Wolfgang Bauer, Richard Condon, Walter Rheiner, Srečko Kosovel, Jean Anglade, George Plimpton, Cosmo Monkhouse, Friedrich Nicolai

De Oostenrijkse schrijver en dichter Wolfgang Bauer werd geboren op 18 maart 1941 in Graz. Zie ook alle tags voor Wolfgang Bauer op dit blog.

 

Der Aschenbecher

Alles, was verbrannt,
sammelt sich
von geordneter Hand bewogen:
Im Aschenbecher.
Rund bleckt er seine verrauchte Zunge
uns entgegen,
uns,
die wir ihn schätzen
wegen seiner stillen Dienstbarkeit.

Einst wird das All auch
in einen Aschenbecher fallen und
vom freundlichen Husten Gottes
in alle Winde
zerstreut werden.

Im gelben Aschenbecher liegt Indiens Weisheit,
die Zigarette ist in ihm ausgedrückt

 

Graz

Windloser Dschungel in die Ebene gefrorene Schildkröte
mühsam dein Leben geschützt durch das Kochen
deines orange-elektrisch beleuchteten Herzens
darin künstliche Fräuleins einander fragen:
Was hab ich für Möglichkeiten?
oder junge Burschen sagen:
Ich wohne weit draußen am Stadtrand.
Dein verwischter Himmel zittert über den lauen Straßen
die vorsichtig um die Ecken schielen.
Seltsamer Arsch der Welt!
Der nie scheißt!
Links und rechts lidlose Glasglubschaugen
die starr ins Jenseits blicken und dort alles mitansehen müssen.
An der Mur lecken die Höllenhunde Chemieschaum
tremorige Dichter verschütten den Rotwein
auf ihren weinroten modernden Samt
Im Stadtpark ist’s finster.
Die leise Straßenbahn am Ende einer Winternacht
mag dein Glück sein.

 

 
Wolfgang Bauer (18 maart 1941 – 26 augustus 2005)

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Héctor Bianciotti, Hellema, Friedrich Hebbel, Max Barry, Wolfgang Bauer, Richard Condon

De Argentijnse schrijver Héctor Bianciotti werd geboren op 18 maart 1930 in Córdoba. Zie ook alle tags voor Héctor Bianciotti op dit blog.

Uit:L’amour n’est pas aimé

« J’en vins à penser avec joie que la finalité secrète de ce monde était d’ordre purement esthétique et que les horreurs qui peuplent notre histoire sont un festin destiné au poète. […] … mais je pense néanmoins que cette foi pure en la magie d’un adjectif ou d’un adverbe – toujours si méprisés -, cette certitude qu’un adverbe ou un adjectif peuvent aller là où la raison ne parvient pas et peuvent laisser entrevoir l’impossible Vérité qui jusqu’alors s’était dérobé à toute recherche, fut en fin de compte un exercice utile qui allait me servir plus tard, quand j’aurais à décrire quelque chose d’immédiat avec une sorte de rhétorique de l’urgence. ”
(…)

« C’est là – ce fut un bonheur et un éblouissement – qu’il découvrit un jour qu’il savait lire. C’est là qu’il connut la réclusion, dans une cave obscure à laquelle on le condamnait parce qu’il lisait avec plaisir et que tout plaisir est un pêché – mais dans l’obscurité il se prit pour Robinson et des ombres tapies dans les coins il se forgea des interlocuteurs avec lesquels il faisait commerce (la solitude du personnage ne l’attirait pas). C’est là qu’il trouva, en la personne de l’oncle Henry, vieux marin boiteux qui profitait de la présence de l’enfant pour continuer à s’émerveiller de ses anciennes prouesses, la première des innombrables figures de héros anonymes qu’il exalterait plus tard. C’est là qu’il sut – mais qui dira son désarroi ? – douter de ce qu’on tentait de lui inculquer : l’obsession de la faute, la notion d’un enfer toujours mérité que le moindre de ses gestes appelait, d’un Très-Haut omniscient qui tenait un livre de comptes – ce qui l’amena à découvrir les avantages de la méfiance, de la dissimulation, du mensonge, toutes choses qui sont peut-être finalement, dans ce monde provisoire, des vertus esthétiques.”

 
Héctor Bianciotti (18 maart 1930 – 11 juni 2012)

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Héctor Bianciotti, Hellema, Friedrich Hebbel, Max Barry, Wolfgang Bauer

De Argentijnse schrijver Héctor Bianciotti werd geboren op 18 maart 1930 in Córdoba. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2008 en ook mijn blog van 18 maart 2009 en ook mijn blog van 18 maart 2010.

