Emmanuel Bove, Henry de Montherlant, Charles Maurras, Herman Bang, Henry Tuckerman, Aloysius Bertrand, Pietro Aretino, Dinah Craik

De Franse schrijver Emmanuel Bove (eig. Emmanuel Bobovnikoff) werd geboren op 20 april 1898 in Parijs. Zie ook alle tags voor Emmanuel Bove op dit blog.

Uit: Un célibataire

« Depuis le déjeuner, Albert Guittard était mécontent de lui. Il s’était pourtant levé de bonne humeur. Ne devait-il pas rendre visite, vers les cinq heures, à monsieur et madame Penner ? Mais il s’était passé un petit événement désagréable que nous rappellerons brièvement afin d’éclairer le caractère de cet homme étrange. Il venait de sortir de table et s’apprêtait à faire la sieste lorsque la sonnette de la grille du jardin retentit. Bien qu’il approchât de la cinquantaine et qu’il fût célibataire, M. Guittard n’était pas vieux garçon au point de ne pouvoir supporter d’être dérangé. Il attendit donc, avant de gagner son bureau où, sur un divan, il avait l’habitude de dormir jusqu’à quatre heures, d’être fixé sur cette visite. Au bout d’une minute à peine, la femme de chambre vint lui annoncer qu’un certain M. Bourrette était au salon.
— Bourrette ? demanda Guittard à qui ce nom ne disait rien.
— C’est cela, monsieur.
— Bourrette ? Vous êtes sûre d’avoir entendu ce nom ?
— Bourrette, certainement, Bourrette… monsieur.
— Ce monsieur Bourrette ne vous a pas dit ce qu’il voulait ni de la part de qui il venait ?
— Je ne le lui ai pas demandé, monsieur.
— Eh bien ! allez le lui demander. Je ne le connais pas et je n’ai aucune raison de le recevoir chez moi. Comment est-il ?
— C’est un monsieur d’un certain âge.
— Enfin, de quoi a-t-il Pair ?
— Mais je ne sais pas, monsieur. Il a peut-être l’air d’un homme comme tout le monde. n a une serviette sous le bras. — Quelle importance cela a-t-il qu’il ait une serviette sous le bras ? Demandez-lui d’abord sa carte et demandez-lui qui il est. Et vous pouvez lui dire aussi, de ma part, que lorsqu’on se présente chez des gens qu’on ne connaît pas, la politesse commande d’annoncer l’objet de sa visite. Dites-le-lui de ma part. Cela lui servira de leçon. A peine la femme de chambre eut-elle disparu qu’il appréhenda qu’elle ne répétât à l’innocent visiteur les paroles qu’il avait prononcées sans autre raison que celle de soulager une mauvaise humeur qu’il n’avait même pas, mais que, par caprice, il lui plaisait de manifester. »

 


Emmanuel Bove (20 april 1898 – 13 juli 1945)
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De Franse schrijver Henry de Montherlant werd geboren op 20 (en niet op 21) april 1896 in Parijs Zie ook alle tags voor Henry de Montherlant op dit blog.

Uit: Les Célibataires

« Ce soir froid de février 1924, sur les sept heures, un homme paraissant la soixantaine bien sonnée, avec une barbe inculte et d’un gris douteux, était planté sur une patte de-vant une boutique de la nie de la Glacière, non loin du boulevard Arago, et lisait le journal à la lumière de la devanture, en s’ai-dant d’une grande loupe rectangulaire de philatéliste. Il était vêtu d’une houppelande noire usagée, qui lui descendait jusqu’à mi-jambes, et coiffé d’une casquette sombre, du modèle des casquettes mises en vente vers 1885 : avec une sous-mentonnière à deux ailes, actuellement relevées de chaque côté sur le dessus. Quelqu’un qui l’aurait examiné de près aurait vu que chaque détail de son accoutrement était « comme de personne ». Sa casquette était démodée de trente ans; sa houppelande était retenue, au col, par deux épingles de nourrice accrochées l’une à l’autre et formant chaînette; le col tenant de sa chemise blanche empesée était effrangé comme de la dentelle, mettant à nu le tissu intérieur, et sa cravate était moins une cra-vate qu’une corde vaguement recouverte de place en place d’une étoffe noire passée; son pantalon flottant descendait bien de quinze centimètres plus bas que ce que les tailleurs appellent « la fourche »; le lacet d’une de ses bottines (des bottines énormes) était un bout de ficelle qu’on avait eu l’intention de peindre en noir avec de l’encre. S’il avait poussé plus loin son indiscrétion, l’observateur aurait remarqué que c’était de même une forte ficelle qui tenait lieu de toute ceinture à notre personnage, et que celui-ci ne portait pas de caleçon. Ses vetements, à l’intérieur, étaient tout bardés d’épingles de nourrice, comme ceux d’un Arabe. Il avait à chaque pied deux chaussettes de laine super-posées (d’où sans doute la largeur des godil-lots). Retournant les poches, voici ce que l’ob-servateur y eût trouvé de remarquable : un vieux croûton de pain, deux morceaux de sucre, un mélange sordide de brins de tabac noir et de miettes solidifiées de vieille mie de pain, et une montre en or massif, qui l’eût arrêté. C’était une montre ancienne, plate, respirant par toute sa personne la beauté de la chose coûteuse et parfaite; le bottier en était littéralement recouvert par le yataras que faisait un blason très historie (lion, flammes, toute la boutique) et couronné d’une couronne de baron. Enfin, finissant sa visite par le portefeuille (un portefeuille en loques, et, à l’emplacement du crayon, sans crayon), l’observateur y eût rencontré d’un côté une centaine de francs, de l’autre une carte de réclame de la maison « Jenny, fards de théâtre, etc… », et trois cartes de visite qui devaient bien être là depuis dix ans, car elles étaient jaunies au point d’en être devenues presque brunes sur leurs bords. Elles por-taient, vulgairement imprimée, la suscrip-tion : Élie de Coëtquidan, .11, rue de Lisbonne. Et, par une singularité qui ne se voit plus qu’en province et encore, peut-être, seule-ment en Bretagne, la suscription était sur-montée d’une couronne de baron. »

 


Henry de Montherlant (20 april 1896 – 21 september 1972)
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De Franse schrijver Charles Maurras werd geboren op 20 april 1868 in Martigues Zie ook alle tags voor Charles Maurras op dit blog.

