Francis Ponge, Marie Under, Alfred de Vigny, Zarko Petan, Hansjörg Schneider, Kenneth Slessor

De Franse dichter en schrijver Francis Ponge werd geboren op 27 maart 1899 in Montpellier. Zie ook alle tags voor Francis Ponge op dit blog.

 

Le cageot

A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font a coup sûr une maladie.

Agencé de façon qu’au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu’il enferme.

A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, fl luit alors de l’éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d’être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques, — sur le sort duquel il convient toutefois de ne s’appesantir longuement.

 

Le cycle des saisons

Las de s’être contractés tout l’hiver les arbres tout à coup se flattent d’être dupes. Ils ne peuvent plus y tenir : ils lâchent leurs paroles, un flot, un vomissement de vert. Ils tâchent d’aboutir à une feuillaison complète de paroles. Tant pis! Cela s’ordonnera comme cela pourra! Mais, en réalité, cela s’ordonne! Aucune liberté dans la feuillaison… Ils lancent, du moins le croient-ils, n’importe quelles paroles, lancent des tiges pour y suspendre encore des paroles : nos troncs, pensent-ils, sont là pour tout assumer. Ils s’efforcent à se cacher, à se confondre les uns dans les autres. Ils croient pouvoir dire tout, recouvrir entièrement le monde de paroles variées : ils ne disent que « les arbres ». Incapables même de retenir les oiseaux qui repartent d’eux, alors qu’ils se réjouissaient d’avoir produit de si étranges fleurs.

Toujours la même feuille, toujours le même mode de dépliement, et la même limite, toujours des feuilles symétriques à elles-mêmes, symétriquement suspendues ! Tente encore une feuille! — La même! Encore une autre! La mèmel Rien en somme ne saurait les arrêter que soudain cette remarque : « L’on ne sort pas des arbres par des moyens d’arbres. « Une nouvelle lassitude, et un nouveau retournement moral. « Laissons tout ça jaunir, et tomber. Vienne le taciturne état, le dépouillement, I’automne.

 

 
Francis Ponge (27 maart 1899 – 6 augustus 1988)

Lees verder “Francis Ponge, Marie Under, Alfred de Vigny, Zarko Petan, Hansjörg Schneider, Kenneth Slessor”

Alfred de Vigny, Žarko Petan, Hansjörg Schneider, Kenneth Slessor, Francis Ponge, Marie Under

De Franse dichter en schrijver Alfred de Vigny werd geboren op 27 maart 1797 te Loches (departement Indre-et-Loire). Zie ook alle tags voor Alfred de Vigny op dit blog.

Paris (Fragment)

– Prends ma main, Voyageur, et montons sur la Tour. –
Regarde tout en bas, et regarde à l’entour.
Regarde jusqu’au bout de l’horizon, regarde
Du nord au sud. Partout où ton oeil se hasarde,
Qu’il s’attache avec feu, comme l’oeil du serpent
Qui pompe du regard ce qu’il suit en rampant,
Tourne sur le donjon qu’un parapet prolonge,
D’où la vue à loisir sur tous les points se plonge
Et règne, du zénith, sur un monde mouvant,
Comme l’éclair, l’oiseau, le nuage et le vent.
Que vois-tu dans la nuit, à nos pieds, dans l’espace,
Et partout où mon doigt tourne, passe et repasse ?

– ” Je vois un cercle noir, si large et si profond
” Que je n’en aperçois ni le bout ni le fond.
” Des collines, au loin, me semblent sa ceinture,
” Et, pourtant, je ne vois nulle part la nature,
” Mais partout la main d’homme et l’angle que sa main
” Impose à la matière en tout travail humain.
” Je vois ces angles noirs et luisants qui, dans l’ombre,
” L’un sur l’autre entassés, sans ordre ni sans nombre
” Coupent des murs blanchis pareils à des tombeaux.
” – Je vois fumer, brûler, éclater des flambeaux,
” Brillant sur cet abîme où l’air pénètre à peine,
” Comme des diamants incrustés dans l’ébène.

