De Franse schrijver Michel Houellebecq werd geboren in Réunion op 26 februari 1958 (1956). Zie ook mijn blog van 26 februari 2007.
Uit: Note sur les Belges
“Les préjugés nationaux portent souvent la trace de vérités anciennes, progressivement estompées par la constitution d’une classe moyenne mondiale de culture nord-américaine (dont les comportements et les représentations s’imposent même comme norme aux pays où une part importante de la population survit au bord de la famine).
Un Français en visite touristique pourra ainsi facilement repérer ce qui a permis de qualifier l’Allemand de “ponctuel, discipliné et travailleur”, ou l’Italien de “séducteur, chaleureux et malhonnête”. Il pourra retrouver ces traits, plus ou moins atténués suivant que les natifs du pays, plus ou moins satisfaits de leur propre cliché, souhaitent ou non lui donner une prolongation au moins ironique.
Rien de tout cela ne sera possible en Belgique. Le cliché associé aux Belges est si grossier, si caricatural que toute personne dotée d’un minimum d’éducation le rejettera avec horreur, avec cette conséquence que les Belges, dépourvus de tout cliché distinctif, se voient dénier la moindre spécificité. Ma thèse au contraire est que si les Français se sont contentés d’un cliché aussi grossier, aussi méprisant sur les Belges, c’est d’abord qu’ils ne les comprenaient absolument pas. Plus que les Allemands, plus que les Italiens, plus même que les Anglais, les Belges restent impénétrables aux Français – ainsi, d’ailleurs, qu’aux autres Européens.
Une déviation linguistique implantée depuis plusieurs générations, dépassant le phénomène de mode, a me semble t-il forcément un sens (je serai obligé faute de compétences de limiter au wallon ; il serait bien sûr intéressant d’examiner les déformations qu’a pu subir le flamand par rapport à la langue néerlandaise).
Lorsque le Belge dit : “ça va”, il signifie que la conversation avec son interlocuteur a permis de déboucher sur un accord opérationnel ; qu’il sait maintenant, sans ambiguïté, ce qu’on attend de lui, et qu’il va s’employer à le faire. Il l’emploie en somme exactement dans les circonstances où l’Américain dirait : “OK”. Là ou le garçon de café d’Allemagne du Nord, par son : “Alles klar”, semble figé dans la contemplation esthétique d’un accord parfait client-serveur, le garçon de café belge, par son : “ça va”, nous paraît déjà engagé dans l’exécution de la commande. Il est intéressant que, seul parmi les Européens, le Belge ait spontanément traduit, dans sa propre langue, cette formation linguistique étrangère.”
Michel Houellebecq (Réunion, 26 februari 1958)
De Franse dichter en schrijver Victor Hugo werd geboren in Besançon (Franche-Comté) op 26 februari 1802. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007.
La Vendée (fragment)
Ave, Cæsar, morituri te salutant.
TACITE.
I
« Qui de nous, en posant une urne cinéraire,
N’a trouvé quelque ami pleurant sur un cercueil ?
Autour du froid tombeau d’une épouse ou d’un frère,
Qui de nous n’a mené le deuil ? »
– Ainsi sur les malheurs de la France éplorée
Gémissait la Muse sacrée
Qui nous montra le ciel ouvert,
Dans ces chants où, planant sur Rome et sur Palmyre,
Sublime, elle annonçait les douceurs du martyre
Et l’humble bonheur du désert.
Depuis, à nos tyrans rappelant tous leurs crimes,
Et vouant aux remords ces cœurs sans repentirs,
Elle a dit: « En ces temps la France eut des victimes ;
Mais la Vendée eut des martyrs ! »
– Déplorable Vendée, a-t-on séché tes larmes ?
Marches-tu, ceinte de tes armes,
Au premier rang de nos guerriers ?
Si l’honneur, si la foi n’est pas un vain fantôme,
Montre-moi quels palais ont remplacé le chaume
De tes rustiques chevaliers.