 

Uit : Ce que la nuit raconte au jour

 

« A l’âge de douze ans, le garçon entre au séminaire:

Lorsque, précédé de frère Salvador, je passai le seuil séparant le monde de la clôture, je crus que du plus haut le Ciel m’accordais la bienvenue: au moment où les lourds vantaux se refermaient derrière moi, et que les voûtes de la galerie à colonnes encadrant le jardin répondaient en écho à mes chaussures neuves, d’une cellule s’échappait, louée au piano, la musique que naguère, j’avais tenté de retenir, et dont la perte me chagrinait toujours. Je saurais, ce jour-là, qu’il s’agissait de l’andante de la sonate dite “au clair de lune”. Interloqué, frère Salvador, que j’interrogeais avec angoisse, de peur que la mélodie ne reparte à jamais, interrompit l’exécutant – qui deviendrait, bientôt, mon maître de solfège. Le père Rodriguez était un homme très grand et, de manière uniforme – sans abdomen en saillie à l’époque, ni double menton -, en apparence plus massif que gras. Des doigts aussi courtauds que les siens, au bout aussi large que les touches blanches du piano, je n’en avais jamais vu à la campagne où, les mains, outils ancestraux, souvent trop longues ou trop larges, ne se développent guère en proportion avec le corps. En fait le jeu au piano du Père consistait en un martèlement consciencieux qui, ses doigts manquant d’agilité, abattait les notes de manière très distincte; et même à l’harmonium, ses mais donnaient l’assaut au clavier en y mettant un poids superflu puisque l’intensité de la frappe ne saurait en rien renforcer les modestes possibilités de cet instrument au son gluant, plus d’accordéon que d’orgue. Or, ce jour-là, mon émotion et mon ignorance jouant de concert, dissimulé sous une solide opulence, le père Rodriguez fut le messager céleste qui, sans le soupçonner, me rendait l’un de mes tout premiers trésors. »

 

 

Héctor Bianciotti (Córdoba, 18 maart 1930)

 

 

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Héctor Bianciotti, Hellema, Friedrich Hebbel, Max Barry, Wolfgang Bauer

De Argentijnse schrijver Héctor Bianciotti werd geboren op 18 maart 1930 in Córdoba. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook

mijn blog van 18 maart 2008 en ook mijn blog van 18 maart 2009.

Uit: Comme la trace de l’oiseau dans l’air

 „Plus d’un quart de siècle s’était écoulé sans que je revienne au pays de ma première naissance. A l’exception d’Armando qui fit deux fois le voyage de Paris, un éloignement touchant déjà à l’absence me séparait de mes frères et sœurs.
De loin en loin, l’un ou l’autre m’envoyait des photographies, mais dans ces instantanés réalisés à l’occasion d’un événement heureux, d’un anniversaire, ou de l’une de ces réunions dominicales autour d’une table généreuse, telle qu’ils en ont le culte, aucun ne figurait seul – aussi ne les avais-je jamais retrouvés dans leur singularité, chacun pareil à soi et à nul autre, comme dans mon souvenir : ils y cédaient tous une partie d’eux-mêmes au petit enfant qui brandissait une cuiller dégoulinante et dont on essuyait le minois, à leur voisin, ou au photographe qui leur enjoignait de regarder l’objectif ; et, tout en écoutant d’une oreille le provocateur de service occupé à susciter le rire pour que la prise les fige entre rire et grimace, ils acquiesçaient, avec complaisance, avec cérémonie.
Même dans la durée de l’instant, qui est et qui n’est plus, on cherche à se faire beau, à se montrer à son avantage : on soulève le menton pour tendre les joues, les sourcils pour déplisser les paupières, au risque de devenir sa propre caricature, et, pour finir, dans un reflet soudain sur la vitre on constate que le passé ne ment, ni n’ajourne l’entrée dans la vieillesse.
Lors de mon séjour parmi mes frères et sœurs, je compris leur besoin de conserver les images, les traces d’un repas, d’une petite fête, d’une promenade : le rituel en demeurait immuable, et une coupe de cheveux ou celle d’une robe d’autrefois les amusait, rythmait le temps, préservait les moments épars, ce qui disparaît ou se flétrit, les choses destinées à perdurer ; et cela consolidait leur réalité, les distrayait de l’angoisse de l’avenir, certes fixé depuis toujours et comme déjà advenu.”

Bianciotti

Héctor Bianciotti (Córdoba, 18 maart 1930)

 

De Nederlandse schrijver Hellema (pseudoniem voor Alexander Bernard (Lex) van Praag) werd geboren in Amsterdam op 18 maart 1921. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2009.

 

Uit: Niet van horen zeggen

 

‘Af en toe viel er een pauze, dan klonken weer commandofluitjes en knetterde het, geweervuur, brand, brekende takken. De kwelling van de oorlog was om het allemaal te moeten horen – er was veel meer te horen dan te zien. Het oog is selectief, het richt zich, het stelt zich in – het oor kan niet kiezen wat het wil horen, het scheidt alleen de klanken, zonder richting, in een wereld waarin het geluid geen perspectief heeft. Wel kan het geluid versterven, maar niet in een bos, waar het blijft hangen en weerkaatst wordt en vervormd en waar het naklinkt in de oren ook als het allang stil geworden is.’

