Felix Timmermans, Jean Cocteau, Michael Blake, Jacqueline Harpman, Jean Raspail, Tin Ujević, Josef Haslinger

De Vlaamse schrijver Felix Timmermans werd op 5 juli 1886 geboren te Lier. Zie ook alle tags voor Felix Timmermans op dit blog.

Uit: Pallieter 

“En ginder over de Nethe was de groote, tomatroode zon als een lustige verrassing uit al die witheid opengebloeid.
Pallieter was er van aangedaan en riep:
‘’t Weurdt fiest vandaag! ’t wordt fiest vandaag!’
En hij drestte duizend druppels in de lucht.
Dan duikelde hij nog eens onder, als om de ziel van het water meê te nemen en liep dan blinkend, roos als een roos in de witte nevelen naar de Reynaert en hij zong:

‘Een oske deur man troske,
zuute, zuute Jadam,
Adam had zeve zone,
zeve zonen had Adam…’

Hij was nog maar eenige minuten op zijn slaapkamer als het klare beggijnhofklokske door de witte landen galmde, en hij Charlot haastig van het trapken hoorde gaan. Charlot bleef op hare kamer tot zij Pallieter op de zijne hoorde, want eens had zij hem in zijn geboortekleed zien weerkomen, en was met een kresch en de armen omhoog terug naar binnen geloopen. Dat mocht nooit meer gebeuren, liever nog de mis te laat komen of ze niet hooren, dan op Gods wegen een mensch te moeten zien zooals hij uit de handen van God zelf gekomen is!
Als Pallieter gekleed was, ging hij naar beneden, stak de mechelsche stoof aan, zette de geel-koperen moor op het vuur en maalde koffie. Als het water begon te zingen, te grollen en te stuiven schonk hij door. O, de aangename koffiereuk, die een mensch zijn hart doet bekomen! Hij voelde rijkelijk de heldere lentekamer en Pallieter stond hem genietend op te snuffelen lijk een hond.
Buiten kleerde het op. Een zonnestraal kroop schuins het open venster door en rinkelde schitterend op de geelkoperen marmittekes en op het gulden bepapegaaid, brokaten manteltje van een wassen Lieve-vrouwken.”

 

 
Felix Timmermans (5 juli 1886 – 24 januari 1947)
Cover DVD

 

De Franse dichter, romanschrijver, toneelschrijver, ontwerper en filmmaker Jean Cocteau werd op 5 juli 1889 in Maisons Lafitte geboren. Zie ook alle tags voor Jean Cocteau op dit blog.

 

Batterie

Soleil, je t’adore comme les sauvages,
à plat ventre sur le rivage.

Soleil, tu vernis tes chromos,
tes paniers de fruits, tes animaux.

Fais-moi le corps tanné, salé ;
fais ma grande douleur s’en aller.

Le nègre, dont brillent les dents,
est noir dehors, rose dedans.

Moi je suis noir dedans et rose
dehors, fais la métamorphose.

Change-moi d’odeur, de couleur,
comme tu as changé Hyacinthe en fleur.

Fais braire la cigale en haut du pin,
fais-moi sentir le four à pain.

L’arbre à midi rempli de nuit
la répand le soir à côté de lui.

Fais-moi répandre mes mauvais rêves,
soleil, boa d’Adam et d’Eve.

Fais-moi un peu m’habituer,
à ce que mon pauvre ami Jean soit tué.

Loterie, étage tes lots
de vases, de boules, de couteaux.

Tu déballes ta pacotille
sur les fauves, sur les Antilles.

Chez nous, sors ce que tu as de mieux,
pour ne pas abîmer nos yeux.

Baraque de la Goulue, manège
en velours, en miroirs, en arpèges.

Arrache mon mal, tire fort,
charlatan au carrosse d’or.

Ce que j’ai chaud ! C’est qu’il est midi.
Je ne sais plus bien ce que je dis.

Je n’ai plus mon ombre autour de moi
soleil ! ménagerie des mois.

Soleil, Buffalo Bill, Barnum,
tu grises mieux que l’opium.

Tu es un clown, un toréador,
tu as des chaînes de montre en or.

Tu es un nègre bleu qui boxe
les équateurs, les équinoxes.

Soleil, je supporte tes coups ;
tes gros coups de poing sur mon cou.

C’est encore toi que je préfère,
soleil, délicieux enfer.

 

 
 Jean Cocteau (5 juli 1889 – 11 oktober 1963)

 

De Amerikaanse schrijver Michael Blake werd geboren in Fort Bragg, North Carolina, op 5 juli 1945. Zie ook alle tags voor Michael Blake op dit blog.

