De Zwitserse schrijver Hansjörg Schneider werd geboren op 27 maart 1938 in Aarau. Zie ook mijn blog van 27 maart 2007 en ook mijn blog van 27 maart 2008 en ook mijn blog van 27 maart 2009. en ook mijn blog van 27 maart 2009 en ook mijn blog van 27 maart 2010.
Uit: Hunkeler und die Augen des Odipus
„Am Morgen des 24. April, es war ein Freitag, wurde Willy Dreier, Inhaber der Wirtscha∫ Stauwehr bei Märkt im deutschen Markgräflerland, von einem dumpfen, knirschenden Geräusch, welches das stete Rauschen des Wassers übertönte, geweckt. Er sah auf dem Wecker, dass es kurz vor sieben
war. Punkt sieben hatte er aufstehen wollen, um den Keller zu reinigen und vorzubereiten für eine Lieferung Wein vom Tüllinger Hügel. Am Freitag, dem 1. Mai, wollte er sein Lokal für die kommende Sommersaison eröffnen.
Er fragte sich, ob er geträumt hatte, und blieb eine Weile liegen. Da das Geräusch nicht nachließ, sondern sich im Gegenteil steigerte, als ob Eisen gegen Eisen stieße, erhob er sich, schlüpfte in Hose und Hemd und trat vor die Tür. Die Auenlandscha∫ lag in leichtem Nebel. Die Sonne war
noch nicht zu sehen. Ein Chor von Vögeln besang das aufkommende Morgenlicht.
Das fremde Geräusch, das ihn geweckt hatte, war verstummt. Er überlegte, ob er zurückgehen sollte ins Haus, um zu frühstücken und mit der Arbeit zu beginnen. Da hörte er einen langgezogenen, schrillen, schleifenden Ton. Er erstarb. Es war nur noch das Wasser zu hören, das übers Wehr fiel.
Er ging die wenigen Meter durch das morgenfeuchte Gras zum Damm, kletterte hinauf und schaute über den Fluss, der breit wie ein See vor ihm lag. Dicht am Ufer schwammen ein paar hundert Reiherenten, die aus dem Norden hergeflogen waren, um hier zu überwintern. Drüben war das französische Ufer.“
Hansjörg Schneider (Aarau, 27 maart 1938)
De Sloveense schrijver, regisseur en journalist Žarko Petanwerd geboren op 27 maart 1929 in Ljubljana. Zie ook mijn blog van 27 maart 2007 en ook mijn blog van 27 maart 2009 en ook mijn blog van 27 maart 2010.
Uit: Aphorismen
Wir sind vormittags Sozialisten und nachmittags Kapitalisten
In der Kunst werden Greise für ihre Jugendsünden ausgezeichnet.
Ich kenne einen Judas, der aus Vorsicht nur Frauen küsst.
Žarko Petan (Ljubljana, 27 maart 1929)
De Franse dichter en schrijver Alfred de Vigny werd geboren op 27 maart 1797 te Loches (departement Indre-et-Loire). Zie ook mijn blog van 27 maart 2007 en ook mijn blog van 27 maart 2009.en ook mijn blog van 27 maart 2010.
Moïse
… Et, debout devant Dieu, Moïse ayant pris place,
Dans le nuage obscur lui parlait face à face.
Il disait au Seigneur : ” Ne finirai-je pas ?
Où voulez-vous encor que je porte mes pas ?
Je vivrai donc toujours puissant et solitaire ?
Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre !
Que vous ai-je donc fait pour être votre élu ?
J’ai conduit votre peuple où vous avez voulu.
Voilà que son pied touche à la terre promise.
De vous à lui qu’un autre accepte l’entremise,
Au coursier d’Israël qu’il attache le frein ;
Je lui lègue mon livre et la verge d’airain.
” Pourquoi vous fallut-il tarir mes espérances,
Ne pas me laisser homme avec mes ignorances,
Puisque du mont Horeb jusques au mont Nébo
Je n’ai pas pu trouver le lieu de mon tombeau ?
Hélas ! vous m’avez fait sage parmi les sages !
Mon doigt du peuple errant a guidé les passages
J’ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois ;
L’avenir à genoux adorera mes lois ;
Des tombes des humains j’ouvre la plus antique,
La mort trouve à ma voix une voix prophétique,
Je suis très grand, mes pieds sont sur les nations,
Ma main fait et défait les générations.
Hélas ! je suis, Seigneur, puissant et solitaire,
Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre !…
… ” Sitôt que votre souffle a rempli le berger,
Les hommes se sont dit : ” Il nous est étranger ” ;
Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme,
Car ils venaient, hélas ! d’y voir plus que mon âme.
J’ai vu l’amour s’éteindre et l’amitié tarir ;
Les vierges se voilaient et craignaient de mourir.
M’enveloppant alors de la colonne noire,
J’ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire,
Et j’ai dit dans mon coeur : Que vouloir à présent ?
Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant,
Ma main laisse l’effroi sur la main qu’elle touche,
L’orage est dans ma voix, l’éclair est sur ma bouche ;
Aussi, loin de m’aimer, voilà qu’ils tremblent tous,
Et, quand j’ouvre les bras, on tombe à mes genoux.
Ô Seigneur ! j’ai vécu puissant et solitaire,
Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre ! “
Alfred de Vigny (27 maart 1797 – 17 september 1863)
Foto van Felix Nadar
De Australische dichter Kenneth Slessor werd geboren op 27 maart 1901 in Orange, New South Wales. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009 en ook mijn blog van 27 maart 2010.
Sleep
Do you give yourself to me utterly,
Body and no-body, flesh and no-flesh
Not as a fugitive, blindly or bitterly,
But as a child might, with no other wish?
Yes, utterly.
Then I shall bear you down my estuary,
Carry you and ferry you to burial mysteriously,
Take you and receive you,
Consume you, engulf you,
In the huge cave, my belly, lave you
With huger waves continually.
And you shall cling and clamber there
And slumber there, in that dumb chamber,
Beat with my blood’s beat, hear my heart move
Blindly in bones that ride above you,
Delve in my flesh, dissolved and bedded,
Through viewless valves embodied so –
Till daylight, the expulsion and awakening,
The riving and the driving forth,
Life with remorseless forceps beckoning –
Pangs and betrayal of harsh birth.
Kenneth Slessor (27 maart 1901 – 30 juli 1971)
De Franse dichter en schrijver Francis Ponge werd geboren op 27 maart 1899 in Montpellier. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009 en ook mijn blog van 27 maart 2010.
Uit: Le Parti pris des choses
„La surface du pain est merveilleuse d’abord à cause de cette impression quasi panoramique qu’elle donne : comme si l’on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus’ ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d’éructer’ fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s’est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux – sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l’on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des soeurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent. Elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable… Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation.“
Francis Ponge (27 maart 1899 – 6 augustus 1988)