Rachilde, Johannes van Melle, Lydia Child, Marie-Joseph Chénier, Bernard de Fontenelle, Honoré d’Urfé, Rudolf Hans Bartsch

De Franse schrijfster Rachilde werd geboren als Marguerite Vallette-Eymery in Périgueux op 11 februari 1860. Zie ook alle tags voor Rachilde op dit blog.

Uit: La Tour d’amour

« On ravitaille à Ar-Men. Est-ce que vous savez cela, mon brave ? Moi, je ne savais rien, sinon que j’étais content. — Oh ! que je dis honnêtement, demeurer planté en mer ou s’y promener, c’est toujours la même salaison. Je ne crains pas les corvées, j’en ai vu de plus dures. — Vous avez fait les échelles du Levant, comme chauffeur, avec le capitaine Dartigues ? — Oui, Monsieur. Et je me mis au port d’armes. Il feuilletait mes papiers personnels ; je reconnus, dans ses doigts, mon certificat d’études et mon livret du dernier bord. — Vous aviez une mauvaise tête, parait-il ? Là ! Nous y étions… l’histoire de ma chicane avec le second machiniste, le fameux jour où j’avais été si tellement en ribote. Dire que pour un jour de noce, on nous le reproche toute la vie. — C’est possible, mon commandant, quand je suis un peu pris de boisson. La chose n’a pas été plus loin qu’un coup de cordage. Le camarade a reconnu qu’il était aussi saoul que moi. Nous revenions de loin, et, dame, vous comprenez, on allait voir des personnes du sexe. Sans nous offenser, cela vous met toujours le feu quelque part. On m’a flanqué de la cale plus que ça ne le méritait ; j’ajoutai, tout de suite, me mordant la langue : on a été juste, quoi. — Bien, bien, fit le petit sec. Voici les papiers. Ils sont en règle. Vous rejoindrez votre poste dès demain. À propos, celui que vous remplacez, le compagnon du vieux Mathurin Barnabas, est mort… d accident, et on a dû ouvrir une petite enquête, mais le vieux s’en est tiré à son honneur. C’est un brave homme, je vous le dis pour que vous le sachiez. Pas d’allusion à… l’accident, hein ! — Vous êtes bien aimable, que je répondis, confus. Je ne comprenais rien de rien en ce temps-là, faut croire. Enfin, qu’est-ce que ça pouvait me fiche leurs manigances avec le vieux ? Je venais de chez les Chinois, et tout ce que je voulais c’était de ne plus caboter. J’en avais assez d’éternuer dans leur soute à charbon depuis sept ans. Mon temps était venu de m’implanter en mer ferme. Ah ! malheur de Dieu! »

 

 
Rachilde (11 februari 1860 – 4 april 1953)
Met haar echtgenoot rond 1900

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Rachilde, Johannes van Melle, Lydia Child, Marie-Joseph Chénier, Bernard de Fontenelle, Honoré d’Urfé, Rudolf Hans Bartsch

De Franse schrijfster Rachilde werd geboren als Marguerite Vallette-Eymery in Périgueux op 11 februari 1860. Zie ook alle tags voor Rachilde op dit blog.

Uit: Monsieur Vénus

« L’homme sentit le froid que laissait pénétrer la porte ouverte; il releva l’abat-jour de la lampe et se retourna.
—Est-ce que je me trompe, monsieur? interrogea la visiteuse, désagréablement impressionnée; Marie Silvert, je vous prie.
—C’est bien ici, madame, et, pour le moment, Marie Silvert, c’est moi.
Raoule ne put s’empêcher de sourire: faite d’une voix aux sonorités mâles, cette réponse avait quelque chose de grotesque, que ne corrigeait pas la pose embarrassée du garçon tenant ses roses à la main.
—Vous faites des fleurs? Vous les faites comme une vraie fleuriste!
—Sans doute, il le faut bien. J’ai ma sœur malade; tenez, là, dans ce lit, elle dort….. Pauvre fille! Oui, très malade. Une grosse fièvre qui lui secoue les doigts. Elle ne peut rien fournir de bon…; moi, je sais peindre, mais je me suis dit qu’en travaillant à sa place, je gagnerais mieux ma vie qu’à dessiner des animaux ou copier des photographies. Les commandes ne pleuvent guère, ajouta-t-il en matière de conclusion, mais je décroche le mois tout de même.
Il eut un haussement de cou pour surveiller le sommeil de la malade. Rien ne remuait sous les lis. Il offrit une des chaises à la jeune femme. Raoule serra autour d’elle son pardessus de loutre et s’assit avec une grande répugnance; elle ne souriait plus.
—Madame désire…? demanda le garçon, lâchant sa guirlande, pour fermer sa blouse, qui s’écartait beaucoup sur sa poitrine.
—On m’a donné, répondit Raoule, l’adresse de votre sœur en me la recommandant comme une véritable artiste. J’ai absolument besoin de m’entendre avec elle au sujet d’une toilette de bal. Ne pouvez-vous la réveiller?
—Une toilette de bal? oh! madame, soyez tranquille, inutile de la réveiller. Je vous soignerai ça… Voyons, que vous faut-il? des piquets, des cordons ou des motifs détachés?…
Mal à l’aise, la jeune femme avait envie de s’en aller. Au hasard, elle prit une rose et en examina le cœur, que le fleuriste avait mouillé d’une goutte de cristal:
—Vous avez du talent, beaucoup de talent, répéta-t-elle, tout en détirant les pétales de satin…
Cette odeur de pommes rissolées lui devenait insupportable. »

