Pierre Guyotat, Heiner Müller, Pierre Combescot, Gisbert Haefs, Karel Čapek, Klaus Schlesinger, Wilbur Smith

De Franse schrijver Pierre Guyotat werd geboren op 9 januari 1940 in Bourg-Argental. Zie ook alle tags voor Pierre Guyotat op dit blog.

Uit: Coma

“Ou bien, c’est la fusion avec le monde, ma disparition dans tout ce qui me touche, que je vois, et dans tout ce que je ne vois pas encore. Sans doute ne puis-je alors supporter de n’être qu’un seul moi, devant tous ces autres moi et d’être immobile malgré l’effervescence de mes sens, d’être immobile dans cet espace où l’on saute, s’élance, s’envole…
Plutôt mourir (comme peut « mourir » un enfant) que de ne pas être multiple, voire multiple jusqu’à l’infini.
Quelle douleur aussi de ne pouvoir se partager, être, soi, partagé, comme un festin par tout ce qu’on désire manger, par toutes les sensations, par tous les êtres : cette dépouille déchiquetée de petit animal par terre c’est moi… si ce pouvait être moi ! »
(…)

«Malgré mon enjouement –la douleur ou l’avant-douleur provoque toujours en moi une euphorie de verbe et d’empathie-, d’être ainsi marqué, même aux jambes, pris entre l’âge avancé des onze patients et l’obscurité carrelée, vétuste, du lieu dans lequel je vois et sens aussi les espaces du passé : infirmerie de collège, boiseries d’hospice, en quelque sorte mon commencement dans la collectivité humain, j’éprouve –mais à partir de quel « je » déjà ?- et tais à mes proches une sensation, dont j’attends que l’opération me délivre, d’inexistence entre deux vieilleries, de dépouillement, d’échec, d’abandon par la Lumière, d’humiliation froide, d’oubli.”

 

 
Pierre Guyotat (Bourg-Argental, 9 januari 1940)

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De Franse schrijver Pierre Guyotat werd geboren op 9 januari 1940 in Bourg-Argental. Zie ook mijn blog van 9 januari 2009 en ook mijn blog van 9 januari 2010.

 

Uit: Eden, éden, éden 

 

”Les soldats, casqués, jambes ouvertes, foulent, muscles retenus, les nouveaux-nés emmaillotés dans les châles écarlates, violets : les bébés roulent hors des bras des femmes accroupies sur les tôles mitraillées des G.M.C. ; le chauffeur repousse avec son poing libre une chèvre projetée dans la cabine ; / au col Ferkous, une section du RIMA traverse la piste ; les soldats sautent hors des camions ; ceux du RIMA se couchent sur la caillasse, la tête appuyée contre les pneus criblés de silex, d’épines, dénudent le haut de leur corps ombragé par le garde-boue ; les femmes bercent les bébés contre leurs seins : le mouvement de bercée remue renforcés par la sueur de l’incendie les parfums dont leurs haillons, leurs poils, leurs chairs sont imprégnés : huile, girofle, henné, beurre, indigo, soufre d’antimoine – au bas du Ferkous, sous l’éperon chargé de cèdres calcinés, orge, blé, ruchers, tombes, buvette, école, gaddous, figuiers, mechtas, murets tapissés d’écoulements de cervelle, vergers rubescents, palmiers, dilatés par le feu, éclatent : fleurs, pollen, épis, brins, papiers, étoffes maculées de lait, de merde, de sang, écorces, plumes, soulevés, ondulent, rejetés de brasier à brasier par le vent qui arrache le feu, de terre ; les soldats assoupis se redressent, hument les pans de la bâche, appuient leurs joues marquées de pleurs séchés contre les ridelles surchauffées, frottent leur sexe aux pneus empoussiérés ; creusant leurs joues, salivent sur le bois peint ; ceux des camions, descendus dans un gué sec, coupent des lauriers-roses, le lait des tiges se mêle sur les lames de leurs couteaux au sang des adolescents éventrés par eux contre la paroi centrale de la carrière

d’onyx …“

 

 

Pierre Guyotat (Bourg-Argental, 9 januari 1940)

In 1984 in het Franse tv-programma „apostophe“

 

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De Franse schrijver Pierre Guyotat werd geboren op 9 januari 1940 in Bourg-Argental. Zie ook mijn blog van 9 januari 2009.

 

Uit: Coma

 

Jadis, enfant, lorsque l’Été résonne et sent et palpite de partout, mon corps en même temps que mon moi commence de s’y circonscrire et donc de le former : le « bonheur » de vivre, d’éprouver, de prévoir déjà, le démembre, tout de ce corps éclate, les neurones vont vers ce qui les sollicite, les zones de sensation se détachent presque en blocs qui se posent aux quatre coins du paysage, aux quatre coins de la Création. Ou bien, c’est la fusion avec le monde, ma disparition dans tout ce qui me touche, que je vois, et dans tout ce que je ne vois pas encore. Sans doute ne puis-je alors supporter de n’être qu’un seul moi devant tous ces autres moi et d’être immobile malgré l’effervescence de mes sens, d’être immobile dans cet espace où l’on saute, s’élance, s’envole… Plutôt mourir (comme peut « mourir » un enfant) que de ne pas être multiple, voire multiple jusqu’à l’infini. Quelle douleur aussi de ne pouvoir se partager, être, soi, partagé, comme un festin par tout ce qu’on désire manger, par toutes les sensations, par tous les êtres : cette dépouille déchiquetée de petit animal par terre c’est moi… si ce pouvait – être moi ! »

 

Guyotat

Pierre Guyotat (Bourg-Argental, 9 januari 1940)

 

De Duitse theatermaker, schrijver, dichter, regisseur en intendant Heiner Müller werd geboren in Eppendorf (Saksen) op 9 januari 1929. Zie ook mijn blog van 9 januari 2009.

