Bettina von Arnim, Paul Gadenne, Comte de Lautréamont, Rémy de Gourmont, Thomas Mayne Reid, Michael Schneider

De Duitse dichteres en schrijfster Bettina von Arnim werd op 4 april 1785 geboren in Frankfurt am Main. Zie ook mijn blog van 4 april 2007 en ook mijn blog van 4 april 2008,en ook mijn blog van 4 april 2009 en ook mijn blog van 4 april 2010.

Auf diesem Hügel überseh ich meine Welt!

Auf diesem Hügel überseh ich meine Welt!
Hinab ins Tal, mit Rasen sanft begleitet,
Vom Weg durchzogen, der hinüber leitet,
Das weiße Haus inmitten aufgestellt,
Was ist’s, worin sich hier der Sinn gefällt?

Auf diesem Hügel überseh ich meine Welt!
Erstieg ich auch der Länder steilste Höhen,
Von wo ich könnt die Schiffe fahren sehen
Und Städte fern und nah von Bergen stolz umstellt,
Nichts ist’s, was mir den Blick gefesselt hält.

Auf diesem Hügel überseh ich meine Welt!
Und könnt ich Paradiese überschauen,
Ich sehnte mich zurück nach jenen Auen,
Wo Deines Daches Zinne meinem Blick sich stellt,
Denn der allein umgrenzet meine Welt.

 

 arnim

Bettina von Arnim (4 april 1785 – 20 januari 1859)

Op een oud 5 D-Mark biljet

 

De Franse schrijver Paul Gadenne werd geboren op 4 april 1907 in Armentieres. Zie ook mijn blog van 4 april 2009 en ook mijn blog van 4 april 2010.

 

Uit: La Fringale

 

« Dorothy…Dorothy…Verity…Non, Dorothy. Dorothy Namer. Dorothy Besmer. Non, pas Besmer. Dorothy Gesmer, Desmer. D, E, F, G, Gesmer. H, I, J, K…Ca ne va pas. Dorothy…il faut que d’ici ce soir j’aie trouvé. Il faut que j’aie trouvé un bouquin sur l’astrologie ; non, sur les poissons ; sur l’existentialisme. Dorothy… »

Aussi, pourquoi s’était-elle affublée d’un nom anglais ? Au lieu de s’appeler Marie-Claire, ou Juliette, comme tout le monde. Henriette ?… C’était peut-être Henriette, après tout.

– Philippe, qu’est ce que tu fais ?

– Je lis !

C’était faux, il pensait à Henriette.

– Encore des bouquins ! toujours des bouquins ! T’es pas un homme, tu n’es qu’une chiffe !

– Tu sais bien, on devient ce qu’on aime, peu à peu, c’est une loi.

– Soit. Je deviendrai chiffe. Et l’esprit, bon Dieu, qu’est-ce que tu en fais ?

– L’esprit ! L’esprit ! se mit à clamer Robert. Tu n’as donc jamais bu, jamais dansé, jamais joué au bridge ? Jamais rien fait d’inutile ? Tu n’as jamais perdu ton temps ?…

Si. Ça lui était arrivé ; justement. Pendant trois semaines il avait perdu son temps. Avec une fille qui faisait des bouquins, naturellement. Dorothy…Non…Harriet … Zut ! Ses bouquins, il ne les avait d’ailleurs jamais lus. On ne peut pas tout faire ! Á vrai dire ça ne lui avait pas paru important. Le reste non plus, pour être franc, ne lui avait pas paru important ; ils s’étaient quittés sans grande peine. Et il était revenu à ses chères études. C’est-à-dire qu’il préparait mollement son droit.“

 

 

Paul Gadenne (4 april 1907 – 1 mei 1956)

Boekomslag

 

 

 

De Franse schrijver Isidore Lucien Ducasse, Comte de Lautréamont, werd geboren op 4 april 1846 in Montevideo. Zie ook mijn blog van 4 april 2007 en ook mijn blog van 4 april 2009 en ook mijn blog van 4 april 2010.

 

Uit: Les chants de Maldoror

 

Lecteur, c’est peut être la haine que tu veux que j’invoque dans le commencement de cet ouvrage! Qui te dit que tu n’en renifleras pas, baigné dans d’innombrables voluptés, tant que tu voudras, avec tes narines orgueilleuses, larges et maigres, en te renversant de ventre, pareil à un requin, dans l’air beau et noir, comme si tu comprenais l’importance de cet acte et l’importance non moindre de ton appétit légitime, lentement et majestueusement, les rouges émanations? Je t’assure, elles réjouiront les deux trous informes de ton museau hideux, ô monstre, si toutefois tu t’appliques auparavant à respirer trois mille fois de suite la conscience maudite de l’Éternel! Tes narines, qui seront démesurément dilatées de contentement ineffable, d’extase immobile, ne demanderont pas quelque chose de meilleur à l’espace, devenu embaumé comme de parfums et d’encens; car, elles seront

rassasiées d’un bonheur complet, comme les anges qui habitent dans la magnificence et la paix des agréables cieux.

