It’s a plan in itself, Not an open invitation for suggestions To go on long walks, or dancing, Or paint-balling, or take a drive Down to the beach.
It doesn’t mean I am free To do one of the hundreds of tasks You decide are more important, In an attempt to fill my day With a different kind of meaning.
Today I am doing nothing, Because I have become lost, In a world where doing something, anything Is so expected of ourselves and each other That simply doing nothing is viewed As a waste of time.
We so rarely have opportunity To have the conversations in our heads That determine who we really are, As we watch the moments floating past, Lying under the stars.
Today I am doing nothing, Please understand that what I desire, Is silent doorbells, unknocked doors And that the phone doesn’t ring As I curl up by the fire.
Nigel Finn*
* (Over zijn biografie schrijft hij:
For
those of you wanting an actual bio about me; I am of the male
persuasion, and I have a beard. My favourite food is bacon and I like to
sing in the shower. The rest of this is just waffle, you will learn
nothing else about me. Might as well stop readin
Le printemps laisse errer les fiancés parjures Et laisse feuilloler longtemps les plumes bleues Que secoue le cyprès où niche l’oiseau bleu
Une Madone à l’aube a pris les églantines Elle viendra demain cueillir les giroflées Pour mettre aux nids des colombes qu’elle destine Au pigeon qui ce soir semblait le Paraclet
Au petit bois de citronniers s’enamourèrent D’amour que nous aimons les dernières venues Les villages lointains sont comme leurs paupières Et parmi les citrons leurs cœurs sont suspendus
Mes amis m’ont enfin avoué leur mépris Je buvais à pleins verres les étoiles Un ange a exterminé pendant que je dormais Les agneaux les pasteurs des tristes bergeries De faux centurions emportaient le vinaigre Et les gueux mal blessés par l’épurge dansaient Étoiles de l’éveil je n’en connais aucune Les becs de gaz pissaient leur flamme au clair de lune Des croque-morts avec des bocks tintaient des glas À la clarté des bougies tombaient vaille que vaille Des faux-cols sur des flots de jupes mal brossées Des accouchées masquées fêtaient leurs relevailles La ville cette nuit semblait un archipel Des femmes demandaient l’amour et la dulie Et sombre sombre fleuve je me rappelle Les ombres qui passaient n’étaient jamais jolies
Je n’ai plus même pitié de moi Et ne puis exprimer mon tourment de silence Tous les mots que j’avais à dire se sont changés en étoiles Un Icare tente de s’élever jusqu’à chacun de mes yeux Et porteur de soleils je brûle au centre de deux nébuleuses Qu’ai-je fait aux bêtes théologales de l’intelligence Jadis les morts sont revenus pour m’adorer Et j’espérais la fin du monde Mais la mienne arrive en sifflant comme un ouragan
J’ai eu le courage de regarder en arrière Les cadavres de mes jours Marquent ma route et je les pleure Les uns pourrissent dans les églises italiennes Ou bien dans de petits bois de citronniers Qui fleurissent et fructifient En même temps et en toute saison D’autres jours ont pleuré avant de mourir dans des tavernes Où d’ardents bouquets rouaient Aux yeux d’une mulâtresse qui inventait la poésie Et les roses de l’électricité s’ouvrent encore Dans le jardin de ma mémoire
Pardonnez-moi mon ignorance Pardonnez-moi de ne plus connaître l’ancien jeu des vers Je ne sais plus rien et j’aime uniquement Les fleurs à mes yeux redeviennent des flammes Je médite divinement Et je souris des êtres que je n’ai pas créés Mais si le temps venait où l’ombre enfin solide Se multipliait en réalisant la diversité formelle de mon amour J’admirerais mon ouvrage
J’observe le repos du dimanche Et je loue la paresse Comment comment réduire L’infiniment petite science Que m’imposent mes sens L’un est pareil aux montagnes au ciel Aux villes à mon amour Il ressemble aux saisons Il vit décapité sa tête est le soleil Et la lune son cou tranché Je voudrais éprouver une ardeur infinie Monstre de mon ouïe tu rugis et tu pleures Le tonnerre te sert de chevelure Et tes griffes répètent le chant des oiseaux Le toucher monstrueux m’a pénétré m’empoisonne Mes yeux nagent loin de moi Et les astres intacts sont mes maîtres sans épreuve La bête des fumées a la tête fleurie Et le monstre le plus beau Ayant la saveur du laurier se désole
À la fin les mensonges ne me font plus peur C’est la lune qui cuit comme un œuf sur le plat Ce collier de gouttes d’eau va parer la noyée Voici mon bouquet de fleurs de la Passion Qui offrent tendrement deux couronnes d’épines Les rues sont mouillées de la pluie de naguère Des anges diligents travaillent pour moi à la maison La lune et la tristesse disparaîtront pendant Toute la sainte journée Toute la sainte journée j’ai marché en chantant Une dame penchée à sa fenêtre m’a regardé longtemps M’éloigner en chantant
Au tournant d’une rue je vis des matelots Qui dansaient le cou nu au son d’un accordéon J’ai tout donné au soleil Tout sauf mon ombre
Les dragues les ballots les sirènes mi-mortes À l’horizon brumeux s’enfonçaient les trois-mâts Les vents ont expiré couronnés d’anémones Ô Vierge signe pur du troisième mois
Templiers flamboyants je brûle parmi vous Prophétisons ensemble ô grand maître je suis Le désirable feu qui pour vous se dévoue Et la girande tourne ô belle ô belle nuit
Liens déliés par une libre flamme Ardeur Que mon souffle éteindra Ô Morts à quarantaine Je mire de ma mort la gloire et le malheur Comme si je visais l’oiseau de la quintaine
Incertitude oiseau feint peint quand vous tombiez Le soleil et l’amour dansaient dans le village Et tes enfants galants bien ou mal habillés Ont bâti ce bûcher le nid de mon courage.