Alfred de Vigny (27 maart 1797 – 17 september 1863)

Parijs

Lees verder “Alfred de Vigny, Žarko Petan, Hansjörg Schneider, Kenneth Slessor, Francis Ponge, Marie Under”

Hansjörg Schneider, Žarko Petan, Alfred de Vigny, Kenneth Slessor, Francis Ponge

De Zwitserse schrijver Hansjörg Schneider werd geboren op 27 maart 1938 in Aarau. Zie ook mijn blog van 27 maart 2007 en ook mijn blog van 27 maart 2008 en ook mijn blog van 27 maart 2009. en ook mijn blog van 27 maart 2009 en ook mijn blog van 27 maart 2010.

 

Uit: Hunkeler und die Augen des Odipus

 

„Am Morgen des 24. April, es war ein Freitag, wurde Willy Dreier, Inhaber der Wirtscha∫ Stauwehr bei Märkt im deutschen Markgräflerland, von einem dumpfen, knirschenden Geräusch, welches das stete Rauschen des Wassers übertönte, geweckt. Er sah auf dem Wecker, dass es kurz vor sieben

war. Punkt sieben hatte er aufstehen wollen, um den Keller zu reinigen und vorzubereiten für eine Lieferung Wein vom Tüllinger Hügel. Am Freitag, dem 1. Mai, wollte er sein Lokal für die kommende Sommersaison eröffnen.

Er fragte sich, ob er geträumt hatte, und blieb eine Weile liegen. Da das Geräusch nicht nachließ, sondern sich im Gegenteil steigerte, als ob Eisen gegen Eisen stieße, erhob er sich, schlüpfte in Hose und Hemd und trat vor die Tür. Die Auenlandscha∫ lag in leichtem Nebel. Die Sonne war

noch nicht zu sehen. Ein Chor von Vögeln besang das aufkommende Morgenlicht.

Das fremde Geräusch, das ihn geweckt hatte, war verstummt. Er überlegte, ob er zurückgehen sollte ins Haus, um zu frühstücken und mit der Arbeit zu beginnen. Da hörte er einen langgezogenen, schrillen, schleifenden Ton. Er erstarb. Es war nur noch das Wasser zu hören, das übers Wehr fiel.

Er ging die wenigen Meter durch das morgenfeuchte Gras zum Damm, kletterte hinauf und schaute über den Fluss, der breit wie ein See vor ihm lag. Dicht am Ufer schwammen ein paar hundert Reiherenten, die aus dem Norden hergeflogen waren, um hier zu überwintern. Drüben war das französische Ufer.“

 

 

Hansjörg Schneider (Aarau, 27 maart 1938)

 

Lees verder “Hansjörg Schneider, Žarko Petan, Alfred de Vigny, Kenneth Slessor, Francis Ponge”

Hansjörg Schneider, Žarko Petan, Alfred de Vigny, Kenneth Slessor

De Zwitserse schrijver Hansjörg Schneider werd geboren op 27 maart 1938 in Aarau. Zie ook mijn blog van 27 maart 2007 en ook mijn blog van 27 maart 2008 en ook mijn blog van 27 maart 2009. 

 

Uit: Hunkeler und die goldene Hand

 

