Vladimir Volkoff, Auguste Villiers de L’Isle-Adam, Friedrich zu Stolberg-Stolberg, Johann Gottfried Schnabel, Gédéon Tallemant des Réaux

De Franse schrijver Vladimir Volkoff werd geboren in Parijs op 7 november 1932. Zie ook alle tags voor Vladimir Volkoff op dit blog en ook mijn blog van 7 november 2009 en ook mijn blog van 7 november 2010

Uit: Langelot Agent Secret

“La juridiction moderne, efficace, de la Commission ne s’étendait pas en dehors de ses locaux. Résultats : deux des garçons qu’elle accueillait pendant trois jours, pour des tests et des examens divers, en étaient réduits à se battre pour une gamelle modèle 14 modifié 39 ! En effet, le « grand » avait perdu la sienne et prétendait s’approprier celle du « petit », pour n’avoir pas d’ennuis avec l’adjudant, le jour du départ.
« Allez, rends-moi ma gamelle sans faire d’histoires ou je t’assomme, reprit le grand. Moi, je pèse 60 kilos et je…
– Tu m’assommes déjà avec tes discours ! rétorqua le petit. Il y en a qui sont doués, tout de même, comme orateurs.
– Vas-y le grand !
– Vas-y le petit ! »
Quarante-huis garçons brandissant leur gamelle (modèle 14 modifié 39) excitaient les adversaires.
« Eh bien ce sera tant pis pour toi », dit le grand en avançant d’un pas.
Et lança le poing.
Il dominait l’autre de la tête, d’une bonne demi-carrure et de la moitié de la longueur du bras.
Un ou deux spectateurs à l’âme sensible fermèrent les yeux pour ne pas voir ratatiner leur camarade… Lorsqu’ils les rouvrirent, ils virent le grand à plat ventre, au sol, le nez dans le gravier, un bras tordu derrière le dos. Le petit, qui lui avait enfourché les reins, lui demandait gentiment :
« Dis, je te casse l’avant-bras ou je ne te le casse pas ? »

Les apparences, il faut l’avouer, étaient trompeuses. L’adjudant chargé de la discipline, que les cris des garçons avaient alerté, pouvait difficilement deviner que le coupable se trouvait dessous et que le polisson qui caracolait sur son dos n’avait d’autre tort que de tenir à sa gamelle et de connaître un peu de judo. »

 
Vladimir Volkoff (7 november 1932 – 14 september 2005)
Portret door Sergei Chepik, 2002

 

De Franse schrijver Auguste Villiers de L’Isle-Adam werd geboren op 7 november 1838 in Saint-Brieuc. Zie ook mijn blog van 7 november 2010 en eveneens alle tags voor Auguste Villiers de L’Isle-Adam op dit blog.

Uit: Vox populi

“Grande revue aux Champs-Élysées, ce jour-là !
Voici douze ans de subis depuis cette vision. — Un soleil d’été brisait ses longues flèches d’or sur les toits et les dômes de la vieille capitale. Des myriades de vitres se renvoyaient des éblouissements : le peuple, baigné d’une poudreuse lumière, encombrait les rues pour voir l’armée.
Assis, devant la grille du parvis Notre-Dame, sur un haut pliant de bois, — et les genoux croisés en de noirs haillons, — le centenaire Mendiant, doyen de la Misère de Paris, — face de deuil au teint de cendre, peau sillonnée de rides couleur de terre, — mains jointes sous l’écriteau qui consacrait légalement sa cécité, offrait son aspect d’ombre au Te Deum de la fête environnante.
Tout ce monde, n’était-ce pas son prochain ? Les passants en joie, n’étaient-ce pas ses frères ? À coup sûr, Espèce humaine ! D’ailleurs, cet hôte du souverain portail n’était pas dénué de tout bien : l’État lui avait reconnu le droit d’être aveugle.
Propriétaire de ce titre et de la respectabilité inhérente à ce lieu des aumônes sûres qu’officiellement il occupait, possédant enfin qualité d’électeur, c’était notre égal, — à la Lumière près.
Et cet homme, sorte d’attardé chez les vivants, articulait, de temps à autre, une plainte monotone, — syllabisation évidente du profond soupir de toute sa vie :
— « Prenez pitié d’un pauvre aveugle, s’il vous plaît ! »
Autour de lui, sous les puissantes vibrations tombées du beffroi, — dehors, là-bas, au-delà du mur de ses yeux, — des piétinements de cavalerie, et, par éclats, des sonneries aux champs, des acclamations mêlées aux salves des Invalides, aux cris fiers des commandements, des bruissements d’acier, des tonnerres de tambours scandant des défilés interminables d’infanterie, toute une rumeur de gloire lui arrivait!”

