Jacques Lanzmann, Ishita Bhaduri, Wilhelm Lehmann, Gerlind Reinshagen, Maxence Van der Meersch, Olia Lialina

De Franse schrijver, journalist en tekstschrijver Jacques Lanzmann werd geboren op 4 mei 1927 in Bois-Colombes. Zie ook alle tags voor Jacques Lanzmann op dit blog.

Uit: Le têtard

« Chez les Tavernier, j’avais souffert de quoi, au juste ? D’un peu de tout et de tout à fond : poil, coeur, sexe, race, religion, terreur vitale et péché mortel. Un cocktail qui vous saoule à la fois la petite enfance et l’adolescence. Difficile de s’en tirer lorsqu’on a trinqué comme ça si tôt avec la vie et fait tinter contre elle son verre qui s’est brisé. On en voit de ces enfants ivres de coups du sort traîner leurs angoisses à travers le temps, le long des êtres et des buffets. Moi, je m’en suis assez bien sorti. J’ai eu la chance d’entrer dans le monde adulte avec une enfance fêlée mais pas cassée et une volonté farouche de vivre à chaque instant.
Comme il me fallait rattraper tout ce temps perdu où j’avais souffert de ma naïveté et de la certitude des grands, je me suis mis à courir après le bonheur pour me le fourrer dans le coeur et dans la poche. Ce bonheur, je me le suis gardé sous la main et je l’ai senti bouger et je l’ai serré jusqu’à l’étouffer pour qu’il ne s’en aille pas. Bien sûr qu’il est parti, mais il est aussitôt revenu, parce que, lui comme moi, on n’a jamais pu se passer l’un de l’autre. Bonheur, malheur, la vie, la mort, l’argent, la fauche, tout ça c’est poison et antipoison, mais quand on est petit et seul on se laisse refiler la rage et on peut en crever parce que personne n’est là pour vous dire que le vaccin existe. Moi, mon vaccin, c’était de penser au bonheur et lorsque j’y pensais, à ce bonheur de mes vingt ans, je voyais toujours la même image devant mes yeux extasiés : un homme, moi, une femme, la mienne. Elle et moi : tout nus, assis, sereins, autour d’une table de cuisine et mangeant silencieux, avec la même fourchette, des spaghettis très chauds qu’on tirait, elle pour moi et moi pour elle, d’une grande marmite d’émail orange. Grâce à cette vision de ma vie d’adulte, matériau simple, ô combien ! je me suis sans cesse reconstruit quand j’étais écroulé. »

 

 
Jacques Lanzmann (4 mei 1927 – 21 juni 2006)
Cover

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Jacques Lanzmann, Ishita Bhaduri, Gerlind Reinshagen, Maxence Van der Meersch, Wilhelm Lehmann

De Franse schrijver, journalist en tekstschrijver Jacques Lanzmann werd geboren op 4 mei 1927 in Bois-Colombes. Zie ook alle tags voor Jacques Lanzmann op dit blog.

 

Uit: Le têtard

 

“J’avais quinze ans et je ne voulais pas mourir sans avoir fait l’amour et la Résistance, mais c’était bien plus facile de tuer un soldat allemand qu’une obses­sion sexuelle.
Il y avait soixante camions et je ne sais combien de bagnoles à gazogène pleins à ras bord de gars et de matériel.
Les camions étaient poussifs, mais les poitrines cognaient si fort et les gorges sous les drapeaux chantaient tellement que les moteurs semblaient marcher à l’enthousiasme.
En traversant Vieille-Brioude réveillée par l’événe­ment, j’ai aperçu les grands-parents qui se tenaient sur le pas de la porte. Anna et Léon, nés l’un en Lettonie, l’autre en Biélorussie, applaudissaient en Auvergnats cette longue colonne de maquisards motorisés qui transportaient leurs fils et leurs petits-fils, sang pogromisé et chair de victime, vers l’ultime étape de la francisation.
Moi, je m’étais toujours senti plus français que juif, mais aussi bien plus rouquin que français et juif. J’étais un rouquin-français-juif de parents divorcés-citadins transplanté-analphabète-et-paysan ; un vrai poil de carotte sans vraie famille, mais avec des fami­liers. Et, parmi les plus familiers, il y avait mon frère Claude, ma soeur Evelyne, le René et le Père Tavernier, la Mère Yvonne, le gars Bébette et la soeur de René Raymond. Dans le temps, il y avait eu ma mère : dans le présent, il y avait mon père. Mais, comme ils étaient séparés par les sentiments et l’Occupation, ça ne faisait pas une famille.
À Groutel, j’avais souffert de mes cheveux rouges, j’étais un dépigmenté, un poil de brique, un maudit petit rouquin qui avait pris le soleil à travers une passoire. À Melun, j’eus à faire face à ceux qui me reprochaient – et c’étaient généralement les mêmes -ma rouquinerie et ma juiverie. Chez les Bongrand, le poil avait de nouveau primé ; eux, ils ne savaient pas que j’étais juif, mais ils voyaient que j’étais rouge. Et, quand le Marcel ou l’Albert rentrant des champs s’atta­blaient en disant : «Dis donc, la mère, on se taperait bien un coup de rouquin», je me sentais visé et je l’étais.”