 

 
Rachilde (11 februari 1860 – 4 april 1953)
Cover

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Roy Fuller, Rachilde, Karoline von Günderrode, Johannes van Melle, Lydia Child

De Engelse dichter en schrijver Roy Fuller werd geboren op 11 februari 1912 Failsworth in Lancashire. Zie ook mijn blog van 11 februari 2009 en ook mijn blog van 11 februari 2010 en ook mijn blog van 11 februari 2011.

The End Of A Leave

Out of the damp black night,
The noise of locomotives,
A thousand whispering,
Sharp-nailed, sinewed, slight,
I meet that alien thing
Your hand, with all its motives.

Far from the roof of night
And iron these encounter;
In the gigantic hall
As the severing light
Menaces, human, small,
These hands exchange their counters.

Suddenly our relation
Is terrifyingly simple
Against wretched times,
Like a hand which mimes
Love in this anguished station
Against a whole world’s pull.


Roy Fuller (11 februari 1912 – 27 september 1991)

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Kazys Bradūnas, Maryse Condé, Gerhard Kofler, Else Lasker-Schüler, Roy Fuller, Rachilde

De Litouwse dichter Kazys Bradūnas werd geboren in Kiršai, Rayon Vilkaviškis, op 11 februari 1917. Zie ook mijn blog van 11 februari 2009 en ook mijn blog van 11 februari 2010.

 

Please Rest

 

Sit down, on a rock – –

We have come to the planet’s edge,

To the limits of this earth,

To the heavens’ infinity

Chewing on bitter crumbs – –

A long hungry journey.

 

A cold wind blows from the sea;

Hot gusts come from the desert.

And the sun, like a dandelion puff,

Descends and rises – –

Only you, rest.

 

 

A Sketch Of A Nations Autoportrait

 

I am a nation rooted in you,

I’m not a nomad tribe.

History has not uprooted me,

And death is but a toy.

 

I’m not a flaming grass blade of the steppe.

I am a flower of ice in the north.

 Blown by God’s breath,

I shatter into millions.

 

But again I am welded by kindred spirit –

It is me you receive at birth.

 

 

 

Vertaald door Jurgis Bradūnas

 

 

Kazys Bradūnas (11 februari 1917 –  9 februari 2009)

 

 

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Kazys Bradūnas, Maryse Condé, Gerhard Kofler, Else Lasker-Schüler, Roy Fuller, Rachilde, Karoline von Günderrode

De Litouwse dichter Kazys Bradūnas werd geboren in Kiršai, Rayon Vilkaviškis, op 11 februari 1917. Zie ook mijn blog van 11 februari 2009.

Lithanian Graves In Siberia

The taiga burns with northern flames.
Graves grip crosses.
Above them, winging slowly,
Hawks glide – black hawks.

A storm climbs the sky,
Blows sound beneath the earth.
The souls of the dead are quieted
By the voices of their homeland.

There is enough dirt for bones.
Even more for ashes.
A bloody flower blooms
In eternity’s palm.

Northern flames die on the taiga.
Graves won’t let go of their crosses.
Over them, beating their wings,
Hawks settle, black hawks.

 

At Midnight

Every star –
Eternity’s dust –
Is silent.

Only the heart –
Universal presence –
Is beating.

That is enough,
No more is needed –
Only to feel,
How a song slumbers,
Freezing into a snowflake…

 

Vertaald door Jurgis Bradūna

bradunas
Kazys Bradūnas (11 februari 1917 –  9 februari 2009)

 

 

 

De Franse schrijfster Maryse Condé werd op 11 februari 1937 in Pointe-à-Pitre op Guadeloupe geboren. Zie ook mijn blog van 11 februari 2009.

 

Uit: En attendant le bonheur

 

J’aime cet homme ou une certaine idée que j’ai besoin, à travers lui, de me faire de l’Afrique ? A bien réfléchir aimer c’est toujours se faire une idée. Dans mon cas, c’est plus grave, parce que l’idée que je me fais de lui et par conséquent de l’Afrique est vitale, et en même temps si vague, si imprécise. Quelle est cette idée ? … Celle d’une Afrique, d’un monde noir, que l’Europe n’aurait pas réduit en caricature d’elle-même.