Stellasonett

 

Fünf Akte lang, geehrtes Publikum
Haben Sie zugeschaut, wir hoffen, gern
Wie sich zwei Damen drehn um einen Herrn
Bis endlich eins aus drei wird, grad aus krumm
Durch Liebe. Wen das Resultat geniert
Wird auch bedient: Weil schön ist, was sein muß
Schrieb Herr von Goethe einen andern Schluß
Den, wie gewohnt, das Einmaleins regiert.
Was Liebe kann: drei Herzen glühn in eins
Kann Gift und Blei vermittels Substraktion
Mit Schrecken triumphiert der gute Ton
Denn Zahl sticht Herz, das Reich des schönen Scheins
Hat keinen Grund in einem Bürgerhaus
Beruhigt auf zwei Tote schneit Applaus.

 

 

Glückloser Engel 2

 

Zwischen Stadt und Stadt

Nach der Mauer der Abgrund

Wind an den Schultern die fremde

Hand am einsamen Fleisch

Der Engel ich höre ihn noch

Aber er hat kein Gesicht mehr als

Deines das ich nicht kenne

 

heiner_mueller

Heiner Müller (9 januari 1929 – 30 december 1995)

 

De Franse schrijver en journalist Pierre Combescot werd geboren op 9 januari 1940 in Limoges. Zie ook mijn blog van 9 januari 2009.

 

Uit: Faut-il brûler la Galigaï ?

 

Dans le maigre jour de la garde-robe, on eût pu prendre la dame d’atour pour un oiseau nocturne venu par mégarde se poser sur l’épaule de la reine. Ombre sur ombre. Crissement de soie sur la soie. Soupirs. Gazouillis d’italien. Et par instants, à de furtifs hochements de tête, comme un épouillage. Au vrai ce triste hibou de bonne heure asphyxié dans la malsaine obscurité des alcôves et des cabinets, s’appliquait, comme elle en avait l’habitude depuis trente ans, à démêler, d’un peigne agile, la blonde chevelure de sa maîtresse. De temps à autre Léonora – c’était son nom – suspendait son mouvement et alors, tel le rapace qui d’un bec acéré plonge sur sa proie, tirait un cheveu blanc.

(…)

 

Le 29 avril 1589, Christine de Lorraine débarque à Livourne. Le lendemain, elle fait son entrée dans Florence. Aussitôt, elle est conduite au Dôme où elle épouse Ferdinand en grande pompe. Le soir, il y a naumachie dans la cour du palais Pitti. La prise d’une forteresse turque par les galères du grand-duc. Banquets et bals, tournois et cavalcades se succèdent. Le 2 mai, la cour assiste à la représentation de La Pellegrina. La machinerie est stupéfiante. La symphonie martiale et la scène de vacarme infernal célébrant le triomphe d’Apollon, vainqueur du serpent Python, ravissent le public. Marie est assise à la gauche de son oncle. La nouvelle grande-duchesse lui sourit. Elles ont à peu près le même âge. Christine, cependant, est dotée de tout ce qui manque à Marie : l’esprit, la vivacité, la grâce. Marie n’en conçoit cependant aucun ombrage. Elle est certaine de sa supériorité.“

 

combescot

Pierre Combescot (Limoges, 9 januari 1940)

 

De Duitse schrijver en vertaler Gisbert Haefs werd geboren op 9 januari 1950 in Wachtendonk, Nordrhein-Westfalen. Zie ook mijn blog van 9 januari 2009.

Uit: Caesar

“Morgens hatte Quintus Aurelius einen Blick ins Freie getan, aber mehr als einen Blick war die äußere Welt an diesem Tag nicht wert. Es war kalt, und kein Wind ging, der die dicke graue Wolkendecke schütteln oder zurückschlagen konnte. Nicht kalt genug für Schnee; wenn es den Göttern gefiel, würde sich der Himmel allenfalls eines kalten Rieselns entäußern. Die Höhen der Albaner Berge waren nicht zu sehen; die Straße nach Tusculum und weiter nach Rom, sonst ein schmales Band in der Ferne, war zu einer Mutmaßung geschwunden.
Ihm stand der Sinn jedoch nicht nach Mutmaßungen. Bei solchem Wetter schmerzten einige der alten Wunden, und im Contubernium gab es diesseits von Mutmaßungen viel zu tun.
Die anderen waren bei den Tieren, auf den Feldern, im Stall. Sasila hatte den Hühnern einige Hände voll Körner und Quintus ein Lächeln zugeworfen. Später hörte er sie mit einigen der anderen Frauen im Obergeschoß reden, dann singen.
Im Speiseraum stank es nach Essensresten und verschüttetem Wein. Aurelius nahm den lederbespannten Laden aus einer Fensteröffnung, um Licht und Luft einzulassen.
“Gib mir die Nacht und behalte den Tag. Dein sei die Rose, mir laß die Dornen.”
Der ausgezehrte Dichter starrte ihn an, rote Augen in einem bleichen Gesicht; dann ließ er sich wieder auf die Bank sinken. Erstaunlich, daß dieses schwarze Schaf so früh und so betrunken schon metrisch blöken konnte.
Aurelius hob die Schultern. Lüften konnte er auch später. Nachdem er den Laden wieder eingesetzt hatte, ging er vorsichtig durch die Finsternis des Speiseraums zur Küche.
Im großen gemauerten Herd gab es noch einen Rest Glut. Asche entfernen, das Feuer wieder anfachen, Speisereste von den gestapelten Eßbrettern kratzen, den Bodensatz aus Bechern und Krügen schütten, spülen, räumen… Hin und wieder hörte er den Dichter nebenan husten.“

Haefs

Gisbert Haefs (Wachtendonk, 9 januari 1950)

 

De Tsjechische schrijver Karel Čapek werd geboren op 9 januari 1890 in Malé Svatoňovice, Bohemen, in de toenmalige dubbelmonarchie Oostenrijk-Hongarije. Zie ook mijn blog van 9 januari 2007 en ook mijn blog van 9 januari 2009.