Uit: Le Chemin de Paradis

« Dans la nuit du cinquième jour, comme il admirait la lenteur des esclaves à lui revenir et qu’il se demandait si ces pauvres amis ne l’avaient oublié à la ville, il vit du côté du midi, sur la mer, et bien que le soleil se fût couché depuis longtemps, une faible lumière ; elle avait le teint de la rose et tranchait doucement sur les feux argentés qui descendaient du clair de lune. Las de la contempler, Euphorion ferma les yeux.
Il était adossé à la muraille du rocher, défendu par la treille contre l’intempérie, et les embûches des étoiles. On l’eût pris pour un homme assis qui regardait le ciel. Mais il dormait et ses fontaines murmuraient dans la demi-ombre.
La couleur blonde de la mer dura jusqu’au matin et, moins instruit des lois du monde, le vieillard, au réveil, eût pu se demander si l’aube, ce jour-là, n’était point levée au midi. Il descendit parmi ses fleurs. Mais son inquiétude était telle qu’il ne voulut point les toucher. Il erra sous les arbres et craignit de flétrir les beaux fruits pendus à leurs branches. Puis il s’allongea sur la terre et, devant les concombres et les autres légumes, s’adonna aux œuvres plus viles qui, ne voulant aucun effort, le laissaient à sa rêverie.
Vers le milieu du jour, comme il achevait de tresser ensemble pour sa provision de l’hiver une douzaine d’oignons roux, des pas pressés sonnèrent au bas de la montée.
Euphorion cria :
« Est-ce vous, Syron, Icétas ?
— C’est moi, dit une voix prochaine. »
Et Syron apparut. Icétas ne le suivait point. Le vieillard, effrayé, n’osait demander des nouvelles, car les mains, la poitrine, les cheveux de Syron étaient noirs de fumée. Mais une flamme singulière éclairait son regard.
« Maître, fit-il d’abord, vous lisez dans la destinée. Notre Icétas a eu le sort du jeune Hylas.
— Quoi, Icétas a donc péri ?
— Si c’est périr que de se rompre sous l’effort de la volupté, tout Sybaris et tout son peuple ont péri de la main des Grâces.
— Vraiment, Syron, le peuple entier de Sybaris ? »
Le serviteur montra du doigt la tache pourpre de la mer que le puissant soleil n’avait point effacée et qui s’accroissait au contraire. Les flots semblaient de sang.”

 


Charles Maurras (20 april 1868 – 16 november 1952)
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De Deense schrijver Herman Bang werd geboren op 20 april 1857 in Asserballe. Zie ook alle tags voor Herman Bang op dit blog.

Uit: Michael (Vertaald door Julia Koppel)

„Der Meister öffnete die Tür zum Balkon und trat hinaus. Seine Augen waren leicht zusammengekniffen, entweder weil sie das Werk, das seine Gedanken endlich verlassen wollten, noch zu sehen sich bemühten, oder vielleicht nur, weil sie vom Tageslicht geblendet wurden.
Er setzte sich in den gewohnten Stuhl. Sein mächtiger Bart, dessen weiße Streifen wie seltsame Wellen durch das Schwarz rannen, reichte fast bis zum Geländer hinab, und er drückte nach beendetem Tagewerk seine Hände einen Augenblick gegen das Eisen des Gitters, als stemme er sie gegen einen unerschütterlichen Felsen.
Michael saß wie gewöhnlich, das schlanke Kinn gegen die Balustrade gestützt, und starrte in die Luft. Einige Skizzen lagen in seinem Schoß, als wären sie vergessen.
Der Diener erschien in der Tür mit der Post und Visitenkarten, die er dem Meister auf einem Tablett reichte. Der Meister las die Karten und ließ sie auf das Tablett zurückgleiten, als hätte keine von ihnen einen Namen getragen. Er behielt eine einzige, die er oben in seine Weste hineinschob.
Dann griff er nach den Zeitungen. Die meisten waren unter Kreuzband, mit blau eingerahmten Spalten.
»Was schreiben sie?« fragte Michael und hob den Kopf.
»Von der Ausstellung in Melbourne.«
»Was?« fragte Michael und sah Claude Zoret ins Gesicht.
»Was sie immer schreiben,« sagte der Meister, der die Lippen nur ganz wenig öffnete, wenn er sprach, und schob die Zeitungen beiseite.“

 


Herman Bang (20 april 1857 – 19 januari 1912)

 

De Amerikaanse dichter, schrijver, essayist en criticus Henry Theodore Tuckerman werd geboren op 20 april 1813 in Boston, Massachusetts. Zie ook alle tags voor Henry Tuckerman op dit blog.