 
Auguste Villiers de L’Isle-Adam (7 november 1838 – 18 april 1889)
Saint-Brieuc, centrum

 

De Duitse dichter, vertaler en jurist Graaf Friedrich Leopold zu Stolberg-Stolberg werd geboren op 7 november 1750 in Bramstedt. Zie ook alle tags voor Friedrich Leopold zu Stolberg-Stolbergop dit blog en ook mijn blog van 7 november 2009 en ook mijn blog van 7 november 2010

Der späte Frühling

Das Frühjahr ist kommen, der Frühling noch nicht:
Noch macht die Natur uns ein saures Gesicht,
Noch dräuen die Wolken uns Schloßen und Schnee,
Noch spiegelt sich dürstend im Eise das Reh.

Der Frost hat das niedrige Veilchen erstickt,
Und die Knospe der hohen Kastanie geknickt:
Es starb in der Knospe die Blüte vom Wind,
So stirbt in der sterbenden Mutter ihr Kind.

Die Pflänzchen im Garten sind gelb und erstarrt;
Es seufzet der Stier, denn der Boden ist hart;
Die Schwalbe verbirgt sich; die Glucke verläßt
Die sterbenden Küchlein, erstarret im Nest.

Doch hat sich der Storch auf dem Kirchturm gezeigt;
Auch sah ich die Nachtigall, aber sie schweigt.
O Nachtigall, Nachtigall, nimm dich in acht:
Die Stauden sind nacket, und kalt ist die Nacht!

Langbeinigter Küster, du klapperst zu früh
Im sausigen Kirchturm; kein Frühling ist hie!
O sei mir in Zukunft kein Lügenprophet,
Wenn mein Weibchen zuerst auf dem Turm dich erspäht!

Dann tön’ in den Erlen das Bächlein entlang
Dem brütenden Weibchen der Nachtigall Sang!
Es lausche mein brütendes Weibchen zugleich!
Du aber, o Kuckuck, ich warne dich, schweig!

 
Friedrich Leopold zu Stolberg-Stolberg (7 november 1750 – 5 december 1819)
Borstbeeld 

 

De Duitse schrijver Johann Gottfried Schnabel werd geboren op 7 november 1692 in Sandersdorf bij Bitterfeld. Zie ook alle tags voor Johann Gottfried Schnabel op dit blog en ook mijn blog van 7 november 2009 en ook mijn blog van 7 november 2010

Uit: Erzählung vom ehrlichen Merillo

„Als ich vor acht Jahren als Fähndrich in. Z. auf Werbung stund, um sonderlich vor meines Capitains Kompagnie etwa zehn bis zwölf Rekruten anzuwerben, bekam ich auf listige Art einen schönen und wohlgewachsenen Menschen von ohngefähr zwanzig Jahren, welcher seine Studia auf der Schule daselbst absolvierst hatte und bei seinen Eltern nur auf etliche Taler Geld laurete, um damit auf Universitäten zu gehen, womit ihm aber dieselben, weil sie wenig im Vermögen hatten, nicht alsobald helfen konnten. Ebendieses war wohl die meiste Ursache, daß er zwei Dukaten Handgeld und das Versprechen von mir annahm, daß er den ersten Furiersplatz, so unter dem Regimente aufginge, haben sollte. Allein wie es gemeiniglich zu gehen pflegt, daß dergleichen Versprechen nicht gar zu genau gehalten werden, so traf es auch bei dem ehrlichen Merillo zu, denn er mußte über Jahr und Tag die Flinte tragen, führete sich aber dabei sehr wohl und gelassen auf, hielt sich in der Montur allezeit reinlich und überhaupt alle seine Sachen sehr ordentlich, frequentierte keine liederlichen Kompagnien, sondern blieb lieber zu Hause, las in den Büchern, so er geborgt kriegen konnte, bemühete sich anbei sonderlich, die französische Sprache fertig reden und schreiben zu lernen, wie er denn auch dieselbe binnen kurzer Zeit fast vollkommen innehatte. Nach der Zeit, da er sich durch sein Schreiben einige Taler Geld erworben, mag ihm wohl auch ein Lüstgen ankommen, in Kompagnie zu gehen, derowegen attachiert er sich stets an die Unteroffiziers und andere reputierliche Leute, welche ihn wegen seiner guten Aufführung und klugen Diskurse lieben und ehren. Nur ist das schlimmste, daß das Geld nicht immer zureichen will; denn die Löhnung langete nicht allzuweit, und nach einiger anderer Soldaten Art, auf Marode oder, besser zu sagen, stehlen zu gehen, war seiner noblen Ambition zuwider, derowegen mußte er sich nolens volens nach der Decke strecken und manche lustige Kompagnie meiden. Bei seinerWirtin, die eine stürmische, geizigeWittbe und bereits etliche vierzig Jahre alt war, hatte er sich seit etlichen Wochen vor empfangene Viktualien in ein paar Taler Schulden gesetzt, durfte sich also, wenn er nicht gemahnet sein wollte, nicht allzu wohl vor ihr sehen lassen, sondern kroch manchen Nachmittag auf den Heuboden, nahm ein Buch mit dahin und las so lange darinnen, bis ihn der Mittagsschlaf überfiel.“

