1931 in Marseille. Hij werkte als vertaler en copywriter voor reclamebureaus. Zijn eerste roman, Les Mal Partis, die verscheen toen hij zeventien jaar was, werd bekroond door een jury waarin onder anderen Sartre, Aragon en Adamov zitting hadden. Voor zijn roman De lange zondag van de verloving ontving hij de Prix Interallié en werd hij genomineerd voor de Prix Goncourt en de Prix Fémina.

 

Uit: Un long dimanche de fiançailles

 

“Dans l’abri où aboutissait le téléphone, il m’a pris à part, en demandant à un caporal qui se trouvait là d’aller respirer le bon air du moment. Il m’a lancé tout à trac : “Bordel de merde, Esperanza, vous ne pouviez pas vous arranger pour larguer ces pauvres types en route?” Je n’ai pas voulu comprendre. Il m’a dit : “Tourner les yeux pour qu’ils s’enfuient, leur botter le cul pour qu’ils courent plus vite, n’importe quoi!” J’ai répondu : “Je serai dans de beaux draps, maintenant. Vous ne voulez pas d’histoires mais mon commandant encore moins Moi, mes ordres sont de vous amener cinq condamnés en conseil de guerre. Ce que vous en ferez, je n’ai pas à le savoir, sinon on me l’aurait dit.”
Il était encore plus furieux : “Ah, parce qu’on ne vous l’a pas dit? Et bien, moi, non seulement je ne suis pas cachottier, mais je tiens à ce que vous le sachiez ! À la nuit, les bras attachés, on va les balancer dans le bled, en avant des barbelés de Bingo, et on les y laissera crever ou se faire trouver la peau par ceux d’en face ! Voilà mes ordres à moi, sergent! Ou dois-je dire prévôt? Voilà mes saleté d’ordres! Avez-vous déjà entendu pareilles conneries?”

 

 

Japrisot1

 Sébastien Japrisot (4 juli 1931 – 4 maart 2003)

 

De Franse dichter, schrijver en journalist Robert Desnos werd geboren op 4 juli 1900 in Parijs. In 1919 sloot hij zich aan bij de dadaïsten rondom Tristan Tzara, André Breton, Paul Eluard, Philippe Soupault, Max Ernst en Francis Picabia. Ook werkte hij bij het tijdschrift van het surrealisme La Révolution Surréaliste. Toen het tot een breuk kwam met de surrealisten ging hij als journalist werken. Vanaf 1940 was hij actief in het Franse verzet. In 1944 werd hij door de Duitsers gearresteerd. Hij zat vast in verschillende concentratiekampen totdat hij uiteindelijk in 1945 in Theresienstadt overleed.

Toi aussi tu viendras où je suis

Etat de veille. Mines de rien 1938

Aujourd’hui je me suis promené avec mon camarade.
Même s’il est mort,
Je me suis promené avec mon camarade.
Qu’ils étaient beaux les arbres en fleurs,
Les marronniers qui neigeaient le jour de sa mort.
Avec mon camarade je me suis promené.
Jadis mes parents
Allaient seuls aux enterrements
Et je me sentais petit enfant.
Maintenant je connais pas mal de morts,
J’ai vu beaucoup de croque-morts

Mais je n’approche pas de leur bord.
C’est pourquoi tout aujourd’hui
Je me suis promené avec mon ami.
Il m’a trouvé un peu vieilli,
Un peu vieilli mais il m’a dit:
Toi aussi tu viendras où je suis,
Un dimanche ou un samedi,
Moi, je regardais les arbres en fleurs,
La rivière passer sous le pont
Et soudain j’ai vu que j’étais seul.
Alors je suis rentré parmi les hommes.

 

 

Demain

(État de veille, 1942)

Agé de cent-mille ans, j’aurais encore la force
De t’attendre, o demain pressenti par l’espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,

Peut gémir: neuf est le matin, neuf est le soir.

Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l’oreille
A maint bruit vite éteint e
t perdu comme au jeu.
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore
Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent.

 

desnos

Robert Desnos (4 juli 1900 – 8 juni 1945)

 

De Duitse dichter en filosoof Christian Fürchtegott Gellert werd geboren op 4 juli 1715 in Hainichen. Zie ook mijn blog van 4 juli 2006.