(…)

 

Il faut qu’il m’aide à guérir. Ma haine des uns, mon mépris des autres. Il faut que mes explications soient sincères ; pas comme celles de ces malades qui mentent sur le divan à leur psychanalyste. Ce mépris qu’ils sont parvenus à m’inculquer. C’est cela le plus grave. Celia Theodoros. Elle nous est tombée à la sixième. Fille méritante, venue tout droit de Grands Fonds Cacao dans ses robes d’indienne passée. Déjà l’on ricanait à l’énoncé du lieu de naissance. A la question, profession du père, elle répondit d’une voix basse et tremblante : cultivateur. Ce fut notre Charbovari.“

 

conde

Maryse Condé (Pointe-à-Pitre, 11 februari 1937)

 

De Oostenrijkse dichter Gerhard Kofler werd geboren op 11 februari 1949 in Bozen. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007 en ook mijn blog van 11 februari 2008 en ook mijn blog van 11 februari 2009.

Leben eines Mannes

der glückliche
moment
wie oft
ist er vernachlässigt

er geht vorbei
mit offenen augen

und bleibt
ein kind
wenn du von ihm läßt

 

Gläschen

an dieser
geste
hält man fest

an den augenblick
der gewohnt ist
den abschied
zu erwärmen

die eleganz
hüllt sich
in mäntel

die haut
wartet

 

Kofler

Gerhard Kofler (11 februari 1949 –  2 november 2005)

 

De Duitse schrijfster en dichteres Else Lasker-Schüler werd geboren in Elberfeld op 11 februari 1869. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007 en ook mijn blog van 11 februari 2008 en ook mijn blog van 11 februari 2009.

 

Gebet

 

Oh Gott, ich bin voll Traurigkeit…

Nimm mein Herz in deine Hände –

Bis der Abend geht zu Ende

In steter Wiederkehr der Zeit.

 

Oh Gott, ich bin so müd, o, Gott,

Der Wolkenmann und seine Frau

Sie spielen mit mir himmelblau

Im Sommer immer, lieber Gott.

 

Und glaube unserm Monde, Gott,

Denn er umhüllte mich mit Schein,

Als hilflos noch und klein,

– Ein Flämmchen Seele.

 

Oh, Gott und ist sie auch voll Fehle –

Nimm sie still in deine Hände…

Damit sie leuchtend in dir ende.

 

 

 

Dämmerung

 

Ich halte meine Augen halb geschlossen,
Graumütig ist mein Herz und wolkenreich.
Ich suche eine Hand, der meinen gleich…
Mich hat das Leben, ich hab es verstoßen
Und lebe angstvoll nun im Übergroßen
Im irdischen Leibe schon im Himmelreich.
Und in der Flühe war ich blütenreich
Und über Nacht froh aufgeschossen,
Vom Zauber eines Traumes übergossen –
Nun färben meine Wangen meine Spiegel bleich.

 

else-lasker-schueler

Else Lasker-Schüler (11 februari 1869 – 22 januari 1945)

 

De Engelse dichter en schrijver Roy Fuller werd geboren op 11 februari 1912 Failsworth in Lancashire. Zie ook mijn blog van 11 februari 2009.

 

The Barber

 

Reading the shorthand on a barber’s sheet

In a warm and chromium basement in Cannon Street

I discovered again the message of the city,

That without power there is no place for pity.

The barber with a flat and scented hand

Moved the dummy’s head in its collar band.

‘What will you do with the discarded hair? ‘

The mirror showed a John the Baptist’s face,

Detached and sideways. ‘Can you tell me how, ‘

It said, ‘I may recover grace?

‘Make me a merchant, make me a manager.’

His scissors mournfully declined the task.

‘Will you do nothing that I ask? ‘

‘It is no use, ‘ he said, ‘I cannot speak

To you as one in a similar position.

For me you are the stern employer,

Of wealth the accumulator.

I must ignore your singular disposition.’

He brushed my shoulders and under his practised touch

I knew his words were only a deceit.

‘You spoke to me according to the rules

Laid down for dealing with madmen and with fools.’

‘I do my best, ‘ he said, ‘my best is sufficient.

If I have offended it is because

I never formulate the ideal action

Which depends on observation.’

‘And do you never observe and never feel

Regret at the destruction of wealth by war?

Do you never sharpen your razor on your heel

And draw it across selected throats? ‘

He smiled and turned away to the row of coats.

‘This is your mackintosh, ‘ he said, ‘you had no hat.

Turn left for the station and remember the barber.

There is just time enough for that.’

 

Fuller

Roy Fuller (11 februari 1912 – 27 september 1991)

 

De Franse schrijfster Rachilde werd geboren als Marguerite Vallette-Eymery in Périgueux op 11 februari 1860. Zie ook mijn blog van 11 februari 2009.

 

Uit: La Tour d’amour

 

„– Je crois, mon fils, que c’est un beau jour.

Il parlait tellement son langage, ce vieux loup des tombes!

On sortit sur l’esplanade, tenant un bout du filin passé à l’intérieur de la salle basse dans un solide anneau. Malgré la précaution, on fut presque culbuté l’un sur l’autre.

