Alain Nadaud, Ahmed Zitouni, Munshi Premchand, Peter Rosegger, Ahmad Akbarpour, Triztán Vindtorn

 

De Franse schrijver Alain Nadaud werd geboren op 31 juli 1948 in Parijs. Zie ook mijn blog van 31 juli 2007 en ook mijn blog van 31 juli 2008 en ook mijn blog van 31 juli 2009 en ook mijn blog van 31 juli 2010

 

Uit: Comment je ne suis jamais devenu écrivain

 

“Parmi les héros dont je partageais les aventures dans les livres que j’empruntais à la bibliothèque de la pension : agents secrets, bandits de grand chemin, chevaliers en armure, coureurs des bois, détectives privés, explorateurs, etc., il y en avait un qui demeurait auréolé de mystère et dont l’activité restait pour moi énigmatique : celui-là même qui avait donné naissance à tous ces personnages et qui, invisible en arrière-fond, en tirait les ficelles. J’enviais sa capacité à me tenir en haleine au récit des dangers qu’il leur faisait courir et qui me poussaient à prendre fait et cause pour eux comme s’ils existaient vraiment, à me transporter page après page dans des paysages créés par les seules puissances de son imagination, à me faire croire des choses qui n’avaient jamais eu lieu.
Voilà, c’est dans ce rôle-là que j’aurais aimé être : à contre-jour sous la lampe, solitaire face au clavier de ma machine à écrire et néanmoins susceptible de me déplacer à volonté dans les mondes inexplorés de mes fantasmagories ; maître des rêves d’autrui, souverain de l’improbable.”

 

 

Alain Nadaud (Parijs, 31 juli 1948)

 

 

 

Volgens de Franse Wikipedia is de Algerijnse, Franstalige schrijver Ahmed Zitouni geboren op 31 juli 1949 in Saïda, Algerije. Zie ook mijn blog van 31 juli 2007 en ook mijn blog van 31 juli 2008 en ook mijn blog van 31 juli 2010

 

Uit: Attilah Fakir

 

„Les yeux grands ouverts dans la pénombre, Anastasie se demande une énième fois ce qui a bien pu arriver à son mari. Pour le moment, elle n’a pas entièrement rejeté l’hypothèse d’une liaison. Encore que, lui, dans la peau de l’amant rognant sur ses horaires habituels, afin d’aller rejoindre au plus vite quelque épouse délaissée… à moins qu’il n’ait jeté son dévolu sur une de ces plantureuses femelles, capable de vous expédier l’homme le plus robuste, le plus pervers, en service de réanimation, après deux ou trois jours de délicatesses intensives. Attilah Fakir en terreur du cinq à sept, l’idée fait sourire. Le Roméo, soupire-t-elle, déjà qu’il a la constitution faiblarde, des troubles émotifs, sa flemme, ses douleurs au dos. Pourtant, elle en est certaine, son homme traverse une crise inhabituelle. C’est un cyclique dans son genre, avec périodes, saisons de pointe, passages à vide. Il a des moments propices aux coups de froid et d’autres, pour caser angoisses et névroses : à dates fixes. Homme de désordre, il est méticuleux dans ses accès de douleur, comme dans ses grandes phases d’anxiété.

D’habitude, sa grande crise, celle dont il se remet le plus difficilement, commence avec la fin de l’été. Les premiers symptômes apparaissent avec l’annonce d’une grande foire, curieusement appelée rentrée littéraire. Nuits blanches, état dépressif, humeur maussade, mutisme parfois prolongé, grognements, borborygmes mâchonnés en insultes. Fièvres variant avec les fluctuations du grand battage publicitaire.

Le mal culmine dès l’annonce des divers prix récompensant telle ou telle savonnerie éditoriale. Cela se traduit par nombre de haussements d’épaules rageurs, un état d’hébétude troué de temps à autre par de vigoureuses invectives adressées à l’écran de télévision.

