André Gide, George Eliot, Endre Ady, Viktor Pelevin, Elisabeth Maria Post

De Franse schrijver André Gide werd geboren op 22 november 1869 in Parijs. Zie ook mijn blog van 22 november 2006.

Uit:  Nourritures terrestres

” Nathanaël, à présent, jette mon livre. Emancipe-t’en. Quitte-moi ; maintenant tu m’importunes ; tu me retiens ; l’amour que je me suis surfait pour toi m’occupe trop. Je suis las de feindre d’éduquer quelqu’un. Quand ai-je dit que je te voulais pareil à moi ? C’est parce que tu diffères de moi que je t’aime ; je n’aime en toi que ce qui diffère de moi. Eduquer ! Qui donc éduquerais-je, que moi-même ? Nathanaël, te le dirai-je ? Je me suis interminablement éduqué. Je continue. Je ne m’estime jamais que dans ce que je pourrais faire.

Nathanaël, jette mon livre ; ne t’y satisfais point. Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre ; plus que de tout, aie honte de cela. Si je cherchais tes aliments, tu n’aurais pas de faim pour les manger ; si je te préparais ton lit, tu n’aurais pas sommeil pour y dormir.

Jette mon livre ; dis-toi bien que ce n’est là qu’une des mille postures possible en face de la vie. Cherche la tienne. Ce qu’un autre aurait aussi bien fait que toi, ne le fais pas. Ce qu’un autre aurait aussi bien dit que toi, ne le dis pas, aussi bien écrit que toi, ne l’écris pas. Ne t’attache en toi qu’à ce que tu sens qui n’est nulle part ailleurs qu’en toi-même, et crée de toi, impatiemment ou patiemment, ah ! le plus irremplaçable des êtres. ”

“Du jour où je parvins à me persuader que je n’avais pas besoin d’être heureux, commença d’habiter en moi le bonheur ; oui, du jour où je me persuadai que je n’avais besoin de rien pour être heureux. Il semblait, après avoir donné le coup de pioche à l’égoïsme, que j’avais fait jaillir aussitôt de mon coeur une telle abondance de joie que j’en pusse abreuver tous les autres. Je compris que le meilleur enseignement est d’exemple. J’assumai mon bonheur comme une vocation.”

“La peur de trébucher cramponne notre esprit à la rampe de la logique. Il y a la logique et il y a ce qui échappe à la logique. L’illogisme m’irrite, mais l’excès de logique m’exténue. Il y a ceux qui raisonnent et il y a ceux qui laissent les autres avoir raison. Mon coeur, si ma raison lui donne tort de battre, c’est à lui que je donne raison. Il y a ceux qui se passent de vivre et ceux qui se passent d’avoir raison. C’est au défaut de la logique que je prends conscience de moi. Ô ma plus chère et ma plus riante pensée ! Qu’ai-je affaire de chercher plus longtemps à légitimer ta naissance ? N’ai-je pas lu ce matin dans Plutarque, au seuil des Vies de Romulus et de Thésée, que ces deux grands fondateurs de cités, pour être nés “secrètement et d’une union clandestine” ont passé pour des fils de dieux ?…”

” Il y a sur terre de telles immensités de misère, de détresse, de gêne et d’horreur, que l’homme heureux n’y peut songer sans prendre honte de son bonheur. Et pourtant ne peut rien pour le bonheur d’autrui celui qui ne sait être heureux lui-même. Je sens en moi l’impérieuse obligation d’être heureux. Mais tout bonheur me paraît haïssable qui ne s’obtient qu’aux dépens d’autrui… Je préfère le repas d’auberge à la table la mieux servie, le jardin public au plus beau parc enclos de murs, le livre que je ne crains pas d’emmener en promenade à l’édition la plus rare, et, si je devais être seul à pourvoir contempler une oeuvre d’art, plus elle serait belle et plus l’emporterait sur la joie ma tristesse. Mon bonheur est d’augmenter celui des autres. J’ai besoin du bonheur de tous pour être heureux.”

 

gide

André Gide (22 november 1869 – 19 februari 1951)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 22 november 2006.

 

De Engelse schrijfster George Eliot werd geboren op 22 november 1819 in Nuneaton in Warwickshire.

De Hongaarse dichter Endre Ady werd geboren op 22 november 1877 in het huidige Adyfalva.

De Russische schrijver Viktor Pelevin werd geboren op 22 november 1962 in Moskou.

De Nederlands dichteres en schrijfster Elisabeth Maria Post werd geboren in Utrecht op 22 november 1755.

Isaac Bashevis Singer, Voltaire, Marilyn French, Franz Hessel

De Amerikaans-Poolse schrijver Isaac Bashevis Singer werd geboren op 21 november 1904 als Isaac Hertz Singer in Radzymin, Polen. Zie ook mijn blog van 21 november 2006.

 

Uit: Satan in Goray

“In the year 1648, the wicked Ukrainian hetman, Bogdan Chmelnicki, and his followers besieged the city of Zamosc but could not take it, because it was strongly fortified; the rebelling haidamak peasants moved on to spread havoc in Tomaszow, Bilgoraj, Krasnik, Turbin, Frampol – and in Goray, too, the town that lay in the midst of the hills at the end of the world. They slaughtered on every hand, flayed men alive, murdered small children, violated women and afterward ripped open their bellies and sewed cats inside. Many fled to Lublin, many underwent baptism or were sold into slavery. Goray, which once had been known for its scholars and men of accomplishment, was completely deserted.… For weeks after the razing of Goray, corpses lay neglected in every street, with no one to bury them. Savage dogs tugged at dismembered limbs.… The handful who survived left the town and wandered away. It seemed as though Goray had been erased forever.” (pages 3-4)

…..

