Felix Timmermans, Jacqueline Harpman, Marcel Arland, Jean Cocteau, Jean Raspail, Marcel Achard, Barbara Frischmuth, Ilse Gräfin v. Bredow, Josef Haslinger, Walter Matthias Diggelmann

De Vlaamse schrijver Felix Timmermans werd op 5 juli 1886 geboren te Lier. Zie ook mijn blog van 7 juli 2006.

Uit: Pallieter

“In die eerste Lieve vrouwkensdagen was de Lente ziek. De zon bleef weg en klaterde maar van tijd tot tijd, zoo door een wolkenholleken, een bussel licht op de gele boterbloemen. Het versche groen dat zij langs alle kanten geweldig uit den grond, de boomen en het water had gezogen,

zat er ongeduldig naar te wachten.

 

Pallieter zei, met een scheeven mond van bitterheid: “’t Spel is nor de knoppe!…”

 

Maar in den avond van dezen dag was de volle maan, rood lijk een blozenden appel, uit de wolken gebroken en een dunne nevel was lijk een fijn gaas op de Nethe en de beemden komen staan. Zie, als Pallieter dat zag, maakte hij met speeksel zijn wijsvinger nat, stak hem in de lucht

en als hij voelde dat zijn vinger koel werd langs den Zuiderkant, schoot hij in een luiden lach, rolde spertelend in het gers en zong in den stillen avond dat het klonk tot over de Nethe:

 

  “Die mi morghen wecken zal

  dat salder wesen die nachtigal

    die nachtigale soete;

  ick wille dan gaen in genen dal

  die suvere bloemen groeten….”

 

Morgen was het opnieuw zonlicht!

 

Hij kon er moeilijk van slapen en had bijna den heelen nacht, met het venster wagenwijd open, wakker gelegen. Hij hield den wolkbrekenden hemel in ’t oog, die na lang wachten gezuiverd was en fijn blauw bleef, bedrest met bleeke sterren en gevuld met klaren maneschijn.”

 

 

Timmermans

Felix Timmermans (5 juli 1886 – 24 januari 1947)
Zelfportret

 

De Franstalige, Belgische schrijfster Jacqueline Harpman werd geboren op 5 juli 1929 in Ukkel. Zij is naast schrijfster tevens psychoanaliste en woont in Brussel.

 

Werk o.a.: Brève Arcadie (1959, prix Rossel), La Mémoire trouble (1987), La plage d’Ostende (1991), Orlanda (prix Médicis 1996) et La Dormition des amants (2002).

 

 

Uit: LE PASSAGE DES EPHEMERES (2004)

 

« Delphine ’t Servens à Werner Riemann :
20 octobre 2001, neuf heures du matin.
Il est impossible que, hier, à cinq heures, dans l’agitation d’une fin d’après-midi pluvieuse, j’aie vu cette fille, inchangée après quarante ans ! Elle sortait d’un grand magasin, les mains dans les poches d’un imperméable, elle a fait la moue devant l’averse, a relevé son capuchon sur la masse de cheveux blonds dont je me souviens si bien, puis s’est enfoncée dans la foule. J’étais figée, terrifiée. Lorsque j’ai pensé à la suivre, il était trop tard, elle avait disparu. Ce ne peut être qu’une ressemblance incroyablement exacte, ou une trahison de ma mémoire, mais j’en suis encore tremblante. Dites-moi, mon cher Werner, de m’apaiser. Rentrée chez moi, je suis allée au miroir : j’ai les cheveux blancs, mon visage est sillonné de rides, je parais largement mes soixante-dix ans, le temps passe pour tout le monde, il est évident que je me suis trompée. Peut-être a-t-elle eu une fille – mais qui aurait, forcément, plus de vingt ans ! Donc, ce serait sa petite-fille. Ou le hasard d’une ressemblance. Le patrimoine génétique de l’humanité est immense, certes, mais il y a tellement d’humanité que rien n’interdit d’imaginer une répétition parfaite. Cela est si absurde que je ne parviens pas à m’en servir pour me rassurer.
Tout de même, il y a quarante ans ! D’où me vient l’idée folle que ma mémoire serait précise au point que je n’aurais pas été leurrée par le souvenir ? Une fille blonde, aux traits peu marqués, jolie de façon assez banale : cela doit courir les rues, n’est-ce pas ?
Je tremble encore, Werner.
Rassurez-moi.