Uit: Dances with Wolves (script)

“John Dunbar: [at the celebration of the buffalo feast, noticing a big Sioux man has his Lieutenant’s hat] That’s my hat… that’s my hat!
Big Warrior: [in Lakota, as all becomes quiet in the tent] I found it on the prairie. It’s mine.
Wind In His Hair: [stands up, in Lakota] The hat belongs to Lieutenant.
Big Warrior: He left it on the prairie. He didn’t want it.
Wind In His Hair: Well, you can see he wants it now. We all know it’s a soldier hat. We all know who wears it. If you want to keep it, that’s fine. But give something for it.
[the Sioux takes his knife and sheath off his belt and gives it to Dunbar]
Wind In His Hair: [in English, to Dunbar] Good… trade!“

 

 
Michael Blake (Fort Bragg, 5 juli 1945)
Rodney Arnold Grant als Wind In His Hair in de film uit 1990 

 

De Franstalige, Belgische schrijfster Jacqueline Harpman werd geboren op 5 juli 1929 in Ukkel. Zie ook alle tags voor Jacqueline Harpman op dit blog.

Uit: Le passage des éphémères

« Adèle Salazine à Jean-Baptiste Malaverne:
20 aout 2002.
Mon ami le croirez-vous? Une sorte de petite amitié discrète commence à s’installer entre Camilla et moi. Au début j’étais méfiante, j’avais le sentiment qu’elle meregardait d’un peu trop près. Mais au final, j’ai pu comprendre que c’est notre hostilité partagée envers Justin qui nous rapproche. Je n’en suis toujours pas vraiment sûre mais il me semble que Camilla a deviné la liaison de Justin et Johann ce qui m’intrigue énormément. Cela voudrait dire qu’elle est plus maligne que le plus part des gens que je côtoie. Je me suis finalement demandé que puis-jecraindre? Et hier soir nous sommes donc aller diner au Manège Bleu, je mangeais très joyeusement mon plat de pâtes quatre-fromages et je sentais qu’elle me regardait avec envie.
– Vous ne craignez pas le cholestérol?
– J’ai encore le temps pour cela ne croyez-vous pas?
Bien entendu elle ne pouvait pas comprendre le nuance avec le temps qu’il me reste et le sien. Et ma foi, ce n’est pasplus mal. Cependant, Camillia se mit à rêver sur l’idée « d’avoir le temps ». La conversation prit une tournure étrange. Elle ne cessait de rêver éveiller et me demandais mon avis. Aaah, mon chers Jean Baptiste, si elle avait su, ou deviner ne serait-ce qu’une seconde que, Moi, j’ai justement tout le temps. Je lui répondais alors des petits « Oh, ce serait merveilleux.. » et faisait dessuppositions fantaisistes et douteuses quant à l’avenir qui nous attend. Et elle me répondait en rigolant « On peut toujours rêver, hein !». Mon ami, en voila des moments ou il est difficile de se taire! Et pourtant il le faut bien. Imaginez-vous un instant que je confie mon secret d’immortalité à un mortel. »

 

 
Jacqueline Harpman (5 juli 1929 – 24 mei 2012)

 

De Franse schrijver Jean Raspail werd geboren in Chemillé-sur-Dême op 5 juli 1925. Zie ook alle tags voor Jean Raspail op dit blog.

Uit: Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée

‘’Qu’avait donc écrit Osmond, l’évêque, à la première page de son calepin noir, à propos des sept cavaliers quittant la Ville au crépuscule, tête haute, sans se cacher, car ils ne fuyaient pas, ils ne trahissaient rien, espéraient moins encore…? C’était cela: l’espérance! Ils avaient cru tuer l’espérance, ils en avaient vidé leur âme comme on expulse un air vicié pour respirer enfin plus à l’aise, sans passé et sans avenir, sans mémoire, à l’exemple du chevalier de Dürer, éternel et inexpugnable, et voilà que l’espérance les avait ignoblement rattrapés, qu’elle était venue se rappeler à eux sous la forme de cette malheureuse fleur qui pourtant expirait sous leurs yeux et qu’ils en avaient célébré le symbole comme un assoiffé, dans le désert, découvrant une source et remerciant son créateur… Voilà ce qui leur était arrivé. Est-ce que cela ne leur suffisait pas qu’ils eussent chacun, au fond du cœur, une secrète espérance cachée ? Quel besoin avaient-ils ressenti, venu d’où, et de quelle façon, de s’en trouver une autre en commun à propos d’un détail infime, à propos de rien, c’est-à-dire à propos de tout, l’Espérance avec un grand E, l’insondable vertu d’espérance qui accompagne l’homme dès sa naissance et qui lui colle à la peau comme une illusoire cuirasse ? Elle les avait saisis par surprise. Peut-être ne les lâcherait-elle plus, à moins que la nuit ne l’emportât, comme elle emporte tant de choses. Silve pesta contre lui-même. Il s’était fait avoir comme un bleu… Il songea au cadet Vénier. Un bloc de pierre, ce garçon. A peine seize ans, et, déjà, d’une souveraine insensibilité. Au moins le plus jeune d’entre eux avait-il échappé au piège. Là-dessus Pikkendorff s’endormit.’’