La mer délirante, bavait, crachait, se roulait devant le phare en se montrant toute nue jusqu’aux entrailles. La gueuse s’enflait d’abord comme un ventre, puis se creusait, s’aplatissait, s’ouvrait, écartant ses cuisses vertes; et, à la lueur de la lanterne, on apercevait des choses qui donnaient envie de détourner les yeux. Mais elle recommençait, s’échevelant, toute en convulsion d’amour ou de folie. Elle savait bien que ceux qui la regardaient lui appartenaient. On demeurait en famille n’est-ce pas?

Des clameurs pitoyables s’entendaient du côté de la Baleine, plaintes qu’on aurait dites humaines et qui, pourtant, ne contenaient que du vent. Ce n’était pas encore l’heure de mourir. L’horizon demeurait noir, d’un noir de bitume fondu. [] Ce serait le moment pénible pour nous, car les pauvres navires filent de ce temps-là, sans s’occuper des éclipses prédites.“

 

rachilde

Rachilde (11  februari 1860 – 4 april 1953)

 

De Duitse dichteres Karoline von Günderrode werd geboren op 11 februari 1780 in Karlsruhe. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007 en ook mijn blog van 11 februari 2008 en ook mijn blog van 11 februari 2009. 

 

Eine persische Erzählung

Rasend am Altar des Feuers
Ormuzd Priester war geworden;
Aber als der Morgen helle
Gülden aus dem Osten blickte,
Kehrte Ruh in seine Seele.
Laut rief er dem Opferknaben:
»Siehe wie der Morgen pranget.
Licht hat endlich obgesieget,
Siegend werden nie zur Erde
Wieder sich die Schatten senken.«
Trost erfüllet sprachs der Alte,
Kniete nieder am Altare,
Betend auf zum Gott des Lichtes
Preißend ihn, des frohen Sieges,
Angethan in hellen Kleidern
Zwölf der Stunden täglich feiern.
Aber als die Zwölf im Weste
Trübe sich begunt zu färben,
Leis verglomm im Abendstrahle,
Ormuzd Priester ward da stille,
Sorgend blickt er auf zum Himmel
Forschend was die Zeit gebähre. –
Dunkel kam heran geschritten,
Zagend streift es, blaß und ängstlich,
Muthig ward’s dann, dehnt sich mächtig,
Wuchs und deckt mit Riesengliedern
Siegreich bald die niedren Thäler,
Reiht sich um den Stern des Tages,
Drängt ihn hastig hin zum Weste. –
Ormuzd Priester rief der Sonne,
Tapfer sich im Kampf zu zeigen,
Heftig rief er, Wahnsinn betend.
Aber das Gestirn des Lichtes
Bettet sich im Weste stille.
Rasend, zitternd, sah’s der Alte
Raffte sich empor vom Boden
Eilte nach dem nahen Meere. –
Glänzend aus der Fluthen Spiegel
Luna kam heraufgeschritten;
Feucht ihr Haar, vom Meer noch träuflend,
Thaubeglänzt ihre Wange,
Blickte sie zur Erde nieder.
Da ergrimmte Ormuzd Priester,
Nahm den Bogen, nahm die Pfeile,
Eilte zu des Felsen Gipfel,
Achtet nicht der schroffen Höhe,
Drunten nicht des Meeres Brausen,
Nimmt der Pfeile schärfsten, zielet
Hoch zum Mond, dem Herz der Nächte;
Schwirrend reißt ihn da die Senne
Seines Bogens hin zur Tiefe,
Sterbend büßt er sein Erkühnen. –
Mitleidsvoll ihm Mitra lächlet;
Aber gütig nimmt das Dunkel
Auf in seinem heil’gen Schooße
Freundlich den verirrten Kranken,
Daß im Arm der Mitternächte
Schweren Wahnsinns er genese.

 

Guenderode

Karoline von Günderrode (11 februari 1780  – 26 juli 1806)

 

Zie voor nog meer schrijvers van de 11e februari ook mijn vorige blog van vandaag.

 

Kazys Bradūnas, Maryse Condé, Gerhard Kofler, Else Lasker-Schüler, Roy Fuller, Rachilde, Karoline von Günderrode, Johannes van Melle, Lydia Francis Child, Marie-Joseph Chénier, Bernard de Fontenelle, Honoré d’Urfé, Rudolf Hans Bartsch

De Litouwse dichter Kazys Bradūnas werd geboren in Kiršai, Rayon Vilkaviškis, op 11 februari 1917.  Bradūnas studeerde aan het gymnasium van Vilkaviškis en studeerde nadien Litouwse taal en letterkunde aan de Vytauto Didžiojo universitetas in Kaunas en in Vilnius. Nog vóór het einde van de tweede wereldoorlog week hij uit naar het westen. Hij vestigde zich in München , waar hij lid werd van de redactie van de “Aidai”.Vanaf 1949 woonde hij in Baltimore en Chicago. Kazys Bradūnas is de auteur van de antologie „Žemė“ en redacteur van „Lietuvių literatūra svetur“ en van de dagbladen „Draugas“ en „Literatūros lankai“. In 1992 werd hij onderscheiden met de Nationale Cultuur- en Kunstprijs van Litouwen. Sinds 1994 was hij lid van de Litouwse schrijversvereniging Lietuvos rašytojų sąjunga en in 2002 won hij de dichterswedstrijd „Poezijos pavasaris“. Bradūnas overleed twee dagen geleden in Vilnius, twee dagen voor zijn 92e verjaardag. 