Uit: Das Jahr des Gärtners (Vertaald door Grete Ebner-Eschenhayn)

Wenn wir alten Weisheiten und Erfahrungen nach den März des Gärtners schildern wollen, müssen wir vor allem zwei Dinge sorgfältig beachten: a) was der Gärtner unternehmen soll und b) was er wirklich tut, weil er nicht mehr tun kann.
a) Daß er nur das Beste will, versteht sich von selbst: er will nur das Reisig entfernen und die Pflanzen abdecken, er will nur graben, düngen, rigolen, umhacken, umstechen, auflockern, harken, ebnen, gießen, häufeln, okulieren, verschneiden, einpflanzen, umsetzen, anbinden, befeuchten, zudüngen, jäten, ergänzen, säen, säubern, stutzen, Spatzen und Amseln verscheuchen, den Erdboden beschnuppern, Samenkeime wegnehmen, über blühende Schneeglöckchen frohlocken, den Schweiß von der Stirn wischen, sich im Kreuz aufrichten, das Essen hinunterschlingen und einen hinter die Binde gießen, mit den Hühnern schlafen gehen und mit den Hühnern aufstehen, den Tau und die Sonne lobpreisen, die prallen Knospen befühlen, die ersten Schwielen und Wasserblasen an der Hand züchten und überhaupt ungezwungen frühlingsmäßig fröhlich sein und auf G
ärtnerart drauflosleben.
b) Statt dessen ist er mißvergnügt; er murrt, daß der Boden immer noch oder schon wieder gefroren sei, wütet zu Hause wie ein Löwe im Käfig, da der Garten verschneit ist, hockt verschnupft hinterm Ofen, ist gezwungen, zum Zahnarzt zu laufen, hat eine gerichtliche Vorladung, erwartet den Besuch einer Tante, eines Urenkels oder der Großmutter des Teufels, und dabei vergeht ein Tag nach dem andern, geplagt von allen erdenklichen Unannehmlichkeiten und Schicksalsschlägen, die wie verabredet gerade im März über ihn hereinbrechen. Ihr müßt wissen, daß der März der wichtigste Monat für den Garten ist, da er sich für die Ankunft des Frühlings vorbereiten muß.”

Capek

Karel Čapek (9 januari 1890 – 25 december 1938)

 

 

De Duitse schrijver en journalist Klaus Schlesinger werd geboren op 9 januari 1937 in Berlijn. Zie ook mijn blog van 9 januari 2009.

Uit: Michael

Seit ich die Nachricht bekommen habe, verfolgt mich der Gedanke an Capellos Trommel, und sosehr ich auch versuche, ihm zu entgehen, ich weiß, es ist zwecklos, alles ist genauso wie damals, wie in Capellos Trommel.
Man steigt hinein durch eine schmale eiserne Tür, die hinter einem verriegelt wird, lehnt sich an die glatte, schräge Wand und spürt den Boden noch sicher unter den Füßen. Hoch über einem wölbt sich die Trommel zu einem überdimensionalen offenen Faß, man sieht einen lässigen jungen Mann in glasverkleideter Kabine und einige Köpfe, die erwartungsvoll am Rand hinunterstarren. Draußen schreit die Stimme des Ausrufers einmalig! sensationell! Capellos drehendes Faß!, und bald reiht sich hoch oben Gesicht an Gesicht, erwartungsvoll, lauernd, und man möchte wieder hinaus, weiß aber, es geht nicht, die Tür ist verriegelt.
Dann legt der lässige junge Mann einen Hebel um, und mit einem plötzlichen drohenden Brummen beginnt die Trommel zu rotieren, steigert sich schnell in ein hochtouriges Pfeifen, und man wird an die Wand, an die glatte, gewölbte Wand gepreßt, die Gesichter verdoppeln sich. verschwimmen, die glasverkleidete Kabine ist ein flüchtiger Reflex im Scheinwerferlicht, einmalig, sensationell, und dann wird man gezogen, unaufhaltsam nach oben gezogen, der sichere Boden verschwindet unter den Füßen, man tastet nach einem Halt und ist schließlich unfähig jeder kontrollierten Bewegung, undähig sich zu rühren, immer höher hinauf, stetig und unaufhaltsam.”

 

schlesinger

Klaus Schlesinger (9 januari 1937 – 11 mei 2001)

Bas Heijne, Simone de Beauvoir, Benjamin Lebert, Theodor Holman, Heiner Müller, Karel Čapek, Danny Morrison, Pierre Guyotat, Pierre Combescot, Gisbert Haefs, Klaus Schlesinger

De Nederlandse schrijver, essayist, columnist en vertaler Bas Heijne werd geboren op 9 januari 1960 in Nijmegen. Zie ook mijn blog van 9 januari 2008.