Uit: The Collector

“It was one of the conclusions arrived at by Adelung, that the same language would not maintain itself beyond the limit of a hundred and fifty thousand square miles; but by means of books the limits of the world alone are the limits within which language and the enjoyment of it can be confined. Letters waft a sigh from Indus to the Pole, and printed volumes carry thoughts that breathe and words that burn over the great oceans from one quarter of the world to another.
Such a volume is the one now in the hand of the reader. It is freighted with a dozen pleasant papers or essays, the subjects of which are not confined to America exclusively. They furnish us with text, and afford opportunity for illustrative comment.
Profiting by this opportunity, let me commence by observing, in reference to the opening essay, that the inns and taverns of London underwent a great change after the death of James the First. The rights of honest topers were suppressed by his son King Charles, who, for the poor[Pg 2] fee of an annual three pounds sterling, granted licences to tavern-keepers to sell wines at what prices they pleased, in spite of all statutes to the contrary! You may fancy how flushed the face of a thirsty Cockney might become, who, on putting down his eightpence for a quart of claret, was told by Francis, the drawer, that the price was a full quarter noble, or ‘one-and-eightpence’!
Lord Goring, who issued these licences, pocketed a respectable amount of fees in return. By statute, London had authority only for the establishment of forty taverns. But what did roystering George Goring care for statute, since the king gave him licence to ride over it? Taverns multiplied accordingly, not only in the city but in those ‘suburbs,’ as they were once called, fragrant Drury Lane and refined ‘Convent Garden.’ With competition came lower prices, however, and the throats of the Londoners were refreshed, while their purses were not so speedily lightened.
Jolly places they became again; but when they not only increased all over the town, but took to ‘victualling,’ as it was termed, as well as ‘liquoring,’ the authorities began to inquire into the matter. With the claret that was drunk, a corresponding amount of venison was eaten. At the same time the king’s bucks began to disappear, and suspicion arose that gentlemen in taverns dined off his sacred majesty’s deer! A watch was set to prevent such felonious fare being carried into London from any of the royal parks, chases, or forests. Still haunches smoked on the boards of those naughty victualling taverns, and haughty Cockneys, ‘greatly daring, dined’! The stolen bucks were smuggled in over Bow Bridge; and not till that passage was occupied by representatives of legal[Pg 3] authority did the venison intended for the court cease to find its way into the city.”

 

 
Henry Tuckerman (20 april 1813 – 17 december 1871)
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De Franse dichter Aloysius Bertrand werd geboren op 20 april 1807 in Ceva, Piemont, Italië. Zie ook alle tags voor Aloysius Bertrand op dit blog.

 

Le bibliophile

Ce n’était pas quelque tableau de l’école flamande, un
David-Téniers, un Breughel d’Enfer, enfumé à n’y pas
voir le diable.

C’était un manuscrit rongé des rats par les bords, d’une
écriture toute enchevêtrée, et d’une encre bleue et rouge.

– » Je soupçonne l’auteur, dit le Bibliophile, d’avoir
écu vers la fin du règne de Louis douze, ce roi de pater-
nelle et plantureuse mémoire. »

» Oui, continua-t-il d’un air grave et méditatif, oui,
il aura été clerc dans la maison des sires de Chateau-
vieux. »

Ici, il feuilleta un énorme in-folio ayant pour titre le
Nobiliaire de France, dans lequel il ne trouva mentionnés
que les sires de Chateauneuf.

– » N’importe ! dit-il un peu confus, Chateauneuf et
Chateauvieux ne sont qu’un même château. Aussi bien il
est temps de débaptiser le Pont-Neuf. «

 


Aloysius Bertrand (20 april 1807 – 29 april 1841)
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De Italiaanse schrijver Pietro Aretino werd geboren in Arezzo op 20 april 1492. Zie ook alle tags voor Pietro Aretino op dit blog.

Uit: Dialogues (Vertaald door Raymond Rosenthal)

“ANTONIA Why?
NANNA Because the reverend father summoned the three friars and leaning on the shoulder of one of them, a tall, soft-skinned rascal who had shot up prematurely, he ordered the others to take his little sparrow, which was resting quietly, out of its nest. Then the most adept and attractive young fellow of the bunch cradled the General’s songster in the palm of his hand and began stroking its back, as one strokes the tail of a cat which first purrs, then pants, and soon cannot keep still. The sparrow lifted its crest, and then the doughty General grabbed hold of the youngest, prettiest nun, threw her tunic over her head, and made her rest her forehead against the back of the bed. Then, deliberately prying open with his fingers the leaves of her ass-hole Missal and wholly rapt his thoughts, he contemplated her crotch, whose form was neither close to bone with leanness nor puffed out with fat, but something in between — rounded, quivering, glistening like a piece of ivory that seems instinct with life.
Those tiny dimples one sees on pretty women’s chins and cheeks could also be seen on her dainty buttocks, whose softness was softer than that of a mill mouse born and raised in flour, and that nuns limbs were all so smooth that a hand placed gently on her loins would have slid down her leg as quickly as a foot slides on ice, and hair no more dared grow on her than it would on an egg.
ANTONIA So the father General consumed his day in contemplation, eh?”

 

 
Pietro Aretino (20 april 1492 – 21 oktober 1556)
Portret door Titiaan, ca. 1545

 

De Engelse dichteres en schrijfster Dinah Maria Craik werd geboren op 20 april 1826 in Stoke-on-Trent. Zie ook alle tags voor Dinah Craik op dit blog.

 

Sunday Morning Bells

From the near city comes the clang of bells:
Their hundred jarring diverse tones combine
In one faint misty harmony, as fine
As the soft note yon winter robin swells.–
What if to Thee in Thine Infinity
These multiform and many-colored creeds
Seem but the robe man wraps as masquers’ weeds
Round the one living truth Thou givest him–Thee?
What if these varied forms that worship prove,
Being heart-worship, reach Thy perfect ear
But as a monotone, complete and clear,
Of which the music is, through Christ’s name, Love?
Forever rising in sublime increase
To ‘Glory in the Highest,–on earth peace?’

 

Green Things Growing

O the green things growing, the green things growing,
The faint sweet smell of the green things growing!
I should like to live, whether I smile or grieve,
Just to watch the happy life of my green things growing.

O the fluttering and the pattering of those green things growing!
How they talk each to each, when none of us are knowing;
In the wonderful white of the weird moonlight
Or the dim dreamy dawn when the cocks are crowing.

