De Amerikaanse schrijver, humorist en criticus Joe Queenan werd geboren op 3 november 1950 in Philadelphia, Pennsylvania. Zie ook mijn blog van 3 november 2010 en eveneens alle tags voor Joe Queenan op dit blog.
Uit: Closing Time
“Next door to us lived a man my father always called Tex because he was tall, fat, blustery, and not terribly quick on the draw, though he was not actually from Texas. I suppose it was Tex who provided transport. My father’s mutilated fingers got patched up; he was given some painkillers; he returned home in great pain. He had been drinking heavily before he caught his fingers in the door, and he was certainly drinking heavily afterward.
At the time, my father was employed as a truck driver for a company called Bachman Pretzels. His job was to deliver boxes of potato chips, pretzels, and other savory snacks to supermarkets and grocery stores all over the Delaware Valley. The job didn’t pay well and wasn’t leading anywhere, but it was better than the ones he had held recently, and much better than the ones he would have later. His salary, which amounted to slightly more than the minimum wage, was not enough to support a family of six, which is why my mother, after a sixteen-year hiatus, would soon return the workforce, corralling a job as a credit manager at the hospital, where my father had been treated. This was the hospital where I had been born thirteen years earlier, the year the Reds invaded South Korea.
Every workday, my father would rise at six-thirty in the morning, shave, dress, then grab a trolley and two buses to the company warehouse several miles away. There he would load his truck and set out on his travels. His route was picturesque and varied, though not especially glamorous. A good number of his accounts were the wholesome, reliable A&P supermarkets that could then be found on half the street corners in America. He also serviced a number of tiny, not especially profitable independent grocery stores in South Philadelphia and several of the cavernous Center City automats operated by the Horn & Hardart company, an iconic chain that was once ubiquitous but is now forgotten. His job was to replace packages that had been sold since his last visit, remove merchandise that had passed its expiration date, and use guile, subterfuge, charm, or whatever delicate forms of intimidation he could muster to persuade his clients to give exotic new products a try. One of these cutting-edge novelties was the now-famous cheese curl, an audacious midcentury innovation whose triumph over entrenched municipal resistance to anything ” hoity-toity” was by no means a foregone conclusion at the time.”
Joe Queenan (Philadelphia, 3 november 1950)
De Australische dichteres en schrijfster Oodgeroo Noonuccal (eig. Kathleen Jean Mary Ruska) werd geboren op 3 november 1920 in Minjerribah (Stradbroke Island) in Moreton Bay. Zie ook mijn blog van 3 november 2010 en eveneens alle tags voor Oodgeroo Noonuccal op dit blog.
Son of mine
To Denis
My son, your troubled eyes search mine,
Puzzled and hurt by colour line.
Your black skin as soft as velvet shine;
What can I tell you, son of mine?
I could tell you of heartbreak, hatred blind,
I could tell you of crimes that shame mankind,
Of brutal wrong and deeds malign,
Of rape and murder, son of mine;
But I’ll tell you instead of brave and fine
When lives of black and white entwine,
And men in brotherhood combine-
This would I tell you, son of mine.
White Australia
Since God’s good world began,
Not God but godless man
Made barrier and ban,
And reared each frontier wall.
Brothers, when shall we see
Selfless democracy?
Life is for liberty,
And earth was made for all.
Let little kiplings rant,
Narrow and arrogant,
Their chauvinistic cant
That white is nobler birth.
The best of every race
Should here find welcome place;
The colour of his face
Is no man’s test of worth.
Oodgeroo Noonuccal (3 November 1920—16 September 1993)
Portret door Clif Pier 1965
De Nederlandse dichter en schrijver Jan Boerstoel werd geboren in Den Haag op 3 november 1944. Zie ook mijn blog van 3 november 2010 en eveneens alle tags voor Jan Boerstoel op dit blog.