Uit:  Een oord van onderkoelde verschrikking

“Die wonderlijk lucide blik, die een schrijver in staat stelt zijn eigen obsessies te doorgronden terwijl ze hem ook in zijn macht hebben, vind je ook bij die ander grote verslaafde, F. Scott Fitzgerald. Bij Fitzgerald is het niet gokken, maar drank – en alcohol staat bij hem voor zelf-ontwrichting. Al Fitzgeralds alter ego’s in zijn romans en verhalen zijn geobsedeerd door succes in de wereld – mooie spullen, mooie kleren, mooie meisjes, mooie zinnen, mooie gebaren – maar door te drinken halen ze zichzelf steevast onderuit. Terwijl ze fanatiek hun wereldse ambities nastreven, knaagt van binnen het ongeloof in diezelfde ambities. De wereld zoals hij is – is dat alles? Dat het leven zelf niet voldoet, dat achter alle verbeten ambitie om er te komen, het besef van een reusachtig, inktzwart niets schuilgaat, dat is de reden waarom veel van Fitzgeralds ambitieuze jonge mannen in hun streven naar succes ook altijd flirten met mislukking, zoals een autocoureur ook altijd op de fatale crash aanstuurt.
Bij Fitzgerald is dat geen spectaculaire ontsporing, maar iets veel gruwelijkers, iets wat hij de crack-up noemt: het plotselinge besef van de totale vergeefsheid, de onverhoedse aanslag van iets duisters in jezelf op alles waar je oprecht in geloofde. Weg ambitie, weg energie, weg geloof. Daarna wacht de mislukking met open armen op je – geen fantastische duikvlucht of gewelddadig slotakkoord, maar een langzaam wegsterven in onbeduidendheid, het voortslepen van een bestaan waaraan iedere zin onttrokken is. Anders dan bij Dostojewski is er geen kans op herrijzenis, er is zelfs geen hoop op herrijzenis.
Fitzgerald kon het aanzien met de onthechte blik van de arts die beseft dat hij met een hopeloos geval te doen heeft; soms sardonisch, zoals in zijn hilarische, schmierende Pat Hobby-verhalen (over een uitgerangeerde scenarioschrijver in het Hollywood van de jaren dertig), soms met een ijskoude wanhoop, zoals in het late verhaal, ‘An alcoholic case’, waarin hij een meelijwekkende alcoholist beschrijft, gezien door de ogen van een thuisverpleegster. Die alcoholist is hij zelf. Maar Fitzgerald is ook de schrijver die naar zichzelf kan kijken, met mededogen misschien, maar zonder de genade die Dostojewski meestal voor zijn alter ego’s reserveert.”

basheijne

Bas Heijne (Nijmegen, 9 januari 1960)

 

De Franse schrijfster Simone de Beauvoir werd geboren op 9 januari 1908 in Parijs. Zie ook mijn blog van 9 januari 2007 en ook mijn blog van 9 januari 2008.

Uit: Le Deuxième Sexe II

En vérité, l’influence de l’éducation et de l’entourage est ici immense. Tous les enfants essaient de compenser la séparation du sevrage par des conduites de séduction et de parade; on oblige le garçon à dépasser ce stade, on le délivre de son narcissisme en le fixant sur son pénis; tandis que la fillette est confirmée dans cette tendance à se faire objet qui est commune à tous les enfants. La poupée l’y aide, mais elle n’a pas non plus un rôle déterminant; le garçon aussi peut chérir un ours, un polichinelle en qui il se projette; c’est dans la forme globale de leur vie que chaque facteur : pénis, poupée, prend son poids.

Ainsi, la passivité qui caractérisera essentiellement la femme «féminine» est un trait qui se développe en elle dès ses premières années. Mais il est faux de prétendre que c’est là une donnée biologique; en vérité, c’est un destin qui lui est imposé par ses éducateurs et par la société. L’immense chance du garçon, c’est que sa manière d’exister pour autrui l’encourage à se poser pour soi. Il fait l’apprentissage de son existence comme libre mouvement vers le monde; il rivalise de dureté et d’indépendance avec les autres garçons, il méprise les filles. Grimpant aux arbres, se battant avec des camarades, les affrontant dans des jeux violents, il saisit son corps comme un moyen de dominer la nature et un instrument de combat; il s’enorgueillit de ses muscles comme de son sexe; à travers jeux, sports, luttes, défis, épreuves, il trouve un emploi équilibré de ses forces; en même temps, il connaît les leçons sévères de la violence; il apprend à encaisser les coups, à mépriser la douleur, à refuser les larmes du premier âge. Il entreprend, il invente, il ose.“

 

Beauvoir

Simone de Beauvoir (9 januari 1908 – 14 april 1986)

 

De Duitse schrijver Benjamin Lebert werd geboren op 9 januari 1982 in Freiburg im Breisgau. Zie ook mijn blog van 9 januari 2008.

 

Uit: Crazy

 

Mit sechzehn sollte man eigentlich schon gelernt haben, ein Geodreieck zu halten”, stellt Mathelehrer Rolf Falkenstein fest. Er gibt es mir zurück, ohne mir beim Zeichnen des Kongruenzsatzbeweises geholfen zu haben. Pech gehabt. Hier sitze ich also an meinem ersten Schultag. Ich schüttle den Kopf.
Dabei hatte eigentlich doch alles recht gut angefangen. Die ersten Stunden, Französisch und Englisch, waren gut gelaufen, ich hatte die so berühmte Vorstellungsarie, die ich so hasse, hinter mich gebracht. Es war die übliche Sache. Vor die Klasse treten, nicht wissen, wohin mit den Händen, und sagen: Hallo Leute. Ich heiße Benjamin Lebert, bin sechzehn Jahre alt, und ich bin ein Krüppel. Nur damit ihr es wißt. Ich dachte, es wäre von beiderseitigem Interesse.
Die Klasse 8B, in der ich mich nun befinde, hat recht ordentlich darauf reagiert: ein paar verstohlene Blicke, ein wenig Gekicher, eine erste schnelle Einschätzung meiner Person. Für die Jungen war ich nun einer der alltäglichen Idioten, mit denen man nicht mehr rechnen mußte, und für die Mädchen war ich schlicht gestorben. Soviel hatte ich erreicht.
Französischlehrerin Heide Bachmann sagte, daß es im Internat Schloß Neuseelen nicht darauf ankäme, ob man eine Behinderung habe oder nicht. In Neuseelen käme es auf liebevolle und konsequent verbindliche Werte und soziale Kompetenzen an. Gut zu wissen.
Die Klasse 8B ist nicht groß: zwölf Schüler. Mich eingeschlossen. In den staatlichen Schulen sieht das anders aus. Da sind es immer um die fünfunddreißig. Aber die müssen schließlich auch nicht zahlen. Hier zahlen wir. Und zwar bis es kracht.“