I love, I love them so – my green things growing!
And I think that they love me, without false showing;
For by many a tender touch, they comfort me so much,
With the soft mute comfort of green things growing.

And in the rich store of their blossoms glowing
Ten for one I take they’re on me bestowing:
Oh, I should like to see, if God’s will it may be,
Many, many a summer of my green things growing!

But if I must be gathered for the angel’s sowing,
Sleep out of sight awhile, like the green things growing,
Though dust to dust return, I think I’ll scarcely mourn,
If I may change into green things growing.

 

 
Dinah Craik (20 april 1826 – 12 oktober 1887)
Cover biografie

Herman Bang, Henry Tuckerman, Aloysius Bertrand, Pietro Aretino, Dinah Craik

De Deense schrijver Herman Bang werd geboren op 20 april 1857 in Asserballe. Zie ook alle tags voor Herman Bang op dit blog.

Uit: Tine (Vertaald door Ingeborg en Aldo Keel)

“Noch immer lief Tine weinend neben dem Wagen her, während Frau Berg die letzten Worte laut in die Dunkelheit und den Wind hinausrief:
«Dann bringen Sie noch alles in Ordnung – in der blauen Kammer – heute Abend … heute Abend noch.»
«Ja – ja», antwortete Tine und konnte vor Tränen nicht sprechen.
«Und grüßen Sie mir – und grüßen Sie!», rief Frau Berg schluchzend, der Wind verschluckte ihre Worte.
Noch ein letztes Mal sprang Tine heran und griff nach ihrer ausgestreckten Hand, bekam sie aber nicht mehr zu fassen. Dann blieb sie stehen; und wie ein großer Schatten glitt der Wagen schnell ins Dunkel hinein, und schon war er nicht mehr zu hören.
Tine ging durch die Allee und über den Hof, wo die Jagdhunde leise winselten, zur Forstmeisterei zurück. Sie öffnete die Tür zum Flur, der so leer wirkte mit den kahlen Kleiderhaken, und auch Herlufs Spielzeugecke war ausgeräumt. Sie ging in die Küche, wo das Talglicht zwischen den Resten vom Teetisch glomm.
In der Gesindestube saßen die Leute schweigend am Tisch, Lars am oberen Ende.
«Ich soll grüßen», sagte Tine mit erstickter Stimme, und wieder wurde es still. Nur Maren, die mit der Schürze über dem Kopf, einem wiegenden Bündel gleich, am Ofen saß, heulte klagend auf.“

 

 
Herman Bang (20 april 1857 – 19 januari 1912)

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Herman Bang, Henry Tuckerman, Aloysius Bertrand, Pietro Aretino, Dinah Craik

De Deense schrijver Herman Bang werd geboren op 20 april 1857 in Asserballe. Zie ook alle tags voor Herman Bang op dit blog.

 

Uit: Katinka (Vertaald door Tiina Nunnally)

 

“She stepped out of the train car, down onto the platform, and she allowed herself to be kissed by Bai, and Marie took her things, and she had only one thought: to get inside the house – inside.
It seemed to her that Huus had to be inside, waiting.
And she went on ahead and opened the door to the parlor whicb was waiting, clean and nice; to the bedroom; to the kitchen where everything shone; clean and – empty.
“My God, how thin the mistress has become,” began Marie, who was lugging the bags.
And then she really got started, while Katinka, pale and tired, collapsed into a chair – about the whole area. About  what had been happening and what was being said. Over at the inn thev had had summer guests who came with bedsteads and everything, and at the parsonage there were visitors right up to the rafters.
And Huus, who had left … all of a sudden…
“Well, I thought so … Because he was down here on that last evening and it seemed to me just like he was going around saying goodbye to everything – he sat in the parlor alone – and out in the garden … and out here on the steps with the doves.”
“When did he leave?” asked Katinka.
“It must be about two weeks ago.”
“Two weeks …
Katinka carmly got up and went out into the garden. She walked along the pathway, over to the roses, down to the elder tree. He had been here to say goodbye to her – at every spot, in every place. She had no tears. She felt almost a quiet solemnity.
There was a happy shout out on the road. She heard Agnes’s voice in the midst of a great chorus. She practically jumped up. She didn’t want to see them there just now, Agnes rushed at her like a big dog to welcome her, so that she almost fell over; and the entire party from the parsonage came in for hot chocolate, and a table was set in the garden beneath the elder, and they all stayed untill the 8 o’clock train.
The train reared off, and they were gone again – you could hear them talking noisily along the road. Peter, the station hand, had taken the milk cans away, and Katinka was sitting alone on the platform.”

 

 

Herman Bang (20 april 1857 – 19 januari 1912)

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Herman Bang, Charles Maurras, Henry Tuckerman, Aloysius Bertrand, Pietro Aretino, Dinah Craik

De Deense schrijver Herman Bang werd geboren op 20 april 1857 in Asserballe. Zie ook mijn blog van 20 april 2009 en ook mijn blog van 20 april 2010.

 

Uit: Sommerfreuden (Vertaald door Aldo en Ingeborg Keel)

 

“Frau Brasen ging über den Hof und durch das Tor, wo Fuhrknecht Nielsen fegte. Nielsen war bei der Artillerie gewesen, trug die Mütze im Nacken und rauchte zu all seinen Verrichtungen Zigarre.

Frau Brasen wünschte «guten Morgen», und Nielsen nickte zurück, während er hinter der Wirtin, die das Kopfsteinpflaster der Straße betrat, eine Staubwolke auffegte.

Die Schatten der Häuser zeichneten sich in gewohnter Schärfe ab; sie kamen und wurden

länger und verschwanden, immer in der gleichen Weise. Es war, als benötige man in diesem Ort

überhaupt keine Uhr, so pünktlich bewegten sich die Schatten.