 

 

Der Selbstmord

O Jüngling, lern aus der Geschichte,
die dich vielleicht zu Tränen zwingt,
was für bejammernswerte Früchte
die Liebe zu den Schönen bringt!

 

Ein Beispiel wohlerzogner Jugend,
des alten Vaters Trost und Stab,
ein Jüngling, der durch frühe Tugend
zur größten Hoffnung Anlaß gab;

 

den zwang die Macht der schönen Triebe,
Climenen zärtlich nach zu gehn;
er seufzt, er bat um Gegenliebe;
allein vergebens war sein Flehn.

 

Fußfällig klagt er ihr sein Leiden.
Umsonst! Climenen heißt ihn fliehn.
Ja, schreit er, ja ich will dich meiden,
ich will mich ewig dir entziehn.

 

Er reißt den Degen aus der Scheide,
und – – o was kann verwegner sein!
Kurz, er besieht die Spitz und Schneide,
und steckt ihn langsam wieder ein.

 

Gellert

Christian Gellert (4 juli 1715  – 13 december 1769)

 

De Oostenrijkse dichteres, schrijfster en kunstenares Christine Lavant werd geboren op 4 juli 1915 in Groß-Edling als Christine Thonhauser. Zie ook mijn blog van 4 juli 2006.

 

Uit: Aufzeichnungen aus einem Irrenhaus

 

“Es wachsen hier ewig Berge der Qual, aber die Gipfel bilden jene, die täglich liebend hierherkommen und verzweifelt wieder gehen. Diesen kann man nicht ins Gesicht sehen, man ertrüge es einfach nicht.
Es ist überhaupt schamlos, dabei zu sein, und doch lege ich mich mittags nur deshalb oft auf ein paar Stunden hin, um zur Besuchszeit im Schlafsaal zu sein. Und da kenne ich nun eigentlich schon alles auswendig. Den schmalen, gebogenen Rücken der alten Dame, wenn sie die Haare ihrer Tochter vom Boden hebt, die breiten, hilflosen Schultern des Mannes, mit denen er immer soviel als möglich von den Rosen oder Nelken verdecken will, welche er stets auf die Bettdecke und ganz nahe an das Gesicht seiner Frau legt. Ach, wie sie immer wieder etwas von diesem Gesicht erwarten können! Das leiseste Zeichen des Erkennens, ein Lächeln, den Abglanz eines früheren Lächelns vielleicht nur, oder einen veränderten Ton in ihrem Wimmern. Aber es geschieht und verändert sich nichts. Leise und hoch schneidet der ewig gleiche Ton in fast wie berechnet wirkenden Abständen durch den Saal, man denkt immer wieder an eine junge Katze in Dornen dabei. Wie oft mag das Herz dieser Mutter schon durchbohrt worden sein?! Nein, ihr Gesicht kenne ich nicht und will es nie kennen. Ihr Rücken und die blasse Biegung ihrer Hand, welche für Sekunden oft zitternd über der Stirne der Wimmernden hängt, genügen für jede Aussage. Manchmal, ehe sie den Saal verläßt, wendet sie sich für einen Augenblick dem Bett der Majorin zu. Zwei Mütter, zwei alte Damen aus der Gesellschaft, zwei unendlich Leidende. Gläsern und dünn wird die Luft um die beiden, und oft tritt dann gerade der Sohn ein. Er grüßt Hansis Mutter fast wie eine Heilige, sonst grüßt oder sieht er niemanden. Mit ein paar großen Schritten ist er am Bett seiner Mutter und küßt ihr die Hand. Diese Hand ist nun aber keine Vogelkralle mehr, sie ist das Vornehmste und Zurückhaltendste, das man sich denken kann. Immer wirft jemand Schleier um diese beiden, und man kann eigentlich nur mit geschlossenen Augen ahnen, was wahrhaft vor sich geht.”

 

 

lavant1

Christine Lavant (4 juli 1915 – 7 juni 1973)

 

De Amerikaanse schrijver Nathaniel Hawthorne werd geboren op 4 juli 1804 in Salem, Massachusetts. Zijn vader was kapitein op de grote vaart. Hij is een afstammeling van John Hathorne één van de rechters bij de Heksenprocessen van Salem. Om afstamming te verdoezelen is de w in de naam gekomen. Kort nadat hij van school kwam in 1828 publiceerde hij zelf het boek Fanshawe. Zijn bekendste boek is zijn tweede roman The Scarlet Letter uit 1850. Het verhaal speelt zich af in de koloniale tijd in zijn geboortestad.