 
Johann Gottfried Schnabel (7 november 1692 – tussen 1751 en 1758)

 

De Franse schrijver Gédéon Tallemant des Réaux werd geboren op 7 november 1619 in La Rochelle. Zie ook alle tags voor Gédéon Tallemant des Réaux op dit blog en ook mijn blog van 7 november 2009 enook mijn blog van 7 november 2010

Uit:Historettes. Le président Pascal et Blaise Pascal

« Le président Pascal a laissé un fils, qui témoigna dès son enfance l’inclination qu’il avoit aux mathématiques. Son père lui avoit défendu de s’y adonner qu’il n’eût bien appris le latin et le grec. Cet enfant, dès douze ou treize ans lut Euclide en cachette, et faisoit déjà des propositions ; le père en trouva quelques-unes ; il le fait venir et lui dit : « Qu’est-ce que cela  ? » Cc garçon, tout tremblant, lui dit : « Je ne m’y suis amusé qu’aux jours de congé. — Et entends-tu bien cette proposition ? — Oui, mon père. — Et où as-tu appris cela  ? — Dans Euclide, dont j’ai lu les six premiers livres (on ne lit que cela d’abord). — Et quand les as-tu lus ? — Le premier en une après dînée, et les autres en moins de temps à proportion. » Notez qu’on y est six mois avant que de les bien entendre.
Depuis, ce garçon inventa une machine admirable pour l’arithmétique. Pendant les dernières années de l’intendance de son père, ayant à faire pour lui des comptes de sommes immenses pour les tailles, il se mit dans la tête qu’on pouvoit, par de certaines roues, faire infailliblement toutes sortes de règles d’arithmétique ; il y travailla et fit cette machine qu’il croyoit devoir être fort utile au public ; mais il se trouva qu’elle revenoit à quatre cents livres au moins, et qu’elle étoit si difficile à faire qu’il n’y a qu’un ouvrier, qui est à Rouen, qui la sache faire : encore faut-il que Pascal y soit présent. Elle peut être de quinze pouces de long et haute à proportion. La reine de Pologne en emporta deux ; quelques curieux en ont fait faire. Cette machine et les mathématiques ont ruiné la santé de ce pauvre Pascal.
Sa sœur, religieuse à Port-Royal de Paris, lui donna de la familiarité avec les jansénistes : il ]c devint lui-même. C’est lui qui a fait ces belles lettres au Provincial que toute l’Europe admire, et que M. Nicole a mises en latin. Rien n’a tant fait enrager les jésuites. Long-temps on a ignoré qu’il en fût l’auteur ; pour moi, je ne l’en eusse jamais soupçonné, car les mathématiques et les belles-lettres ne vont guère ensemble. Ces messieurs du Port-Royal lui donnoient la matière, et il la disposoit à sa fantaisie. Nous en dirons davantage dans les Mémoires de la régence.”

 
Gédéon Tallemant des Réaux (7 november 1619 – 10 november 1692)
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