                                                                            DELPHINE.”

 

harpman

Jacqueline Harpman (Ukkel, 5 juli 1929)

 

De Franse schrijver en criticus Marcel Arland werd geboren in  Varennes-sur-Amance op 5 julu 1899. Met René Crevel en Roger Vitrac richtte hij het dadaïstische tijdschrift Aventure op. In 1929 kreeg hij de Prix Goncourt voor L’Ordre.In 1968 werd hij lid van de l’Academie Française. Van 1968 tot 1977 leidde hij de Nouvelle Revue Française.

 

Uit : Avons-nous vécu ? (1977)

 

 »Attendez. Au bas du ventre, un sexe.
– Un seul ?
Un seul par sujet, mais qui pour le féminin se creuse, et s’étale pour le masculin ou s’érige.
– Et alors ?
Alors tout vient de là.
– Vous plaisantez ! Le charme, la crainte, le bonheur, la honte, … ?
Oui.
– Le chant, l’inspiration, la grandeur, la plénitude, l’infini, presque Dieu, Dieu ?
La trace de Dieu dans les corps : ombre ou plainte, appel ou refus selon les jours ou l’alliance.
– Mais après les jours et les années, quand vient l’âge ?
Quand ce qui fut la beauté n’est plus guère qu’un souvenir…
– Oui…
Quand l’homme a perdu ses raisons et ses fins, qu’il souffre, qu’il a peur, qu’il sent la nuit qui monte…
– Oui. Eh bien ?
Il demande : « Où es-tu ? » Elle répond : « Tout près de toi. » Il dit : « Reste encore, ne t’en va pas, je t’en prie. Donne-moi la main, ta main. » Elle la lui donne, et jamais la main ne fut plus douce à sentir, jamais plus beaux les yeux dont il devine simplement le regard.
– C’est étrange.
Et qu’il meure : tout ce que l’on fut, ce que l’on a dit, ce que l’on a fait, tout ce qui peut sembler un jeu vain, une dérision, une légende, une fumée, tout, au bout du compte, se justifie dans la mort.
– Drôle de fable.

 

 

marcelarland

Marcel Arland (5 juli 1899 -12 januari 1986)

 

De Franse dichter, romanschrijver, toneelschrijver, ontwerper en filmmaker Jean Cocteau werd op 5 juli 1889 in Maisons Lafitte geboren. Zie ook mijn blog van 5 juli 2006.

 

Réveil

Bouche grave des lions
Sourire si
nueux des jeunes crocodiles
Au fil d’eau du
fleuve charriant des millions
Iles d’épices

Qu’il est beau le fils
de la reine veuve
et du matelot

Le joli matelot délaisse une sirène
Sa plainte de veuve
au sud de l’îlot

C’est la diane dans la cour de la caserne
Rêve trop court
Aube lanternes mal éteintes

Nous nous réveillons
Fanfare en haillons!

 

École de guerre

Que la vie est ennuyeuse
à cinq heures et demie
de ce petit matin en berne

Les dianes contagieuses
se propagent dans les casernes
comme une douce épidémie

Dieu que ce coq de cuivre est triste
l’ange cycliste
sort de la crèche
pour envoyer mille dépêches

La pauvre Diane s’enroue
dans cette énorme bâtiment
Réveillez-vous frileusement
voyageurs de la Grande Roue

 

Aglaé

Je bois l’eau froide par saccades
Coup de couteau je bois encor
O lourde lourde cavalcade
Galope dans la nuit du corps

Le jet d’eau boîte, éclabousse
le massif de bégonias
On dirait que dans l’herbe il y a
Des morceaux mouillés de langouste

Aux profondeurs d’un océan
Deux poissons aux belles ouoes
chantent sur un arbre blanc
Mais leur chanson n’est pas ouoe

Tu n’auras jamais Amphitrite
Ce joli cortège de truites

 

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Jean Cocteau (5 juli 1889 – 11 oktober 1963)

 

De Franse schrijver Jean Raspail werd geboren in Chemillé-sur-Dême op 5 juli 1925. In de tientallen essays en romans die Jean Raspail sinds het begin van de jaren vijftig heeft geschreven staan dikwijls verre en afgelegen oorden centraal.