 


Jacques Lanzmann (4 mei 1927 – 21 juni 2006)

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David Guterson, Werner Fritsch, Jan Mulder, Olia Lialina, Ishita Bhaduri

De Amerikaanse schrijver David Gutersonwerd geboren op 4 mei 1956 in Seattle. Zie ook mijn blog van 4 mei 2008 en ook mijn blog van 4 mei 2009 en ook mijn blog van 4 mei 2010.

 

Uit: The Other

 

“John William had a Chevrolet Impala with cream paint and a vinyl top. His parents bought it new in ’67 and drove it for five years before handing him the keys, and it was this Impala that we used, as frequently as we could, to light out for the territories — to light out with all the subtext of escape implied by that phrase from Huck Finn. Before we were nineteen, we had already climbed Mount Saint Helens (before it famously blew), Mount Rainier, Mount Baker, and Mount Adams — in short, we were mountaineers at an early and reckless age. We’d hiked beside the ocean from Point of the Arches to the Quillayute Needles, and we’d seen the Pickets in the North Cascades, and the range above the Hoh now known as the Valhallas but back then still called the Pleiades. That Impala served us well. Once, near Yellow Bluff, on State Route 109, along the coast, John William pulled over to face the breaking waves and told me that here, where we were now sitting, looking at the ocean on a summer afternoon, something had happened which he remembered in detail from five years earlier — from the year when his mother, Ginnie Barry, landed in a psych ward.

In the spring John William was telling me about — the spring of ’67 — she’d become obsessed with Ralph Nader’s “Unsafe at Any Speed” and wouldn’t eat in restaurants because of DDT and BHC. She kept a copy of New and Nonofficial Drugs on her bedside table and became an expert on adrenal glands. She was forty-six, and she’d lost weight to the point where her blouses and jackets hung from her prominent clavicles like sheets. She stayed in bed a lot, with her face sandwiched between fat pillows, worrying, she told John William, that the prevailing winds had driven nuclear radiation toward Seattle from H-bomb test islands in the South Pacific.”

 

 

David Guterson (Seattle, 4 mei 1956)

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Ishita Bhaduri, Gerlind Reinshagen, Jacques Lanzmann, Maxence Van der Meersch, Wilhelm Lehmann

De Indiase dichteres Ishita Bhaduri werd geboren op 4 mei 1961 in Kolkata in West-Bengalen. Zie ook mijn blog van 4 mei 2009.

 

Why This Rainfall of Letters!

 

That watercoloured dream
trampled by feet and lost forever,
Why flash on its face the light of letters?
That moon covered by ash-grey clouds,
Why a blue veil for it now?
That yellow velvety flower, already blown away,
Why should it now get drenched
in the rainfall of letters?
That river, distanced from its shores,
What more can a nor’wester give her now?
The morning, that walked into the hazy fog,
Can it be woken up by the sound of dewdrops?

 

 

Vertaald door Soma Roy

 

 

The Endless Night

On the thirty-six inches bed
You take six
And give me the rest,
Can I take so much space?
So much anger? Such void?
Can I? Can I?
# #
On a thirty-six inches bed
If you occupy only six inches
How will I survive
This endless night?
The dust storm of Chaitra?

 

Vertaald door Boudhayan Mukhopadhyay

Bhaduri

Ishita Bhaduri (Kolkata 4 mei, 1961)

 

 

De Duitse schrijfster Gerlind Reinshagen werd geboren op 4 mei 1926 in Königsberg. Zie ook mijn blog van 4 mei 2009.

 

Uit: Rovinato oder Die Seele des Geschäfts

 

“Die Ruschigk ist eine, die ein Privatleben hat.

Zwar behaupten das viele von sich, Bilder werden herumgezeigt: Kinder auf Rutschbahnen, junge Männer bei der Silvesterfeier mit Glas in der Hand, eine Locke forsch, wie unabsichtlich, in der Stirn, Frauen mit Säuglingen vor der Brust, die älteren Männer im guten Anzug, geradezu und aufrecht in die Linse blickend; aber glauben, nein, glauben tut man es ihnen allen miteinander doch nicht so recht. Man sieht, was spät am Abend und am Wochenende sich zuhaus ereignet, doch eher als Marginalie, als unwesentliches Nachspiel an; zu tief, zu fest ist jeder einzelne in das Leben des Geschäfts verwachsen, in die Beziehungen zu den Kollegen, so vielfach dahinein verschlungen, als daß ihm noch Luft bliebe für das Private, als daß er da noch groß investieren könnte.