“Now Rechele was alone in the house on the night before Yom Kippur, and only a few hours previously a corpse had been taken away. Rechele wanted to go out into the street and call people to her, but she was afraid to open the door in the dark passageway. She pursed her lips to shout, but the cry would not leave her throat. Terrified, she threw herself on the bench-bed, rolled up into a ball, and covered herself with the comforter. From somewhere a low mutter reached her ears. The sound seemed to come from beneath the earth, and it appeared to Rechele that it was the chanting of Kol Nidre. But then it dawned on her that it was the dead who were chanting, and she knew that whosoever hears the Kol Nidre of the dead would not live out the year.” (page 66)

Isaac_Bashevis_Singer

Isaac Bashevis Singer (21 november 1904 – 24 juli 1991)

 

De Franse schrijver Voltaire, pseudoniem van François-Marie Arouetwerd werd op 21 november 1694 geboren in Parijs. Zie ook mijn blog van 21 november 2006.

Poème sur le désastre de Lisbonne (1756)

O malheureux mortels ! ô terre déplorable !
O de tous les mortels assemblage effroyable !
D’inutiles douleurs éternel entretien !
Philosophes trompés qui criez : ” Tout est bien ” ;
Accourez, contemplez ces ruines affreuses,
Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses.
Ces femmes, ces enfants l’un sur l’autre entassés,
Sous ces marbres rompus ces membres dispersés :
Cent mille infortunés que la terre dévore,
Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore,
Enterrés sous leurs toits, terminent sans secours
Dans l’horreur des tourments leurs lamentables jours !
Aux cris demi-formés de leurs voix expirantes,
Au spectacle effrayant de leurs cendres fumantes,
Direz-vous : ” C’est l’effet des éternelles lois
Qui d’un Dieu libre et bon nécessitent le choix ” ?
Direz-vous, en voyant cet amas de victimes :
” Dieu s’est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes ” ?
Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants
Sur le sein maternel écrasés et sanglants ?
Lisbonne, qui n’est plus, eut-elle plus de vices
Que Londres, que Paris, plongés dans les délices ?
Lisbonne est abîmée, et l’on danse à Paris.
Tranquilles spectateurs, intrépides esprits,
De vos frères mourants contemplant les naufrages,
Vous recherchez en paix les causes des orages :
Mais du sort ennemi quand vous sentez les coups,
Devenus plus humains, vous pleurez comme nous.
Croyez-moi, quand la terre entrouvre ses abîmes,
Ma plainte est innocente et mes cris légitimes. […]
Un jour tout sera bien, voilà notre espérance ;
Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion.
Les sages me trompaient, et Dieu seul a raison.
Humble dans mes soupirs, soumis dans ma souffrance,
Je ne m’élève point contre la Providence.
Sur un ton moins lugubre on me vit autrefois
Chanter des doux plaisirs les séduisantes lois :
D’autres temps, d’autres moeurs : instruit par la vieillesse,
Des humains égarés partageant la faiblesse,
Dans une épaisse nuit cherchant à m’éclairer,
Je ne sais que souffrir, et non pas murmurer.
Un calife autrefois, à son heure dernière,
Au Dieu qu’il adorait dit pour toute prière :
” Je t’a
pporte, ô seul roi, seul être illimité,
Tout ce que tu n’as pas dans ton immensité,
Les défauts, les regrets, les maux et l’ignorance. ”
Mais il pouvait encore ajouter l’espérance.

 

Voltaire

Voltaire (21 november 1694 – 30 mei 1778)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 21 november 2006.

De Amerikaanse schrijfster en literatuurwetenschapster Marilyn French werd geboren op 21 november 1929 in New York.

De Duitse schrijver en vertaler Franz Hessel werd geboren op 21 november 1880 in Stettin.

Nadine Gordimer, Selma Lagerlöf

De Zuidafrikaanse schrijfster Nadine Gordimer werd geboren op 20 november 1923 in Springs. Zie ook mijn blog van 20 november 2006.

 

Uit: The Pickup

 

“For 41 years the boundless opportunities of the gynecologist were there, his harem of beauties passed literally through his hands. That afternoon as every afternoon in consulting hours the anteroom where they waited on his summons was full. His girls. On this day one or two among them were new acquisitions, no doubt brought there by the faith of others in the understanding and healing powers of their ‘Archie’. The newcomers were identifiable because they were busy under instruction from the serene and elegant Farida at Reception, filling in forms with personal details. Farida remembers well—trust her efficiency—the two women, on the kind coming along with a first pregnancy, and the other, age on her form set down as 35, a youthful-looking woman—well-endowed in every sense (Farida’s image of her, later), expensive clothes and rings, breasts soft as marshmallows falling together in the scoop neck of her dress as she leaned to write. Her appointment was early on the list and she did not have to wait long. Farida knows all kinds: this was one of those who feign not to be aware that there is anyone else, any woman other than herself, in the space around that self. She had not brought a book with her, as the intellectuals do, nor did she delve into her handbag or pick up and toss aside one magazine after another, as others do. One of the tense and haughty ones, plenty on their minds.
When shown into the doctor’s room she greeted him as with relief at getting away to find herself with an equal. She sat back confidently in the chair across from his desk furnished with friendly tokens of patients gratitude, malachite paperweight, embossed diary, clutch of gilt and silver pens, miniature calculator, two statuettes, copies of some god and goddess—he was at once interrupted by an urgent phone call, and she picked up one of the sacred objects and turned it, smiling. As he ended the call with a gesture of apology, she replaced the god. –Like the good Doctor Freud you enjoy having ancient art around you.—

—They are nice, aren’t they. The Greek period in Egypt, I’m told.—

—Well, I’m sure they’re a necessary change from the present with the troubles of people like me.—

He recognized then, at once, that she was not a woman who must be approached with small talk. —Now let’s hear what the trouble is.— He was also smiling slightly as he glanced through the form bearing her statistics and medical history.

