Jens Peter Jacobsen, Gustav Landauer, Hervé Bazin, Roger Lemelin, Flora Tristan

De Deense dichter en schrijver Jens Peter Jacobsen werd geboren op 7 april 1847 in Thisted. Zie ook alle tags voor Jens Peter Jacobsen op dit blog.

 

Landschaft

 

Die weite Heide mit moosigem Fels,

Sanft schimmernder See in der Ferne,

Ein roter Streif, wo die Sonne versank,

Und einige flimmernde Sterne.

 

Und seltsam sausender, nächtlicher Wind

In schwerem und seufzendem Schlummer,

Als bangte bewegt eine Seele in ihm

Für irdische Schmerzen und Kummer.

 

Bei steigender Sonne wohl mancher Wunsch

Strich vorwärts auf mutigen Schwingen;

Wer weiß es, wird nicht der seufzende Wind

Die Wunden und Müden uns bringen?

 

Wer weiß, ob sie nicht versammeln sich hier

Wie Vögel zum herbstlichen Zuge

Und prüfen: haben die Flügel noch Kraft,

Versagen sie immer im Fluge?

 

Und viele fühlen, wie sie schon längst

Hinab den Todesstrom gleiten,

Die andern heben sich, Schar folgt auf Schar,

Geheilt in des Traumreiches Weiten.

 

 

Reime

 

I

Schneidet, schneidet Hafer,
Jedes Hälmchen klein!
Wer wird Hafer binden,
Wer wird oben sein?
Wer nimmt mich,
Und wer nimmt dich,
Wer wird uns verschmähen?
Gott nimmt seins, und Satan seins,
Niemand bleibt hier stehen.

 

 

Vertaald door Robert Franz Arnold

 

 

Jens Peter Jacobsen (7 april 1847 – 30 april 1885)

 

De Duitse schrijver, vertaler, anarchistisch politicus en joods denker Gustav Landauer werd geboren in Karlsruhe op 7 april 1870. Zie ook alle tags voor Gustav Landauer op dit blog.

 

Uit:Das Bildnis des Dorian Gray (Vertaling door Gustav Landauer en Hedwig Lachmann)

 

“Starker Rosenduft durchströmte das Atelier, und als ein leichter Sommerwind die Bäume im Garten hin und her wiegte, kam durch die offene Tür der schwere Geruch des Flieders oder der feinere Duft des Rotdorns.

Von dem Perserdiwan, auf dem er lag und nach seiner Gewohnheit unzählige Zigaretten rauchte, konnte Lord Henry Wotton gerade die süßduftenden und honigfarbenen Blüten eines Goldregenstrauchs gewahren, dessen zitternde Zweige die Last einer so flammenden Schönheit kaum tragen zu können schienen; und hie und da flitzten die phantastischen Schatten vorbeifliegender Vögel über die langen bastseidenen Vorhänge des großen Fensters und brachten eine Art japanische Augenblickswirkung hervor, so daß ihm die blassen, nephritfarbenen Maler Tokios einfielen, die vermittelst einer Kunst, die nicht anders als unbeweglich sein kann, den Eindruck der Raschheit und Bewegung hervorzurufen suchen. Das summende Murren der Bienen, die in dem langen ungemähten Gras hin und her taumelten oder mit eintöniger Hartnäckigkeit die staubiggoldenen Blütentrichter des wuchernden Geißblatts umkreisten, schienen die Stille noch drückender zu machen. Das dumpfe Getöse Londons klang wie das Schnarrwerk einer entfernten Orgel.

In der Mitte des Gemaches stand auf einer hoch aufgerichteten Staffelei das lebensgroße Porträt eines ungewöhnlich schönen jungen Mannes, und ihm gegenüber, etwas entfernt davon, saß der Künstler, der es gemalt hatte, Basil Hallward, dessen plötzliches Verschwinden vor einigen Jahren das Publikum erregt und so viele seltsame Vermutungen erweckt hat.”

 

 

Gustav Landauer (7 april 1870 – 2 mei 1919)

Helmut Berger en Herbert Lom in de Duits-Italiaanse verfilming  door Massimo Dallamano uit 1970

 

 

 

De Franse schrijver Hervé Bazin werd geboren in Angers op 7 april 1911. Zie ook alle tags voor Hervé Bazin op dit blog.