Nur die Ruschigk, die macht sich für beides stark. Der nimmt man es ab. Die schafft das Private und das Geschäft und noch so einiges andere dazu. Also, könnte man sagen, daß die Ruschigk ihr häusliches Leben auf das Glücklichste mit dem Geschäftlichen verbunden hat, oder anders vielleicht: ihr Privates bricht sich sozusagen im Geschäftlichen, oder noch anders: es brandet, es brummt im Geschäftlichen auf; das Geschäft ist sozusagen Ruschigks Ufer, an dem die Fluten zum Stillstand kommen.

Das Ruschigksche Privatleben taucht unvermutet auf, steht plötzlich kurz vor Feierabend in der Tür, schreibt sogar Briefe ab und an; fast jeder männliche Beschäftigte kriegt irgendwann einmal damit zu tun.

Die Ruschigksche Ehe spielt sich nicht ab im Bett, nicht am Couchtisch, nicht vor dem Fernsehschirm, wie es bei anderen Paaren der Fall ist. Sie gewinnt Leben und Hitze auf dem kurzen Stück Weg zwischen Glastür und Park, (durch den die Ruschigk dann nach Hause geht), wo für gewöhnlich auf der ersten Bank mit freiem Blick zu unserem Geschäftshaus hin, Herr Ruschigk, ein Finanzbeamter, sitzt und lauert. Ihr auflauert, meinen einige, aber so einfach ist die Sache nicht.“

 

reinshagen

Gerlind Reinshagen (Königsberg, 4 mei 1926)

 

De Franse schrijver, journalist en tekstschrijver Jacques Lanzmann werd geboren op 4 mei 1927 in Bois-Colombes. Zie ook mijn blog van 4 mei 2009.

 

Paris s’éveille

Je suis le dauphin de la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvais’ mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d’balais

 

Il est 5 heures, Paris s’éveille, Paris s’éveille

 

Les travestis vont se raser
Les strip-teaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués

 

Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n’est plus qu’une carcasse

 

Les banlieusards sont dans les gares
À la Villette on tranche le lard
Paris by night regagne les cars
Les boulangers font des bâtards

 

La Tour Eiffel a froid aux pieds
L’Arc de Triomphe est ranimé
Et l’Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée

 

Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent ils sont brimés
C’est l’heure où je vais me coucher

 

Il est 5 heures Paris se lève
Il est 5 heures je n’ai pas sommeil

 

Lanzmann

Jacques Lanzmann (4 mei 1927 – 21 juni 2006)

 

De Franse schrijver van Vlaamse afkomst Maxence Van der Meersch werd geboren op 4 mei 1907 in Roubaix. Zie ook mijn blog van 4 mei 2009.

 

Uit: La maison dans la dune

 

Il n’y avait plus de sentier. Tom devait suivre maintenant d’étroits passages, des bandes d’herbe, les rives bosselées de ruisseaux limitant les champs. Derrière lui, brusquement, la lune se montra, entre deux nuages noirs déchiquetés par une rafale. Et Tom, dès lors, instinctivement, se baissa, fit plus bas et plus long, se coula d’une allure féline les long des blés et des avoines. Une fois, il s’arrêta encore, il leva la tête par-dessus les tiges d’avoine, il regarda au loin l’immensité des champs, qui, sous la lune, s’éclairaient d’une pâleur spectrale d’au-delà. Et il vit au milieu de ce désert plat et morne, très loin encore, vers la ligne sombre des dunes qui, à droite, fermaient l’horizon, la silhouette d’un homme qui attendait.

Tom fit un long circuit, contourna l’homme, à deux cent mètres de distance, de façon à être sous le vent. Il sut alors qu’il y avait un chien avec l’homme. Et cela lui inspira de la méfiance. Son expérience lui rappelait que ces gens-là, qui attendent, la nuit, avec des armes et des chiens, sont à craindre et à

éviter.

Lentement, Tom se coula dans les blés. Il se fit plus petit encore, rasant la terre sous son ventre, écartant du bout de son nez les chaumes, ondulant, s’insinuant, faisant à peine frémir les tiges autour de lui. Dans cette mer ondoyante de verdure, il glissait comme un navire, sans bruit, sans heurt…

Mais brusquement, son nez, qui fendait comme une étrave l’épaisseur des blés, trouva devant lui le vide. Il était arrivé à la limite des champs. Plus loin, il n’y avait qu’une lande nue, pelée, à peine tachée, ça et là, d’une plaque d’herbe courte et roussâtre.“

 

VanderMeersch

Maxence Van der Meersch (4 mei 1907 – 14 januari 1951)

 

De Duitse schrijver en dichter Wilhelm Lehmann werd geboren op 4 mei 1882 in Puerto Cabello. Zie ook mijn blog van 4 mei 2008 en ook mijn blog van 4 mei 2009.