Peter Hunkeler, Kommissär des Kriminalkommissariats Basel, ehemaliger Familienvater, jetzt geschieden, lag im Solebad des Hotels Marina in Rheinfelden/Schweiz und hatte eine Depression. Er lag im Außenbecken an der Massagedüse vier, die ihm warmes Salzwasser gegen die Lendenwirbel spritzte, heraufgepumpt aus tausend Metern Tiefe, wo früher der Meeresboden gelegen hatte.
Hunkeler versuchte, ans Meer zu denken. An sich brechende Wogen, an ihr Ausrollen auf Kies oder Sand, an den Geruch von Tang. Es gelang ihm nicht, es roch nicht nach Meer hier, sondern nach Solebad.
Rechts von ihm, und das ärgerte ihn besonders, suhlten sich zwei alte Frauen, direkt vor Düse fünf. Schon gut zehn Minuten lagen sie dort, ohne Anstalten zu treffen, sich weiter zu Düse sechs bewegen zu wollen, wie man eigentlich hätte erwarten dürfen. Niemand hatte das Recht, eine Düse für längere Zeit zu blockieren. Es gab noch andere Kunden hier, die es vielleicht gerade auf diese Düse fünf abgesehen hatten. Aber darum scherten sich die beiden nicht. Die eine trug eine Badekappe mit roten Blumen, die andere eine mit blauen Schuppen. Lächerlich war das. Und natürlich redeten sie einen Dialekt aus dem Badischen. Hotzenwald vielleicht oder Dinkelberg, dachte Hunkeler mit verstecktem Ingrimm. Die schauten genau so aus, als wären sie von den einsamen Höhen jenseits des Rheins extra-herunter gekommen, um Düse fünf zu blockieren. Als ob es drüben keine Heilquellen gegeben hätte. Draußen in der Mitte des Bassins crowlte ein junger Mann, von links nach rechts, dann wieder von rechts nach links. Er hatte ein beachtliches Tempo drauf, das mußte man anerkennen. Am linken Oberschenkel trug er ein Tauchermesser.“

 

hansjoerg_schneider

Hansjörg Schneider (Aarau, 27 maart 1938)

 

De Sloveense schrijver, regisseur en journalist Žarko Petan werd geboren op 27 maart 1929 in Ljubljana. Zie ook mijn blog van 27 maart 2007 en ook mijn blog van 27 maart 2009. 

Uit: Aphorismen

Butter oder Kanonen? – das ist nicht die Frage. Wer genug Kanonen hat, wird auch genug Butter haben.

*

In der sozialistischen Wirtschaft wurden sogar die Krisen verstaatlicht.

*

Die Hölle sind die anderen.
Das Paradies, das sind die anderen in der Hölle.

petan2

Žarko Petan (Ljubljana, 27 maart 1929)

 

De Franse dichter en schrijver Alfred de Vigny werd geboren op 27 maart 1797 te Loches (departement Indre-et-Loire). Zie ook mijn blog van 27 maart 2009.

L’âge d’or de l’avenir

Le rideau s’est levé devant mes yeux débiles,
La lumière s’est faite et j’ai vu ses splendeurs ;
J’ai compris nos destins par ces ombres mobiles
Qui se peignaient en noir sur de vives couleurs.
Ces feux, de ta pensée étaient les lueurs pures,
Ces ombres, du passé les magiques figures,
J’ai tressailli de joie en voyant nos grandeurs.

Il est donc vrai que l’homme est monté par lui-même
Jusqu’aux sommets glacés de sa vaste raison,
Qu’il y peut vivre en paix sans plainte et sans blasphème,
Et mesurer le monde et sonder l’horizon.
Il sait que l’univers l’écrase et le dévore ;
Plus grand que l’univers qu’il juge et qui l’ignore,
Le Berger a lui-même éclairé sa maison.

 

Le bain d’une dame romaine

Une Esclave d’Egypte, au teint luisant et noir,
Lui présente, à genoux, l’acier pur du miroir ;
Pour nouer ses cheveux, une Vierge de Grèce
Dans le compas d’Isis unit leur double tresse ;
Sa tunique est livrée aux Femmes de Milet,
Et ses pieds sont lavés dans un vase de lait.
Dans l’ovale d’un marbre aux veines purpurines
L’eau rose la reçoit ; puis les Filles latines,
Sur ses bras indolents versant de doux parfums,
Voilent d’un jour trop vif les rayons importuns,
Et sous les plis épais de la pourpre onctueuse
La lumière descend molle et voluptueuse :
Quelques-unes, brisant des couronnes de fleurs,
D’une hâtive main dispersent leurs couleurs,
Et, les jetant en pluie aux eaux de la fontaine,
De débris embaumés couvrent leur souveraine,
Qui, de ses doigts distraits touchant la lyre d’or,
Pense au jeune Consul, et, rêveuse, s’endort.