Frau Brasen ging die Straße entlang. Die Ladentüren waren schon aufgeklappt, und die Ge-

sellen warteten, an die Türrahmen gelehnt, mit überkreuzten Beinen. Frau Brasen – sie hatte

einmal stattlich ausgesehen, mit einem solchen Leib, daß die Augen der Männer an ihr haften

blieben – nickte jedem «guten Morgen» zu, während sie weiterging. Die Kommis rührten sich nicht. Frau Brasen war es, als ob die Augen, die ihr folgten, sich in ihren Rücken bohrten.

Es war nicht so ohne, wenn man überall Schul- den hatte. Aber der Doktor war es, außer ihm, dem Kunstmaler, der das so gewollt und in Gang gesetzt hatte; und Brasen, er war ja leicht zu verführen; und die Leute im Ort, die sie bedrängt hatten; und jetzt konnten die sich brüsten, während Brasen, der Ärmste, in der Patsche saß, und Gott weiß, was das für Sommergäste waren, die in so einen kleinen Ort kamen, selbst jetzt, wo sie inseriert hatten …”

 


Herman Bang (20 april 1857 – 19 januari 1912)

 

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Henry de Montherlant, Charles Maurras, Herman Bang, Henry Tuckerman, Aloysius Bertrand, Pietro Aretino, Dinah Craik

De Franse schrijver Henry de Montherlant werd geboren op 20 (en niet op 21) april 1896 in Parijs. Zie ook mijn blog van 21 april 2007 en ook mijn blog van 21 april 2008 en ook mijn blog van 20 april 2009.

 

Uit: Un voyageur solitaire est un diable

 

La nuit close, j’ai repris le chemin de l’oasis. A un endroit où les lézards étaient si nombreux et incœrcibles que les enfants, à quatre mètres du mur, s’asseyaient par terre sur un rang, pour les bombarder à coups de pierres, comme au jeu de massacre forain, il n’y a plus ni un lézard ni un enfant. Un fondouk est allumé ; une humble bougie y met des ombres immenses. Elle est la seule lumière dans toute l’oasis, comme le fanal au mât d’une barque invisible, sur une mer nocturne. Une tortue d’eau, portant un pétale rose sur sa carapace, et qui ne se doute pas que ça lui donne l’air prétentieux, un bourrin rêveur, qui n’a même pas la consolation de savoir qu’il mourra un jour, sont les uniques compagnons de ma mélancolie”

 

montharlant

Henry de Montherlant (20 april 1896 – 21 september 1972)

 

 

De Franse schrijver Charles Maurras werd geboren op 20 april 1868 in Martigues.

 

Uit: La Musique intérieure

 

„Tandis que ces pensées, et bientôt les vers et les strophes qui les élevaient à la dignité de la poésie, roulaient comme des astres sur les parties liantes de mon esprit, il était impossible de ne pas reconnaître qu’elles me ramenaient dans les voies royales de l’antique espérance au terme desquelles sourient la bienveillance et la bienfaisance d’un Dieu. Quelle synthèse subjective pourrait aboutir autre part ? Mais, parallèlement à ce chemin montant que suivait la méditation comme une prière, se développait, sans la contredire, autre forme du même effort, le grave cantique viril, circonspect, examinateur, mais nullement timide, jamais découragé, des entreprises de l’action et de l’invention, de l’art audacieux et de la science victorieuse. Lorsque j’étais enfant, du même esprit dont je suivais la céleste ascension des âmes et des anges, il m’était arrivé d’imaginer un type de navire volant qui tournât le dos à la nuit pour suivre, à vitesse d’étoile, le flot de pourpre et d’or de ces couchants vermeils qui font briller aux yeux, et par là même au cœur, un autre rêve d’immortalité de joie et d’amour : entre cet ancien rêve personnel ainsi ranimé et celui, plus ancien, de tous les esprits de ma race, la composition n’avait pas à choisir. Comme une barque prise entre deux mouvements trouve de la douceur à les suivre l’un après l’autre, je me confiais à ce double cours balancé, avec une espèce de foi obscure, quelque chose assurant qu’à défaut de mon âme, le Poème saurait aborder quelque part.“

 

Maurras

Charles Maurras (20 april 1868 – 16 november 1952)

 

De Deense schrijver Herman Bang werd geboren op 20 april 1857 in Asserballe.

 

Uit: Sommerfreuden (Vertaald door Aldo en Ingeborg Keel)

 

„Frau Brasen wollte das Haus trotzdem inspizieren. Es konnten ja jederzeit Sommergäste kommen, man wußte nie, heute, zum Essen, mit dem Wagen. Und fertig wurde man wahrhaftig nie, das eine oder andere gab es immer, wenn man sich auf die Mädchen und Brasen verlassen mußte. Gestern waren es die Vorhänge, die da hingen und deren Säume nur lose angenäht waren.
Frau Brasen stand von ihrem Holzstuhl am Küchentisch auf – der Stuhl war etwas wacklig -und sah sich die geschmierten Brote an: Ja, was rausging, das wußte man, und zwar täglich. Was reinkam in diesem Geschäft, das ging drauf, wie auch Brasen sagte.
Frau Brasen blieb vor den Butterbroten des Personals stehen: Und man streicht sie doch, so gut man kann.
Frau Brasen seufzte – sie waren dünn bestrichen: “Aber man hält ja durch, bis zuletzt”, sagte sie.
Frau Brasen ging durch die Küche und öffnete die Durchreiche in der Tür zur Gaststube: “Bist du da, Brasen?” fragte sie.
“Ja, Jansine”, sagte Brasen.
“Gut”, sagte die Frau, die zum Mann hineinsah, der in seiner Einsamkeit neben seinem Tresen saß und auf seine eigenen kurzen Beine hinabschaute.
“Dann paß du auf die Kasse auf”, sagte sie und schloß die Durchreiche.
Der “Kasse” galten Frau Brasens Gedanken von früh bis spät, denn die “Knächte” stibitzten, was sie nur konnten, einer wie der andere. Die “Knächte” waren die Kellner, und die “Kasse” war eine offene Schublade im Tresen.
Sie hatten aber auch wirklich immer Pech mit ihnen, und bekam man einmal einen anständigen Mann, dann blieb er nicht – so war es.“

 

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Herman Bang (20 april 1857 – 19 januari 1912)

 

De Amerikaanse dichter, schrijver, essayist en criticus Henry Theodore Tuckerman werd geboren op 20 april 1813 in Boston, Massachusetts.