—I’m in the middle of a divorce—and you know how that is, the lawyer says if I want the settlement I’m entitled to I shouldn’t be found to be having anyone else—if my husband’s lawyers knew there was another man…—

—I understand. Yes, that generally would be the case.—

—And now. I have a problem.—

—There is another man. Yes. That’s also generally the case. You are—let’s see—thirty-five. It is a restless age for women. If only men would understand that, there wouldn’t be so many divorces.—

They both laugh.

—So you’ll know what’s coming next, Doctor. I think I’m pregnant. God knows how it happened, I’m careful. The usual symptom, no period for two months. I thought the first miss was, what does everyone blame everything on, now—stress. I’ve got a new job—credit manager in a multinational company and now there’s this. I’ve done that urine test thing—negative, but I don’t trust it.—

—Any children of your marriage?—

—No. An abortion, five years ago. I’m not the motherly type, that was one of the things—many things—wrong in the marriage.—“

 

N_Gordimer_gr

Nadine Gordimer (Springs. 20 november 1923)

 

De Zweedse schrijfster Selma Lagerlöf werd geboren op 20 november 1858 in Östra Emterwik in Zweden. Zie ook mijn blog van 20 november 2006.

 

Sharon Olds, Anna Seghers, Alan Tate

De Amerikaanse dichteres Sharon Olds werd geboren op 19 november 1942 in San Francisco. Zie ook mijn blog van 19 november 2006.

Sex Without Love

How do they do it, the ones who make love
without love? Beautiful as dancers,
gliding over each other like ice-skaters
over the ice, fingers hooked
inside each other’s bodies, faces
red as steak, wine, wet as the
children at birth whose mothers are going to
give them away. How do they come to the
come to the come to the God come to the
still waters, and not love
the one who came there with them, light
rising slowly as steam off their joined
skin? These are the true religious,
the purists, the pros, the ones who will not
accept a false Messiah, love the
priest instead of the God. They do not
mistake the lover for their own pleasure,
they are like great runners: they know they are alone
with the road surface, the cold, the wind,
the fit of their shoes, their over-all cardio-
vascular health–just factors, like the partner
in the bed, and not the truth, which is the
single body alone in the universe
against its own best time.

 

 

The Victims

When Mother divorced you, we were glad. She took it and
took it in silence, all those years and then
kicked you out, suddenly, and her
kids loved it. Then you were fired, and we
grinned inside, the way people grinned when
Nixon’s helicopter lifted off the South
Lawn for the last time. We were tickled
to think of your office taken away,
your secretaries taken away,
your lunches with three double bourbons,
your pencils, your reams of paper. Would they take your
suits back, too, those dark
carcasses hung in your closet, and the black
noses of your shoes with their large pores?
She had taught us to take it, to hate you and take it
until we pricked with her for your
annihilation, Father. Now I
pass the bums in doorways, the white
slugs of their bodies gleaming through slits in their
suits of compressed silt, the stained
flippers of their hands, the underwater
fire of their eyes, ships gone down with the
lanterns lit, and I wonder who took it and
took it from them in silence until they had
given it all away and had nothing
left but this.

 

Sharon-Olds

Sharon Olds (San Francisco, 19 november 1942)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 19 november 2006.

 

De Duitse schrijfster Anna Seghers werd op 19 november 1900 geboren in Mainz.

 

De Amerikaanse dichter Alan Tate werd geboren op 19 november 1899 in de buurt van Winchester, Kentucky.

Joost Zwagerman, Toon Tellegen, Klaus Mann, Seán Mac Falls, Richard Dehmel

De Nederlandse dichter en schrijver Joost Zwagerman werd geboren in Alkmaar op 18 november 1963. Zie ook mijn blog van 18 november 2006.

Uit: Perfect Day

“De ‘groepsuitvoering’ van ‘Perfect day’ is vermakelijk omdat allerlei verschillen in zangkwaliteiten in kort tijdsbestek aan het licht komen. Reed zelf en zijn huidige partner, Laurie Anderson, zijn van alle deelnemers verreweg het slechtst bij stem. Tom Jones, die de reap-and-sowregel voor zijn rekening neem, slooft zich daarentegen dermate uit om in twintig seconden een indrukwekkend stemvolume voort te brengen dat het van de weeromstuit alleen maar afstoot – hij doet nog het meest denken aan een amateur-zanger die aan het eind van een soundmixshow onder leiding van Henny Huisman ‘Reach Out And Touch (Somebody’s Hand)’ mag zingen. Ook Heather Small van M People zet aan het eind van ‘Perfect day’ een keel op, maar wekt in tegenstelling tot Tom Jones tenminste niet de indruk alle andere vocalisten omver te willen kegelen. Het beste klinken diegenen die hebben aangevoeld dat ‘Perfect day’ wel uitbundig maar tegelijkertijd sotto voce moet worden vertolkt: Emmylou Harris, Tammy Wynette, Suzanne Vega en, eerlijk is eerlijk, Bono.