Signale

Seewärts hör ich Signale tuten:
Sie schießen die Torpedos ein.
Auf fernen Meeren, nah dem Ohre,
Gesprengter Leiber letztes Schrein.

Der Märzwind greift den Wandernden,
Ich gleite wie auf Flügelschuhn;
Dann bin ich selbst ihm aufgestiegen
Und kann auf seinem Rücken ruhn.

Ein Girren streicht um meine Kniee,
Ein Rebhahn schwirrt am Kleinbahndamm.
Vor aufgerauhter Schlehdornhecke
Säugt Mutterschaf sein erstes Lamm.

Hör ich noch die Signale rufen?
Sie wurden Klang von Roncevalles:
Woran die Herzen eins zersprangen,
Schwebt echoleicht als Hörnerschall.

Mich feit der süße Augenblick.
Die Zügel häng ich ins Genick
Dem Windpferd, daß es schweifend grase.
Huflattich blüht, es springt der Hase.

Die Wolken bauen Pyrenäen,
Der Erdgeist denkt die Vogelreise:
Und ohne daß sie wissen, zucken
In Aufbruchslust die Kuckuckszehen.

Sie landen, höheren Flugs getragen
Als ihn Schrapnells, Granaten wagen.

Ob draußen noch Signale tuten?
Schießt man noch die Torpedos ein?
Schreckt noch das Ohr auf fernen Meeren
Zerfetzter Leiber Todesschrein?

Tief innen übte sich inzwischen
Gesang, der Thebens Mauern baute.
Fang an mit zwiegespaltnem Laute:
Und “heile, heile, heile!” tönt es,
Kuckuck! Kein Fluch der Erde höhnt es.

Granaten und Schrapnells verzischen.

 

Lehman Wilhelm

Wilhelm Lehmann (4 mei 1882 – 17 november 1968)

Amos Oz, Monika van Paemel, Christiaan Weijts, Graham Swift, Werner Fritsch, David Guterson, Olia Lialina, Jan Mulder, Gerlind Reinshagen, Ishita Bhaduri, Jacques Lanzmann, Maxence Van derMeersch, Wilhelm Lehmann

De Israëlische schrijver Amos Oz, (eig. Amos Klausner) werd geboren in Jeruzalem op 4 mei 1939. Zie ook mijn blog van 4 mei 2007 en ook mijn blog van 4 mei 2008.

Uit: A Tale of Love and Darkness

“I WAS BORN and bred in a tiny, low-ceilinged ground-floor apartment. My parents slept on a sofa bed that filled their room almost from wall to wall when it was opened up each evening. Early every morning they used to shut away this bed deep into itself, hide the bedclothes in the chest underneath, turn the mattress over, press it all tight shut, and conceal the whole under a light gray cover, then scatter a few embroidered oriental cushions on top, so that all evidence of their night’s sleep disappeared. In this way their bedroom also served as study, library, dining room, and living room.

Opposite this room was my little green room, half taken up with a big-bellied wardrobe. A narrow, low passage, dark and slightly curved, like an escape tunnel from a prison, linked the little kitchenette and toilet to these two small rooms. A lightbulb imprisoned in an iron cage cast a gloomy half-light on this passage even during the daytime. At the front both rooms had just a single window, guarded by metal blinds, squinting to catch a glimpse of the view to the east but seeing only a dusty cypress tree and a low wall of roughly dressed stones. Through a tiny opening high up in their back walls the kitchenette and toilet peered out into a little prison yard surrounded by high walls and paved with concrete, where a pale geranium planted in a rusty olive can was gradually dying for want of a single ray of sunlight. On the sills of these tiny openings we always kept jars of pickles and a stubborn cactus in a cracked vase that served as a flowerpot.

It was actually a basement apartment, as the ground floor of the building had been hollowed out of the rocky hillside. This hill was our next-door neighbor, a heavy, introverted, silent neighbor, an old, sad hill with the regular habits of a bachelor, a drowsy, still wintry hill, which never scraped the furniture or entertained guests, never made a noise or disturbed us, but through the walls there seeped constantly toward us, like a faint yet persistent musty smell, the cold, dark silence and dampness of this melancholy neighbor.“

 

oz

Amos Oz (Jeruzalem, 4 mei 1939)

 

De Vlaamse schrijfster Monika van Paemel werd geboren op 4 mei 1945 in Poesele in Oost-Vlaanderen. Zie ook mijn blog van 4 mei 2007 en ook mijn blog van 4 mei 2008.