Vigny

Alfred de Vigny (27 maart 1797 – 17 september 1863)

 

De Australische dichter Kenneth Slessor werd geboren op 27 maart 1901 in Orange, New South Wales. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009.

 

North Country 

 

North Country, filled with gesturing wood,

With trees that fence, like archers’ volleys,

The flanks of hidden valleys

Where nothing’s left to hide

 

But verticals and perpendiculars,

Like rain gone wooden, fixed in falling,

Or fingers blindly feeling

For what nobody cares;

 

Or trunks of pewter, bangled by greedy death,

Stuck with black staghorns, quietly sucking,

And trees whose boughs go seeking,

And tress like broken teeth

 

With smoky antlers broken in the sky;

Or trunks that lie grotesquely rigid,

Like bodies blank and wretched

After a fool’s battue,

 

As if they’ve secret ways of dying here

And secret places for their anguish

When boughs at last relinquish

Their clench of blowing air

 

But this gaunt country, filled with mills and saws,

With butter-works and railway-stations

And public institutions,

And scornful rumps of cows,

 

North Country, filled with gesturing wood–

Timber’s the end it gives to branches,

Cut off in cubic inches,

Dripping red with blood. 

 

slessor-1

Kenneth Slessor (27 maart 1901 – 30 juli 1971)

Alfred de Vigny, Kenneth Slessor, Francis Ponge, Lajos Zilahy, Andon Zako Çajupi, Carlo Dossi, Sophie Mereau, Louis Simpson, Marie Under

De Franse dichter en schrijver Alfred de Vigny werd geboren op 27 maart 1797 te Loches (departement Indre-et-Loire). Zie ook mijn blog van 27 maart 2007 en ook mijn blog van 27 maart 2008.

Uit: Daphné

La foule 

C’était un soir de fête. Le peuple de Paris marchait avec tristesse sur les places publiques et le long des rues. Les familles se tenant par la main allaient en avant, sans savoir où elles allaient, et passaient, sans s’arrêter, en regardant devant elles. Les hommes étaient ennuyés, les femmes fatiguées, les enfants tout en pleurs. Des lampions sinistres s’éteignaient sous une large pluie et répandaient une fumée noire au lieu d’une flamme livide. Les murs étaient teints de lueurs pareilles à celles d’un incendie qui s’apaise. La voûte du ciel était violette et comme irritée.

La foule glissait sur un pavé tout humide. Les têtes noires se touchaient et n’avançaient qu’avec un mouvement insensible. Le murmure des voix était sourd et inarticulé comme un long gémissement. Chacun paraissait chercher et demander quel désir l’avait amené, et vers quel plaisir. Aucun n’était satisfait, aucun n’entrevoyait même ce qui lui pourrait plaire. Tous s’en allaient l’oeil vague et la bouche béante ; tous incapables de s’arrêter dans leur route perpétuelle qui ne menait à rien.“

 

alfred-vigny-13

Alfred de Vigny (27 maart 1797 – 17 september 1863)
Standbeeld door Alexandre Descatoire in Cambrai

 

De Australische dichter Kenneth Slessor werd geboren op 27 maart 1901 in Orange, New South Wales. Het grootste deel van zijn loopbaan werkte hij als journalist voor de Sydney Sun. Tijdens WO II was hij oorlogscorrespondent. Slessor introduceerde het modernisme in de Australische poëzie. De meeste gedichten publiceerde hij al voor de oorlog.

 

Mangroves

  

These black bush-waters, heavy with crusted boughs

Like plumes above dead captains, wake the mind….

Uncounted kissing, unremembered vows,

Nights long forgotten, moons too dark to find,

Or stars too cold…all quick things that have fled

Whilst these old bubbles uprise in older stone,

Return like pale dead faces of children dead,

Staring unfelt through doors for ever unknown.