 

Uit: A Defense of Enthusiasm

 

The best countenances the old painters have bequeathed to us are those of cherished objects intimately associated with their fame. The face of Raphael’s mother blends with the angelic beauty of all his madonnas. Titian’s daughter and the wife of Corregio again and again meet in their works. Well does Foscolo call the fine arts the children of Love. The deep interest with which the Italians hail gifted men inspires them to the mightiest efforts. National enthusiasm is the great nursery of genius. When Cellini’s statue of “Perseus” was first exhibited on the Piazza at Florence, it was surrounded for days by an admiring throng, and hundreds of tributary sonnets were placed upon its pedestal. Petrarch was crowned with laurel at Rome for his poetical labors, and crowds of the unlettered may still be seen on the Mole at Naples, listening to a reader of Tasso. Reason is not the only interpreter of life. The fountain of action is in the feelings. Religion itself is but a state of the affections. I once met a beautiful peasant woman in the valley of the Arno, and asked the number of her children. “I have three here and two in Paradise,” she calmly replied, with a tone and manner of touching and grave simplicity. Her faith was of the heart. Constituted as human nature is, it is in the highest degree natural that rare powers should be excited by voluntary and spontaneous appreciation.“

 

Tuckerman

Henry Tuckerman (20 april 1813 – 17 december 1871)
Portret door Daniel Huntington

 

De Franse dichter Aloysius Bertrand werd geboren op 20 april 1807 in Ceva, Piemont, Italië.

Octobre

Les petits savoyards sont de retour, et déjà leur cri
interroge l’écho sonore du quartier ; comme les hiron-
delles suivent le printemps, ils précèdent l’hiver.

Octobre, le courrier de l’hiver, heurte à la porte de
nos demeures. Une pluie intermittente inonde la vitre
offusquée, et le vent jonche des feuilles mortes du
platane le perron solitaire.

Voici venir les veillées de famille, si délicieuses
quand tout au dehors est neige, verglas et brouillard,
et que les jacinthes fleurissent sur la cheminée, à la
tiède atmosphère du salon.

Voici venir la Saint-Martin et ses brandons, Noël et
ses bougies, le jour de l’an et ses joujoux, les Rois
et leur fève, le carnaval et sa marotte.

Et Pasques, enfin, Pasques aux hymnes matinales et
joyeuses, Pasques dont les jeunes filles reçoivent la
blanche hostie et les oeufs rouges !

Alors un peu de cendre aura effacé de nos fronts l’ennui
de six mois d’hiver, et les petits savoyards salueront
du haut de la colline le hameau natal.

Bertrand

Aloysius Bertrand (20 april 1807 – 29 april 1841)
Buste in Dijon

 

De Italiaanse schrijver Pietro Aretino werd geboren in Arezzo op 20 april 1492.

 

Uit: Dialoge: Pietro Aretino seinem Äffchen

 

Heil, mein Joko, Heil dir! Sieh, das Glück hält jetzt auch über Tiere seine Hand – denn es hat dich aus deiner Heimat fortgeführt und zu mir gebracht. Ich habe bemerkt, daß du unter deiner Affengestalt eigentlich ein großer Herr bist, wie Pythagoras in Gestalt eines Hahns ein Philosoph war; darum widme ich dir diese Arbeit oder vielmehr diese Belustigung von achtzehn Vormittagen, nicht als einem Affen, nicht als einem Makak, nicht als einem Pavian, sondern als einem großen Herrn. Und selbst wenn ich nicht vom Geheimnisbewahrer der Mutter Natur erfahren hätte, daß du ein solcher bist, und wärest du auch nur ein Tier, so hätte ich doch Nannas Gespräche mit der Antonia dir dediziert. Haben doch auch die alten Römer nicht nur den Mörder jenes Raben, dessen ganzes Verdienst sein Gruß an Cäsar war, mit dem Tode bestraft und seine Leiche von zwei Negern auf einer Bahre mit einem Flötenspieler voran zu Grabe tragen lassen, sondern sogar die Stätte, wo er liegt, Ri
diculus benamset: Nun, wenn im Altertum so viele vernünftige Leute eine derartige Dummheit verübten, so darf wohl auch in unseren Tagen ein fröhlicher Narr sich mal eine leisten.

Ja, du bist ein großer Herr, das will ich dir beweisen. Zunächst: Du siehst aus wie ein Mensch und bist, was du bist; sie aber heißen große Herren und sind auch, was sie sind. Du schluckst in deiner Gefräßigkeit alles hinunter, was du bekommen kannst; sie sind ebenso gefräßig, und zwar in einem Grade, daß die Völlerei schon nicht mehr zu den Sieben Todsünden gerechnet wird. Du mausest, was du findest, und wär’s nur ‘ne armselige Nadel; sie stehlen so frech, daß es ihnen auch auf Menschenblut nicht ankommt, nur sehen sie sich den Ort an, wo sie ihre Räubereien begehen – aber auch dies machst du ja geradeso.“

 

PietroAretinoTitian

Pietro Aretino (20 april 1492 – 21 oktober 1556)
Tweede portret door Titiaan

 

De Engelse dichteres en schrijfster Dinah Maria Craik werd geboren op 20 april 1826 in Stoke-on-Trent.

