De Franse dichter, romanschrijver, toneelschrijver, ontwerper en filmmaker Jean Cocteau werd op 5 juli 1889 in Maisons Lafitte geboren. Zie ook alle tags voor Jean Cocteau op dit blog.
Die Strafe
Wenn du alleine schläfst, sehe ich
Deine Träume fortlaufen wie Diebe.
Wenn du lügst, bist du so häßlich!
Schön macht dich der Schlaf und die Liebe;
So jung finde ich dein Gesicht,
Wenn die Wahrheit von dem Schlafe
Auf ihm erscheint in schwarzem Licht.
Dich schauen ist meine ewige Strafe.
Changements à vue
Clef de sol, nêtes-vous la clef des champs ? Je raye
Ta vitrine, fleuriste éprise de wagons
La mer, la mer murmure au fond de notre oreille
Sil faut partir je pars, tu pars, nous naviguons
Ces Livres sont trop gros pour la belle qui charme
Les serpents enroulés aux arbres interdits
Méfions-nous, souvent le serpent est une arme
Sa tête un révolver dans la main des bandits
Lhercule du tréteau, qui mange de la neige
Vous a vaincu, monsieur lathlète déloyal !
Rendez cinquante francs, on vous tendait un piège
On ne sattaque pas au grand tigre royal
La princesse imprudente a meublé sa piscine
Avec des anges nus, habitants de Chaillot
Dame, si vous voulez que lon vous assassine
Cest simple : montrez-leur votre grâce en maillot
Dans ce chiffre superbe écrit en majuscules
On voit singes grimpeurs, uvre de lamiral
Qui dessinait parfois, ou bien, au crépuscule
En bouteille mettait lui-même son journal
Marie Laurencin
Entre les fauves et les cubistes
Prise au piège, petite biche
Une pelouse, des amémies
Pâlissent le nez des amies
France, jeune fille nombreuse
Clara d’Ellébeuse
Sophie Fichini
Bientôt la guerre sera finie
Pour que se cabre un doux bétail
Aux volets de votre éventail
Vive la France!
De Vlaamse schrijver Felix Timmermans werd op 5 juli 1886 geboren te Lier. Zie ook alle tags voor Felix Timmermans op dit blog.
Zwaar
Voor een lange voermanswagen,
volgeladen met kareel,
wordt een hooggebouwde hengst gespannen
in zijn sterk gareel.
De oude voerknecht trekt geweldig
met den toom en schreeuwt het uit.
’t Kloeke beest spant al zijn spieren,
zet zijn pooten achteruit;
en het snokt uit al zijn kracht en
witte schuim komt op zijn mond,
maar de wagen roert niet, blijft lijk
vastgenageld aan den grond.
De oude knecht, vol razernije,
grijpt de djakke en met getier
van een duivel, slaat hij rond den
buik van ’t machtig dier.
’t Peerd schudt waaiend met zijn manen
trekt en snuift en grinnikt, wringt
met zijn pooten dat een vuurvonk
uit de harde steenen springt.
En dan rolt de wagen, raatlend
lijk de donder, deur de straat,
wijl de ruwe knecht gedurig
vloekend met de djakke slaat.
De kern van alle dingen
De kern van alle dingen
is stil en eindeloos.
Alleen de dingen zingen.
Ons lied is kort en broos.
En donker zingt mijn bloed,
van heimwee zwaar doorwogen.
Ik zeil langs regenbogen
Gods stilte tegemoet.
Felix Timmermans (5 juli 1886 – 24 januari 1947)
De Amerikaanse schrijver Michael Blake werd geboren in Fort Bragg, North Carolina, op 5 juli 1945. Zie ook alle tags voor Michael Blake op dit blog.
Uit: Dances with Wolves
“This killing had not been done in the name of some dark political objective. This was not a battle for territory or riches or to make men free. This battle had no ego. It had been waged to protect the homes that stood only a few feet away. And to protect the wives and children and loved ones huddled inside. It had been fought to preserve the food stores that would see them through the winter, food stores everyone had worked so hard to gather. For every member of the band this was a great personal victory.”
(…)
“As he walked towards the bluff, sandwiched between two soldiers, he found himself repulsed by these men and their camp. He didn′t like the way they smelled. The sound of their voices seemed rough to his ears. Even the way they moves seemed crude and ungainly.”
(…)
“Now, summer was on them again, and all along the trail from the winter camp she had prayed fiercely for the hair mouths to be gone. Her prayers had not been answered, and once again her days were troubled, hour by hour.”
(…)
“There is a wolf who seems intent on the going’s on here. He does not seem inclined to be a nuisance however, and aside from Cisco, has been my only company. He has appeared each afternoon, for the past two days. He has milky white socks on both feet. If he comes calling tomorrow, I will name him ‘Two Socks’.”
Michael Blake (Fort Bragg, 5 juli 1945)
De Franstalige, Belgische schrijfster Jacqueline Harpman werd geboren op 5 juli 1929 in Ukkel. Zie ook alle tags voor Jacqueline Harpman op dit blog.
Uit: Angélique
„Les pères de famille à qui il tenait ce langage se détournaient aussi poliment qu’ils pouvaient et couraient enfermer leurs filles dans les donjons les mieux protégés, mais le dragon exaspéré crachait des flammes et exigeait un repas.