 

O silent ones that drink these timeless pools,

Eternal brothers, bending so deeply over,

Your branches tremble above my tears again…

And even my songs are stolen from some old lover

Who cried beneath your leaves like other fools,

While still they whisper “in vain…in vain…in vain…”

 

Slessor

Kenneth Slessor (27 maart 1901 – 30 juli 1971)

 

De Franse schrijver Francis Ponge werd geboren op 27 maart 1899 in Montpellier. Hij studeerde rechten in Parijs en literatuur in Straatsburg. Tijdens WO I kwam hij in contact met het surealisme. In 1937 sloot hij zich aan bij de communisten, maar hij verliet de partij weer in 1947. Van 1952 tot 1965 doceerde hij aan de Alliance Française. Typisch voor Ponge is dat hij gedicht en essay combineerde in een enkele kunstvorm.

 

Uit: Le parti pris des choses

 

„Il est tout de même à plusieurs points de vue insupportable de penser dans quel infime manège depuis des siècles tournent les paroles, l’esprit, enfin la réalité de l’homme. Il suffit pour s’en rendre compte de fixer son attention sur le premier objet venu : on s’apercevra aussitôt que personne ne l’a jamais observée, et qu’à son propos les choses les plus élémentaires restent à dire. Et j’entends bien que sans doute pour l’homme il ne s’agit pas essentiellement d’observer et de décrire des objets, mais enfin cela est un signe, et des plus nets. À quoi donc s’occupe-t-on ? Certes à tout, sauf à changer d’atmosphère intellectuelle, à sortir des poussiéreux salons où s’ennuie à mourir tout ce qu’il y a de vivant dans l’esprit, à progresser – enfin ! – non seulement par les pensées, mais par les facultés, les sentiments, les sensations, et sommes toute à accroître la quantité de ses qualités. Car des millions de sentiments, par exemple, aussi différents du petit catalogue de ceux qu’éprouvent actuellement les hommes les plus sensibles, sont à connaître, sont à éprouver. Mais non ! l’homme se contentera longtemps encore d’être « fier » ou « humble », « sincère » ou « hypocrite », « gai » ou « triste », « malade » ou « bien portant », « bon » ou « méchant », « propre » ou « sale », « durable » ou « éphémère », etc., avec toutes les combinaisons possibles de ces pitoyables qualités“.

 

ponge_cig

Francis Ponge (27 maart 1899 – 6 augustus 1988)

 

De Hongaarse schrijver en filmmaker Lajos Zilahy werd geboren op 27 maart 1891 in Nagyszalonta, nu Salonta nabij Oradea. Tijdens WO II zat hij in het verzet. In 1947 emigreerde hij naar de VS en sindsdien schreef hij voornamelijk in het Engels.

 

Uit: Was mein Herz begehrt (Vertaald door Eta Neumann-Veith u. Andrea Seidler)

 

Man schrieb den Monat September. Sieben Uhr abends.
Über den Hügeln von Ofen hörte man den Klang eines Tarogato, der den Sommer zu verabschieden schien. An der Straßenecke stand ein junger Mann, auf seinen Spazierstock gelehnt, rauchte eine Zigarette und lauschte der Musik. Hier angelangt, verspürte er auf einmal keine Lust mehr, der Einladung des Doktors zum Tee zu folgen. All die fremden Menschen, mit denen er sich nichts zu sagen hatte. Bekanntschaften dieser Art führen ja später nur zu Peinlichkeiten in der Straßenbahn: Sollte man die Dame im Samthut, die man beim Tee flüchtig kennen gelernt hatte und der man nun gegenübersaß, grüßen oder nicht? Grüßt man nicht, ist es unangenehm, grüßt man aber, ist es noch unangenehmer. Die Unterhaltungen, die sich in solchen Situationen ergeben, sind doch die reinste Qual.
Der junge Mann lauschte dem weichen Klang des Tarogato und dachte, es wäre vermutlich klüger, in der wunderbaren Abenddämmerung durch die Hügel von Ofen zu schlendern.
Er zerknüllte den Straßenbahnfahrschein, den er noch immer in der Hand hielt, warf die Papierkugel in die Höhe und schleuderte sie mit seinem Spazierstock wie einen Schlagball durch die Luft.`