 

A Child’s Smile 

 

A CHILD’S smile–nothing more;

Quiet, and soft, and grave, and seldom seen;

Like summer lightning o’er,

Leaving the little face again serene.

 

I think, boy well-beloved,

Thine angel, who did grieve to see how far

Thy childhood is removed

From sports that dear to other children are,

 

On this pale cheek has thrown

The brightness of his countenance, and made

A beauty like his own–

That, while we see it, we are half afraid,

 

And marvel, will it stay?

Or, long ere manhood, will that angel fair,

Departing some sad day,

Steal the child-smile and leave the shadow care?

 

Nay, fear not. As is given

Unto this child the father watching o’er,

His angel up in heaven

Beholds Our Father’s face for evermore.

 

And he will help him bear

His burthen, as his father helps him now:

So may he come to wear

That happy child-smile on an old man’s brow. 

 

dinah craik

Dinah Craik (20 april 1826 – 12 oktober 1887)

 

Zie voor alle zes bovenstaande schrijvers ook mijn blog van 20 april 2009.

Herman Bang, Henry Tuckerman, Aloysius Bertrand, Pietro Aretino, Dinah Craik

De Deense schrijver Herman Bang werd geboren op 20 april 1857 in Asserballe. Hij studeerde vanaf 1875 staatswetenschappen in Kopenhagen, maar gaf zijn studie na twee jaar op om journalist te worden. Na enkele reizen vestigde hij zich weer in Kopenhagen. Bang was homosexueel en dat leidde tot vijandschappen en een zeker isolement in Denemarken. Hij woonde een tijd samen met de Duitse acteur Max Eisfeld in Meiningen, Wenen en Praag. Bangs eerste roman Haabløse Slægter (Hopeloze geslachten) verscheen in 1880. Aanvankelijk was hij nog schatplichtig aan het naturaslisme, maar hij ontwikkelde zich verder en werd via het impressionisme uiteindelijk een representant van de Deense decadentie.

 

Uit :  Sommerfreuden (Vertaald door Aldo en Ingeborg Keel)

 

“ Margueritta stand nahe bei Ihm. Sie lehnte sich an Ihn. Sie nahm seine Hand in ihre kleinen Hände und hielt sie fest. Manchesmal drückte sie sie sanft an ihre Brust. Und doch war sie erst elf Jahre alt. «Margueritta ist die Menschenfreundin», sagte die Mutter zu dem jungen Manne, «Rositta ist anders – –. Sie liebt die Einsamkeit, die Natur und die Thiere. Jetzt hat sie ihr Herz einem gelben Dachshund geschenkt, Herrn von Bergmann.

Sie hatte das Glück, ihm gestern vorgestellt zu werden. Sie hat heute die Taschen voll Würfelzucker für ihn – – – aber es ist eine unglückliche Liebe.»

«Wieso unglücklich – –?!» sagte das Kind, «ich liebe ihn ja! Ich denke immer an ihn – –. Das macht mich doch glücklich?!»

Rositta war neun Jahre alt, zart und bleich. Margueritta sagte: «Oh, Rositta ist übertrieben–!»

«Wieso?!» fragte die Schwester und erbleichte –.

«Ja, du bist übertrieben – –! Sie will Sennin werden am Patscherkof l3 und Cither lernen!»

Rositta: «Der Wirth in Igls hat so schön Cither gespielt und gesungen! Und er hat gar nicht gewusst,

dass er schön singt – –! Er ist dagesessen und hat gesungen – – –.»

Margueritta: «Rosie hat eine Altstimme und dichtet sich selber die Lieder. In der Früh singt sie manchmal: ‹O meine Berge, meine Berge – –!›

Aber übertrieben ist sie doch – – –!»

Die Mutter sagte: «Das ist doch kein Lied: ‹O meine Berge – –!?›»

Rosie sah ihre Schwester an. Sie war erstaunt, verlegen.

Margit sagte: «O ja, das ist ein Lied – –! Mama, das verstehst du nicht, das verstehen nur wir. Ein Lied ist es, nicht wahr, Herr – – –?!»

Der junge Mann sagte: «Ja!»

Er dachte: «Es ist eine tönende Menschenseele – – ein Lied!»

Er blickte in die Welt zweier Kinderseelen.”

 

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Herman Bang (20 april 1857 – 19 januari 1912)

 

De Amerikaanse dichter, schrijver, essayist en criticus Henry Theodore Tuckerman werd geboren op 20 april 1813 in Boston, Massachusetts. Hij schreef veel, zowel proza als poëzie. Ook reise hij veel rond in Italië, wat invloed had op de keus van zijn onderwerpen. Van hem verschenen o.a.: The Italian Sketch-book (1835), Isabel, or Sicily: A Pilgrimage (1839); Poems (1851) en A Sheaf of Verse (1864);

 

Uit: A Defense of Enthusiasm

 

“Let us recognize the beauty and power of true enthusiasm; and whatever we may do to enlighten ourselves and others, guard against checking or chilling a single earnest sentiment. For what is the human mind, however enriched with acquisitions or strengthened by exercise, unaccompanied by an ardent and sensitive heart? Its light may illumine, but it cannot inspire. It may shed a cold and moonlight radiance upon the path of life, but it warms no flower into bloom; it sets free no icebound fountains. Dr. Johnson used to say that an obstinate rationality prevented him from being a papist. Does not the same cause prevent many of us from unburdening our hearts and breathing our devotions at the shrines of nature? There are influences which environ humanity too subtle for the dissecting knife of reason. In our better moments we are clearly conscious of their presence, and if there is any barrier to their blessed agency, it is a formalized intellect. Enthusiasm, too, is the very life of gifted spirits. Ponder the lives of the glorious in art or literature through all the ages. What are they but records of toils and sacrifices supported by the earnest hearts of their votaries? Dante composed his immortal poem amid exile and suffering, prompted by the noble ambition of vindicating himself to posterity; and the sweetest angel of his paradise is the object of his early love.”