Er is er één wiens aanwezigheid op deze versie van ‘Perfect day’ vrijwel zeker gemengde gevoelens zal hebben gewekt bij Lou Reed, en dat is David Bowie. Transformer is Reeds enige album dat is geproduceerd door Bowie. Na voltooiing van Transformer was het de bedoeling dat Bowie meer albums voor Reed zou produceren, maar dat is er nooit van gekomen vanwege, zoals dat heet, ‘onverenigbaarheid van karakters’. Bowie en Reed kruisten elkaars pad op het moment dat de een successen beleefde met het album Ziggy Stardust en de ander in een impasse dreigde te raken na een tegenvallende ontvangst door pers en publiek van een eerste soloalbum, Lou Reed. In de Reedbiografie van Victor Bockris, die in 1989 zijn naam als biograaf vestigde met een weinig analytische maar des te smeuïger biografie van Andy Warhol, wordt Bowie opgevoerd als reddende engel die Reeds carrière uit het slop haalt. De twee raakten bevriend en Reed verhuisde zelfs tijdelijk van New York naar Londen, om met Bowie (en Mick Ronson als Dritte im Bunde) te kunnen werken aan Transformer. Bockris in Transformer, The Lou Reed Story: ‘Reed liet meestal de kale basis van de songs aan Bowie en Ronson horen; zij vroegen hem dan wat hij wilde en creëerden de uiteindelijke opzet van de song.’ Bowie zelf bevestigde in een interview deze werkwijze: ‘Ik probeer alleen om precies te doen wat Lou wil.”

 

zwagerman

Joost Zwagerman (Alkmaar, 18 november 1963)

 

De Nederlandse dichter Toon Tellegen werd geboren op 18 november 1941 te Brielle. Zie ook mijn blog van 18 november 2006.

 

Een appel

 

Er ligt een appel op een schaal
voor een open raam-
als hij zou kunnen denken zou die appel denken:
is dit nu beurs, zo n doof gevoel…
hij is nog zoet,
maar hij wordt al moe zoals alleen een appel
moe kan worden,
hij rimpelt en verkleurt,
het is een warme dag, niets grijpt om zich heen
en niets gebeurt
en een hand pakt hem op, draait hem rond
en gooit hem door het raam-
als hij zich zou kunnen verbazen zou die appel
zich verbazen en denken:
is dit nu ten einde raad,
of is dit nu de opperste verwarring?
De avond valt, wormen komen op hem af,
en hij zou denken:
als ik nog kon glanzen dan zou ik nu toch glanzen…
zijn laatste gedachte
zou dat zijn.

 

 

Waarom schrijf ik

Ik schrijf omdat ik wil schrijven
dat ik gelukkig ben.

Op een dag zal het zover zijn
en zal ik schrijven-
met mijn tong tussen het puntje van
mijn tanden,
en met rode oren en rode wangen;
ik ben gelukkig.

Als ik daarna ooit nog twijfel
en meen dat ik verdrietig ben of de wanhoop nabij
of zelfs reddeloos verloren,
kan ik altijd opzoeken wat ik werkelijk ben:
gelukkig.

 

toontellegen

Toon Tellegen (Brielle, 18 november 1941)

 

De Duitse schrijver Klaus Mann werd op 18 november 1906 geboren als oudste zoon van Thomas en Katia Mann. In München. Zie ook mijn blog van 18 november 2006.

Uit: Kindernovelle

„Wer war Mama? – Die Kinder machten sich darüber keine Gedanken. Ob es Großvater und Großmutter gab, wußten sie nicht. Nur ein Onkel war da, einmal war er plötzlich zu Besuch gekommen, Mamas jüngerer Bruder und Schauspieler in den großen Städten. Mama selber: wer hätte es wagen können, ihr etwas Übles nachzureden? Eine wunderschöne und geheimnisvolle Bürgersdame, wohnte sie in tiefster Einsamkeit auf dem Lande, nur mit der Erziehung ihrer vier Kinder und dem verehrungsvollen Andenken ihres Gemahls beschäftigt. Seltene Besuche, die sich meldeten, wurden schon von Fräulein Konstantine abgewiesen, mochten sie von noch so weit hergekommen sein, und sie bekamen Mama nicht zu Gesicht. Im Winter war Mama untätiger noch als sonst. Sie ging viel im Hause umher, summend und lächelnd, sie saß stundenlang in ihrem Zimmer und las in der Heiligen Schrift, manchmal machte sie sich auch mit großen Häkelarbeiten zu tun, über dunkle, zwecklose Decken gebückt saß sie am Fenster, und ihre Hände regten sich stumm.

Sie stand auf und ging in das Kinderzimmer hinüber. Da kauerten die vier im halbdunkel beieinander, und Fridolin erzählte gedämpft von der Gespensterfürstin Mee-Mee, die man nachts konnte surren und kichern hören. – Aber plötzlich sprachen sie alle davon, wie hoch man eigentlich zählen könnte, weiter wie bis zu einer Trillion ging es doch nicht. Sie redeten aufgeregt durcheinander. „Es muß doch weitergehen!“ rief Renate empört. „Wo sollte es denn zu Ende sein?“ – Und Heiner erfand eine neue Zahl, die höchste von allen, die unbegreiflich hohe. „Unendlich-Pox“, sagte er andächtig, „das kommt nach der Trillion – und das gibt es dann immer. Unendlich-Pox: das gibt es dann immer—„

Mama stand im Türrahmen mit erschrockenen Augen. In welchen Hexensabbat war sie geraten? Gewiß war von ähnlichen Dingen die Rede in des Gemahls geheimnisvoll-verbotenen Büchern.

Mit solchen Spekulationen vertrieben sich die Kinder im Winter der Zeit. Aber zu ihren eigentlichen, großen, wundervollen Spielen kamen sie doch erst, wenn es wieder Frühling war.“

 

klaus_mann

Klaus Mann (18 november 1906 – 21 mei 1949)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 18 november 2006.