 

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J’établirai dans quelques lignes comment Maldoror fut bon pendant sespremières années, où il vécut heureux; c’est fait. Il s’aperçut ensuitequ’il était né méchant: fatalité extraordinaire! Il cacha son caractèretant qu’il put, pendant un grand nombre d’années; mais, à la fin, àcause de cette concentration qui ne lui était pas naturelle, chaque jourle sang lui montait à la tête; jusqu’à ce que, ne pouvant plus supporterune pareille vie, il se jeta résolûment dans la carrière du mal …atmosphère douce!“

 

comte
Comte de Lautréamont (4 april 1846 – 24 november 1870)
Portret door Felix Valloton, ca 1896

 

De Franse dichter en schrijver Rémy de Gourmont werd geboren op 4 april 1858 in Argentan, Basse-Normandie. Zie ook mijn blog van 4 april 2009 en ook mijn blog van 4 april 2010.

Dans la terre torride…

Dans la terre torride, une plante exotique
Penchante, résignée : éclos hors de saison
Deux boutons fléchissaient, d’un air grave et mystique ;
La sève n’était plus pour elle qu’un poison.

Et je sentais pourtant de la fleur accablée
S’évaporer l’effluve âcre d’un parfum lourd,
Mes artères battaient, ma poitrine troublée
Haletait, mon regard se voilait, j’étais sourd.

Dans la chambre, autre fleur, une femme très pâle,
Les mains lasses, la tête appuyée aux coussins :
Elle s’abandonnait : un insensible râle
Soulevait tristement la langueur de ses seins.


Rémy de Gourmont (4 april 1858 – 27 september 1915)

 

 

De Iers-Amerikaanse schrijver Thomas Mayne Reid werd geboren op 4 april 1818 in Ballyroney, Down, Ierland. Zie ook mijn blog van 4 april 2009 en ook mijn blog van 4 april 2010.

 

Uit: The Boy Hunters

 

„Go with me to the great river Mississippi. It is the longest river in the world. A line that would measure it would just reach to the centre of the earth,—in other words, it is four thousand miles in length. Go with me to this majestic river.

I do not wish you to travel to its source; only as far up as Point Coupée, about three hundred miles from its mouth. There we shall stop for a while—a very short while—for we have a long journey to make. Our route lies to the far west—over the great prairies of Texas; and from Point Coupée we shall take our departure.

There is a village at Point Coupée—a quaint, old, French-looking village built of wood. In point of fact it is a French village; for it was one of the earliest settlements of that people, who, with the Spaniards, were the first colonists of Western America. Hence we find, to this day, French and Spanish people, with French and Spanish names and customs, all through the Mississippi valley and the regions that lie west of it.

We have not much to do with these things at present, and very little to say of Point Coupée, more than we have already said. Our subject is an odd-looking house that, many years ago, stood upon the western bank of the river, about a mile below the village. I say it stood there many years ago; but it is very likely that it is still standing, as it was a firm, well-built house, of hewn logs, carefully chinked, and plastered between the chinks with run-lime. It was roofed with cedar shingles that projected at the eaves, so as to cast off the rain, and keep the walls dry. It was what in that country is called a “double house,”—that is, a large passage ran across the middle of it, through which you might have driven a wagon loaded with hay. This passage was roofed and ceiled, like the rest of the house, and floored with strong planks. The flooring, elevated a foot above the surface of the ground, projected several feet in front of the passage, where carved uprights of cedar-wood supported a light roof, forming a porch or verandah. Around these uprights, and upon the railing that shut in the verandah, clung vines, rose-bushes, and convolvulus plants, that at certain seasons of the year were clustered over with beautiful flowers.“

 

 

Thomas Mayne Reid (4 april 1818 – 22 oktober 1883)

 

 

 

De Duitse schrijver Michael Schneider werd geboren op 4 april 1943 in Königsberg. Zie ook mijn blog van 4 april 2007 en ook mijn blog van 4 april 2009 en ook mijn blog van 4 april 2010.

 

Uit: Vom praktischen Nutzen der Literatur

 

„Immer mehr Menschen pflegen, um der Eintönigkeit ihres beruflichen Alltags zeitweise zu entfliehen, einen Abenteuer-Urlaub zu buchen. Nun- als Schriftsteller habe ich das nicht nötig, das Schreiben ist mir Abenteuer genug.

Immer abenteuerlicher werden auch meine Lesereisen. Meine letzte war das reinste Survival-Training, zugleich die verrückteste Posse, die ich als Handlungsreisender in Sachen Literatur je erlebt habe.

Es begann mit einem Dreh. Der WDR wollte über meinen neuen Roman „Das Geheimnis des Cagliostro“ ein kleines Feature machen. Die Idee für das Feature war, die Nähe des Autors zu seinem Romanhelden zu betonen, dem selbst ernannten Grafen Cagliostro, der, in den Armenvierteln Palermos geboren, als gefeierter Magus, Medicus und subversiver Freimaurer ganz Europa in Bann

schlug und die unwahrscheinlichste Karriere seiner Epoche gemacht hat. Ich sollte also in meiner Doppelfunktion als Autor und Mitglied des Magischen Zirkels auftreten und die magische Aura meines Helden durch einige Zauberkunststücke unterstreichen. Die Redakteurin hatte für den Dreh auch

gleich die richtige Location gefunden: nämlich die Burg Drachenfels am Rhein, die vom Ambiente her gut zum Sujet dieses historischen Hochstapler- und Schelmenromans passte; zumal der Protagonist mit Vorliebe in den adeligen Kreisen des Ancien Regime zu verkehren pflegte.“

 

 

Michael Schneider (Königsberg, 4 april 1943)