 

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Henry Tuckerman (20 april 1813 – 17 december 1871)
Portret door Daniel Huntington

 

De Franse dichter Aloysius Bertrand werd geboren op 20 april 1807 in Ceva, Piemont, Italië. Met Gaspard de la Nuit (postuum gepubliceerd in 1846) introduceerde hij het proza-gedicht in de Franse literatuur. Het was een bron van inspiratie voor symbolistische dichters, nadat het ontdekt was door Charles Baudelaire en Stéphane Mallarmé. Ravel maakte er een muzikale versie van.

 

Uit: Gaspard de la Nuit (fragment)

 

HARLEM.

 

                                Quand d’Amsterdam le coq d’or chantera

                                La poule d’or de Harlem pondra.

                                        Les Centuries de Nostradamus.

        Harlem, cette admirable bambochade qui résume l’école flamande,

Harlem peint par Jean Breughel, Peeter-Neef, David Téniers et Paul

Rembrandt;

 

        Et le canal où l’eau bleue tremble, et l’église où le vitrage

d’or flamboie, et le stoël (*) où sèche le linge au soleil, et les

toits, verts de houblon;

    Balcon de pierre.

 

        Et les cigognes qui battent des ailes autour de l’horloge de la

ville, tendant le col du haut des airs et recevant dans leur bec les

gouttes de pluie;

 

        Et l’insouciant bourguemestre qui caresse de la main son menton

double, et l’amoureux fleuriste qui maigrit, l’oeil attaché à une

tulipe;

 

        Et la bohémienne qui se pâme sur sa mandoline, et le vieillard

qui joue du Rommelpot (*), et l’enfant qui enfle une vessie;

(*) Instrument de musique

 

        Et les buveurs qui fument dans l’estaminet borgne, et la

servante de l’hôtellerie qui accroche à la fenêtre un faisan mort.

 

Aloysius_Bertrand

Aloysius Bertrand (20 april 1807 – 29 april 1841)
Buste in Dijon.

De Italiaanse schrijver Pietro Aretino werd geboren in Arezzo op 20 april 1492. Hij was van een bescheiden afkomst binnen de burgerij van Arezzo.Tijdens zijn verblijf in Perugia (1510-1517) ontstond zijn interesse voor schilderkunst en schreef hij zijn eerste gedichten. In 1517 kwam hij onder bescherming van Agostino Chigi, een rijke bankier die onder andere de schilder Rafael financierde. Via deze wegen kwam hij in de kringen rond paus Leo X terecht. In 1524 moest hij echter Rome voor korte tijd ontvluchten nadat hij sonnetten had geschreven bij gravures van Marcantonio Raimondi die de verschillende posities van de geslachtsdaad weergaven. Een tweede keer moest hij Rome voorgoed verlaten toen hij in 1525 een stuk schreef over bisschop Giovanni Ghiberti. Deze poogde hem te laten vermoorden. Aretino streek neer in Venetië waar hij zijn verdere leven verbleef.

Aretino werd vooral bekend met zijn publicatie waarin verschillende correspondenties over kunst en met kunstenaars zijn gepubliceerd. Verder schreef hij vele religieuze manifesten en toneelstukken waaronder “II Marescalio” (1533) en “La Talanta” (1542). Door zijn expliciet seksuele gerichtheid werd hij de afgelopen eeuw vooral gelezen door academici en clandestiene gebruikers.

 

Uit: Die Gespräche des göttlichen Pietro Aretino (Vertaald door Heinrich Conrad)

 

„Nanna: Nun, der ehrwürdige Vater rief die drei Mönchlein heran und lehnte sich auf die Schulter des einen, der ein schlank aufgeschossener, zartgebauter Jüngling war. Von den beiden anderen ließ er sich das Hähnchen aus dem Nest holen – das ließ aber gar traurig den Kopf hängen. Doch der gewandteste und hübscheste von den beiden Brüderchen legte es auf seine flache Hand und streichelte es mit der anderen Hand, wie man einer Katze den Schwanz streichelt, bis sie vom Schnurren ins Fauchen gerät und sich schließlich nicht mehr halten läßt. Da richtete denn auch das Hähnchen sich stolz empor. Der wackere General aber kriegte die hübscheste und jüngste von den Nonnen zu packen, schlug ihr die Röcke über den Kopf zurück und ließ sie sich mit der Stirn auf die Bettstelle aufstützen.“

 

AretinoPortrait

Pietro Aretino (20 april 1492 – 21 oktober 1556)
Portret door Titiaan

 

De Engelse dichteres en schrijfster Dinah Maria Craik werd geboren op 20 april 1826 in Stoke-on-Trent. Na de dood van haar moeder vestigde zij zich in 1846 in Londen. Zij was vast besloten van de pen te leven en begon voor kinderen te schrijven, maar ontwikkelde zich tot een van de belangrijkste schrijfsters van haar tijd. Haar belangrijkste boek is John Halifax, Gentleman (1856).

 

Resigning

  

“Poor heart, what bitter words we speak

When God speaks of resigning!”

 

Children, that lay their pretty garlands by

So piteously, yet with a humble mind;

Sailors, who, when their ship rocks in the wind,

Cast out her freight with half-averted eye,

Riches for life exchanging solemnly,

Lest they should never gain the wished-for shore;–

Thus we, O Father, standing Thee before,

Do lay down at Thy feet without a sigh

Each
after each our precious things and rare,

Our dear heart-jewels and our garlands fair.

Perhaps Thou knewest that the flowers would die,

And the long-voyaged boards be found but dust:

So took’st them, while unchanged. To Thee we trust

For incorruptible treasure: Thou art just.

 

Dinah_Maria_Craik

Dinah Craik (20 april 1826 – 12 oktober 1887)
Portret door Hubert von Herkomer