De Braziliaanse schrijver Júlio César de Mello e Souza werd geboren op 6 mei 1895 in Rio de Janeiro. Zie ook mijn blog van 6 mei 2009 en ook mijn blog van 6 mei 2010
Uit: Beremís’ Welt (Vertaald door Elfriede Kirchner)
„Dem zweiten Erben, sagte er: “Dir, Hammed Namir, stand ein Drittel der 35, nämlich etwas über elf Kamele zu. Statt dessen bekommst du zwölf; dagegen kannst du keinen Einspruch erheben, weil auch du dabei einen sichtbaren Gewinn gemacht hast.” Dem jüngsten der drei Brüder sagte er schließlich:
“Und du, Jüngling Harim Namir, dem letzten Willen deines Vaters gemäß solltest du ein Neuntel von 35 bekommen, etwas über drei also. Nun wirst du aber ein Neuntel der 36, nämlich vier Kamele erhalten. Dein Gewinn ist ebenso überzeugend! Für solch ein Ergebnis kannst du dich bei mir nur bedanken!” Darauf schloss Beremis in seiner bedächtigen und sicheren Art: “Gemäß dieser vorteilhaften Aufteilung der Kamele unter die Brüder Namir, die jedem der drei einen Gewinn eingebracht hat, sind achtzehn Kamele dem Ersten, zwölf dem Zweiten und vier dem Dritten zugeteilt worden, was 18 + 12 + 4 = 34 Kamele ergibt. Von den 36 bleiben also zwei übrig. Eines davon, wie ihr wohl wisst, gehört dem Bagdali, meinem Freund und Gefährten; das andere gehört billigerweise mir, weil ich euer Problem mit der Erbschaft zur allgemeinen Zufriedenheit gelöst habe.”
Júlio César de Mello e Souza (6 mei 1895 – 18 juni 1974)
De Franse schrijver Gaston Leroux werd geboren op 6 mei 1868 in Parijs. Zie ook mijn blog van 6 mei 2007 en ook mijn blog van 6 mei 2010
Uit: Le fantôme de l’Opéra
„Est-ce le fantôme ?
Ce soir-là, qui était celui où MM. Debienne et Poligny, les directeurs démissionnaires de l’Opéra, donnaient leur dernière soirée de gala, à l’occasion de leur départ, la loge de la Sorelli, un des premiers sujets de la danse, était subitement envahie par une demi-douzaine de ces demoiselles du corps de ballet qui remontaient de scène après avoir « dansé » Polyeucte. Elles s’y précipitèrent dans une grande confusion, les unes faisant entendre des rires excessifs et peu naturels, et les autres des cris de terreur.
La Sorelli, qui désirait être seule un instant pour « repasser » le compliment qu’elle devait prononcer tout à l’heure au foyer devant MM. Debienne et Poligny, avait vu avec méchante humeur toute cette foule étourdie se ruer derrière elle. Elle se retourna vers ses camarades et s’inquiéta d’un aussi tumultueux émoi. Ce fut la petite Jammes, –le nez cher à Grévin, des yeux de myosotis, des joues de roses, une gorge de lis, – qui en donna la raison en trois mots, d’une voix tremblante qu’étouffait l’angoisse :
« C’est le fantôme ! »
Et elle ferma la porte à clef. La loge de la Sorelli était d’une élégance officielle et banale. Une psyché, un divan, une toilette et des armoires en formaient le mobilier nécessaire. Quelques gravures sur les murs, souvenirs de la mère, qui avait connu les beaux jours de l’ancien Opéra de la rue Le Peletier.“
Gaston Leroux (6 mei 1868 – 15 april 1927)
De Franse schrijfster Marie-Aude Murail werd geboren op 6 mei 1954 in Le Havre. Zie ook mijn blog van 6 mei 2007 en ook mijn blog van 6 mei 2010
Uit: Jésus comme un roman
“Le lendemain, il y avait tant de monde dans les rues menant au Temple et les gens nous interpellaient si souvent que nous nous arrêtâmes un moment.
Nous en profitâmes, Philippe et moi[1][1], pour acheter des galettes. J’avais juste payé le marchand quand je vis s’avancer vers nous une troupe d’hommes très bruyants. Je portai la main à mon épée. J’étais toujours sur le qui-vive. Ces hommes poussaient entre eux une femme à demi nue et les cheveux flottants. Elle avait été blessée, peut-être par une pierre, car du sang coulait de sa tempe.
– Que lui voulez-vous ? demandai-je à un homme qui tenait un bâton.
– Tu es Galiléen ? me dit-il en reconnaissant mon accent. Tu dois savoir qui est ce Jésus dont on parle. Montre-le moi.
Je gardais la main à l’épée, de plus en plus méfiant. Mais Jésus s’approchait déjà.
– Quel mal a fait cette femme ? demanda-t-il .
– On l’a surprise avec son amant, répondit un des hommes qui était peut-être le mari. Lui, il s’est enfui. Mais elle, on la tient !
Avec brutalité, il attrapa la femme par le bras et la poussa devant notre Maître.
– Moïse a dit qu’il faut tuer les femmes infidèles à coups de pierre ! s’écria-t-il. Toi, rabbi, que dis-tu ?
– Je regardai les gens massés autour de nous. Si Jésus pardonnait, ils seraient indignés.”
Marie-Aude Murail (Le Havre, 6 mei 1954)
Onafhankelijk van geboortedata:
De Nederlandse dichter, schilder en vertaler Erik Bindervoet werd geboren in het jaar 1962 in Oostzaan. Zie ook mijn blog van 6 mei 2009 en ook mijn blog van 6 mei 2010
Buik
Toen ik vanmiddag je buik had geaaid
Een beetje onnadenkend, liep meteen
Een koud ontroerde rilling door me heen.
De tijd werd vastgezet, toen teruggedraaid,
Gestopt op dat moment, de eerste keer
Dat ik je buik ooit zien of voelen mocht,
De vrijgevochten zachtheid die ik zocht,
Verlangend steeds naar alsmaar meer en meer.
Toch leek het tegelijk wel voor het laatst,
Alsof bevroren tijd werd teruggekaatst,
Een boemerang van eigen makelij,
Die zwaaiend door het blote luchtruim klieft,
Koala’s kelend, schijnbaar smoorverliefd,
En ondertussen vliegt hij ons voorbij.
Erik Bindervoet (Oostzaan, 1962)
De Duitse schrijver Paul Alverdes werd geboren op 6 mei 1897 in Straatsburg. Zie ook mijn blog van 6 mei 2009.
Uit: Tagebuch
“Am 31. Dezember 1941
Wetterumschlag, Schneetreiben. Null Grad. Abends Eugen Roth und Frau, Braun und Frau, Britting.
Gemeinschaftsessen, da bei schwindenden unersetzbaren Vorräten jeder Gast etwas mitbringen mußte. Gedrückte, trübselige Stimmung, die Gedanken quälen sich bei jedermann um das Zukünftige, das finster droht. Die verworrene hilflose Neujahrsbotschaft kein Trost, eher tiefer besorgter herabstimmend.
1.1.1942
[…] ich müßte blödsinnig sein und von allen guten Geistern verlassen, wenn mich das Lesen dieser Neujahrsbotschaft, dieses unklare, hilflose Gestammel, dieses platte Pöbeldeutsch nicht vor dem Abgrund schaudern machte, der sich da auftut, wo dieser Mann [Hitler] steht, – ist das auf der Bank gesessen, wo die Feinde Deutsch-lands und die Spötter sitzen?[…]”
Paul Alverdes (6 mei 1897 – 28 februari 1979)