Hélas ! tu te souviens des jours de ta misère !
Des flots de sang baignaient tes sillons dévastés,
Et le pied des coursiers n’y foulait de poussière
Que la cendre de tes cités.
Ceux-là qui n’avaient pu te vaincre avec l’épée
Semblaient, dans leur rage trompée,
Implorer l’enfer pour appui
Et, roulant sur la plaine en torrents de fumée,
Le vaste embrasement poursuivait ton armée,
Qui ne fuyait que devant lui.
II
La Loire vit alors, sur ses plages désertes,
S’assembler les tribus des vengeurs de nos rois,
Peuple qui ne pleurait, fier de ses nobles pertes,
Que sur le trône et sur la croix.
C’étaient quelques vieillards fuyant leurs toits en flammes,
C’étaient des enfants et des femmes,
Suivis d’un reste de héros ;
Au milieu d’eux marchait leur patrie exilée,
Car ils ne laissaient plus qu’une terre peuplée
De cadavres et de bourreaux.
On dit qu’en ce moment, dans un divin délire,
Un vieux prêtre parut parmi ces fiers soldats,
Comme un saint chargé d’ans qui parle du martyre
Aux nobles anges des combats ;
Tranquille, en proclamant de sinistres présages,
Les souvenirs des anciens âges
S’éveillaient dans son cœur glacé ;
Et, racontant le sort qu’ils devaient tous attendre,
La voix de l’avenir semblait se faire entendre
Dans ses discours pleins du passé.
Victor Hugo (26 februari 1802 – 22 mei 1885)
De Nederlandse dichter Carel Steven Adama van Scheltema werd geboren in Amsterdam op 26 februari 1877. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007.
Na een gesprek met een vriend
Wat raakt het mij, waarom gij schamper lacht
Nu uit de blonde Lente mij zoo blijde
En gulle glimlach schijnt, als in de tijden
Van jammervolle jeugd mij niemand bracht!
Zoo wèl gevoelde ik, hoe de Muze leidde
Mijn bleeke ziel naar al die voorjaarspracht,
Die ‘k bevend blij mij soms in stilte dacht,
Maar die ik nimmer nog aan andren zeide.
Vriendschap reikt schoonheid in de eenzame ziel, –
Schoon is de smart, zoo hare wond weer heelde, –
Schooner is liefde – – en allen zijn zij schriel!
Zie vriend: die breede wereld breidt haar weelde
Voor mijne voeten, waar ik duizlend viel, –
Ik snik en weet, dat ‘k nooit die schoonheid deelde!
Na den regendag
De woeste sterke wind zong zulk een bangen
Zang, de wolken goten hun grauwe kruiken
Op de aarde leeg, – vergeefs sloot ik mijn luiken:
Het was het jagend lied van wild verlangen!
Dien gulden avond vlamde ’t in de struiken,
Als tranen op bebloosde kinderwangen, –
Waar ’n roode zon in elken drop bleef hangen,
Ging ‘k langs het stralend pad den Zomer ruiken.
Vriend, luister aan mijn borst: – hoort gij den storm,
Die zingt en jaagt – juichend in ’t harte viel,
Waarin mijn trane’ als rijpe vruchten beven?
Eens spiegelt zich een gansche wereldvorm,
Als zon in dauw, in elke menschenziel – –
Wij weten ’t vriend – wij zullen ’t niet beleven!
Adama van Scheltema (26 februari 1877 – 6 mei 1924)
Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 26 februari 2007.
De Franse schrijver en karikaturist Jean Bruller alias Vercors werd geboren op 26 februari 1902 in Parijs.
De Tsjechische schrijver en dichter Antonín Sova werd geboren op 26 februari 1864 in Pacov (Dt. Patzau).
De Duitse schrijver Hermann Lenz werd op 26 februari 1913 in Stuttgart geboren.