– Je ne vous en demande que deux ou trois. Une seule, si vous n’en avez davantage. Je meurs de faim. Je ne suis pas gourmand, même pas gourmet, si elle est vierge, je la mangerai, grasse ou bossue, bigle ou boiteuse, l’esthétique n’a rien à voir dans l’affaire: c’est juste un problème de digestion.
Les maisons flambaient, les paysans désespérés regardaient les champs s’embraser, le blé et la vigne partir en fumée. L’hiver s’annonçait mal, sans pain et sans vin.
– Seigneur, notre bon maître, il faut faire quelque chose!
– Ta fille est-elle vierge?
– Aux Dieux ne plaise!
Moi, je l’étais, comme il plaisait à ma mère. »
De Franse schrijver Jean Raspail werd geboren in Chemillé-sur-Dême op 5 juli 1925. Zie ook alle tags voor Jean Raspail op dit blog.
Uit: Sepentrion
„Au temps de ma jeunesse, tant de pays, sur divers continents, s’étaient enfoncés de cette façon dans la nuit aveuglante des systèmes régénérateurs, chacun y devenant à la fois dictateur et esclave, double nature de l’homme nouveau.
Cela n’avait pas toujours été sans mal. On avait vu des nations vêtues de noir s’amputer, pour aller plus vite, d’un tiers de leur population, membre pourri et sacrifié au sauvetage du corps pur. D’autres pays procédaient différemment, sous des drapeaux et des idéologies d’apparence quelquefois contraire, mais avec une seule méthode éprouvé e : autopersuasion par contagion. Tels étaient le poids et la force de l’irradiant cerveau collectif qu’il devenait humainement impossible de penser autrement.
Et si certains rechignaient à s’y faire, d’autres se chargeaient de leur arracher le cœur pour leur ouvrir les yeux, choisis, ou plutôt volontaires spontanés, parmi les proches, les parents, les amis, les voisins, les confrères, les collègues, les chefs ou les subordonnés, implacables légions. Il en sortait de partout, jusque dans chaque famille, du fond même des lits conjugaux, du tabernacle des églises ou de la tablée quotidienne des petits bistrots de l’amitié.
Plus n’était besoin de prisons, d’asiles de redressement, de camps de régénération ou de stimulation collective. A la fin, chacun se jugeait soi-même selon le code unique sans plus solliciter la vigilance des autres, se déclarait coupable et s’enfermait dans sa propre prison intérieure, le cœur et l’âme transformés en cachot nu et lisse d’où le prisonnier volontaire sortait définitivement métamorphosé. Ainsi avaient péri, de nation en nation, le goût de la singularité, la soif des différences fondamentales et jusqu’à la merveilleuse haine qu’engendraient naguère nos bienfaisantes inégalités divines.”
De Oostenrijkse schrijfster en vertaalster Barbara Frischmuth werd geboren op 5 juli 1941 in Altaussee. Zie ook alle tags voor Barbara Frischmuth op dit blog.
Uit: Fingerkraut und Feenhandschuh
„Begonnen hat alles mit einem Grundstück, das günstig zu erwerben war und auf dem ein Haus gebaut werden sollte. Gelegenheit macht Gärtner. Ich bin ein Mensch der Schrift und ordne meine Welt nach Buchstaben. Allein die Aussicht auf einen Garten ließ mich Stöße von Büchern kaufen. Ich las, was greifbar war, von der philosophischen Abhandlung bis zum Auspflanzbuch, von Anleitungen zur Rosenwartung bis zu Tips für die Bodenverbesserung. Und war so unerfahren wie jemand, der Reiten vom Hörensagen lernen will anstatt mit seinem Pferd.
Zum Glück gab es hilfreiche Nachbarinnen, die sich mit Sämlingen und Ablegern einstellten und gerne bereit waren, mir meine Mißerfolge zu erklären oder mit Kompost auszuhelfen, bis ich selber welchen hatte.
Ich will nicht sagen, daß die Lektüre von Gartenbüchern mit nicht genützt hätte. Sie hat mir sehr genützt, indem sie Richtlinien setzte, an denen ich mich orientieren konnte und die meinen Ehrgeiz weckten. Aber wirklich zu gärtnern fing ich erst an, als ich den Garten sich äußern hörte, in den Sätzen seiner Bedürfnisse.
Wie so oft, stand am Anfang nicht das Wort, sondern ein Verständigungsproblem. Solange man glaubt, man würde einen Garten ‘schaffen’, ist man weder wirklich bei sich noch beim Garten. Es kann höchstens darum gehen, ihn in Erscheinung zu locken. So bringt er einen dazu, für ihn zu arbeiten, gelegentlich ziemlich schwer, aber auch für sich selbst etwas zu tun – wer bewegt sich schon freiwillig so viel, wie er sollte -, was ihm mit noch mehr Arbeit gedankt wird“.
Barbara Frischmuth (Altaussee, 5 juli 1941)
Zie voor nog meer schrijvers van de 5e juli ook mijn vorige blog van vandaag.
1 thoughts on “Jean Cocteau, Felix Timmermans, Michael Blake, Jacqueline Harpman, Jean Raspail, Barbara Frischmuth”
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