 

Lebert

Benjamin Lebert (Freiburg im Breisgau, 9 januari 1982)

 

De  Nederlandse schrijver, columnist, scenarioschrijver en radiopresentator Theodor Holman werd geboren in Amsterdam op 9 januari 1953. Theodor Holman studeerde Nederlands en Geschiedenis aan de Universiteit van Amsterdam. Zijn ouders leefden allebei geruime tijd in de Japanse krijgsgevangenkampen in voormalige Nederlands-Indië. Van 1979 tot en met 1982 was hij redacteur van het studentenblad Propria Cures. Hij publiceerde onder andere in Maatstaf, HP/de Tijd, De Groene Amsterdammer, Penthouse, Avenue, Opzij, Het Parool en Hard gras. Veel van zijn columns verschenen later in boekvorm. Verder is hij is televisiemaker voor de Amsterdamse zender AT5. Zijn literaire carrière begon met de publicatie van gedichten. In 1973 verscheen in een bibliofiele uitgave Na drie tellen de opmaat. Vier jaar later verscheen de bundel De kistenmaker. Later is Holman zich ook gaan toeleggen op het schrijven van proza. In 1997 schreef Holman een boek tijdens de 24 uur die hij doorbracht in de etalage van de Amsterdamse vestiging van De Bijenkorf (Een winkelzoon in het glazen paleis). Behalve columns en boeken, schreef Holman filmscenario’s: Hoe ik mijn moeder vermoordde (1996), Interview (2003), Cool (2004) en Medea (2004) voor vriend Theo van Gogh.

 

Uit: Het blijft toch familie

 

Zijn ontgroeningsverhalen uit het midden van de jaren dertig en zijn verhalen als assistent-resident waren de enige verhalen waaruit hij stoer naar voren kwam.
Na ’45 is hij inderdaad nooit meer stoer geweest.
Zijn eigenlijke kwaliteit was het ‘achteruitdringen’. Hij was een kampioen in het ‘achteruitdringen’. Altijd en overal liet hij mensen voor gaan, tot ergernis van ons. Waar we ook waren, altijd moesten anderen voor. ‘Nee, helpt u die mevrouw maar eerst, ik kijk nog even.’ Bekend is het ‘Haleman-verhaal’. Mijnheer Haleman was sigarenhandel in de Jacob Obrechtstraat en verkocht tevens staatsloten. Hij vertelde iedereen die het maar horen wilde, dat mijn vader ooit de honderdduizend had laten schieten doordat hij mevrouw Heide-De Vries, onze buurvrouw, voor had laten gaan!
Mevrouw Heide-De Vries, een pronte dame van in de veertig, liet zich onmiddelijk van haar man scheiden en gad haar geld uit aan stoere jongens van zeventien, die ze in de mooie kleren stak en aan wie ze brommers uitdeelde.
‘Maar goed dat wij dat geld niet hebben gewonnen,’ zei mijn vader dan.
‘O, had jij je dan meteen van mij laten scheiden en had je dan allemaal meisjes van zeventien mee naar huis genomen?’ vroeg mijn moeder daarop.
‘Ja, voor ons,’ zei mijn broer dan.
Het achteruitdringen van mijn vader moet een psychisch defect zijn geweest.
‘Mijnheer Holman, u bent nu echt aan de beurt,’ hoorde ik de slager nog zeggen.
‘Nee, nee, ik ben niet aan de beurt. Die mevrouw met dat bruine jasje is nog voor mij.’
‘Nee, die kwam echt later binnen dan u, hoor.’
‘Dat kan wel wezen, maar dames gaan voor. Helpt u die mevrouw maar eerst, en daarna die mijnheer, want ik die dat die mijnheer erge haast heeft.’
‘Of ze haast hebben of niet. U bent nu gewoon aan de beurt, mijnheer Holman!’
‘Ja, maar ik kan wachten. Ik heb trouwens mijn keus nog niet bepaald. Helpt u die anderen nou maar eerst.’

 

Theodor_Holman

Theodor Holman (Amsterdam, 9 januari 1953)

 