Uit: Acht kroegverzen
Filosofie
Ik ken het klappen van de zweep,
ik ken de regels van het spel,
ik ken de zin van het bestaan,
maar als ik drink dan gaat het wel.
Check up
De dokter balt een boze vuist
en ziet de Dood al naar mij wenken.
Ik moet van hem eens na gaan denken.
‘Maar dokter, daarom drink ik juist!’
Voor Gerard Reve
De dag doet mij de dampen aan,
maar ’s avond met de lampen aan
maakt Koning Alcohols bewind,
dat ik het niet zo erg meer vind.
Jan Boerstoel (Den Haag, 3 november 1944)
De Franse schrijver en kunstfilosoof André Malraux werd geboren op 3 november 1901 in Parijs. Zie ook mijn blog van 3 november 2010 en eveneens alle tags voor André Malraux op dit blog.
Uit: La condition humaine
“Sinon par vous, n’est-ce pas, par un autre. C’est comme si un général disait : avec mes soldats, je puis mitrailler la ville. Mais, s’il était capable de la mitrailler, il ne serait pas général… D’ailleurs, les hommes sont peut-être indifférents au pouvoir… Ce qui les fascine dans cette idée, voyez-vous, ce n’est pas le pouvoir réel, c’est l’illusion du bon plaisir. Le pouvoir du roi, c’est de gouverner, n’est-ce pas ? Mais, l’homme n’a pas envie de gouverner : il a envie de contraindre, vous l’avez dit. D’être plus qu’homme, dans un monde d’hommes. Échapper à la condition humaine, vous disais-je. Non pas puissant : tout-puissant. La maladie chimérique, dont la volonté de puissance n’est que la justification intellectuelle, c’est la volonté de déité : tout homme rêve d’être dieu.
Ce que Gisors disait troublait Ferral, mais son esprit n’était pas préparé à l’accueillir. Si le vieillard ne le justifiait pas, il ne le délivrait plus de son obsession :
– A votre avis, pourquoi les dieux ne possèdent-ils les mortelles que sous des formes humaines et bestiales ?
Ferral s’était levé.
– Vous avez besoin d’engager l’essentiel de vous-même pour en sentir plus violemment l’existence, dit Gisors sans le regarder.
Ferral ne devinait pas que la pénétration de Gisors venait de ce qu’il reconnaissait en ses interlocuteurs des fragments de sa propre personne, et qu’on eût fait son portrait le plus subtil en réunissant ses exemples de perspicacité.
– Un dieu peut tout posséder, continuait le vieillard avec un sourire entendu, mais il ne peut pas conquérir. L’idéal d’un dieu, n’est-ce pas, c’est de devenir homme en sachant qu’il retrouvera sa puissance ; et le rêve de l’homme, de devenir dieu sans perdre sa personnalité…”
André Malraux (3 november 1901 – 23 november 1976)
De Franse schrijfster Ann Scott (pseudoniem) werd geboren op 3 november 1965 in Boulogne-Billancourt. Zie ook mijn blog van 3 november 2010 en eveneens alle tags voor Ann Scott op dit blog.