 

Hellema

Hellema (18 maart 1921 – 19 maart 2005)

 

De Duitse schrijver Christian Friedrich Hebbel werd geboren in Wesselburen op 18 maart 1813. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2008 en ook mijn blog van 18 maart 2009.

 

Uit: Eine Nacht im Jägerhause

 

Kommen wir denn nicht bald nach D.?« rief Otto ungeduldig seinem Freude Adolf zu und fuhr heftig mit der Hand nach seiner linken Wange, weil er sich an einem Zweig geritzt hatte. »Die Sonne ist längst hinunter, die Finsternis kann kaum noch größer werden, und die Beine wollen mich nicht mehr tragen.« — »Ich glaube, daß wir uns verirrt haben«, entgegnete Adolf übermütig, »wir müssen uns wohl darauf gefaßt machen, die Nacht im Walde zuzubringen!« –»Das habe ich längst gedacht«, versetzte Otto ärgerlich, »aber du weißt allenthalben Bescheid, auch da, wo du nie gewesen bist. Hungrig bin ich auch wie der Wolf, wenn er ein Schaf blöken hört.« — »Ich habe noch eine Semmel in der Tasche«, erwiderte Adolf, indem er darnach zu suchen begann, »doch nein«, setzte er sogleich hinzu, »ich habe sie dem ausgehungerten Schäferhunde zugeworfen, der an uns im letzten Dorf vorüberschlich.«

Eine lange Pause, wie sie nur dann unter Studenten möglich ist, wenn sie bis aufs Blut ermüdet sind, trat ein. Die Freunde wanderten, sich beide gereizt fühlend und sich beide dieser Kleinlichkeit schämend, bald stumm, bald pfeifend, nebeneinander hin. »Nun fängt’s auch noch zu regnen an!« begann Otto endlich wieder. »Wer eine Haut hat, fühlt es«, versetzte Adolf, »aber wenn mich mein Auge nicht täuscht, so seh’ ich drüben ein Licht schimmern!« –»Ein Irrlicht, was wohl anders!« sagte Otto halblaut. »Es wird hier an Sümpfen nicht fehlen!« Dessenungeachtet verdoppelte er seine Schritte. »Wer da?« rief Adolf und stand auf einmal still. Es erfolgte keine Antwort. »Ich meinte, Fußtritte hinter uns zu hören!« sagte der dann. »Man verhört sich leicht!« entgegnete Otto.“

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Friedrich Hebbel (18 maart 1813 – 13 december 1863)

 

De Australische schrijver Max Barry werd geboren op 18 maart 1973 in Melbourne. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2009.

 

Uit: Jennifer Government

 

“There,” a John said, handing him a handkerchief. “You feel better?”
Hack nodded, shamed. “I’m sorry.”
“Hey, don’t worry about it,” Vice-President John said. “Career change can be very stressful. I read that somewhere.”
“Here’s the paperwork.” The other John handed him a pen and a sheaf of papers. The first page said CONTRACT TO PERFORM SERVICE, and the others were in type too small to read.
Hack hesitated. “You want me to sign this now?”
“It’s nothing to worry about. Just the usual noncompetes and nondisclosure agreements.”
“Yeah, but . . .” Companies were getting a lot tougher on labor contracts these days; Hack had heard stories. At Adidas, if you quit your job and your replacement wasn’t as competent, they sued you for lost profits.
“Hack, we need someone who can make snap decisions. A fast mover.”
“Someone who can get things done. With a minimum of fucking around.”
“If that’s not your style, well . . . let’s forget we spoke. No harm done. You stick to Merchandising.” Vice-President John reached for the contract.
“I can sign it now,” Hack said, tightening his grip.
“It’s totally up to you,” the other John said. He took the chair beside Hack, crossed his legs, and rested his hands at the juncture, smiling. Both Johns had good smiles, Hack noticed. He guessed everyone in marketing did. They had pretty similar faces, too. “Just at the bottom there.”
Hack signed.
“Also there,” the John said. “And on the next page . . . and one there. And there.”
“Glad to have you on board, Hack.” Vice-President John took the contract, opened a drawer, and dropped it inside. “Now. What do you know about Nike Mercurys?”

 

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Max Barry (Melbourne, 18 maart 1973)

 

De Oostenrijkse schrijver en dichter Wolfgang Bauer werd geboren op 18 maart 1941 in Graz. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2009.