 

Zilahy

Lajos Zilahy (27 maart 1891 – 1 december 1974)

 

De Albanese dichter, schrijver en vertaler Andon Zako Çajupi werd geboren op 27 maart 1866 in Sheper. Hij studeerde rechten in Zwitserland en in Egypte. Na een korte tijd als advocaat gewerkt te hebben wijdde hij zich geheel aan de literatuur. Tijdens zijn leven was hij vooral als dichter en vertaler bekend. Na zijn dood werden ook toneelstukken gepubliceerd.

 

 

Motherland

 

Motherland’s the country

Where I first raised my head,

Where I loved my parents,

Where every stone knows me,

Where I made my home,

Where I first knew God,

Where my ancestors lived,

And left their graves behind them,

Where I grew on bits of bread,

Where I learned to speak my language,

Where I have my friends and family,

Where I’ve laughed and where I’ve cried,

Where I dwell with mirth and hope,

Where I one day long to perish.

 

 

Vertaald door Robert Elsie

 

cajupi

Andon Zako Çajupi (27 maart 1866 – 11 juli 1930)

 

De Italiaanse schrijver Carlo Dossi werd geboren op 27 maart 1849 in Zenevredo in de provincie Pavia. Hij stamde uit een adelijke familie. Hij begon al vroeg met schrijven en publiceren. Later richtte hij zich op de politiek. Hij werd diplomaat en werkte als zodanig o.a. in Athene en in Bogotá, maar hij bleef wel altijd schrijven.

 

Uit: Die kleine Englischlehrerin (Vertaald door Helmut Schulze)

 

„Um zu beginnen

Es ist ein kleines Zimmer. Es dient abwechselnd als Eßzimmer, als Besuchszimmer, und man könnte auch sagen als Schlafzimmer, denn die beiden Sofas haben mir gar nicht das Aussehen, daß sie stets auch solche blieben. Allzuviele Dachziegel sieht man draußen, als daß man von einer niedrigen Etagenzahl ausgehen könnte; drinnen allzuwenig Mobiliar, um annehmen zu können, man habe es mit einem hohen Vermögen zu tun.

Es läutet an der Tür. In dem kleinen Zimmer fährt die Glocke in
sich zusammen; ist es denn auch ein Vorzimmer?

Bei dem Klang zeigt sich ein kleines Mädchen in einer Tür und läuft leichten Schritts eine andere aufzuschließen. Schon sieht man einen großen, blonden, schönen Jüngling eintreten und bald mit Eifer die Handflächen ergreifen.

– Und Papa? – fragt er leise.

Aurora bewegt tieftraurig das hübsche Köpfchen.

– Aber der Doktor, was sagt er?

– Er sagt: es gäbe nur ein einziges Mittel… sterben. –

Aurora hat in ihrer Aussprache das wunderbarste r der Welt. Doch, oh oh, meine Damen Leserinnen, bemüht euch nicht zu erren; ein Lippenrot und ein Wangenweiß, wie es die Natur verleiht, in der Parfümerie werdet Ihr es niemals finden.

Das schöne junge Paar steht still, die Hände in des Anderen Händen, den Blick in des Anderen Blick.

– Aurora! – bebt eine Stimme aus dem Nachbarzimmer.“

 

Carlo_Dossi

Carlo Dossi (27 maart 1849 – 1910)

 

De Duitse dichteres en schrijfster Sophie Mereau (geb. Schubart) werd geboren op 27 maart 1770 in Altenburg. In haar ouderlijk huis kreeg zij een zeer degelijke opleiding. Ondanks voorbehoud tegen het huwelijk trouwde zij in 1793 met de universiteitsbibliothecaris en jurist Friedrich Karl Mereau. Schiller waardeerde haar en zij ging om met heel wat kunstenaars en schrijvers uit de romantiek en de Duitse Klassik. Zij schreef gedichten, essays, twee romans, verhalen. Zij vertaalde ook en gaf almanakken en een eigen tijdschrift uit.