 

Uit: La mort du petit cheval

 

“Faut-il avouer, en désavouant ma jeunesse, que la force de Brasse-Bouillon n’était qu’un reflet de celle de sa mère, une contrepartie, un courant induit?
“Voyez la bobine! Tu viens, ricanait le vieux démon, te frotter à la nouvelle inductrice, à la nouvelle force qui est simplement de signe contraire. oui, tu viens, dans un sens, demander la main de Monique : les enfants ont besoin d’une main pour passer la rue.
– il n’y aura pas grand monde à votre noce.
“Mariage” rectifiai-je, replongeant dans mes pensées. “Noce” est plébéien. Et de constater aussitôt : “C’est vrai que tu te mésallies, tu descends.” Mais voici qu’intervenait une troisième voix qui, depuis quelques temps, tranchait ces controverses: “Vous vous rejoindrez”.
Nous nous rejoignîmes ce soir-là, au fond du potager, dans un carré de citrouilles. par une brèche du mur, on apercevait quelques arpents de vigne, puis des kilomètres de cette campagne champenoise si différente de mes halliers craonnais. Sur cet immense damier se dressaient quelques arbres isolés, tels des pièces d’échec en fin de partie.”

 

 

Hervé Bazin (7 april 1911 – 17 februari 1996)

 

 

 

De Canadese schrijver en essayist Roger Lemelin werd geboren op 7 april 1919 in Quebec. Zie ook mijn blog van 7 april 2009en ook mijn blog van 7 april 2010.

 

Uit: Au pied de la pente douce

 

“D’ailleurs, cette pauvreté ne demandait rien. Du milieu de la Pente Douce, les maisons sales qu’on apercevait semblaient se moquer des belles choses, parce que les belles choses tournent toujours aux larmes et fondent. Jean était mort aussi.
Denis n’avait pas encore l’esprit social. Il ne révolutionnerait rien de cela. Boucher se disait laid: il voulait sans humiliation s’établir un commerce d’épicerie dans son quartier, où il se créerait une supériorité protégée par l’hermétisme de la paroisse. Et la littérature commençait à rapporter. Déjà on lui confiait la rédaction d’adresses pour enterrements de vie de garçon, d’anniversaires, de mariages. Ainsi, il s’éviterait les frottements des salons littéraires où des dames intéressées et coquettes accaparent les jeunes talents.
Il trébucha soudain et grommela. Il s’était accroché à une crevasse qui zébrait le ciment. A cet endroit se trouvait un ancien dépotoir. Maintenant, le pavage travaillait. Pour se punir de ses espoirs, il s’imagina à la place de Jean. Le vent se mit à souffler. Le soleil creva les nuages et rampa dans les champs. Les bosquets rutilèrent: une obsession traversa Boucher, amollit tout son être: avant l’automne, il faudrait rire et chanter dans ces bosquets avec Lise.
D’en bas arriva une rumeur de vie. Des épousailles se préparaient dans l’enthousiasme: l’église était neuve, et les jeunes Mulots se tranquillisaient après la vingtaine, devenaient des ouvriers rangés, de bons pères de famille, d’excellents paroissiens.”

 

 

Roger Lemelin (7 april 1919 – 16 maart 1992)

 

 

 

De Franse schrijfster en strijdster voor vrouwenrechten Flora Tristan werd geboren op 7 april 1803 in Parijs. Zie ook mijn blog van 7 april 2009en ook mijn blog van 7 april 2010. 

 

Uit : Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères

 

“On a toujours jeté l’anathème sur les grandes villes, en disant que là abondent les vices, les infamies ; que tout vient s’y cacher, s’y confondre, s’y engloutir. Cela n’est que trop vrai, mais aussi c’est là où l’on trouve la vertu qui y pleure et y meurt ignorée, le désespoir qui y gémit et s’y tord les mains en silence, et le malheur à l’attitude calme et résignée. Nous savons parfaitement que si une autre jeune fille, d’une petite ville de province, a été séduite, déshonorée, et abandonnée dans son malheur, cette infortunée n’a d’autre ressource pour cacher sa honte que d’aller se confondre dans cet abîme immense où tout se broie sous la même forme et prend la même couleur.
C’est là aussi que vient chercher un refuge la femme malheureusement mariée, que nos institutions actuelles laissent vivre séparée de son mari, sans pourtant lui accorder un divorce nécessaire pour le bonheur de tous deux et l’ordre général.
C’est là aussi où vient chercher refuge l’Etrangère que l’infortune, ou la calomnie qui en est la conséquence, a forcé d’abandonner sa terre natale. C’est lorsque leurs cœurs sont brisés par les angoisses, que l’infâme anathème de leurs semblables, peut-être mille fois plus coupables qu’elles, vient encore peser sur leurs têtes, c’est alors qu’elles se réfugient en foule dans le sein de ces grandes villes, y cherchant la liberté de pleurer inaperçues dans l’ombre, et d’y cacher leur douleur et leur misère.”

 


Flora Tristan (7 april 1803 – 14 november 1844)