 

Uit: Gespenster

 

“Wenn i nix trink, häng i völlig in der Luft”, lässt Bauer in GESPENSTER sein Alter Ego Fred philosophieren, “I wer durch nix mehr definiert… durch ka spezielle Gesellschaft… die eingelernten Pflichtaccessoires san eben überschwemmt… ich kann nix mehr ernst nehmen… nix… außer wos waß i… Hunger, Durst, Geilheit… Geld hab i vom Fernsehen… krank bin i net… wann ma viel trinkt wird ma net krank, weil der Körper in sich locker bleibt… und die ganzen Unterhaltungsspiele wie Kultur, Politik, Sport oder Karriere san ma zu langweilig… ma könnte ja bewußt wieder in irgendwas einsteigen, verstehst… aber des wär der Höhepunkt des Zynismus… i finds eh scho zynisch genug, daß i überhaupt geboren bin… ma könnte höchstens die Lüge als Lebenssinn erheben… aber soweit bin i no net… die Lüge is menschlich… a Viech kann net lügen!”

 

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Wolfgang Bauer (18 maart 1941 – 26 augustus 2005)

Charlotte Roche, John Updike, Wilfred Owen, Stéphane Mallarmé, Héctor Bianciotti, Christa Wolf, Hellema, Friedrich Hebbel, Max Barry, Wolfgang Bauer

De Duitse schrijfser, televisiepresentatrice, actrice en zangeres Charlotte Roche werd geboren in High Wycombe, Engeland, op 18 maart 1978. Roche verhuisde op 8-jarige leeftijd naar Duitsland. Haar debuutroman “Feuchtgebiete“, in het Nederlands vertaald als “Vochtige streken”, was zeer succesvol en omstreden. In het verhaal, deels autobiografisch, vertelt de hoofdfiguur Helen Memel openlijk en zonder schaamte over haar seksleven en haar lichaam. Sommige critici bestempelden het boek als louter pornografisch, terwijl anderen het een bijdrage vonden leveren aan de vrouwenemancipatie.

Uit: Feuchtgebiete

Ein lächelnder Pfleger mit Kakadufrisur kommt rein. »Guten Tag, Frau Memel. Mein Name ist Robin. Ich sehe schon, Sie machen sich mit Ihrem Arbeitsmaterial für die nächsten Tage vertraut. Sie werden am Anus operiert, eine sehr unhygienische Stelle, eigentlich die unhygienischste Stelle überhaupt am Körper. Mit den Sachen aus der Kiste können Sie Ihre Wunde nach der OP komplett selber versorgen. Und wir empfehlen Ihnen, sich mindestens einmal am Tag breitbeinig in die Dusche zu stellen und die Wunde mit dem Duschkopf abzuduschen. Am besten so, dass einige Wasserstrahlen auch reingehen. Mit ein bisschen Übung klappt das ganz gut. Die Wunde mit Wasser zu reinigen ist wesentlich weniger schmerzhaft für Sie, als sie mit Tüchern sauberzuwischen. Nach dem Abduschen einfach vorsichtig mit einem Handtuch abtupfen. Und hier habe ich eine Beruhigungstablette, die können Sie jetzt schon nehmen, macht den Übergang in die Vollnarkose weicher, geht gleich los, die lustige Fahrt.«

Diese Informationen sind für mich kein Problem. Mit Duschköpfen verstehe ich mich sehr gut. Und ich weiß genau, wie ich ein paar Wasserstrahlen in mich reinbefördert kriege. Während Robin mich in meinem Rollbett durch Flure schiebt und ich die Neonröhren über mich hinwegsausen sehe, lege ich heimlich die Hand unter der Bettdecke auf meinen Venushügel, um mich vor der Operation zu beruhigen. Ich lenke mich von der Angst ab, indem ich daran denke, wie ich mich schon als ganz junges Mädchen mit dem Duschkopf aufgegeilt habe.

Erst mal habe ich die Strahlen nur von außen gegen meine Muschi geschossen, später die Vanillekipferln hochgehalten, damit ich die Hahnenkämme und den Perlenrüssel mit dem Wasserstrahl treffe. Je fester, desto besser. Das soll richtig zwiebeln. Dabei hat mal der eine oder andere harte Strahl voll in die Muschi reingetroffen. Da hab ich schon gemerkt, dass das genau mein Ding ist. Volllaufen lassen und – genauso geil – alles wieder rauslaufen lassen.”

Roche

Charlotte Roche (High Wycombe, 18 maart 1978)

 

De Amerikaanse schrijver John Updike werd geboren in Shillington, Pennsylvania, op 18 maart 1932. Zie ook mijn blog van 18 maart 2008 en  mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 28 januari 2009. John Updike overleed in januari op 76-jarige leeftijd.