Uit: Cortex
“Ils ne veulent pas savoir. Ils viennent du monde entier, ils viennent réaliser leur rêve et, rivés aux hublots de leurs Boeing qui amorcent leur descente sur LAX1, ils ne veulent pas entendre que cette brume dorée qui enveloppe la ville chaque matin n’est qu’une chape de gaz d’échappement qui a la couleur de la fin du monde. C’est un dimanche après-midi de fin février à Los Angeles, 24 degrés sous un ciel azur éclatant, pas le moindre frémissement dans les feuilles des palmiers qui bordent les trottoirs, et Burt Levine pourrait reconnaître n’importe quel touriste de n’importe quel pays ; son cerveau malade fonctionne à la manière d’un transistor dont l’aiguille sillonnerait d’elle-même les ondes du spectre radiofréquence où chaque signal capté entre deux grésillements produirait un fragment visuel instantané et condensé d’un ADN émotionnel : une simple intonation dans une voix qui demande où acheter un pack de six, et Burt sait que le type était vierge à son entrée en fac ou que sa mère alcoolique le nourrissait de crackers trempés dans des boîtes de soupe froide. Mais pour l’instant le soleil tape sur son front dégarni, ses quinze kilos de trop débordent de son smoking devenu trop petit et il est seul, entièrement seul sur ce boulevard figé comme un décor désaffecté car le quartier est bouclé. Les rames de métro traversent les stations sans s’arrêter, aucune voiture ne circule, les magasins sont fermés et les trottoirs sont vides. La plupart des gens sont déjà installés devant leur téléviseur, d’autres se sont regroupés dans des cafés munis d’écrans, d’autres encore cherchent un lien de streaming et, d’est en ouest, aussi loin qu’on peut voir, Hollywood Boulevard est désert.. Burt marche au milieu de la chaussée, se tenir à distance des trottoirs lui épargne son reflet dans les vitrines, les coutures de sa veste lui scient les aisselles, le bouton attaché pour cacher le haut du pantalon qu’il n’a pas pu fermer lui comprime l’estomac ; sa barbe ne suffit même plus à masquer l’épaisseur de son cou, et s’il a un jour été fier de ressembler à John Belushi qu’il vénérait à treize ans, à quarante-sept il en est devenu une caricature si grotesque, si inutile, qu’il en vient presque à espérer que la douleur qui irradie dans sa poitrine est un symptôme réel de l’infarctus tant redouté ces derniers mois. »
Ann Scott (Boulogne-Billancourt, 3 november 1965)
De Notre-Dame de Boulogne in Boulogne-Billancourt
De Duitse schrijver en essayist Dieter Wellershoff werd geboren op 3 november 1925 in NeussZie ook mijn blog van 3 november 2010 en eveneens alle tags voor Dieter Wellershoff op dit blog.
Uit: Der Liebeswunsch
„Dann wechselte die Ampel auf Grün, und angestoßen von der Bewegung um mich herum ging ich weiter in der einmal eingeschlagenen Richtung, Schritt für Schritt weg von dem sich ebenfalls entfernenden Anlaß meiner Halluzination.
Nach zwanzig, dreißig Schritten hatte ich den Impuls, umzukehren und der nun schon ein großes Stück entfernten Frau nachzueilen. Ich wollte ihr ein Stück folgen, um festzustellen, worin sie Anja glich und ob die Ähnlichkeiten oder die Unterschiede überwogen. Das sei wichtig, damit die ins Wanken geratene Wirklichkeit sich wieder festigte, sagte ich mir. Doch eigentlich verstand ich diesen Gedanken nicht.
Ich wußte ja, daß ich mich getäuscht hatte. Deshalb brauchte ich jetzt nicht noch hinter der Frau herzulaufen. Es sei denn|. . . Ja, es sei denn, daß dies nur ein Vorwand war, hinter dem sich der entgegengesetzte Wunsch verbarg, den ich mir zögernd eingestand: Wie ein Schläfer, der, hinausgefallen aus einem unabgeschlossenen Traum, noch einmal die Augen schließt, hatte ich gehofft, daß sich die Täuschung noch einmal wiederholte.