 

 
Jean Raspail (Chemillé-sur-Dême, 5 juli 1925)

 

De Kroatische dichter Tin Ujević werd geboren op 5 juli 1891 in Vrgorac in het toenmalige Oostenrijk-Hongarije. Zie ook alle tags voor Tin Ujević op dit blog.

 

The Necklace

I
Come closer, darkness, lay your hand
across the horizon’s wilderness
and cover all of no man’s land
with secrecy and cloudiness.

Come closer, dusky haziness
till midnight thickens through the whole
wide world with dreams and drowsiness,
and while it sleeps, sing – from the soul.

XI
Blessed morning, you cascade
roaring lightfalls in this room.
How can pain make me afraid,
dead already, in my tomb?

Well, perhaps you can ignite
buried sparks from ash and dust
since the lilac and the light
still swell longing in your breast.

When I lift your veil, you show
lines of quiet, forms of grace
in shelves of books, row on row –
then the whole room’s careworn face.

And yet, there’s something still I miss
from this crib without a cross,
a smile upon dear lips, the kiss
of flowers in a waterglass.

Blessed morning, while you dress
this room in your translucent robe,
I have no fear of death’s caress.
Only give love back to this Job.

 

Vertaald door Richard Burns en Daša Marić

 

 
Tin Ujević (5 juli 1891 – 12 november 1955)

 

De Oostenrijkse schrijver Josef Haslinger werd op 5 juli 1955 in Zwettl geboren. Zie ook alle tags voor Josef Haslinger op dit blog.

Uit: Opernball

„Wir hatten keine geeignete Aufnahme im Sendewagen. Nach einer Welle wurde vom Studio aus, wo es in dieser Nicht nur einen technischen Notdienst gab, das Violinkonzert von Johannes Brahms eingespielt. Der Streit darüber, ob dies die richtige Musik sei, dauerte bis gegen Ende des zweiten, Satzes. Dann wurde das Violinkonzert unterbrochen. Es gab Durchsagen der Polizei und der Feuerwehr. Währenddessen wurde Mozarts Requiem gefunden. Wir blieben auf Sendung. Es dauerte fast eine halbe Stunde, bis die Kameras auf den mit Leichen verstopften Korridoren der Wiener Staatsoper wieder Leben einfingen – Männer mit signalroten Schutzanzügen und Gasmasken.
Ich sah den Massenmord auf zwanzig Bildschirmen gleichzeitig. Mein einziger Gedanke: Fred ist nicht dabei. Ich finde ihn nicht. Er hat eine neue Kassette geholt., Er ist auf die -Toilette gegangen. Fr hat Kamera fünf seinem Assistenten überlassen, ist rauchen gegangen. Fred ist starker Raucher. Er ist nicht im Saal. Und doch sehe ich, wie er den Mund aufreißt, wie er auf die am Boden liegende Frau fällt. Ich sehe seinen leblosen Körper, das Erbrochene das aus seinem Mund auf das weiße Abendkleid herabrinnt. Ich sehe, wie es seinen Kopf mit einem Ruck nach hinten reißt, wie er über die Balkonbrüstung stürzt. Ich sehe, wie sein Gesicht in einem Teller aufschlägt. Ich sehe, wie sich sein Körper zusammenkrampft. Ich sehe, wie er auf der Feststiege zertrampelt wird. Ich kann Fred nicht finden.
Nur noch drei Kameras werden bewegt. Kamera fünf zoomt. Das muß sein Assistent sein. Fred hat -die Situation erkannt und ist fortgelaufen. Fred ist nicht mehr in der Oper. Die Franzosen haben ihn beschützt. Er wurde draußen auf der Ringstraße gebraucht. Er kennt sich bei Hebekränen gut aus. Kamera fünf bewegt sich nicht mehr. Sie zeigt eine Loge mit Toten. Fred, wo bist du? Die letzte Kamera stellt die Bewegung ein. Nur noch starre Bilder von starren Körpern. Die amplifier der Saalmikrophone zeigen kaum noch Ausschläge.”

 

 
Josef Haslinger (Zwettl, 5 juli 1955)

 

Zie voor de schrijvers van de 4e juli ook mijn blog van 5 juli 2013 en mijn blog van 5 juli 2011 deel 1 en eveneens deel 2.