 

Uit: Terrorist

 

„Devils, Ahmad thinks. These devils seek to take away my God. All day long, at Central High School, girls sway and sneer and expose their soft bodies and alluring hair. Their bare bellies, adorned with shining navel studs and low-down purple tattoos, ask, What else is there to see? Boys strut and saunter along and look dead-eyed, indicating with their edgy killer gestures and careless scornful laughs that this world is all there is—a noisy varnished hall lined with metal lockers and having at its end a blank wall desecrated by graffiti and roller-painted over so often it feels to be coming closer by millimeters.

The teachers, weak Christians and nonobservant Jews, make a show of teaching virtue and righteous self-restraint, but their shifty eyes and hollow voices betray their lack of belief. They are paid to say these things, by the city of New Prospect and the state of New Jersey. They lack true faith; they are not on the Straight Path; they are unclean. Ahmad and the two thousand other students can see them scuttling after school into their cars on the crackling, trash-speckl
ed parking lot like pale crabs or dark ones restored to their shells, and they are men and women like any others, full of lust and fear and infatuation with things that can be bought. Infidels, they think safety lies in accumulation of the things of this world, and in the corrupting diversions of the television set. They are slaves to images, false ones of happiness and affluence. But even true images are sinful imitations of God, who can alone create.“

 

Updike

John Updike (18 maart 1932 – 27 januari 2009)

 

De Engelse dichter en schrijver Wilfred Owen werd op 18 maart 1893 geboren in Oswestry in Shropshire. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2008

 

Dulce et Decorum est

 

Bent double, like old beggars under sacks,
Knock-kneed, coughing like hags, we cursed through sludge,
Till on the haunting flares we turned our backs,
And towards our distant rest began to trudge.
Men marched asleep.  Many had lost their boots,
But limped on, blood-shod.  All went lame, all blind;
Drunk with fatigue; deaf even to the hoots
Of gas-shells dropping softly behind.

 

Gas!  GAS!  Quick, boys! —  An ecstasy of fumbling
Fitting the clumsy helmets just in time,
But someone still was yelling out and stumbling
And flound’ring like a man in fire or lime. —
Dim through the misty panes and thick green light,
As under a green sea, I saw him drowning.

 

In all my dreams before my helpless sight
He plunges at me, guttering, choking, drowning.

 

If in some smothering dreams, you too could pace
Behind the wagon that we flung him in,
And watch the white eyes writhing in his face,
His hanging face, like a devil’s sick of sin,
If you could hear, at every jolt, the blood
Come gargling from the froth-corrupted lungs
Bitter as the cud
Of vile, incurable sores on innocent tongues, —
My friend, you would not tell with such high zest
To children ardent for some desperate glory,
The old Lie:  Dulce et decorum est
Pro patria mori.

 

Wilfred_Owens_foto2

Wilfred Owen (18 maart 1893 – 4 november 1918)

 

De Franse dichter Stéphane Mallarmé werd geboren in Parijs op 18 maart 1842. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2008

 

Angoisse

 

Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête

En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser

Dans tes cheveux impurs une triste tempête

Sous l’incurable ennui que verse mon baiser :

 

Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes

Planant sous les rideaux inconnus du remords,

Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges,

Toi qui sur le néant en sais plus que les morts.

 

Car le Vice, rongeant ma native noblesse

M’a comme toi marqué de sa stérilité,

Mais tandis que ton sein de pierre est habité

 

Par un coeur que la dent d’aucun crime ne blesse,

Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul,

Ayant peur de mourir lorsque je couche seul.

 

 

 

Tristesse d’été

 

Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,

En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux

Et, consumant l’encens sur ta joue ennemie,

Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.

 

De ce blanc flamboiement l’immuable accalmie

T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux

” Nous
ne serons jamais une seule momie

Sous l’antique désert et les palmiers heureux ! “

 

Mais la chevelure est une rivière tiède,

Où noyer sans frissons l’âme qui nous obsède

Et trouver ce Néant que tu ne connais pas.

 

Je goûterai le fard pleuré par tes paupières,

Pour voir s’il sait donner au coeur que tu frappas

L’insensibilité de l’azur et des pierres.

 

Mallarme-Posters

Stéphane Mallarmé (18 maart 1842 – 9 september 1898)
Portret door Auguste Renoir

 

De Argentijnse schrijver Héctor Bianciotti werd geboren op 18 maart 1930 in Córdoba. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2008

 

Uit: La Nostalgie de la Maison de Dieu

 

„Il y a longtemps, Borges me confiait que, d’un roman, il retenait trois scènes, trois passages, en tout et pour tout. Même à la relecture. Ce sont ces moments quej’ai essayé de fixer dans ce livre pour le réduire à l’essentiel, à la blessure des uns et des autres. À la question qui crie après tant d’expériences, et de voyages.