 

Uit: De eerste steen

 

„ Alle voeten van de stad lopen voorbij de betraliede vensters van het souterrain. ‘Waarom woon je niet in de heuvels?’ vraagt May. Een minachtend gesnuif is het antwoord. Hagar leunt achterover in de relaxfauteuil waarin ze het grootste deel van haar dagen doorbrengt. Woest zwart haar, het figuur van een Russische boerin. Misnoegdheid omhul
t haar als een onweerswolk, alleen de notebruine ogen kijken de wereld teder aan. Met die ogen verleidt ze, zonder te weten wat ze doet, zegt ze, een en al slachtoffer en geladen met wraak. Ze is niet teder maar bijziend. Het verleden is haar aangedaan en de toekomst zal haar overkomen. Lastig leven.“

 

VanPaemel

Monika van Paemel (Poesele, 4 mei 1945)

 

De Nederlandse schrijver Christiaan Weijts werd geboren in Leiden op 4 mei 1976. Zie ook mijn blog van 4 mei 2007 en mijn blog van 18 oktober 2006  en ook mijn blog van 4 mei 2008.

Uit: Personagenamen (column)

“Hebben kinderrijke schrijvers als Thomas Mann of Jan Wolkers zich ook ooit over deze problematiek het hoofd gebroken? Wolkers gebruikte de naam Eric zowel voor zijn eerste zoon als voor zijn personage Eric van Poelgeest. Dat zou ik dus niet kunnen. Vroeg of laat gaat je nageslacht jouw werk lezen, en als hij of zij de hoofdpersoon lijkt, schept dat toch verwarring. Personagenamen dien je zodanig te kiezen dat je ze nooit later voor eventuele kinderen wilt gebruiken.

Ik ging terug achter mijn computer zitten, om de hele naamgevingsprocedure opnieuw te doorlopen, Google, Hyves… Ineens begreep ik waarom het universum van Frans Kellendonk bevolkt wordt door typen als Frits Goudvis, Latour van Uffel en Felix Mandaat. Alhoewel, op het acht uur journaal, zie ik vaak de meest onwaarschijnlijke namen onder de geïnterviewde in beeld verschijnen, die rechtstreeks een roman in zouden kunnen.

En waar haalde Bordewijk zijn achternamen vandaan? Whimpysinger, De Moraatz, Van der Karbargenbok, Surdie Finnis, Schattenkeinder: allemaal gewoon uit het telefoonboek. Een groep van zestien Amerikaanse auteurs, onder wie Stephen King, Amy Tan en John Grisham, hield een paar jaar terug op eBay een veiling, waarbij mensen zichzelf als personagenaam in hun volgende boeken konden inkopen. De omgekeerde wereld: alsof Harry Bekkering zou willen betálen voor een plaatsje aan Bernlefs raampje, waar hij voor eeuwig naar die maandag buiten moet turen. Nee, een veiling organiseren leek me onzinnig.”

Weijts

Christiaan Weijts (Leiden, 4 mei 1976)

 

De Engelse schrijver Graham Swift werd geboren op 4 mei 1949 in Londen. Zie ook mijn blog van 4 mei 2008.

Uit: Last Orders

„It aint like your regular sort of day.
Bernie pulls me a pint and puts it in front of me. He looks at me, puzzled, with his loose, doggy face but he can tell I don’t want no chit-chat. That’s why I’m here, five minutes after opening, for a little silent pow-wow with a pint glass. He can see the black tie, though it’s four days since the funeral. I hand him a fiver and he takes it to the till and brings back my change. He puts the coins, extra gently, eyeing me, on the bar beside my pint.
‘Won’t be the same, will it?’ he says, shaking his head and looking a little way along the bar, like at unoccupied space. ‘Won’t be the same.’
I say, ‘You aint seen the last of him yet.’
He says, ‘You what?’
I sip the froth off my beer. ‘I said you aint seen the last of him yet.’
He frowns, scratching his cheek, looking at me. ‘Course, Ray,’ he says and moves off down the bar.
I never meant to make no joke of it.
I suck an inch off my pint and light up a snout. There’s maybe three or four other early-birds apart from me, and the place don’t look its best. Chilly, a whiff of disinfectant, too much empty space. There’s a shaft of sunlight coming through the window, full of specks. Makes you think of a church.
I sit there, watching the old clock, up behind the bar. Thos. Slattery, Clockmaker, Southwark. The bottles racked up like organ pipes.“

GRAHAM_SWIFT

Graham Swift (Londen, 4 mei 1949)

 

 

De Duitse schrijver Werner Fritsch werd op 4 mei 1960 in Waldsassen geboren. Zie ook mijn blog van 4 mei 2008.

 

Uit: SCHWEJK? 

 

„II. 2. An einem Feuer:

DER HILTLER

Hilf mir halt, der Krieg ist in Nullkommanix vergeigt.

Rück ein, Kerl! Rück ein!