 

After 60

 

After sixty years on earth,
When, it seems, I have already been
Both a skylark and a rock,
A tree and a kernel of grain
A slice of bread and a sip of wine,
There is something to be joyous and regretful about,
While looking at the smoke of a fire
Which is leaning toward the cold —
I start to be earth.

 

 

 

Temptation

From the steeple of St. John’s bell tower
At your feet lies
A city,
History
And the present,
Life
and death.

Choose —
All will be yours:
Bread,
Honor
And domain —
If you bow to the idol
With your head held high . . .

But you take freedom,
Paying for it with your death.

 

 

 

While the child’s sun still shines

God commanded me to be —
And I hang on
Like a tiny ant in the sand.
Around me are other little insects,
Bald and hairy,
And also a landowner’s farm of worms is
A hole.

God commanded me to be —
To become weary and pensive,
To glance at the earth, at the sky,
And at myself
While the evening’s sun still shines
Like a window
In a black ship of clouds.

 

 

Vertaald door Rita Dapkus

 

 

bradunas

Kazys Bradūnas (11 februari 1917 –  9 februari 2009)

 

De Franse schrijfster Maryse Condé werd op 11 februari 1937 in Pointe-à-Pitre op Guadeloupe geboren. Zij trouwde met een Afrikaan en woonde met haar gezin in Guinea, Ghana, Senegal en Mali. In 1984 keerde zij naar Guadeloupe terug met de bedoeling er te blijven, maar tijdens een bezoek bevielen de VS haar zo dat zij besloot zich daar te vestigen. Tegenwoordig doceert zij literatuur aan de Columbia University (New York). Het succesvolste en bekendste boek van haar is de roman Segou uit 1987.

 

Uit: Insel der Vergangenheit (Desirada, 1997, vertaald door Claudia Kalscheuer)

 

„Ranélise war durcheinandergeraten. Was bedeutet das schon? Zählt denn ein Papa?  Zählt nicht nur eine einzige Sache: der Bauch ihrer Mama, die Festung, deren Pforte man eines Tages unter Schmerzen aufgebrochen hat? Vor langer Zeit hatten die Herren beschlossen, dass das Kind dem Bauch seiner Mutter folgt. Wenn sie eine Negerin ist, ist es ein Neger… Schon hörte Marie-Noelle diesem Gerede nicht mehr zu. Sie schwor sich, so vele Jahre wie möglich darauf zu verwenden, aber eines Tages das unlösbare Rätsel zu lösen. Nach den Fotos hatte sie die Vorstellung, ihre Mutter sei hässlich. Groß, während sie in Wirklichkeit ganz klein war. Füllig, während sie wohl das Gewicht eines jungen Mädchens hatte. Reifen Alters wie Ranélise oder wie die Mütter ihrer Schulkameradinnen in der Dubouchage-Schule, während sie noch in der Blüte ihrer Jugend stand. Sie hätte eine große Schwester sein können. Oder ein Tantchen wie Claire-Alta. Marie-Noelle konnte nicht anders, als Reynalda mit den Augen zu verschlingen, und verspürte, unter der Trauer um den Verlust Ranélises,
das Bedürfrnis, sich an sie zu kuscheln und ihr in die Halsbeuge zu flüstern:„Du bist der Schatz, von dem ich nicht wusste, dass ich ihn hatte.“

 

Maryse_Conde

Maryse Condé (Pointe-à-Pitre, 11 februari 1937)

 

De Oostenrijkse dichter Gerhard Kofler werd geboren op 11 februari 1949 in Bozen. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007 en ook mijn blog van 11 februari 2008.

BALLADE DER GRIECHISCHEN UND IRISCHEN TÜREN

es gibt einen griechen
der die tür schließt
in einem lied
von Bob Dylan

ich lache jedesmal
wenn ich daran denke

in Kassiopi zum beispiel
öffnete uns der besitzer
eine ausgeleierte tür
mit fußtritten
“it’s a greek door”
gab er uns zu verstehen

in Stoupa mußten wir
vorgestern
ein verrostetes schloß abmontieren
um aus dem bad
unseren sohn zu befreien

auch in Irland
erzählt der jüdische freund uns
schließen die türen nicht

trinken wir also auf die schönheit
der länder
die für Europa
im süden und norden
offen lassen die türen

 

Kofler

Gerhard Kofler (11 februari 1949 –  2 november 2005)

 

De Duitse schrijfster en dichteres Else Lasker-Schüler werd geboren in Elberfeld op 11 februari 1869. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007 en ook mijn blog van 11 februari 2008.