De Duitse theatermaker, schrijver, dichter, regisseur en intendant Heiner Müller werd geboren in Eppendorf (Saksen) op 9 januari 1929. In 1947 trad Müller toe tot de SED en werkte vanaf 1950 voor Sonntag en vanaf 1953 voor Neue deutsche Literatur, twee culturele tijdschriften. In 1957 werd hij redacteur van het tijdschrift Junge Kunst. In deze periode werd zijn eerste stuk Zehn Tage, die die Welt erschütterten voor het eerst opgevoerd. In 1958 werd hij medewerker aan het Maxim Gorki-Theater in Berlijn en zelfstandig schrijver. In hetzelfde jaar werden Der Lohndrücker en Die Korrektur voor het eerst opgevoerd. In 1959 kreeg hij de Heinrich-Mann-Preis. Die Umsiedlerin werd in 1961 voor het eerste op het toneel gebracht en direct verboden. Müller werd uit de Schriftstellerverband uitgesloten. In 1964 schreef Müller Die Umsiedlerin om (in 1976 enscenering). In 1965 werd Müller opnieuw door de SED bekritiseerd In 1970 werd Müller dramaturg aan het Berliner Ensemble. In 1984 werd Müller lid van de Akademie der Künste der DDR en kreeg in 1985 kreeg hij de Georg-Büchner-Preis, een van de belandgrijkste Duitse literaire prijzen. In 1986 werd hij lid van de Akademie der Künste West-Berlin en kreeg hij de Nationalpreis I. Klasse voor kunst en cultuur van de DDR. In 1988 werd Müller opnieuw in de DDR-Schriftstellerverband opgenomen. Op 4 november 1989 trad hij bij de grote demonstratie op de Alexanderplatz in Berlijn als spreker op. In 1990 werd het festival Experimenta in Frankfurt am Main te zijner ere ingericht.  In 1993 ensceneerde Müller in Bayreuth succesvol de opera Tristan und Isolde.

 

BILDER

 

Bilder bedeuten alles im Anfang. Sind haltbar. Geräumig.

Aber die Träume gerinnen, werden Gestalt und

Enttäuschung.

Schon den Himmel hält kein Bild mehr. Die Wolke,

vom Flugzeug

Aus: ein Dampf der die Sicht nimmt. Der Kranich nur noch

ein Vogel.

Der Kommunismus sogar, das Endbild, das immer erfrischte

Weil mit Blut gewaschen wieder und wieder, der Alltag

Zahlt ihn aus mit kleiner Münze, unglänzend, von Schweiß

blind

Trümmer die großen Gedichte, wie Leiber, lange geliebt und

Nicht mehr gebraucht jetzt, am Weg der vielbrauchenden

endlichen Gattung

Zwischen den Zeilen Gejammer

auf Knochen der Steinträger glücklich

Denn das Schöne bedeutet das mögliche Ende der

Schrecken.

 

 

 

PHILOKTET 1950

 

Philoktet, in Händen das Schießzeug des Herakles, krank mit

Aussatz ausgesetzt auf Lemnos, das ohne ihn leer war

Von den Fürsten mit wenig Mundvorrat, zeigte da keinen

Stolz, sondern schrie, bis das Schiff schwand, von seinem

Schrei nicht gehalten.

Und gewöhnte sich ein, Beherrscher des Eilands, sein Knecht

auch

An es gekettet mit Ketten umgebender Meerflut, von Grünzeug

Lebend und Getier, jagbarem, auskömmlich zehn Jahr lang.

Aber im zehnten vergeblichen Kriegsjahr entsannen die Fürsten

Des Verlassenen sich. Wie den Bogen er führte, den weithin

Tödlichen. Schiffe s
chickten sie, heimzuholen den Helden

Daß er mit Ruhm sie bedecke. Doch zeigte sich der da von

seiner Stolzesten Seite. Gewaltsam mußten sie schleppen an

Bord ihn

Seinem Stolz zu genügen. So holte er nach das Versäumte.

 

Mueller

Heiner Müller (9 januari 1929 – 30 december 1995)

 

De Tsjechische schrijver Karel Čapek werd geboren op 9 januari 1890 in Malé Svatoňovice, Bohemen, in de toenmalige dubbelmonarchie Oostenrijk-Hongarije. Zie ook mijn blog van 9 januari 2007.

 

Uit: R.U.R. (Rossum’s Universele Robots, 1920)

 

„DOMAIN: Well, then. (Sits down with writing-table, looks at HELENA
with rapture and reels off rapidly) It was the in the year 1922 that
old Rossum the great physiologist, who was then quite a young scientist,
betook himself to this distant island for the purpose of studying the
ocean fauna, full stop. On this occasion he attempted by chemical
synthesis to imitate the living matter known as protoplasm, until he
suddenly discovered a substance which behaved exactly like living matter,
although its chemical composition was different; that was in the year
1932, exactly 400 years after the discovery of America, whew!
HELENA: Do you know that by heart?
DOMAIN: Physiology, Miss Glory, is not my line. Shall I go on?
HELENA: Please do.
DOMAIN: (Solemnly) And then, Miss Glory, old Rossum wrote the
following day in his book: “Nature has found only one method of
organizing living matter. There is, however, another method more
simple, flexible, and rapid, which has not yet occurred to nature
at all. This second process by which life can be developed was
discovered by me today.” Imagine him, Miss Glory, writing those
wonderful words. Imagine him sitting over a test tube and thinking
how the whole tree of life would grow from it, how animals would
proceed from it, beginning with some sort of beetle and ending with man
himself. A man of different substance from ours. Miss Glory, that
was a tremendous moment.
HELENA: Go on, please.
DOMAIN: Now the thing was, how to get the life out of the test
tube and hasten development: to form organs, bones and nerves,
and so on: to find such substances as catalytics, enzymes, hormones,
and so forth, in short — you understand?”

Capek

Karel Čapek (9 januari 1890 – 25 december 1938)

 

De Noordierse schrijver en journalist Danny Morrison werd geboren op 9 januari 1953 in Belfast. Morrison schrijft al jaren korte verhalen en romans die zich afspelen in het hedendaagse Noord-Ierland. Morrison was hoofdredacteur van de IRA-gezinde krant `An Phoblacht’, perschef van de politieke tak Sinn Fein en parlementslid voor die partij. Hij zat vijf jaar (1990-1995) gevangen wegens ontvoering van een politiespion en wijdt zich sinds zijn vrijlating aan het schrijven van boeken.