 

Uit:  The Scarlet Letter

 

“A throng of bearded men, in sad-colored garments and gray, steeple-crowned hats, intermixed with women, some wearing hoods, and others bareheaded, was assembled in front of a wooden edifice, the door of which was heavily timbered with oak, and studded with iron spikes.

The founders of a new colony, whatever Utopia of human virtue and happiness they might originally project, have invariably recognized it among their earliest practical necessities to allot a portion of the virgin soil as a cemetery, and another portion as the site of a prison. In accordance with this rule, it may safely be assumed that the forefathers of Boston had built the first prison-house, somewhere in the vicinity of Cornhill, almost as seasonably as they marked out the first burial-ground, on Isaac Johnson’s lot, and round about his grave, which subsequently became the nucleus of all the congregated sepulchres in the old church-yard of King’s Chapel. Certain it is, that, some fifteen or twenty years after the settlement of the town, the wooden jail was already marked with weather-stains and other indications of age, which gave a yet darker aspect to its beetle-browed and gloomy front.”

 

 

hawthorne

Nathaniel Hawthorne (4 juli 1804 – 19 mei 1864)

 

De Amerikaanse toneelschrijver Neil Simon werd in New York op 4 juli 1927 geboren. Zijn stukken zijn regelrechte tophits op Broadway en ver daarbuiten. Het komt niet zo vaak voor dat van een en dezelfde schrijver vier stukken tegelijk op Broadway lopen, maar Neil Simon lukte dat maandenlang. Simon is de meest gespeelde toneelschrijver ter wereld. Zijn oeuvre werd bekroond met prestigieuze prijzen als de Pulitzer Drama Prize en hij ontving drie Tony Awards. Simon heeft het vermogen herkenbare komische situaties te creëren vanuit de goede én slechte tijden van alledaagse personen.

 

Uit: The Play Goes On,  A Memoir

“Everything stopped. The sun came up, the clocks ticked on but nothing moved. I was always a morning person: the first one up in the house, the first one dressed, the first one down in the kitchen, the first one at breakfast.

But now I was still in bed, without a clue as to what time it was. I could hear the hum of the air conditioner, feel a chill in the room and yet my pajama tops were drenched through with perspiration. Were the girls upstairs in their rooms, silently waiting for me to come up to tell them what we would do with this, the first day of our lives on our own? I was fighting the act of awakening. I kept my eyes closed in hopes that sleep would overtake me once more, buying me more time before I would have to take a deep breath and then release it, acknowledging that I was alive. The future was a totally unpleasant prospect and I wasn’t quite ready to deal with it. We had buried my wife, Joan, the day before at the Pound Ridge Cemetery in New York. She had just turned forty and had died of cancer, the most surprising thing she had done in a life filled with surprises.

I clung tenaciously to the darkness behind my closed lids, trying to keep the daylight at bay, much as I had as a boy when it was time to leave the local movie house, knowing that I left Humphrey Bogart or Errol Flynn still battling villains on the screen, while outside I squinted at the glaring harshness of the four o’clock sun and faced the heat of another endless summer’s day.“

 

NeilSimon1

Neil Simon (New York, 4 juli 1927)

 

De Oostenrijkse schrijver, regisseur, filmmaker en fotograaf Walter Wippersberg werd geboren op 4 juli 1945 in Steyr. In Wenen studeerde hij theaterwetenschappen, kunstgeschiedenis en psychologie. Tot 1970 werkte hij bij verschillende kleine theaters. Sinds 1990 doceert hij aan de Weense filmacademie draaiboekschrijven en dramaturgie. Zijn eerste roman Gegenlicht verscheen in 1979.