As the doors glide shut behind me, the world flares back into being— I exist again, recover myself, sunlight undimmed by dark panes, the heat on my arms the earth’s breath. The wind tongues me to my feet like a doe licking clean her newborn fawn. At my back, days measured by vital signs, my mouth opened and arm extended, the nighttime cries of a man withered child-size by cancer, and the bells of emptied IVs tolling through hallways. Before me, life—mysterious, ordinary— holding off pain with its muscular wings. As I step to the curb, an orange moth dives into the basket of roses that lately stood on my sickroom table, and the petals yield to its persistent nudge, opening manifold and golden.
“Gisteravond kreeg ik op al deze vragen een glimp van een antwoord. We waren met ons zessen. Goeie vrienden, etentje en we hadden praat voor tien. Een ronde tafel. Dan komt iedereen aan zijn trekken. Je hoeft geen woord te missen. Met nog een draaibare serveerschijf in het midden, met sauzen en schaaltjes. Dan kan iedereen overal bij. Er was eten en drinken genoeg. Maar vooral de woorden die over en weer schieten zijn van belang. Om half acht schoven we aan tafel. En toen men opstond om naar huis te gaan, dacht ik dat het twee uur was of daaromtrent en het was half vijf. Zo’n twintig lege flessen stonden er op de vloer en elk van die flessen was door mij ontkurkt. Maar niets van een kater, omdat over een zo lange tijd twintig flessen wijn met mate kunnen worden leeggedronken. Precies in die mate dat een mens vrolijk is en zijn woorden bij de hand heeft. ‘God, wat hebben we gelachen’ was later op de dag de niet erg serieuze samenvatting van de avond. Maar kijk, serieus hoef je nou juist ook niet te wezen, in de verantwoording van zo’n avond. Waar we het allemaal niet over gehad hadden, Joost mocht het weten. Niet dat we niet bij zinnen waren geweest, maar je bent het vergeten omdat het een dag later er in het geheel niet toe doet. Je hebt geen plannen, je mag elkaar, je past bij elkaar, je vertelt elkaar nieuwe dingen, je moet om elkaar lachen en dat doen dieren niet. Die leven wel almaar in het heden, maar lachen doen ze niet. Wij lachen – daar waar de spijt van gisteren en de zorgen voor morgen even heel ver van ons zijn. We hadden in het heden geleefd en gepraat, in het Hier en Nu. En daar blijft per definitie niets van over. Zo ziet, dacht ik, alweer denkende, het Hic et Nunc eruit. Een wit gat.”
Onafhankelijk van geboortedata
De Amerikaanse dichteres Jill McDonough werd geboren in Hartford, Connecticut in 1972 en groeide op in North Carolina.
Accident, Mass. Ave.
I stopped at a red light on Mass. Ave. in Boston, a couple blocks away from the bridge, and a woman in a beat-up old Buick backed into me. Like, cranked her wheel, rammed right into my side. I drove a Chevy pickup truck. It being Boston, I got out of the car yelling, swearing at this woman, a little woman, whose first language was not English. But she lived and drove in Boston, too, so she knew, we both knew, that the thing to do is get out of the car, slam the door as hard as you fucking can and yell things like What the fuck were you thinking? You fucking blind? What the fuck is going on? Jesus Christ! So we swore at each other with perfect posture, unnaturally angled chins. I threw my arms around, sudden jerking motions with my whole arms, the backs of my hands toward where she had hit my truck.
But she hadn’t hit my truck. She hit the tire; no damage done. Her car was fine, too. We saw this while we were yelling, and then we were stuck. The next line in our little drama should have been Look at this fucking dent! I’m not paying for this shit. I’m calling the cops, lady. Maybe we’d throw in a You’re in big trouble, sister, or I just hope for your sake there’s nothing wrong with my fucking suspension, that sort of thing. But there was no fucking dent. There was nothing else for us to do. So I stopped yelling, and she looked at the tire she’d backed into, her little eyebrows pursed and worried. She was clearly in the wrong, I was enormous, and I’d been acting as if I’d like to hit her. So I said
Well, there’s nothing wrong with my car, nothing wrong with your car . . . are you OK? She nodded, and started to cry, so I put my arms around her and I held her, middle of the street, Mass. Ave., Boston, a couple blocks from the bridge. I hugged her, and I said We were scared, weren’t we? and she nodded and we laughed.