De Iers-Amerikaanse dichter Seán Mac Falls werd geboren op 18 november 1957 in Boston.

De Duitse dichter Richard Dehmel werd geboren op 18 november 1863 in Wendisch-Hermsdorf.

 

Dahlia Ravikovitch, Joost van den Vondel

De Israëlische dichteres en schrijfster Dahlia Ravikovitch werd geboren op 17 november 1936 in een voorstad van Tel Aviv. Zie ook mijn blog van 17 november 2006.

 

 

Hovering at a low altitude

I am not here.
I am on those craggy eastern hills
streaked with ice
where grass doesn’t grow
and a sweeping shadow overruns the slope.
A little shepherd girl
with a herd of goats,
black goats,
emerges
from an unseen tent.
She won’t live out the day, that girl,
in the pasture.

I am not here.
Inside the gaping mouth of the mountain
a red globe flares,
not yet a sun.
A lesion of frost, flushed and sickly,
flickers in that gorge.

And the little one rose up so early
to go to the pasture.
She doesn’t walk with neck outstretched
and wanton glances.
She doesn’t adorn her eyes with kohl.
She doesn’t ask, Whence cometh my help.

I am not here.
I’ve been in the mountains many days now.
The light will not scald me. The frost cannot touch me.
Nothing can amaze me now.
I’ve seen worse things in my life.

I tuck my dress tight around my legs and hover
very close to the ground.
What could she be thinking, that girl?
Wild to look at, unwashed.
For a moment she crouches down.
Her cheeks soft silk,
frostbite on the back of her hands.
She seems distracted, but no,
in fact she’s alert.

She still has a few hours left.
But that’s hardly the object of my meditations.
My thoughts, soft as down, cushion me comfortably.
I’ve found a very simple method,
not so much as a foot-breadth on land
and not flying, either —
hovering at a low altitude.

But as day tends toward noon,
many hours
after sunrise,
that man makes his way up the mountain.
He looks innocent enough.
The girl is right there, close by,
not another soul around.
And if she runs for cover, or cries out —
there’s no place to hide in the mountains.

I am not here.
I’m above those savage mountain ranges
in the farthest reaches of the east.
No need to elaborate.
With a single hurling thrust one can hover
and whirl about with the speed of the wind,
make a getaway and take comfort in saying:
I haven’t seen a thing.
And the little one, her eyes start from their sockets,
her palate is dry as a potsherd,
when a hard hand closes over her hair, grasping her
without a shred of pity.

 

When the eyes open

Snow on the mountains
above the High Places
and above Jerusalem.
Come down O Jerusalem
and return my child to me.
Come O Bethlehem
and return my child to me.
Come high mountains
come winds
come floods in the harbors
and return my child to me.
And even you, O bent bulrush,
thin stalk in the stream,
stringy desert bushes,
return my child to me
as the soul returns to the body
when the eyes open.

 

 

Vertaald door Chana  Bloch and Chana Kronfeld 

 

Dahlia Ravikovitch

Dahlia Ravikovitch (17 november 1936 – 21 augustus 2005)

 

De Nederlandse dichter en schrijver Joost van den Vondel werd geboren op 17 november 1587 in Keulen. Zie ook mijn blog van 17 november 2006.

 

AFBEELDINGE VAN DE HALS VRIENDSCHAP
TUSSCHEN
ORESTES en PYLADES,
VOOR DEN E. HEER FILIPS VAN HAERLEM.

Aº. 1656?

Fortunati ambo.
(Gelukkig tweetal)

     Zoo ’t hart zich zelf uitbeelden kan
Door ’t zichtbre merk, vergunt dat Koning
Ontvouw’ voor Haerlem, zijn genan,
Iet koninkljks, en een vertooning
Van halsgetrouwheid, in Orest
En Pylades, zou klaar gebleken
Voor Thoas, in het Noordsch gewest;
Daar geen van beide in trouw bezweken,
En elk voor ander sterven woû.
Geen schrik des doods scheidt ware trouw

 

 

 

KINDER-LYCK.

Aº. 1633?

 

Constantijnt je, ’t zaligh kijntje
Cherubijnt je, van om hoogh,
D’ydelheden, hier beneden,
Vitlacht met een lodderoogh.
Moeder, zeit hy, waarom schreit ghy?
Waarom greit ghy, op mijn lijck?
Boven leef ick, boven zweef ick,
Engeltje van ’t hemelrijck:
En ick blinck’ er, en ick drincker
’t Geen de schincker alles goets
Schenckt de zielen, die daar krielen,
Dertel van veel overvloets.
Leer dan reizen met gepeizen
Naar pallaizen, uit het slick
Dezer werrelt, die zoo dwerrelt.
Eeuwigh gaat voor oogenblick.

 

vondel

Joost van den Vondel (17 november 1587 – 5 februari 1679)

Renate Rubinstein, José Saramago, Chinua Achebe, Hugo Dittberner, Max Zimmering

De Nederlandse schrijfster en journaliste Renate Rubinstein werd geboren op 16 november 1929 in Berlijn. Zie ook mijn blog van 16 november 2006.