 

Das Lied meines Lebens

 

Sieh in mein verwandertes Gesicht . . .

Tiefer beugen sich die Sterne.

Sieh in mein verwandertes Gesicht.

 

Alle mein Blumenwege

Führen auf dunkle Gewässer,

Geschwister, die sich tödlich stritten.

 

Greise sind die Sterne geworden . . .

Sieh in mein verwandertes Gesicht.

 

 

Herbst

 

Auf einmal mußte ich singen

Und ich wußte nicht warum.

Doch abends weinte ich bitterlich.

 

Es stieg aus allen Dingen

Ein Schmerz und der ging um

Und legte sich auf mich.

 

Stürmische Wolkendepeschen

Erschreckten den Weltenraum;

Und die Beeren der Ebereschen

Die winzigen Monde am Baum.

 

Else_Lasker-Schüler

Else Lasker-Schüler (11 februari 1869 – 22 januari 1945)

 

De Engelse dichter en schrijver Roy Fuller werd geboren op 11 februari 1912 Failsworth in Lancashire. Hij werkte als advocaat en diende van 1941 tot 1946 in de marine. In 1939 debuteerde hij met de bundel Poems. Van 1968 toto 1973 doceerde hij poëzie in Oxford. Hij is de vader van de dichter John Fuller.

 

 

The Middle of a War

  

My photograph already looks historic.

The promising youthful face, the matelot’s collar,

Say ‘This one is remembered for a lyric.

His place and period-nothing could be duller.’

 

Its position is already indicated-

The son or brother in the album; pained

The expression and the garments dated,

His fate so obviously preordained.

 

The original turns away: as horrible thoughts,

Loud fluttering aircraft slope above his head

At dusk. The ridiculous empires break like biscuits.

Ah, life has been abandoned by the boats-

Only the trodden island and the dead

Remain, and the once inestimable caskets.

 

Fuller

Roy Fuller (11 februari 1912 – 27 september 1991)

 

De Franse schrijfster Rachilde werd geboren als Marguerite Vallette-Eymery in Périgueux op 11 februari 1860. Zij wordt beschouwd als pionier van het anti-realistische drama en vertegenwoordigster van de decadente beweging. Zij schreef meer dan zestig romans. De beroemdste is wellicht Monsieur Vénus uit 1884. Haar salon in de kantoren van Mercure de France bracht haar in contact met alle grote dichters en schrijvers van haar tijd. (Jules Renard, Maurice Barrès, Pierre Louÿs, Émile Verhaeren, Paul Verlaine, Jean Moréas, André Gide en vele andere)

 

Uit: La Tour d’amour

 

Par la lucarne de ma chambre de guette, une vitre ovale, très épaisse, garnie d’un filet d’acier, on apercevait la grande mer mouvante qui roulait à vous tourner l’estomac. On avait l’air en ballon, tous les points d’appui vous manquaient à la fois. On était suspendu sur le vide qui se creusait, se creusait comme pour mieux vous engloutir, et le sacré vertige montait, vous serrait la gorge, vous chavirait des pieds à la tête. On ne marchait pas, on tournait avec la mer, et, quand le vent soulevait l’eau à des hauteurs prodigieuses, il semblait soulever aussi le phare ; on le sentait vibrer du haut en bas, il se balançait, il saluait, il valsait … jamais navire en perdition n’avait exécuté de danse pareille. C’était la danse éternelle, le supplice de ceux qui ont trop voyagé à fond de cale. Maintenant on restait immobile, mais la cervelle s’embarquait, bondissait, se perdait à travers des espaces inconnus … la course à la folie …“

 

Rachilde

Rachilde (11  februari 1860 – 4 april 1953)

 

De Duitse dichteres Karoline von Günderrode werd geboren op 11 februari 1780 in Karlsruhe. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007 en ook mijn blog van 11 februari 2008.

Ägypten

Blau ist meines Himmels Bogen,
Ist von Regen nie umzogen,
Ist von Wolken nicht umspielt,
Nie vom Abendthau gekühlt.

Meine Bäche fließen träge
Oft verschlungen auf dem Wege
Von der durst’gen Steppen Sand,
Bei des langen Mittags Brand.

Meine Sonn’ ein gierig Feuer,
Nie gedämpft durch Nebelschleier,
Dringt durch Mark mir und Gebein
In das tiefste Leben ein.

Schwer entschlummert sind die Kräfte,
Aufgezehrt die Lebenssäfte;
Eingelullt in Fiebertraum
Fühl’ ich noch mein Dasein kaum.

GuenderodeArnim

Karoline von Günderrode (11 februari 1780 – 26 juli 1806)
Boekslag, biografie door Bettina von Arnim

 

De Zuidafrikaanse-Nederlandse schrijver Johannes van Melle werd op 11 februari 1887 in Goes. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007.