 

Uit: We Got Tonite

Jim Carlisle pulled on the handbrake and the car gently halted at the edge of the driveway, idling. ‘Did anybody check Tonto?’

‘I did, Dad,’ said Paula, his sixteen-year-old daughter, from  behind his shoulder, as she sat forward from the twins. ‘And I tied the patio gate.’

Sarah, Jim’s wife, switched on the radio and hit a pre-set button just to double-check that it was on City Beat that they listened to every morning for traffic reports, the day’s weather and ‘Our Song’. Paula and Sarah always alighted last, usually around five to nine, when they reached Paula’s school where Sarah was the senior caterer.
Presently, they drove out of their quiet village estate and onto the main road for the city. Sarah turned to nine-years-old David and Damien.

‘Did you remember them?’

In unison the twins answered Yes but behind the scenes they quickly used their tongues to dislodge scales of toast from between their teeth before baring their gums to their mother.

‘Look at them!’ she said, with maternal exasperation.

‘David forgot to tell me,’ pleaded Damien, the more timid of the pair.

‘It was your turn!’ insisted David, as he squirmed and winced whilst Sarah loosened her safety belt and used her finger nail to remove the most conspicuous of the crumbs. Jim watched the road and smiled, and the smile glided imperceptibly from observing the charm of his children back to an incident the night before when a boring new neighbour insisted on being introduced to Tonto, their red Setter.

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Danny Morrison (Belfast, 9 januari 1953)

 

De Franse schrijver Pierre Guyotat werd geboren op 9 januari 1940 in Bourg-Argental. In 1960 werd hij opgeroepen om, in dienst van het Franse leger, te vechten in Algerije. In 1962 werd hij opgepakt door de Militaire Politie die hem tien dagen lang ondervroeg en beschuldigde van aantasting van het moreel van de troepen en medeplichtigheid aan desertie. Guyotat werd drie maanden, zonder enige vorm van proces, opgesloten in een onderaardse cel, vervolgens werd hij overgeplaatst naar een strafbataljon. Eenmaal terug in Parijs voltooide hij de roman Ashby. In 1967 verscheen Tombeau pour cinq cent mille soldats dat een cultstatus verwief en oorzaak werd van allerlei controverses. In 1970 publiceerde hij Eden, Eden, Eden.

 

Uit: Eden, Eden, Eden  (Vertaald door Jan Rijnsburger)

 

,,de donkere stapt opzij, gaat rechtop voor de schandknaap staan, ogen vast in hun kassen, wijdbeens, met de strakke naad in zijn reet, hij neemt zijn glanzende lid in de hand, spuugt erop, smeert het kwijl uit over de eikel, werpt zich op de schandknaap, dwingt hem op zijn knieën, duwt de met kwijl ingesmeerde eikel tussen zijn lippen; de kale veegt de met zand opgedroogde stront van zijn schedel’

 

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Pierre Guyotat (Bourg-Argental, 9 januari 1940)

 

De Franse schrijver en journalist Pierre Combescot werd geboren op 9 januari 1940 in Limoges. Hij werkt voor le Canard Enchaîné onder het pseudoniem Luc Décygnes en schrijft ook voor de Paris Match. In 1986 ontving hij de Prix Médicis voor Les Funérailles de la Sardine en in 1991 de Prix Goncourt voor Les Filles du Calvaire. Zijn eerste werk was een biografie over Lodewijk II van Beieren.

 

Uit: Ce soir on soupe chez Pétrone

 

„Désormais, moi, Lysias, je suis seul. Aussi, je prends les jours comme ils viennent. La vie à l’improviste. A mon âge, il me plaît encore de badiner dans l’ombre du plaisir. Ecrire mes mémoires ? Pourquoi aliénerais-je mes derniers beaux jours à ressasser le passé. La barbe !
J’ai aimé la vie sous ses aspects multiples. Je l’ai traversée joyeux et athlétique sans éprouver de lassitude ni de découragement. Ceux qui m’ont naguère connu, témoigneront que j’ai été un homme d’un commerce agréable, recherché pour son savoir et son urbanité. Un de ces raffinés qui perpétuait une tradition déjà bien passée de mode à Rome.
Aujourd’hui, je vis comme un ours ; et seul m’importe le présent. Pourtant je sens bien qu’il me faudra, quelque jour, songer à ces mémoires. En venir à ce que je devrai tirer de si loin et de moi. Façon d’adoucir le cours du temps et de tromper la mort.
Pour l’heure, il n’y a pas d’urgence. Aussi pourquoi bourdonnent-ils autour de moi comme des mouches ? Chaque jour, ils se font plus nombreux ! Et c’est la même rengaine. De grâce ! Cher Lysias, de grâce, un témoignage ! Oui ! Quelques portraits ! Tes souvenirs ! C’est important ! Vraiment ! Pour servir à l’histoire de notre époque ! Et ils me collent et ne veulent pas en démordre !
Que désirent-ils ? Un tableau de la vulve de Sabina Poppea ? Et comment, à sa mort, cette Isis de lupanar fut truffée d’aromates égyptiens, avant d’être enfournée dans le tombeau des Jules ?“

 

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Pierre Combescot (Limoges, 9 januari 1940)

 

De Duitse schrijver en vertaler Gisbert Haefs werd geboren op 9 januari 1950 in Wachtendonk, Nordrhein-Westfalen. Van 1968 tot 1976 studeerde hij Engels en Spaans in Bonn. Aansluitend werkte hij als zelfstandig schrijver en vertaler van o.a. Adolfo Bioy Casares, Arthur Conan Doyle, G. K. Chesterton, Georges Brassens en Mark Twain. Haefs beoefent diverse genres; science-fiction, detective en historische romans. Vooral met het laatste genre heeft hij veel succes.