 

Leven

De enige manier om te zorgen dat ik niet ongelukkig word is om het alvast te zijn, dacht de man en hij schreef zijn vriendin dat hij haar verlaten ging. Hij nam een trein naar de haven en een boot naar een ander land en daar leefde hij zoals hij gewild had, ongelukkig. Maar in elk geval ben ik niet meer bang, dacht hij, wat kan mij nog gebeuren? En hij dook van de hoge en liep op de richels van daken, want ook hoogtevrees was nergens meer voor nodig.
Andere mensen om hem heen waren niet ongelukkig, mannen hadden vrouwen en ouders hadden kinderen. Wat griezelig, dacht hij, om zo te leven, stel je voor, de vrouwen lopen weg of de kinderen gaan dood, ik begrijp niet hoe ze het uithouden. Hij nam een baan en een hond en een kamer vol boeken. Op een dag werd hij uit zijn baan ontslagen, ook ging de hond dood en korte tijd later verbrandden de boeken. Toen merkte hij dat hij ondanks alles toch gelukkig geweest moest zijn, want nu was hij ongelukkig. Maar is dat nu alles, dacht hij, gewoon ongelukkig? En hij nam de boot en de trein en reisde weer terug.
Van toen af aan zorgde hij ervoor meer reden te krijgen om ongelukkig te zijn. Hij kreeg veel vriendinnen en hield van allemaal, maar steeds het meeste van de laatste omdat die er was. Ook treurde hij om het verlies van elk van hen en steeds het meeste van de laatste, omdat die er net nog geweest was. En toen hij doodging was hij niet tevreden en niet ontevreden, wel dood.”

 

Renate Rubinstein

Renate Rubinstein (16 november 1929 – 23 november 1990)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 16 november 2006.

 

De Portugese schrijver José Saramago werd geboren op 16 november 1922 in het dorpje Azinhaga in de provincie Ribatejo.

 

De Nigeriaanse schrijver Chinua Achebe werd geboren op 16 november 1930 in Ogidi.

 

De Duitse schrijver en dichter Hugo Dittberner werd geboren op 16 november 1944 in Gieboldehausen.

 

De Duitse dichter en schrijver Max Zimmering werd geboren op 16 november 1909 in Pirna (Sachsen).

Liane Dirks, Wolf Biermann (Twee Hamburgers)

De Duitse schrijfster Liane Dirks werd geboren op 15 november 1965 in Hamburg. Zij groeide o.a op in Beieren en Hessen. Voor haar werk ontving zij in 1985 de Förderpreis für Literatur der Landeshauptstadt Düsseldorf, in 1998 de Märkischen Literaturpreis en in  2003 de Preis der LiteraTour Nord.

 

Werk o.a: Die liebe Angst, 1986 – Vier Arten meinen Vater zu beerdigen, 2002 – Narren des Glücks, 2004 – Falsche Himmel, 2006

 

Uit: Und die liebe?frag ich sie (1998)
 

„Nun hab ich schon so viel gefragt, all die langen Nächte. 

Sie ist müde darüber geworden und grau, der Körper sackt zusammen.

An ihren Händen trägt sie noch immer die bunten Ringe und Reifen aus Silber und künstlichem Gold. Ihr Haar ist glatt und gepflegt. Sie hat wie immer Puder aufgelegt.

Auf dem Tisch stehen ein Tee- und ein Cognacglas, mein kleines schwarzes Tonband dazwischen.

Die Vorhänge sind offen, noch ist es hell.

Die Liebe, wiederholt sie.

Ja, sage ich.

Wir werden aufhören danach, nicht wahr?

Ja, sage ich. Bitte! Noch die Liebe. Es wird das letzte sein.

Sie strafft sich, spannt die Muskeln an. Sie stöhnt erneut. 

Gut, sagt sie, es gab sie. Und ich drücke den roten Aufnahmeknopf vom Tonband.

Es gab eine Nacht, ich erzähl sie dir, aber es wird unser letztes Band.

Es gab eine Nacht. Ich habe es noch nie erzählt, und ich mache es nur einmal.

Der Anfang war leicht.

Ich kam durch einen Tunnel und sah sie in der Ferne sitzen. Wie eine junge Frau auf einem Mäuerchen, die Beine übereinandergeschlagen, der linke Fuß wippte. Sie trug einen Plisseerock in den Farben Sand und Grau. Ihr Haar war kinnlang, dick und schwer, neben ihr stand ein Mann, mit dem sie kokettierte. 

Das Licht war klar an jenem Tag, als hätte ich es mitgebracht von meiner Reise, und warme Luft umstrich noch meinen Körper, der mager war, und meine Seele, die wußte, daß etwas begann.

Darf ich euch vorstellen? fragte der Mann.

Sie lächelte, ich habe schon von Ihnen gehört.

Das wunderte mich, denn von mir gab es noch nicht so viel zu hören.

Wir lasen gemeinsam Texte in einer Schule vor.

Sie von einem Arbeitslosen, der sich bei der Stellenvermittlung als Schwein bewarb, ich irgend etwas in meiner Erinnerung eher Pathetisches von einer Frau, die für immer wegfahren wollte. Was ja schon ein Widerspruch in sich ist, »immer« und »weg«, weil man nicht immer weg sein kann, höchstens und bestenfalls immer da. Den Text hab ich später zerrissen. 

Man fragte sie, wie sie so etwas Lustiges schreiben könne, und mich, wieso so etwas Ernstes, wir redeten ein wenig, bekamen Schnittchen und tranken Tee im Lehrerzimmer.

Danach gingen wir noch ein paar Schritte bis zur Bahn zusammen, sie bescheinigte mir Begabung und daß mein Text sie an einen anderen Text erinnere, den sie einmal gelesen habe, von einer Französin, glaube sie, sei er gewesen, so etwas Ähnliches, ein bißchen anders, aber er erinnere sie.

Woran ich arbeite, was ich mache, meine Telefonnummer wollte sie wissen, sie wünschte mir Erfolg, dann stieg sie etwas behäbig in die Linie 9 ein und ich in mein schmales Leben.