Ich hatte mir vorgenommen, ins Kino zu gehen, und obwohl ich keine Lust mehr verspürte, war ich zu schwerfällig, mich anders zu entscheiden. Dies war mein erster freier Nachmittag nach einer Reihe von anstrengenden Arbeitstagen mit vielen schweren, und wohl nur zum Teil erfolgversprechenden Operationen. Ein Patient, ein 76jähriger Mann, bei dem ich, zusammen mit einem dicken, runzligen Karzinom, Magen, Bauchspeicheldrüse, Milz und Querkolon und alle Lymphdrüsen der Umgebung herausgenommen hatte, war mir noch auf dem Operationstisch gestorben. Es war der Abschluß einer schrecklichen Woche. Ich hatte mich danach flau und abgenutzt gefühlt und das Bedürfnis gehabt, mir für zwei Stunden im Dunkel eines Zuschauerraums aus dem Weg zu gehen, zuverlässiger als es mir in meinem Apartment mit Lesen, Musikhören und Telefonieren gelungen wäre. Aber schon als ich die Eintrittskarte löste – bei einer etwas schwammig gewordenen Schönheit, die als ein mit Goldkettchen und Amulett behangenes Brustbild in dem Kassenhäuschen saß und mir mit einer trägen Handbewegung Billett und Wechselgeld zuschob –, und dann noch mehr, als ich den dünn besetzten Zuschauerraum betrat, in dem gerade die letzten Werbespots über die Leinwand liefen, hatte ich das Gefühl, etwas Falsches zu tun. Ich hatte mir das falsche Medikament, die falsche Behandlung verordnet, weil ich nicht wußte, was mir fehlte.“
Dieter Wellershoff (Neuss, 3 november 1925)
De Duitse schrijver, filmmaker en cabaretier Hanns Heinz Ewers werd geboren op 3 november 1871 in Düsseldorf. Zie ook mijn blog van 3 november 2010 en eveneens alle tags voor Hanns Heinz Ewers op dit blog.
Uit: Die traurige Geschichte meiner Trockenlegung
„Durch lange Lebensjahre habe ich der Ansicht gelebt, dass »Trockenlegung« der Menschen, wenn auch allgemein erwünscht, dennoch eine Sache rein privater Natur für jedes einzelne Individuum sei. Ich nahm, sehr irrig, an, dass sie nur in zartestem Kindesalter mit erst mangelhaftem, dann immer sicherem und durchschlagenderem Erfolge durchgeführt zu werden pflegte und dass sie eine Angelegenheit sei, die die Seele des Menschenkindes gar nichts angehe – sondern nur dessen Leib. Und auch den nur halb – vom Nabel abwärts.
Dies Verfahren, das in der für das menschliche Geschlecht ebensosehr, wie für das hundliche und katzliche erstrebenswerten sogenannten Stubenreinheit seinen idealen Zweck sieht, ist bei mir, wie ich mit Stolz behaupten darf, mit schönstem Erfolge angewendet worden. Ich habe mich, wenn mich meine Erinnerung nicht täuscht, durch wohlgemeinte Klapse auf mein ach so rosiges Babypopochen bald genug überzeugen lassen, dass – äusserlich – der Zustand der Trockenheit dem der Nässe vorzuziehen sei, habe dann zunächst durch kräftiges Schreien die liebe Mutter und die gute Kinderfrau darauf aufmerksam gemacht, dass meine Überführung aus dem nassen in den trockenen Zustand wünschenswert erscheine und habe schliesslich selbst auf ersteren Zustand zugunsten des letzteren endgültig verzichtet. Ich habe in dieser Beziehung mit der Zeit strenge Grundsätze entwickelt, denen ich fürderhin sehr treu geblieben bin.
So glaubte ich, als harmloser Europäer, nun für alle Zukunft über das Problem der Trockenlegung hinaus zu sein.
Das aber war, leider, leider, ein schwerer Irrtum. Man hat, als ich längst ein völlig ausgewachsener Mensch war, noch einige Male zwangsweise Trockenlegungsversuche mit mir vorgenommen – drüben in Amerika. Und diesmal war es nicht eine rein äusserliche Angelegenheit, sondern eine sehr innerliche, die noch dazu ebensosehr meinen Leib, wie meine arme Seele in Mitleidenschaft zog. Nicht plötzlich freilich, mit einem Ruck, o nein, vielmehr sehr menschenfreundlich, amerikanisch-human ging man vor. So in der Art, wie es dem Köter erging, der einen so mitleidigen, zartbesaiteten Herrn hatte. Der wollte ihm – schönheitshalber und um die Sache kurz zu machen – den Schwanz abschneiden, doch konnte er’s nicht übers Herz bringen, dem armen Vieh den ganzen langen Prachtwedel auf einmal abzuhacken.“
Hanns Heinz Ewers (3 november 1871 – 12 juni 1943)
De Amerikaanse dichter, journalist en jurist William Cullen Bryant werd geboren op 3 november 1794 in Cummington, Massachusetts. Zie ook mijn blog van 3 november 2010 en eveneens alle tags voor William Cullen Bryant op dit blog.