 

Uit: Troja

 

„Die beiden Männer, die den Krieg entscheiden sollten, der ihretwegen ausgebrochen war. Parisiti, den die Achaier Paris oder Alexandros nannten, sprang von einem der leichten trojanischen Wagen. Er stand ein paar Atemzüge lang still da, blickte die eigenen Reihen hinauf und hinab, wandte sich dann dem Heer der Gegner zu. Das Reden, das Gemurmel, die Rufe, alles erstarb; beklemmendes Schweigen zog über das Feld; eine andere Art Nebel, wie Ninurta fand. Keinerlei Begeisterung bei den Trojanern.
Er musterte den Trojaner, aus der Ferne, und erinnerte sich an Ugarit, an Kerets Gemach, an den schnellen Griff nach Parisitis Handgelenk. Der Königssohn schien unverändert – aus der Entfernung. Groß, kräftig, eher schlank; Ninurta war bereit, einiges darauf zu wetten, daß die Nächte mit Helena Falten in Gesichts- und sonstige Haut gegraben hatten. Paris war kein mächtiger, wuchtiger Riese – kein Aias oder Achilleus oder Hektor; vom Körperbau hatte er mehr mit Leuten wie Agamemnon oder Odysseus gemein. Jetzt wandte er sich dem Wagenkorb zu; ein Helfer reichte ihm Beinschienen.
Menelaos. Ihn hatte Ninurta noch nie aus der Nähe gesehen. Der Spartaner glich dem Trojaner: groß, stark, aber nicht massig. Über die weitergehenden Ähnlichkeiten mochte sich Helena äußern…
Das Grinsen verfiel, als Ninurta den Blick hob. Da stand sie, auf einer kleinen Anhöhe, nicht weit hinter den ersten Reihen der Trojaner. Sie sprach
mit einem Mann, der den Helm in den Nacken geschoben hatte und sich nun lächelnd abwandte.“

 

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Gisbert Haefs (Wachtendonk, 9 januari 1950)

 

De Duitse schrijver en journalist Klaus Schlesinger werd geboren op 9 januari 1937 in Berlijn. Hij volgde van 1951 toto 1957 een opleiding tot scheikundig laborant en scheikundig ingenieur en tot 1964 werkte hij als laborant in het Berlijnse ziekenhuis Charité. In 1972 voltooide hij een cursus aan het Literaturinstitut “Johannes R. Becher” in Leipzig en in 1973 werd hij lid van de Schriftstellerverband der DDR. Samen met Ulrich Plenzdorf en Martin Stade plande hij een bloemlezing van jonge DDR schrijvers, maar de uitgave werd door de autoriteiten verhinderd en sindsdien werd Schlesinger door de Stasi gevolgd. Na protestacties tegen o.a. de uitburgering van Wolf Biermann werd hij geroyeerd als lid van de schrijversbond. In 1980 vertrok hij met een reisvsum naar West-Berlijn, waar hij tien jaar lang in de kraakbeweging actief was. In 2000 ontving Klaus Schlesinger de Erich-Fried-Preis en werd hij lid van de Akademie der Künste.

 

Uit: Die Seele der Männer

 

„Mit Frauen hatte Brehm keine Probleme. Wenns darum geht, sagte er zu Andre auf dem Hof vor der Lackkammer in seinem lässigsten Tonfall, könnte er an jedem Finger zehn haben. Aber woher weiß man, welche die richtige ist?
Sie saßen auf Harzfässern, baumelten mit den Beinen und pafften den Rauch ihrer Zigaretten in den dunstigen Morgen. Eben hatte Brehm das Protokoll für die laufende Charge überbracht, von ihm selbst unterzeichnet. Seit er allein im Labor war, blieb ihm gar nichts anderes übrig, als die Protokolle eigenhändig zu unterzeichen, auch wenn er noch Stift war. Jedesmal, wenn er seinen Namen in die rechte untere Ecke setzte, fühlte er sich ein Stück gewachsen.
Gerade weil es so viele sind, ist es schwer, sagte André, der trotz der Kühle nur ein Turnhemd trug, das seine tätowierten, außergewöhnlich muskulösen Oberarme sehen ließ.
Brehm wiegte den Kopf. Er wollte auf ein bestimmtes Thema hinaus, wußte aber nicht, wie, und warf so leicht hin, ob André denn nie Schiß habe.
Wovor Schiß? Daß du hängenbleibst bei einer?
Brehm zog an seiner Zigarette.
Abhauen kannst du jederzeit, sagte André.
Das meinte Brehm nicht. Brehm meinte, daß man sich eine Menge einfangen kann, heutzutage. Davor hatte er Schiß.
André lachte auf. Dafür gibts doch Mittel. In jeder Apotheke. Sogar im Seifenladen.
Aber, sagte Brehm zögernd, manchmal kommts ja ganz plötzlich, und du hast nichts bei, ich meine, zur Sicherheit.
Aus der halboffenen Tür zur Lackkammer hörte man die Hammerschläge, mit denen der lange Adolf die Ringe von den Kunstharzfässern schlug, deren Dauben sich dann sprungartig öffneten, als blühten sie auf.
Kein Problem, sagte André. Brehm dürfe nur nicht vorher Wasser lassen. Nie Wasser lassen vorher! Und wenn du mit allem fertig bist, gehst du um die Ecke, hältst die Vorhaut zu und schiffst los! Verstehst du?
Brehm nickte, obgleich er nichts verstand.“

 

Schlesinger

Klaus Schlesinger (9 januari 1937 – 11 mei 2001)

 

Zie voor nog meer schrijvers van 9 januari ook mijn vorige blog van vandaag.