WENZEL

Ich hab doch keine Montur und keine. Keine rechte Lust nicht!

Was will ich da auch im Krieg ohne Lust. Nicht einmal ein Gewehr hab ich!

DER HILTLER

Wir sind doch verwandt zueinand!

Durch das Blut von der Mutter. Durch ästreich!

Durch das Urmutterzeug ineinander!

WENZEL

Du hast die Lungenkranken sterisieren lassen!

Und den alten Frauen die Stöck weggenommen!

DER HILTLER

Ja, wenns sonst nix ist! Ja, warum sagst das nicht gleich?!

Das kann man doch ausräumen! Mit mir kann man doch reden!

Über Deutschland! Über alles!

WENZEL

Du warst doch die gesamte Zeit besetzt. Da hat niemand zuhingedurft zu dir.

Da hätten mich deine, meine eigenen Leut hätten mich da derschossen!

Und die Besetzung nicht. Da hat allen Augenblick eine Granate eingeschlagen. Oder ein Geschütz. Alles weggekämpft gewesen bereits. Geschossen haben sie so Zeug. Wie Schwefel. Und Bomben geschmissen. Alles demoliert gewesen auch und Rauch. Und Aschenhaufen haben geraucht.

Und da bin ich nicht zuhinkommen mehr zu dir!

Und da hast nur du fest weitergekämpft mords! Wies alle bombardiert haben ineinander.“

 

Fritsch

Werner Fritsch (Waldsassen 4, mei 1960)

 

De Amerikaanse schrijver David Guterson werd geboren op 4 mei 1956 in Seattle. Zie ook mijn blog van 4 mei 2008.

 

Uit: Our Lady of The Forest

 

The girl’s errand in the forest that day was to gather chanterelle mushrooms in a bucket to sell in town at dusk. According to her own account and th
e accounts of others in the North Fork Campground who would later be questioned by the diocesan committee, by Father Collins of Saint Joseph’s of North Fork, by the bishop’s representative, and by reporters covering the purported apparitions–including tabloid journalists who treated the story like a visitation by Martians or the birth of a two-headed infant–the girl left her camp before eight o’clock and walked alone into the woods. She wore a sweatshirt with its hood drawn tight. She didn’t speak to others of her intentions. Setting out with no direction in mind, she crossed a maple bottom and a copse of alders, traversed a creek on a rotten log, then climbed a ridge into deep rain forest and began searching for mushrooms in earnest.

As she went the girl ate potato chips and knelt beside rivulets to drink. She swallowed the antihistamine that kept her allergies at bay. Other than looking for mushrooms, she listened for the lonely music of birds and–she confessed this later to Father Collins–stopped twice to masturbate. It was a still day with no rain or fog and no wind stirring branches in the trees, the kind of stillness that stops time, or seems to, for a hiker.“

 

Guterson

David Guterson (Seattle, 4 mei 1956)

 

De Russische netkunstenares Olia Lialina werd geboren op 4 mei 1971 in Moskou. Zie ook mijn blog van 4 mei 2007.

 

Ga naar http://www.c3.hu/collection/agatha  

 

OliaLialina

Olia Lialina (Moskou, 4 mei 1971)

 

De Nederlandse columnist, schrijver, ex-voetballer, en televisieman Jan Mulder werd geboren in Bellingwolde op 4 mei 1945. Mulder groeide op in Winschoten en volgde de HBS die hij niet afmaakte. Mulder begon zijn carrière bij WVV in Winschoten tegen VV Zwaagwesteinde. Daar werd hij ontdekt door RSC Anderlecht, waar hij zeven jaar zou spelen. Als columnist heeft hij onder andere voor de weekbladen HP/De Tijd en Elsevier gewerkt. Voor Humo is hij nu (2007) nog altijd actief. In de Volkskrant schreef hij tot juli 2006 samen met Remco Campert de column CAMU op de voorpagina. Samen met Remco Campert trok hij enkele jaren van theater naar theater met een literair programma (“De Teen” (1993) en “Herinneringen” (1995)). In 2004 waren beide heren verantwoordelijk voor de tekst van het Groot Dictee der Nederlandse Taal, die zij samen voordroegen.Tot en met april 2006, toen het programma stopte, was hij verbonden aan het praatprogramma Barend & Van Dorp.