The Twenty-Second Of December
Wild was the day; the wintry sea
Moaned sadly on New-England’s strand,
When first the thoughtful and the free,
Our fathers, trod the desert land.
They little thought how pure a light,
With years, should gather round that day;
How love should keep their memories bright,
How wide a realm their sons should sway.
Green are their bays; but greener still
Shall round their spreading fame be wreathed,
And regions, now untrod, shall thrill
With reverence when their names are breathed.
Till where the sun, with softer fires,
Looks on the vast Pacific’s sleep,
The children of the pilgrim sires
This hallowed day like us shall keep.
I broke the spell that held me long
I broke the spell that held me long,
The dear, dear witchery of song.
I said, the poet’s idle lore
Shall waste my prime of years no more,
For Poetry, though heavenly born,
Consorts with poverty and scorn.
I broke the spell–nor deemed its power
Could fetter me another hour.
Ah, thoughtless! how could I forget
Its causes were around me yet?
For wheresoe’er I looked, the while,
Was Nature’s everlasting smile.
Still came and lingered on my sight
Of flowers and streams the bloom and light,
And glory of the stars and sun; –
And these and poetry are one.
They, ere the world had held me long,
Recalled me to the love of song.
William Cullen Bryant (3 november 1794 – 12 juni 1878)
Portret door Daniel Huntington, 1866
Zie voor bovenstaande schrijvers ook mijn blog van 3 november 2007 en ook mijn blog van 3 november 2006.
Onafhankelijk van geboortedata
De Italiaanse dichteres Laura Accerboni werd in 1985 geboren in Genua, waar zij Moderne Letterkunde studeerde. Haar eerste bundel, “Attorno a ciò che non è stato”(Rondom dat wat niet was), verscheen in 2010. In 2015 volgde “La parte dell’annegato” (Het spel van het verdrinken). Accerboni is naast dichter en fotograaf redacteur van het literair tijdschrift Steve. Samen met Elio Grasso vertaalde ze werk van de Amerikaanse dichter Taje Silverman. Haar werk is gepubliceerd in een groot aantal tijdschriften, waaronder Italian Poetry Rewiew, Poesia, Specchio della Stampa, Gradiva, Steve en Loch Raven Review.
The lights
The lights.
You have to turn out the lights.
Otherwise
the veins show up too much,
they throb from the heat
they no longer flower.
But don’t you see the exact point
where the wire germinates?
It’s only a bare wire . . .
You blame the outlet
that’s always on your wrist
but it’s not beating
it’s blue
deep down
it’s always blue
but it’s not beating.
Vertaald door George Tatge
Gisteren stopte de grootste jongen
Gisteren stopte de grootste jongen
een steen
tussen zijn tanden
en begon te kauwen.
Hij toonde
zijn moeder
wat een mond vermag
die tot het uiterste gedreven wordt
en dat een vernield huis
niet méér is dan een vernield huis.
Gisteren hebben alle grotere jongens
hun vijanden uitgehongerd
en hun speelgoed haastig bij elkaar gezocht.
Ze hebben hun moeder
de orde
en de tucht van de doden getoond
en zijn daarna snel
hun handen gaan wassen
en gaan luisteren
naar het nieuws
in de vorm van wiegeliedjes.
Vertaald door Frans Denissen en Hilda Schraa
Laura Accerboni (Genua, 1985)