Zijn boek “Le Camp des Saints”, uitgebracht in 1973, zorgde voor enige beroering.Critici betichtten hem van rechts-extremisme en racisme, maar gezien zijn vele wereldreizen en boeken waarin hij met sympathie schrijft over exotische volkeren en stammen, zijn deze beschuldigingen moeilijk hard te maken. Kenmerkend voor Raspail is dat hij het opneemt voor bedreigde talen, culturen en tradities waar dan ook ter wereld. In deze optiek noemt hij zich dan ook een conservatieve tegenstander van massa-immigratie. Zijn roman “Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie” werd in 1981 bekroond met de Grand Prix du roman de l’Académie française.

In 2004 werd de Prix Daudet aan hem toegekend door de luisteraars van Radio Courtoisie.

 

Uit: Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie

“Sur une modeste tombe d’un petit cimetière du Périgord, on peut lire cette épitaphe : Ci-gît Orélie-Antoine Ier, roi de Patagonie, décédé le 18 septembre 1878. La plus étrange épopée qui puisse se concevoir… Durant les vingt-huit année du règne d’Orélie-Antoine, le rêve et la réalité se confondent aux bornes extrêmes du monde, là-bas, en Patagonie, au détroit de Magellan. Qui est Antoine de Tounens, roi de Patagonie, conquérant solitaire, obscur avoué périgourdin embarqué sur les flottes de la démesure, sous pavillon bleu, blanc vert claquant aux vents du cap Horn? Un fou? Un naïf ? Un mythomane? Ou plus simplement  un homme digne de ce nom, porteur d’un grand destin qu’il poursuivra toute sa vie en dépit des échecs, des trahisons, des sarcasmes qui peupleront son existence… Es-tu roi de Patagonie? Je le suis! Il n’en démordra pas. Roi il fut, quelques jours au moins, et toute une vie. Des sujets; il en eut : Quillapan, cacique des Araucans, Calfucura, cacique des Patagons, mais aussi Verlaine, Charles Cros, le commodore Templeton, le général Chabrier, l’amiral Dumont d’Urville, l’astronome Camille Flammarion, le colonel von Pikkendorff, Véronique, reine de Patagonie, au multiple visage, et tant d’autres, le cœur débordant d’émotion, qui se déclarèrent un jour ou l’autre, l’espace d’un instant, sujet du roi Orélie-Antoine. Car nous sommes tous des Patagons.”

 

 

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Jean Raspail (Chemillé-sur-Dême, 5 juli 1925)
Geschilderd door Jacques Terpant

 

De Franse schrijver en toneelauteur Marcel Achard (eig. Marcel-Auguste Ferréol) werd geboren op 5 juli 2007 1899 in Sainte-Foy-lès-Lyon. Zijn eerste grote succes kwam in 1923 met Voulez-vous jouer avec moâ? Zijn grootste successen vierde hij in het interbellum met stukken als La Belle Marinière (1929), La femme en blanc (1933) en Le corsaire (1938).

 

Citaten:

 

“L’espérance est un de ces remèdes qui ne guérissent pas mais qui permettent de souffrir plus lo
ngtemps »

 

«  La force des femmes n’est pas dans ce qu’elles disent mais dans le nombre de fois qu’elles le disent « 

 

« Si l’amour n’était pas la plus noble des passions, on ne le donnerait pas pour excuse à toutes les autres »

 

Archard

Marcel Achard (5 juli 1899 – 4 september 1974)

 

De Oostenrijkse schrijfster en vertaalster Barbara Frischmuth werd geboren op 5 juli 1941 in Altaussee. Zij studeerde Engels, Turks en Hongaars in Graz, Erzurum, en Debrecen als ook oriëntalistiek in Wenen.