Que faisait Dieu avant de créer le ciel et notre terre ? Le dieu qui se créa lui-même et prononça son nom dans un mur de silence, dans la lumière du soleil qui commence à rayonner, quand le rythme déjà devance la parole, et même les syllabes magiques ?

Et l’amour ? L’amour qui ne compte pas les temps, qui n’a pas d’âge, qui va ici et là, et fait son travail de papillon… Mais la mémoire devient irréelle. Et si l’on avait confondu l’amour avec le désir – ou simplement aimé le désir ?“

 

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Héctor Bianciotti (Córdoba, 18 maart 1930)

 

De Duitse schrijfster Christa Wolf werd geboren op 18 maart 1929 in het huidige Poolse Gorzów Wielkopolski. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2008

 

Uit: Kassandra

 

Es ist ja nicht Hochmut, nicht nur Scheu, die auch, natürlich, wenn ich den Frauen, als wir allmählich auch über unsre Gefühle sprachen, nie ein Wort über Aineias sagte. Immer hielt ich mich zurück, niemals habe ich, was andre Frauen taten, mein Inneres nach aussen gekehrt. Ich weiss, dass ich so die Schranke zwischen uns nie ganz einriss. Der unausgesprochene Name des Aineias stand zwischen mir und den Frauen, die, je länger der Krieg dauerte, vor ihren verwilderten Männern genausoviel Angst hatten wie vor dem Feind;

(…)

 

„Das hab ich lange nicht begriffen: daß nicht alle sehen konnten, was ich sah. Daß sie die nackte bedeutungslose Gestalt der Ereignisse nicht wahrnahmen. Ich dachte, sie hielten mich zum Narren. Aber sie glaubten sich ja. Das muß einen Sinn haben. Wenn wir Ameisen wären: Das ganze blinde Volk stürzt sich in den Graben, ertränkt sich, bildet die Brücke für die wenigen Überlebenden, die der Kern des neuen Volkes sind. Ameisengleich gehen wir in jedes Feuer. Jedes Wasser. Jeden Strom von Blut. Nur um nicht sehn zu müssen. Was denn? Uns.“

 

Wolff

Christa Wolf (Gorzów Wielkopolski, 18 maart 1929)

 

De Nederlandse schrijver Hellema (pseudoniem voor Alexander Bernard (Lex) van Praag) werd geboren in Amsterdam op 18 maart 1921. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

Uit: Klèm

Bent u monteur of zo?’

‘Dat ,,of zo” bevalt mij’, antwoordde de man. ‘Anderen zien dat niet, maar jij hebt het meteen door. Kijk.’ Hij wees naar het wagentje. ‘Een boor en een zaag. Die zijn voor hout. Een hamer en een beitel. Die zijn voor steen. Een schroevendraaier en een moersleutel, voor metaal. Een waterpomptang, voor de afvoer. En een voltmeter, voor de stroom.’ ‘Ik zie het’, zei Klèm. ‘U bent van alle markten thuis.’

 

Hellema

Hellema (18 maart 1921 – 19 maart 2005)

 

De Duitse schrijver Christian Friedrich Hebbel werd geboren in Wesselburen op 18 maart 1813. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007 en ook mijn blog van 18 maart 2008

 

Zwei Wandrer

  

Ein Stummer zieht durch die Lande,

Gott hat ihm ein Wort vertraut,

Das kann er nicht ergründen,

Nur einem darf er’s verkünden,

Den er noch nie geschaut.

 

Ein Tauber zieht durch die Lande,

Gott selber hieß ihn gehn,

Dem hat er das Ohr verriegelt,

Und jenem die Lippe versiegelt,

Bis sie einander sehn.

 

Dann wird der Stumme reden,

Der Taube vernimmt das Wort,

Er wird sie gleich entziffern,

Die dunkeln göttlichen Chiffern,

Dann ziehn sie g
en Morgen fort.

 

Daß sich die beiden finden,

Ihr Menschen, betet viel.

Wenn, die jetzt einsam wandern,

Treffen einer den andern,

Ist alle Welt am Ziel.

 

hebbel

Friedrich Hebbel (18 maart 1813 – 13 december 1863)
Portret door Karl Rahl, 1855

 

De Australische schrijver Max Barry werd geboren op 18 maart 1973 in Melbourne. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

 

Uit: Company

 

Monday morning and there’s one less donut than there should be.

Keen observers note the reduced mass straightaway but stay silent, because saying, “Hey, is that only seven donuts?” would betray their donut experience. It’s not great for your career to be known as the person who can spot the difference between seven and eight donuts at a glance. Everyone studiously avoids mentioning the missing donut until Roger turns up and sees the empty plate.

Roger says, “Where’s my donut?”

Elizabeth dabs at her mouth with a piece of paper towel. “I only took one.” Roger looks at her. “What?”

“That’s a defensive response. I asked where my donut was. You tell me how many you took. What does that say?”