 

 

An einen Baum am Spalier

Armer Baum! – an deiner kalten Mauer
fest gebunden, stehst du traurig da,
fühlest kaum den Zephir, der mit süßem Schauer
in den Blättern freier Bäume weilt
und bei deinen leicht vorübereilt.
O! dein Anblick geht mir nah!
und die bilderreiche Phantasie
stellt mit ihrer flüchtigen Magie
eine menschliche Gestalt schnell vor mich hin,
die, auf ewig von dem freien Sinn
der Natur entfernt, ein fremder Drang
auch wie dich in steife Formen zwang.

 

Mereau

Sophie Mereau (27 maart 1770 – 31 oktober 1806)

 

De Jamaicaanse dichter Louis Simpson werd geboren op 27 maart 1923 in Jamaica. In 1964 won hij de Pulitzer Prize voor zijn bundel At The End Of The Open Road. Toen hij 17 was vertrok hij naar de VS waar hij studeerde aan de Columbia universiteit. Tijdens WO II streed hij in Europa. Hij debuteerde in 1947 met The Arrivistes. Simpson doceerde o.a. in Berkeley en New York.

 

 

Ballade: Women of Time Past    

 

Tell me in what country is

Flora the beautiful Roman,

Archipiada, or Thaïs.

Echo who speaks to no man

Unless he speaks first, then she can

Over a river, lake, or bay,

Was too beautiful to be human.

But where are the snows of yesterday?

 

Where is the learned Heloise,

For whom was gelded that poor man,

Pierre Abelard of Saint Denis?

With love of her his pains began.

The queen who wanted Buridan

Bagged and dropped in the Seine, they say,

Was a very passionate woman,

But where are the snows of yesterday?

 

Queen Blanche of the fleur-de-lys,

Who sang so well the people ran …

To hear; Bertha Bigfoot, Alice,

Arembourg, the countess of Maine,

And Joan the bonny of Lorraine,

Burned by the English … Where are they,

Tell me, 0 Virgin Sovereign!

But where are the snows of yesterday?

 

Prince, do not enquire again

Where all those women are today.

All you will hear is the refrain,

But where are the snows of yesterday?

 

louis-simpson-1-sized

Louis Simpson (Jamaica, 27 maart 1923)

 

De Estlandse dichteres Marie Under werd geboren op 27 maart 1883 in Tallin. Zij schreef haar gedichten aanvankelijk in het Duits. In 1904 werd zij verliefd op de kunstenaar Ants Laikmaa, die haar er toe bracht haar werk in het Ests te vertalen. Toen de Sovjet Unie Estland in 1944 bezette vluchtte zij naar Zweden.

 

The Full Moon

 

Bursting full is the moon,

its weight bends the trees.

The waters desire to be turned

to wine,

they are so restless.

   

The streets are breathing;

the houses have wings on their

shoulders —

everything is festive:

   

Tigerskins

have been spread out on the

thresholds.

Snowy flags flutter

from the roofs.

The traveller wears a halo in his hair,

the hat in his hand is full of moonrays.

He wears the checkered coat

of a harlequin.

   

The old sofa has golden patches,

 

The walls tremble

They are made of water, clear,

pure water —

everything is aflow. 

   

Shoes made of glass —

I hear their ringing steps

coming right at me.

   

On the windowsill, ready to pounce,

a great white cat

with mintgreen eyes:

I feel its sly paw

on my throat.

   

Who is embracing me in my sleep?

Incubus! Incubus!

I awaken.

The moon’s yellow beard on

my breast.

 

 

 

Vertaald door Ilse Lehiste

 

Marie_Under

Marie Under (27 maart 1883 – 25 september 1980)