Werk o.a.: “Die Schrift des Freundes“, 1998, „Schamanenbaum. Gedichte“, 2001, „Amy oder Die Metamorphose“, 2002, „Die Entschlüsselung“, 2003, „Der Sommer, in dem Anna verschwunden war“, 2004

 

Uit: Alice im Wunderland (2000)

 

“Alice läuft zum Haus des Kaninchens, aber da steht neben dem Spiegel schon wieder ein Fläschchen. “Ich weiß, dass etwas Interessantes passieren wird, wann immer ich etwas esse oder trinke.” Tatsächlich. Schon stößt ihr Kopf gegen die Decke und einer ihrer Ellbogen gegen die Tür. Und da sie noch immer weiterwächst, sitzt sie im Haus fest. So fest, dass sie den einen Arm aus dem Fenster strecken muss. Das weiße Kaninchen ist ihr gefolgt und möchte endlich Fächer und Handschuhe haben. Doch es kann nicht durch die Tür. “Dann gehe ich eben außen herum und steige durchs Fenster ein.” “Das wirst du nicht!” Alice schnippt mit den Fingern, hört einen Schrei und das Splittern von Glas. Das Kaninchen ist wohl in ein Gurkenbeet gefallen. Es muss eine bedeutende Persönlichkeit sein, denn die vielen kleinen Tiere, die ihm zu Hilfe eilen, reden es mit “Euer Ehren” an. Und nun soll Erwin, die Eidechse, durch den Kamin ins Haus einsteigen, um den Arm daraus zu vertreiben. (Mehr haben sie ja von Alice nicht gesehen.) Doch die tritt in den Kamin, und Erwin fliegt in hohem Bogen in den Garten zurück.”

 

 

Frischmut

Barbara Frischmuth (Altaussee,5 juli 1941)

 

De Duitse schrijfster Ilse Gräfin v. Bredow werd geboren op 5 juli 1922 in Teichenau. Zij groeide op in Havelland. Zij werkte als freelance journaliste voor diverse kranten en tijdschriften. Ook schreef zij korte verhalen. Haar eerste boek “Kartoffeln mit Stippe“ (1979), waarin ze haar jeugd beschrijft, was zeer succesvol en werd ook verfilmd. Er volgden vele romans die net zo succesvol werden.

 

Uit: Deine Keile kriegste doch

 

“Politische Ereignisse fanden in unserem Dorf nur geringes Echo. “Das is mich allens eins, wenn man die Hühner legen”, war der einzige Kommentar der Jungfer Zech zu Hitlers Aufstieg als Reichskanzler gewesen. Da gaben die Hornissen in Nachbar Trägenapps Kastanie mehr Gesprächsstoff her.
Sie versetzten Mensch und Vieh in Angst und Schrecken. Sobald sie zu hören waren, galoppierten die Pferde mit den Heuwagen schnaubend über die ungepflasterte Dorfstraße, und
lange Staubfahnen drangen in unsere Fenster. Schließlich kam Trägenapp die geniale Idee, den Biestern mit dem Feuerlöscher den Garaus zu machen. Er bereitete den Angriff sorgfältig vor, bastelte aus einem Stück Fliegengitter und einem Seihtuch einen provisorischen Schutzhelm, zog sich Handschuhe an und schleppte eine lange Leiter herbei. Vorsichtig das Terrain sondierend, stieg er bedächtig Sprosse für Sprosse hinauf. Wir hatten uns auf der Dorfstraße versammelt und sahen ihm aus respektvoller Entfernung z
u, wie er das Minimaxgerät in Gang setzte, bis aus jedem Astloch Schaum quoll. Leider stellte sich die erwünschte Wirkung nicht ein, die Hornissen waren nicht zu Hause.”