Ich wohnte damals hinter einem Durchgangszimmer am Ende eines langen Flures. An meinen Wänden hingen Poster, an eine hatte ich den Druck eines Tafelbildes von Diego Rivera geklebt. Ein Bild voll Geschichte: Hinrichtungen, Folter, Gemetzel, Indianer, Mexikaner, berühmte Persönlichkeiten, Hunde, Kinder und Luftballons. In
der Mitte das Skelett einer Dame, die Calavera Catrina heißt, mit schrillem Hut, weißem Kleid und Klapperschlange um den Hals. Mit ihren Knochenfingern hält sie den Künstler fest, der klein ist wie ein Kind, Ringelsocken trägt und in der Jackentasche Frösche. »Traum eines Sonntagnachmittags im Alameda Park«. Auf meiner Reise durch Mexiko hatte ich sehr lange vor dem Original gesessen. Rivera hatte es in ein teures Hotel gemalt, dessen Foyer war von da an für jedermann offen.“

 

LIANE_DIRKS

Liane Dirks (Hamburg, 15 november 1965)

 

De Duitse zanger, dichter en schrijver Wolf Biermann werd geboren op 15 november 1936 in Hamburg. Zie ook mijn blog van 15 november 2006.

 

Berlin

Berlin, du deutsche deutsche Frau.
Ich bin dein Hochzeitsfreier.
Ach, deine Hände sind so rauh
von Kälte und von Feuer.

Ach, deine Hüften sind so schmal
wie deine breiten Straßen.
Ach, deine Küsse sind so schal,
ich kann dich nimmer lassen.

Ich kann nicht weg mehr von dir gehn.
Im Westen steht die Mauer.
Im Osten meine Freunde stehn,
der Nordwind ist ein rauher.

Berlin, du blonde blonde Frau.
Ich bin dein kühler Freier;
dein Himmel ist so hunde-blau,
darin hängt meine Leier.

 

 

Deutschland – ein Wintermärchen

Kapitel 1

Im deutschen Dezember floß die Spree
Von Ost- nach Westberlin
Da schwamm ich mit der Eisenbahn
Hoch über die Mauer hin

Da schwebte ich leicht übern Drahtverhau
Und über die Bluthunde hin
Das ging mir so seltsam ins Gemüt
Und bitter auch durch den Sinn

Das ging mir so bitter in das Herz
– da unten, die treuen Genossen –
So mancher, der diesen gleichen Weg
Zu Fuß ging, wurde erschossen

Manch einer warf sein junges Fleisch
In Drahtverhau und Minenfeld
Durchlöchert läuft der Eimer aus
Wenn die MP von hinten bellt

Nicht jeder ist so gut gebaut
Wie der Franzose Franz Villon
Der kam in dem bekannten Lied
Mit Rotweinflecken davon

Ich dachte auch kurz an meinen Cousin
Den frechen Heinrich Heine
Der kam von Frankreich über die Grenz
Beim alten Vater Rheine

Ich mußte auch denken, was allerhand
In gut hundert Jahren passiert ist
Daß Deutschland inzwischen glorreich geeint
Und nun schon wieder halbiert ist

Na und? Die ganze Welt hat sich
In Ost und West gespalten
Doch Deutschland hat – wie immer auch –
Die Position gehalten

Die Position als Arsch der Welt
Sehr fett und sehr gewichtig
Die Haare in der Kerbe sind
Aus Stacheldraht, versteht sich

Daß selbst das Loch – ich mein’ Berlin –
In sich gespalten ist
Da haben wir die Biologie
Beschämt durch Menschenwitz

Und wenn den großen Herrn der Welt
Der Magen drückt und kneift
Dann knallt und stinkt es ekelhaft
In Deutschland. Ihr begreift:

Ein jeder Teil der Welt hat so
Sein Teil vom deutschen Steiß
Der größre Teil ist Westdeutschland
Mit gutem Grund, ich weiß.

Die deutschen Exkremente sind
Daß es uns nicht geniert
In Westdeutschland mit deutschem Fleiß
Poliert und parfümiert

Was nie ein Alchemist erreicht
– sie haben es geschafft
Aus deutscher Scheiße haben sie
Sich hartes Gold gemacht

Die DDR, mein Vaterland
Ist sauber immerhin
Die Wiederkehr der Nazizeit
Ist absolut nicht drin

So gründlich haben wir geschrubbt
Mit Stalins hartem Besen
Daß rot verschrammt der Hintern ist
Der vorher braun gewesen.

Biermann

Wolf Biermann (Hamburg, 15 november 1936)

Honderd jaar Astrid Lindgren, Taha Hussein, P.J. O’Rourke, Aleardo Aleardi

De Zweedse schrijfster Astrid Lindgren werd als Astrid Ericsson geboren op 14 november 1907 in Vimmerby in Småland. Dat is vandaag dus precies honderd jaar geleden. Zie ook mijn blog van 14 november 2006.

 

Uit: Kalle Blomquist

 

“Blut! Daran gab’s keinen Zweifel!

Er starrte durch das Vergrößerungsglas auf den roten Fleck. Dann schob er die Pfeife in den anderen Mundwinkel und seufzte. Natürlich war es Blut. Was sollte denn auch sonst kommen, wenn man sich in den Daumen geschnitten hatte?