“It says I took one donut,” Elizabeth says, rattled.

“But I didn’t ask how many donuts you took. Naturally I would assume you took one. But by taking the trouble to articulate that assumption, you imply, deliberately or otherwise, that it’s debatable.”

Elizabeth puts her hands on her hips. Elizabeth has shoulder-length brown hair that looks as if it has been cut with a straight razor and a mouth that could have done the cutting. Elizabeth is smart, ruthless, and emotionally damaged; that is, she is a sales representative. If Elizabeth’s brain was a person, it would have scars, tattoos, and be missing one eye. If you saw it coming, you would cross the street. “Do you want to ask me a question, Roger? Do you want to ask if I took your donut?”

Roger shrugs and begins filling his coffee cup. “I don’t care about a missing donut. I just wonder why someone felt the need to take two.”

 

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Max Barry (Melbourne, 18 maart 1973)

 

De Oostenrijkse schrijver en dichter Wolfgang Bauer werd geboren op 18 maart 1941 in Graz. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

Uit: Foyer

“OTTO: (nachdenklich) Womöglich kommst du weder in deinem Stück, noch in deinem Leben vor … woher willst du überhaupt wissen, daß das dein Leben ist, was da drinnen gespielt wird?

DODLER: Weil ich nur über mein Leben schreiben kann!

 OTTO: Hehe … und du glaubst, jedes Leben ist ein Theaterstück … ein Theaterstück mit Anfang, Mitte und Ende … das ist ja die infantile Naivität in dir, daß du das glaubst! Das Leben ist vielleicht sogar das Gegenteil von Theater! Das Leben rennt irgendwie dahin … kommt und geht … auf einmal ist es weg … und auf einmal ist es wieder da! Du steigst einfach in einen Zug ein … fahrst ein Stückl … dann steigst wieder aus … gehst ein bisserl spazieren … so wie ich jetzt … und dann steigst eben wieder einmal in die Eisenbahn ein … wer weiß bei welcher Station!”

 

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Wolfgang Bauer (18 maart 1941 – 26 augustus 2005)

 

Zie voor nog meer schrijvers van de 18e maart ook mijn vorige blog van vandaag.

John Updike, Wilfred Owen, Héctor Bianciotti, Stéphane Mallarmé, Christa Wolf, Friedrich Hebbel, Hellema, Max Barry, Richard Condon, Wolfgang Bauer

De Amerikaanse schrijver John Updike werd geboren in Shillington, Pennsylvania, op 18 maart 1932. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

Uit: Licks of Love

Pierce Junction was an isolated New Hampshire town somewhat dignified by the presence of a small liberal-arts college; we survived by clustering together like a ball of snakes in a desert cave. The Sixties had taught us the high moral value of copulation, and we were slow to give up on an activity so simultaneously pleasurable and healthy. Still, you couldn’t sleep with everybody: we were bourgeoisie, responsible, with jobs and children, and affairs demanded energy and extracted wear and tear. We hadn’t learned yet to take the emotion out of sex. Looking back, the numbers don’t add up to what an average college student now manages in four years. There were women you failed ever to sleep with; these, in retrospect, have a perverse vividness, perhaps because the contacts, in the slithering ball of snakes, were so few that they have stayed distinct.

“Well, Martin,” Audrey Lancaster murmured to me toward the end of a summer cruise on a boat hired out of Portsmouth in celebration of somebody or other’s fortieth birthday, “I see what they say about you, at last.” The “at last” was a dig of sorts, and the “they” was presumably female in gender. I wondered how much conversation went on, and along lines how specific, among the wives and divorcées of our set. I had been standing there by the rail, momentarily alone, mellow on my portion of California Chablis, watching the Piscataqua River shakily reflect the harbor lights as the boat swung to dock and the loudspeaker system piped Simon and Garfunkel into the warm, watery night.”

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John Updike (Shillington, 18 maart 1932)

 

De Engelse dichter en schrijver Wilfred Owen werd op 18 maart 1893 geboren in Oswestry in Shropshire. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

 

Greater Love

Red lips are not so red

      As the stained stones kissed by the English dead.

Kindness of wooed and wooer

Seems shame to their love pure.

O Love, your eyes lose lure

      When I behold eyes blinded in my stead!

 

Your slender attitude

      Trembles not exquisite like limbs knife-skewed,

Rolling and rolling there

Where God seems not to care;

Till the fierce Love they bear

      Cramps them in death’s extreme decrepitude.

 

Your voice sings not so soft, — –

      Though even as wind murmuring through raftered loft, — –

Your dear voice is not dear,

Gentle, and evening clear,

As theirs whom none now hear

      Now earth has stopped their piteous mouths that coughed.