 

 

Bredow

Ilse Gräfin v. Bredow (Teichenau, 5 juli 1922)

 

De Oostenrijkse schrijver Josef Haslinger werd op 5 juli 1955 in Zwettl geboren. Hij studeerde filosofie, theaterwetenschappen en germanistiek in Wenen. Samen met Gustav Ernst was hij vanaf 1977 uitgever van het literaire tijdschrift Wespennest. Zijn politieke thriller Opernball, waarin een terroristische aanval op het Weense Opernball vanuit verschillende gezichtshoeken beschreven wordt, maakte hem ook buiten de grenzen van oostenrijk bekend. In 1998 ontstond uit het boek een driedelige televisieserie.

 

Uit: Opernball

 

Fred ist tot. Die Franzosen haben ihn nicht beschützt. Als die Menschen vernichtet wurden wie Insekten, schaute ganz Europa im Fernsehen zu. Fred war unter den Toten. “Gott ist allmächtig”, hatte ich als Kind gehört. Ich stellte mir einen riesigen Daumen vor, der vom Himmel herabkommt und mich wie eine Ameise zerdrückt. Wenn etwas gefährlich oder ungewiß war, hatte Fred gesagt: “Die Franzosen werden mich beschützen.”

Ich saß damals im Regieraum des großen Sendewagens. Vor mir eine Wand von Bildschirmen. Auf Sendung war gerade die an der Bühnendecke angebrachte Kamera. Plötzlich ging ein merkwürdiges Zittern und Rütteln durch die Reihen der Tanzenden. Die Musik wurde kakaphonisch, die Instrumente verstummten innerhalb von Sekunden. Ich schaltete auf die Großaufnahme einer Logenkamera und überflog die Monitore. Die Bilder glichen einander. Menschen schwanken, stolpern, taumeln, erbrechen. Reißen sich noch einmal hoch, können das Gleichgewicht nicht hatlen. Stoßen ein letztes Krächzen aus. Fallen hin wie Mehlsäcke. Einige schreien kurz, andere länger. Ihre Augen sind weit aufgerissen. Sie sehen, sie spüren, daß sie ermordet werden. Sie wissen nicht, von wem, sie wissen nicht, warum. Sie können nicht entkommen.

 

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Josef Haslinger (Zwettl, 5 juli 1955)

 

De Zwitserse schrijver Walter Matthias Diggelmann werd geboren op 5 juli 1927 in Zürich. Tijdens zijn leven was hij een van de geëngageerdste en meest omstreden Zwitserse schrijvers wiens werk ten dele alleen in het Duitstalige gebied buiten Zwitserland gepubliceerd kon worden.

 

Uit:  Der Tag erzählt seine eigene Geschichte (1992)


“Über die Hintergründe des Mordes hätte ich nichts erfahren, wenn ich nicht zufällig, wie um Erinnerungen nachzugehen, im “Hinteren Sternen” gesessen hätte. Da sass nämlich einer am gleichen Tisch und las aufmerksam den Gerichtsbericht der “Neuen Zürcher Zeitung”.
Dieser Mann las die Zeitung sehr aufmerksam, manche Stellen zwei- und dreimal, vielleicht deshalb, weil seine eigenen Gedanken ihn immer wieder vom Geschriebenen ablenkten.
Als er mit seiner Lektüre zu Ende war, schob er die Zeitung zur Seite, bemerkte mich und sprach mich nach einer Weile an: “Das mit dem Mord glaube ich einfach nicht. Gewiss ist ein Siebzehnjähriger zu einem Mord fähig. Aber in diesem besonderen Fall habe ich gute Gründe, daran zu zweifeln. Schliesslich war ich einer der Hauptzeugen.”
Ich hätte diesen Mann gar nicht ermuntern müssen, denn es drängte ihn von selbst, jemandem seine Geschichte zu erzählen.”

 

 

diggelmann

Walter Diggelmann (5 juli 1927 – 29 november 1979)

 

 

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