 

Uit: Ein nützlicher Idiot (1999)

“Den einen, der Loitzenthaler hieß und knapp über dreißig sein mochte, hatte sie schon auf der Pressekonferenz vorgestern kennengelernt, der stellte ihr nun Bruno vor, der ganz anders aussah als all die anderen jungen Männer in den Parteibüros, die Schnötzinger einmal als “Tankwarte in Armani-Anzügen” beschrieben hatte. Auch Bruno (dessen Familienname niemand nannte, vielen sogar unbekannt zu sein schien) war noch nicht alt, höchstens vierzig, er hatte (auch später, wann immer die Beranek ihn sah) eine schwere schwarze, an den Ärmeln abgeschabte Lederjacke an, auch trug er nicht den Dreitagebart, der sonst so viele Parteibuben, wie die Beranek sie nannte, schmückte, sondern einen Schnurrbart; seine Funktion in der Partei schien nicht klar definiert (“Mädchen für alles”, wird er später einmal sagen, wenn die Beranek ihn danach fragt. Und er wird hinzufügen: “Manche nennen mich auch die Schnelle Ein-Mann-Eingreiftruppe. Und wieder andere sagen. Ich bin der Mann fürs Grobe.”) Loitzenthaler war, das wußte die Beranek, der offizielle Wahlkampfmanager, auf der Bundesparteiebene erfüllte er die Aufgaben eines Zentral- oder Generalsekretärs, trug aber keinen offiziellen Titel, die alten Funktionen waren alle abgeschafft, der neue Chef redete gerne von “flachen Hierarchien”, jeder gute Mann sollte eingesetzt werden können, wo immer eine besondere Situation es verlangte.”

 

 

Wippersberger

Walter Wippersberg (Steyr, 4 juli 1945)

 

De Nederlandse schrijver Rob van Erkelens werd geboren in Den Haag op 4 juli 1963. Hij debuteerde in 1993 met de roman Het uur van Lood, nadat hij eerder werk van Dennis Johnson, Abraham Rodriguez, Nick Cave en D. Sarréra vertaalde. Hij is (mede)oprichter en redacteur van het tijdschrift Zoetermeer waarin hij diverse verhalen en artikelen publiceert. Hij werkt bij het wekelijkse opinietijdschrift De Groene Amsterdammer, waar hij artikelen schrijft op het gebied van popcultuur, filosofie en literatuur. Rob van Erkelens is ook de schrijver die in 1994 het begrip ‘Generatie Nix’ (naar Generation X. Tales for an Accelerated Culture (1991) van de Canadese schrijver Douglas Coupland) bedenkt voor een artikel in De Groene Amsterdammer. De term wordt meteen opgepikt door journalisten, critici, literatuurwetenschappers en sociologen om een nieuwe (literaire) generatie aan te duiden. Die groeide in de jaren zeventig op in betrekkelijke welstand, met niets waartegen ze zich hoefde te verzetten en met een overdaad aan televisie, films, soaps, computerspelletjes en popmuziek.

 

Uit: Blik op de weg

“Vroeger dacht ik wel, dat Sartre het goed gezien had toen hij in zijn toneelstuk Huis clos de hel definieerde als: ‘L’enfer, c’est les autres.’ Ha! Nou, mooi niet. L’enfer, c’est iets heel anders. L’enfer, c’est als je achter in de dierenambulance zit – de fotograaf zit voorin, voor het geval er een kaaiman ons pad kruist – en je net bij de spoedkliniek een kat hebt opgehaald met een doorgezakte voorvoet of zoiets. Die kat miauwt niet, nee, die gilt en snerpt en merg-en-beent als een peuter in een snelkookpan. Die kat stopt alleen met krijsen om adem te halen. En ik zit daar recht boven.

Ik houd niet van katten. Ook niet van honden. Ik weet me nooit raad met huisdieren. Ik begrijp ze niet, en zij begrijpen mij niet. Als ik iemand ontmoet met een hond, een heel aardige hond die niks doet, dan weet ik nooit hoe ik me moet gedragen. Dan voel ik me opgelaten. Aaien vind ik hypocriet; ik heb helemaal niet de behoefte om te aaien, en als ik dat toch doe, dan heeft die hond dat vast in de gaten – want honden voelen dat – en dan bijt-ie me alsnog. Katten vind ik nare beesten. Ze nemen iedereen in de maling. Ze voeren geen moer uit, zijn arrogant en eng. De hel waar ik me nu in bevind, gaat steeds harder rijden. Toen we instapten met de krijsende kat met de gedeukte knie of zoiets, kwam er een noodmelding binnen: in de Staatsliedenbuurt was er een spoedgeval. ‘Er is een kat gevonden met een blikje op zijn kop.’

 

Erkelens

Rob van Erkelens (Den Haag, 4 juli 1963)
Foto rond 1993