 

Uit: Bart Nel, de opstandeling

 

„Dat was toen in het jaar 1914, het jaar van de rebellie en de tijd waar ik nu van spreek was Oktober.

Het was prachtig weer, echt lenteweer. Dat heb je niet altijd in Oktober. Als het gaat zoals het tegenwoordig gaat, dan is het een van de onaangenaamste maanden van het jaar: warmte en droogte en veel wind erbij. Het gras kan niet uitspruiten en het vee wordt mager en gaat dood. Nee, Oktober is niet altijd de liefelike maand waar hij voor gehouden wordt. Maar Oktober 1914 was mooi. Toen had het vroeg en veel geregend; de boeren hadden het oude gras afgebrand en in de natte grond was net opnieuw welig uitgesproten. Dan is Transvaal mooi. Dan is het hele uitzicht van laagten en bulten en randen en ruggen groen, heldergroen, dat in de verten blauw wordt. En het is stil, want dat is gewoonlik zo; als het eenmaal goed geregend heeft houden de winden op met waaien; en de grond riekt en de bomen bloeien, de vruchtbomen en tamme bomen, en de wilde bomen in het veld en alles lijkt vrolik en onbezorgd. Zo was Oktober 1914, de maand dat de rebellie uitbrak.

Het huis van Bart Nel stond in de laagte, een brede laagte van zwarte grond, de beste grond van de plaats; een strook rijke, platliggende, bevloeibare aarde, die tussen de meer zandige glooiingen in lag alsof daar eenmaal een rivier van modder was geweest, die toen was opgedroogd. Door die laagte kronkelde een spruit, ‘Kafferkraal se loop’ genoemd. Hij kwam vanuit de rand, die Kafferkraal in het Westen afsloot, uit fonteinen, grote plekken drassig veld waar het water onzichtbaar naar boven kwam en waar fijne straaltjes en gedruppel zich verenigden tot een stroompje, sterk genoeg om de dammen van het achttal boeren van Kafferkraal zo te vullen, dat zij hun akkers zelfs in de droogste jaren konden bevloeien.“

 

VanMelle

Johannes van Melle (10 februari 1887 – 8 november 1953)

 

De Amerikaanse schrijfster Lydia Maria Francis Child werd geboren op 11 februari 1802 in Medford, Massachusetts. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007.

 

Uit: Hobomok

 

„”I always thought he was the best Indian I ever knew,” answered Sally; ‘and within these three years he has altered so much that he seems almost like an Englishman. After all, I believe matches are foreordained.”

“I don’t know concerning that,” rejoined Mary. “I am sure I am happier than I ever expected to be after Charles’s death, which is more than I deserve, considering I broke my promise to my dying mother and deserted my father in his old age.”

While conversation of this nature was going on at home, Hobomok was pursuing his way through the woods, whistling and singing as he went, in the joyfulness of his heart. He had proceeded near half a mile in this way, when he espied an eagle, soaring with a flight so lofty, that he seemed almost like a speck in the blue abyss above. The Indian fixed his keen eye upon him, and as he gradually lowered his flight, he made ready his arrow, and a moment after the noble bird lay fluttering at his feet.

“A true aim that, Hobomok,” said a voice which sounded familiar to his ears. He raised his head to see from whence it proceeded. Charles Brown stood by his side! The countenance of the savage assumed at once the terrible, ashen
hue of Indian paleness. His wounded victim was left untouched, and he hastily retreated into the thicket, casting back a fearful glance on what he supposed to be the ghost of his rival. Brown attempted to follow; but the farther he advanced, the farther the Indian retreated, his face growing paler and paler, and his knees trembling against each other in excessive terror.

“Hobomok,” said the intruder, “I am a man like yourself. I suppose three years agone you heard I was dead, but it has pleased the Lord to spare me in captivity until this time, and to lead me once more to New England. The vessel which brought me hither lieth down a mile below, but I chose the rather to be put on shore, being impatient to inquire concerning the friends I left behind. You used to be my good friend, Hobomok, and many a piece of service have you done for me. I beseech you feel of my hand, that you may know I am flesh and blood even as yourself.”

 

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Lydia Maria Francis Child (11 februari 1802  – 7 juli 1880)

 

De Franse dichter en schrijver Marie-Joseph Chénier werd geboren op 11 februari 1764 in Constantinopel. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007.

 

A la liberté

 

Auteur : Marie-joseph Chenier      

Descends, ô liberté ! fille de la nature :

Le peuple a reconquis son pouvoir immortel ;

Sur les pompeux débris de l’antique imposture

Ses mains relèvent ton autel.

 

Venez, vainqueurs des rois : l’Europe vous contemple ;

Venez ; sur les faux dieux étendez vos succès ;

Toi, sainte liberté, viens habiter ce temple ;

Sois la déesse des Français.

 

Ton aspect réjouit le mont le plus sauvage,

Au milieu des rochers enfante les moissons ;

Embelli par tes mains, le plus affreux rivage

Rit, environné de glaçons.