La dernière saison dite littéraire, qu’Attilah, Fakir avait fort à propos baptisée saison des vautours, ne semblait pas avoir laissé d’irréversibles séquelles. Ni dans son comportement ni dans ses idées. Hormis quelques crachats et insultes, il s’en était plutôt bien tiré. Encore six mois avant la prochaine rentrée, constate-t-elle. Largement de quoi voir venir.“

 

 

Ahmed Zitouni (Saïda, 31 juli 1949)

 

 

 

 

De Indische (Hindi en Urdu) schrijver Munshi Premchand werd geboren in Lamhi op 31 juli 1880. Zie ook mijn blog van 31 juli 2010

 

Uit:Coastal Delights (Vertaald door Sudhir Raikar)

 

„My brother was five years elder to me, but only three grades ahead. Not that his tryst with schooling began late, it surely must been his keen devotion to learning that dissuaded him from any hasty progress. How could the great monument of knowledge stand tall without a strong foundation? Hence the motto of spending more than a year in each division.
My upbringing was solely his responsibility and for me, his was obviously the final word. How could I ever think of defying him? He was so studious … always engrossed in books. I often found fancy cats, dogs and birds drawn on few pages of his note books…. could well have been his idea of taking a break perhaps.
Many a times he wrote a single name several times over, or scribbled few sentences that didn’t make any sense to me. For instance, once I found the following etched in his notebook:
Special, Ameena, brothers, because, Radheshyam, Mr. Radheshyam, one hour…
At the end of this trail was the image of a man. I broke my head over this creation but failed to unravel the mystery. Nor did I dare to ask him. He was in the ninth standard; I was only in the fifth grade…how could I attempt to dissect such intricate stuff?
I never lost a single chance to rush to the playground, throwing pebbles in the air; flying paper butterflies. Climbing up and down the stairs, riding the hostel gate like a motorcar….I had great fun, but back in the hostel room, an eerie silence invariably unnerved me.
My brother would fling the first question rudely “Where were you?”

My answer was a meek silence, conveying the acceptance of my crime. He would then caution me in a flurry of kind and rude words.“

 

 


Munshi Premchand (31 juli 1880 –8 oktober 1936)

 

 

 

 

De Oostenrijkse dichter en schrijver Peter Rosegger werd geboren op 31 juli 1843 in Alpl, Steiermark. Zie ook mijn blog van 31 juli 2007 en ook mijn blog van 31 juli 2008 en ook mijn blog van 31 juli 2010

 

 

Stimmung

 

Das Schönste, was im Innern ich empfunden,
Das ist so rein und zart, lässt sich kaum denken,
Und will ich mich im Sinnen, traun, versenken,
So ist mir das Gefühlte schnöd verschwunden.

 

Und was es ist, das mir so zart entsprossen?
Ich weiß es nicht und kann es nicht enthüllen;
Der Seele reinster Teil nur kann es fühlen,
Und tief in meinem Herzen liegt’s verschlossen.

 

 

Unfassbar

 

Nahe ist Werden und Leben und Sterben beisammen,
Früher die endlose Zeit – später die endlose Zeit.
Kurz vor den Tagen, in welchen ich fühle und denke,
War ich ein formloses Nichts, war es von Ewigkeit her.
Kurz nach den Tagen, in welchen ich walte und webe,
Bin ich ein formloses Nichts, werd’ es in Ewigkeit sein.
Wie er doch sein kann, der winzige Punkt, wo ich stehe,
Wie es nur möglich, denselben zu fühlen just jetzt?
War es nicht immer der gleiche, weltenumgaukelte Schwerpunkt?
Wusst’ ich’s nicht ewig, fühl’ ich’s nicht ewig: Ich bin?

 

 

Peter Rosegger (31 juli 1843 – 26 juni 1918)

 

 

 

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 31 juli 2010

 

 

De Iraanse dichter en schrijver Ahmad Akbarpour werd geboren op 31 juli 1970 in Lamerd, Shiraz.

 

De Noorse dichter Triztán Vindtorn werd geboren als Kjell Erik Vindtorn in Drammen op 31 juli 1942. Zie ook mijn blog van 31 juli 2009.