 

Uit: De vrouw als karretje

Ik zat aan de keukentafel met mij herinneringen en leed aan met liefde en verlangen vermengde verontwaardiging. Over de manier waarop het afscheid gekomen was zogenaamd, maar ik wist dat het iets anders was.
Ik miste haar.
Waarom heeft de evolutie dit zo bekokstoofd? Waarom heb ik geen chip (tussen de niertjes is nog plaats genoeg) die me in staat stelt geen verdriet te hebben, integendeel, me een goed gevoel geeft: dolblij dat we d’r kwijt zijn, op naar de volgende!’

mulder

Jan Mulder (Bellingwolde, 4 mei 1945)

 

De Duitse schrijfster Gerlind Reinshagen werd geboren op 4 mei 1926 in Königsberg. Zij volgde een apothekersopleiding. Van 1953 tot 1956 studeerde zij aan de Hogeschool voor de Kunsten in Berlijn, waar zij vanaf 1956 als zelfstandig schrijfster woont. Reinshagen begon haar loopbaan met het schrijven van jeugdboeken en hoorspelen. Vanaf 1968 begon zij maatschappijkritische theaterstukkken te schrijven. Zij ontving diverse prijzen waaronder in 1974 de Fördergabe des Schiller-Gedächtnispreises des Landes Baden-Württemberg, 1977 de Mülheimer Dramatikerpreis, 1982 de Ehrengabe des Andreas-Gryphius-Preises.

Uit: Vom Feuer

 “Was liegt dort, Freunde, so weit erstreckt zu unseren Füßen, so unberührt, dass wirs nicht wagen anzugreifen? Ist es ein Meer, schön grau und silberfarben, das in der Ferne dunkler wird und tiefer? Wer sind am Ufer diese winzigen Figuren, zitternd vor Lust, sich da hineinzustürzen, wie jeden Sommer in die heimatlichen Flüsse?
Sind wirs, die dort – o Schande – die dort noch immer unbeweglich sitzen und ziehen, wie eben noch im Krieg, im Frieden jetzt die Köpfe ein?
Sieht uns die Stunde Null noch immer schläfrig. Der Kinderkrankheit, dem Koma unserer Jugendzeit noch nicht entwischt?”

Reishagen

Gerlind Reinshagen (Königsberg, 4 mei 1926)

 

De Indiase dichteres Ishita Bhaduri werd geboren op 4 mei 1961 in Kolkata in West-Bengalen. Zij begon haar loopbaan bij het Thungri magazine in de jaren tachtig. Een gedichtenverzameling verscheen in 2006 onder de titel Prem O Biraher Kabita in Dhaka, Bangladesh. Een verzameling korte gedichten verscheen in het Engels als “Marigold Moments”.

 

Gold-Laced Evening of Mine

 

Your aroma fills the skies.

Dreams on you adorn deodar trees

I see you as a planet

I see you as sunlight

You are my golden halo

You are my golden love

You can be rain

You can be cloud also

When you are a firefly

When you are the sunlight

I will give you a floral-perfumed twilight

I will shower you poems the whole night

 

The rains have drenched the room

In that room moonlight hued love exists

I see you as sun

I see you as waves

You are my blue horizon

You are my incessant waterfall

You may be the sea

You can be the river also

When you become mountain

When you become forest

I will give you storms of expectations

I will give you turbulent springs

 

I will let you be fire

I will let you be a Doel bird

With you I will float in the mountain-clouds

With you is the gold-laced evening of mine

 

 

Vertaald door Soma Roy

 

Bhaduri

Ishita Bhaduri (Kolkata 4 mei, 1961)

 

De Franse schrijver, journalist en tekstschrijver Jacques Lanzmann werd geboren op 4 mei 1927 in Bois-Colombes. Lanzmann schreef tientallen boeken en een honderdtal chansons, waaronder veel liedjes voor de zanger en acteur Jacques Dutronc. Lanzmann schreef onder meer Il est cinq heures, Paris s’éveille, J`aime les filles en Les play-boys. Zijn eerste boek, Rat d’Amérique, werd in 1954 gepubliceerd, als eerste opgemerkt door Simone de Beauvoir. Lanzmann was ook verslaggever op Cuba tentijde van de Cuba crisis. Hij kreeg het zelfs voor elkaar om een interview te hebben met Fidel Castro. Als fervent wandelaar schreef hij bovendien veel reisverhalen. Tussen 1963 en 1968 was hij hoofdredacteur van het Franse mannentijdschrift Lui. Lanzmanns laatse werk, Une vie de famille, verscheen in januari 2006.

 

Uit: Une histoire d’hommes

 

« Au fil des jours,j’en avais fait mon amoureuse.

Jaloux, Bisson ne me parlait plus. Je me donnais tout entier à elle. Mon sang, ma chaleur, ma peau ne m’appartenaient plus.J’avais greffé mon coeur sur le sien, et, à force, elle avait repris espoir.

Sarah, ils l’avaient cueillie le jour de ses quinze ans, dans un petit restaurant de Clermont où ses parents fêtaient son anniversaire. Ils avaient attendu, cachés dans l’office, que le petite toute émue soufflât les bougies de son gâteau. Elle s’y était reprise à trois fois, et soudain elle avait vu devant elle surgir les musiciens. Ils avaient bâfré le gâteau à la crème, raflé la famille et les amis.