 

Tu doubles les plaisirs, les vertus, le génie ;

L’homme es
t toujours vainqueur sous tes saints étendards ;

Avant de te connaître, il ignorait la vie :

Il est créé par tes regards.

 

Au peuple souverain tous les rois font la guerre ;

Qu’à tes pieds, ô déesse, ils tombent désormais !

Bientôt sur les cercueils des tyrans de la terre

Les peuples vont jurer la paix.

 

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Marie-Joseph Chénier (11 februari 1764 – 10 januari 1811)

 

De Franse schrijver Bernard le Bovier de Fontenelle werd geboren op 11 februari 1657 in Rouen. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007.

 

Uit: Histoire des oracles, IV.

 

En 1593, le bruit courut que les dents étant tombées à un enfant de Silésie, âgé de sept ans, il lui en était venu une d’or, à la place d’une de ses grosses dents. Horstius, professeur en médecine dans l’université de Helmstad, écrivit en 1595 l’histoire de cette dent, et prétendit qu’elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu’elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs. Figurez-vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux chrétiens ni aux Turcs. En la même année, afin que cette dent d’or ne manquât par d’historiens, Rullandus en écrit encore l’histoire. Deux ans après, Ingolstetetus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d’or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme nommé Libavius ramasse tout ce qui avait été dit de la dent, et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu’il fût vrai que la dent était d’or. Quand un orfèvre l’eut examinée, il se trouva que c’était une feuille d’or appliquée avec beaucoup d’adresse ; mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l’orfèvre.

Rien n’est plus normal que d’en faire autant sur toutes sortes de matières. Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont, et dont la raison nous est inconnue, que par celles qui ne sont point, et dont nous trouvons la raison. Cela veut dire que non seulement nous n’avons pas les principes qui mènent au vrai, mais que nous en avons d’autres qui s’accommodent très bien avec le faux.“

 

Fontenelle

Bernard de Fontenelle (11 februari 1657 –  9 januari 1757)

 

De Franse schrijver Honoré d’Urfé werd geboren op 11 februari 1568 in Marseille. Zie ook mijn blog van 11 februari 2007.

Uit: L’Astrée

Le triste berger, la voyant partir avec tant de colère, demeura quelque temps immobile, sans presque savoir ce qu’il tenait en la main, quoiqu’il eût les yeux dessus. Enfin, avec un grand soupir, revenant de cette pensée, et reconnaissant ce ruban : « Sois témoin, dit-il, ô cher cordon, que plutôt que de rompre un seul des nœuds de mon affection, j’ai mieux aimé perdre la vie, afin que, quand je serai mort, et que cette cruelle te verra, pour être sur moi, tu l’assures qu’il n’y a rien au monde qui puisse être plus aimé que je l’aime, ni amant plus mal reconnu que je suis. » Et lors, se l’attachant au bras, et baisant la bague : « Et toi, dit-il, symbole d’une entière et parfaite amitié, sois content de ne me point éloigner à ma mort, afin que ce gage pour le moins me demeure de celle qui m’avait tant promis d’affection. » À peine eut-il fini ces mots que, tournant les yeux du côté d’Astrée, il se jeta les bras croisés dans la rivière. »

 

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Honoré d’Urfé (11 februari 1568 – 1 juni 1625)

 

De Oostenrijkse dichter en schrijver Rudolf Hans Bartsch werd geboren op 11 februari 1873 in Graz. Zijn roman over Schubert, Schwammerl, was een van de succesvolste boeken in het Oostenrijk van voor WO II. Hij schreef ook het gedicht Herbstchor an Pan dat in 1911 door de destijds meest gespeelde componist Joseph Marx op muziek werd gezet voor gemengd koor, orgel en groot orkest. Der Herbstchor an Pan werd vorig jaar nog door het BBC Symphony Orchestra & Chorus o.l.v. Jiří Bělohlávek opgenomen voor het Label Chandos, samen met ander koorwerk van Marx.

 

Der Herbstchor an Pan (Fragment)

 

Der große Flurgott, trunken und schwer,
Raunte sich schaurig in Schlaf,
Bis heute ein Tag, hochlodernd und hehr,
Seine Träume mit Lichtstrahlen traf.
Es fuhr ein Wind von Südwesten daher,
Da brannte der Wald wie ein Abendmeer
Und Leben und Werden
Ist wieder auf Erden;
Es spielen die flitternden Birken voll Gold,
Es kichert der Bach, der die Kiesel rollt:
Erring’ es dir, Seele,
Und deine Tage zähle!
Ah!

Grämlich dahinter
Dehnt sich der große Pan
Und weil ihm noch vom Reife fror:
“Ist noch nicht Winter?
Windräder sprechen empor?”
Nein, du müder Flurgott; nein!
Es brach noch einmal das Glück herein
Und Tage voll köstlichem Sonnenschein
Wie Angst um Liebe, die treulos wird sein,
Festhaltende, bebende
Angst um das Lebende!

 

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Rudolf Hans Bartsch (11 februari 1873 – 7 februari 1952)