Dieser Fleck da hätte der endgültige Beweis dafür sein sollen, dass Sir Henry seine Frau durch den abscheulichsten Mord beiseite gebracht hatte, den ein Detektiv jemals aufklären müsste. Aber leider – es war anders! Das Messer war ausgerutscht, als er seinen Bleistift anspitzen wollte – das war die traurige Wahrheit. Und das war wahrhaftig nicht Sir Henrys Schuld. Vor allen Dingen deswegen, weil Sir Henry, das Rindvieh, nicht einmal existierte. Traurig – das war es! Warum hatten so viele Menschen das Glück, in den Slumbezirken Londons oder in den Verbrechervierteln von Chicago geboren zu werden, wo Mord und Schießerei zur Tagesordnung gehörten? Während er selbst… Er hob seinen Blick widerwillig von dem Blutfleck und schaute aus dem Fenster.

Die Hauptstraße lag im tiefsten Frieden und träumte in der Sommersonne. Die Kastanien blühten. Es war kein lebendes Wesen zu sehen außer der grauen Katze vom Bäcker, die auf der Bordsteinkante saß und sich die Pfoten leckte. Nicht einmal das allergeübteste Detektivauge konnte etwas entdecken, was darauf hindeutete, dass ein Verbrechen begangen worden war. Es war wirklich ein hoffnungsloses Unternehmen, in dieser Stadt Detektiv zu sein! Wenn er groß war, würde er, sobald sich eine Möglichkeit bot, in die Londoner Slumbezirke ziehen. Oder vielleicht lieber nach Chicago?

Vater wollte, dass er im Geschäft anfangen sollte. Im Geschäft! Er! Ja, das könnte denen so passen, allen Mördern und Banditen in London und Chicago! Da konnten sie drauflosmorden, ohne dass ihnen jemand auf die Finger sah, während er im Geschäft stand und Tüten drehte und grüne Seife oder Hefe abwog. Nein, wahrhaftig, er hatte nicht die Absicht, Rosineneinpacker zu werden! Detektiv oder gar nichts! Vater konnte wählen! Sherlock Holmes, Asbjörn Krag, Hercule Poirot, Lord Peter Wimsey, Karl Blomquist! Er schnalzte mit der Zunge. Und er, Kalle Blomquist, hatte die Absicht, der Beste von allen zu werden.

»Blut! Daran gibt’s keinen Zweifel«, sagte er zufrieden. Draußen auf der Treppe polterte es und eine Sekunde später wurde die Tür aufgerissen und Anders kam schwitzend und keuchend herein. Kalle betrachtete ihn kritisch und machte seine Beobachtungen. »Du bist gerannt«, sagte er schließlich in einem Ton, der keinen Widerspruch duldete.

»Klar bin ich gerannt«, sagte Anders gereizt. »Hast du gedacht, ich komme in der Sänfte?«

Kalle versteckte seine Pfeife. Keineswegs deswegen, weil es ihm etwas ausmachte, dass Anders ihn beim heimlichen Rauchen überraschte. Es war nur so, dass er keinen Tabak in der Pfeife hatte. Aber ein Detektiv braucht seine Pfeife, wenn er sich mit Problemen herumschlägt. Auch wenn der Tabak im Augenblick alle war.”

 

AstridLindgren

Astrid Lindgren (14 november 1907 –  28 januari 2002)

 

Voor onderstaande schrijvers zie ook mijn blog van 14 november 2006.

 

De Egyptische schrijver Taha Hussein werd geboren in Al Minya in Egypte op 14 november 1889.

 

De Amerikaanse journalist en schrijver P.J. O’Rourke werd geboren op 14 november 1947 in Toledo, Ohio.

 

De Italiaanse dichter Aleardo Aleardi werd geboren op 14 november 1812 in Verona.

 

Nico Scheepmaker, Robert Louis Stevenson, Inez van Dullemen, Peter Härtling

De Nederlandse dichter, journalist en columnist Nico Scheepmaker werd geboren in Amsterdam op 13 november 1930. Zie ook mijn blog van 13 november 2006.

 

 

   Lyriek

 

       Ik ben geen lyrisch dichter die zich mengt

       in het bestaan van heuvels en cypressen

       of in een verre horizon die wenkt,

       want dat is niet mijn eerste interesse.

 

       Ik zie ze heus wel, als ik in Toscane

       op weg ben naar Siena voor een krant:

       die rijzige cypressen langs de lanen

       die voeren naar een streng en statig pand,

 

       en als ik dan opeens twee salamanders

       al remmend voor mijn autobanden zie,

       dan voel ik mij beslist een beetje anders

       dan rijdend op het Weteringcircuit.

 

       Maar toch is dàt voor mij het randgebeuren,

       en dít de harde kern van mijn bestaan:

       wie zal men nu weer het gevang in sleuren,

       en hoe zou het vandaag met Ajax gaan?

 

   

        Mais

 

        Ik weet niet veel van graan en koren,

        het zou hetzelfde kunnen zijn.

        Maar gaat het op een dag verloren

        dan doet mij dat verdomde pijn.

 

        Ik had een huis, het Friese landschap

        was vlak tot aan de horizon.

        En ‘k voelde pas iets van verwantschap

        als ’t graan daar aan zijn groei begon.

 

        Het was niet goud, da’s overdreven,

        het was een zee van stroblond geel,

        maar als het woei kwam het tot leven

        binnen het uitgezet gareel.

 

        Dat is nu voorbij, het wiegend koren

        is opgevolgd door ’t stijve maïs.

        Zo ging iets Nederlands verloren

        terwille van iets groens en saais.

 

Scheepmaker

Nico Scheepmaker (13 november 1930 – 5 april 1990)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 13 november 2006.

 

De Schotse schrijver Robert Louis Stevenson werd geboren in het Schotse Edinburgh op 13 november 1850.

 

De Nederlandse schrijfster  Inez van Dullemen werd op 13 november 1925 geboren en groeide op in Amsterdam.

 

De Duitse auteur Peter Härtling is geboren op 13 november 1933 in Chemnitz.