Cela faisait une semaine qu’elle était là, sans nouvelles des siens.

Les siens, nous le savions, étaient partis dans un convoi précédent. Elle semblait l’ignorer. Elle ne parlait jamais d’eux, pas même à moi, ou alors, par bribes, la nuit, quand elle s’abandonnait dans mes bras. »

 

Lanzmann

Jacques Lanzmann (4 mei 1927 – 21 juni 2006)

 

De Franse schrijver van Vlaamse afkomst Maxence Van der Meersch werd geboren op 4 mei 1907 in Roubaix. Hij studeerde rechten en werd in 1934 advocaat. Zijn eerste boek La Maison dans la Dune verscheen in 1932. Er volgden nog zeventien boeken en talrijke artikelen. In 1937 kreeg hij de Prix Goncourt voor l’Empreinte de Dieux. Maxence Van der Meersch was tijdens het interbellum een populaire schrijver. Nord-Pas-de-Calais, de regio in het noorden van Frankrijk, vormde de achtergrond in veel van zijn werk.

 

Uit: La maison dans la dune

 

Quand Sylvain, le lendemain à midi, arriva chez son ami, il trouva César en maillot blanc, occupé à boxer, dans sa cuisine, avec le grand Jules, l’agent de police.

Un gentil garçon, ce Jules. Il demeurait trois maisons plus loin. Et bien qu’il connût le trafic suspect de César et de Sylvain, il était cependant demeuré leur ami. César et lui s’étaient liés d’amitié par un commun amour de la boxe et des sports. Jules avait pratiqué le «noble art», dans sa jeunesse, en amateur. Et César, quand il était repris par une de ses crises d’entraînement, allait régulièrement le chercher pour quelques rounds.

Grand, massif, raide de torse et de membres, totalement dépourvu de souplesse et d’agilité, le grand Jules, grâce à son poids et à sa résistance, finissait toujours cependant par mettre hors de combat son camarade César, plus vieux, et fatigué surtout par une vie déréglée. César en rageait, trouvait chaque fois des excuses à sa défaite, affirmait qu’il prendrait sa revanche la fois d’après. Si grande était son humiliation, qu’il lui arrivait, après ces rudes leçons, de se remettre à l’entraînement, de vouloir à toute force retrouver «sa forme». Et, pendant quelques jours, on le voyait, tôt le matin, courir sur la route, tenter des quatre cents et des huit cents mètres, soulever des poids de fonte, sauter à la corde, et lancer de longs bâtons en guise de javelots. Il ne buvait plus que de l’eau, il ne fumait plus. Sa femme en était émerveillée et ravie. »

 

Maxence

Maxence Van der Meersch (4 mei 1907 – 14 januari 1951)

 

De Duitse schrijver en dichter Wilhelm Lehmann werd geboren op 4 mei 1882 in Puerto Cabello. Zie ook mijn blog van 4 mei 2008.

Uit: Bukolisches Tagebuchaus den Jahren 1927 – 1932

 „Als junger Student machte ich, der Philologie über-drüssig, Exkursionen mit einem Botaniker. Er ist berühmt geworden durch seine Erforschung einiger Wasserpflanzen. Ich sah einen Käfer über eine Blu-menbinse laufen und fragte, wie er wohl hieße. Wie er das auch noch wissen sollte? schalt der Botaniker mich. Die Kenntnis des einzelnen kann heute nicht mehr aristotelisch die Welt umspannen. Ich wollte ja aber auch nur den Namen erfragen. Was man »Al-les« heißt, ist dem »Nichts« sehr nahe. In der Mitte schwebt das »Etwas« – im »Etwas« schwebt das Ganze, wie die ganze Natur in einer einzigen Pflanze, in einem einzigen Tier gegenwärtig ist. Das Etwas trägt wie jene Schildkröte der Inder das Weltall. Der Name aber eines solchen Etwas ist nach uraltem Glauben seine tatsächliche Existenz. Was nicht benannt war, konnte nicht sein.Und darum bin ich namengierig und freute mich, als ich erfuhr, daß die Pflanze, die jetzt auf über-schwemmt gewesenem Boden und in flachem Wasser an Ufern, auf Feldern und Wegen reichlich blüht, der »verbrecherische Hahnenfuß« ist. Er ist sehr giftig — aber mag er Mensch und Vieh schaden, die Erde, den Himmel vergiftet er nicht. Der Mensch ist das Maß aller Dinge, dachten die Griechen. Es gibt aber auch Übermenschliches als Maß. Wie aus gedüngtem Boden der Kürbis, wächst aus dem Genie des echten Namens das Genie des Daseins.“

 

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Wilhelm Lehmann (4 mei 1882 – 17 november 1968)
Wilhelm Lehmann-Büste in Eckernförd