 

Heart, you were never hot,

      Nor large, nor full like hearts made great with shot;

And though your hand be pale,

Paler are all which trail

Your cross through flame and hail:

      Weep, you may weep, for you may touch them not.

 

Owen

Wilfred Owen (18 maart 1893 – 4 november 1918)

 

De Argentijnse schrijver Héctor Bianciotti werd geboren op 18 maart 1930 in Córdoba. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

 

Uit: Wie die Spur des Vogels in der Luft (Vertaald door Uli Wittmann)

Der Abt gab mir ein wenig Geld und sagte: Du kannst einmal im Monat nach Cordoba gehen und dir Bücher kaufen. Aber nur unter der Bedingung, dass du sie nicht an deine Kameraden ausleihst. (kichert) Außerdem lag im Kloster die Sonntagszeitung aus, in der viel über Literatur stand. Und da habe ich eines Tages über den Tod eines Unbekannten gelesen: Paul Valery. Und Paul Valery wurde für mich zu einem Erlebnis – er ist es immer noch. Seine Werke stehen dort im Regal. Die Bücher sind fast zerr
issen, weil ich sie immer wieder lese. Sie sind für mich wie eine Bibel. Und damals habe ich Lust bekommen, ihn im Original, auf französisch zu lesen. Es gab nur zwei Prosabände von Valery, die ins Spanische übertragen waren. Die anderen habe ich mir beschafft und mit Hilfe eines zweisprachigen Wörterbuchs übersetzt.”

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Héctor Bianciotti (Córdoba, 18 maart 1930)

 

De Franse dichter Stéphane Mallarmé werd geboren in Parijs op 18 maart 1842. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

Cantique de saint Jean

Le soleil que sa halte
Surnaturelle exalte
Aussitôt redescend
Incandescent

je sens comme aux vertèbres
S’éployer des ténèbres
Toutes dans un frisson
A l’unisson

Et ma tête surgie
Solitaire vigie
Dans les vois triomphaux
De cette faux

Comme rupture franche
Plutôt refoule ou tranche
Les anciens désaccords
Avec le corps

Qu’elle de jeûnes ivres
S’opiniâtre à suivre
En quelque bond hagard
Son pur regard

Là-haut où la froidure
Éternelle n’endure
Que vous le surpassiez
Tous ô glaciers

Mais selon un baptême
Illuminée au même
Principe qui m’élut
Penche un salut.

 

Salut

Rien, cette écume, vierge vers
A ne désigner que la coupe ;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l’envers.

Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l’avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d’hivers ;

Une ivresse belle m’engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut

Solitude, récif, étoile
A n’importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.

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Stéphane Mallarmé (18 maart 1842 – 9 september 1898)

 

De Duitse schrijfster Christa Wolf werd geboren op 18 maart 1929 in het huidige Poolse Gorzów Wielkopolski. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

Uit: Medea (Vertaald door John Cullen)

“So this is how it is: either I’m out of my mind, or their city is founded on a crime. No, believe me, I’m quite clear on this point, what I say or think about it is quite clear to me, for I’ve found the proof, yes, I’ve touched it with my own hands. Oh, it’s not arrogance that threatens to undo me now. The woman — I simply followed her. Perhaps I just wanted to teach Jason a lesson, since he’d stood by and let them seat me at the end of the table among the servants, that’s it, I didn’t dream that, that was yesterday. At least they’re the highest-ranking servants, he said pathetically, don’t cause a scandal, Medea, please, not today, you know what’s at stake, the King can’t lose face in front of all his foreign guests. Ah, Jason, save your breath. He still hasn’t understood that King Creon can’t grieve me anymore, but that’s not what I’m talking about, I have to clear my head. I have to promise myself never to speak about my discovery to a living soul. The best thing would be to do what Chalciope and I used to do with secrets when we were children, do you know what that was, Mother? We’d wrap our secret up tight in a leaf and eat it up while staring into one another’s eyes. Our childhood — or rather everything in Colchis — was full of dark secrets, and when I arrived here, a refugee in King Creon’s gleaming city-state of Corinth, I had an envious thought: these people have no secrets. And that’s what they think too, that’s what makes them so convincing; with every look, with every one of their measured movements, they’re drumming it into you: Here’s one place in the world where a person can be happy. It was only later that I realized how much they hold it against you if you express doubts about their happiness. But that’s not what I’m talking about either, what’s the matter with my head? It’s buzzing with a whole swarm of thoughts, why is it so hard for me to reach into the swarm and snatch out the one thought I need?”

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Christa Wolf (Gorzów Wielkopolski, 18 maart 1929)

 

De Duitse schrijver Christian Friedrich Hebbel werd geboren in Wesselburen op 18 maart 1813. Zie ook mijn blog van 18 maart 2007.

Uit: Agnes Bernauer

 

Zweite Szene

 

Agnes(tritt ein mit einer Suppe). Guten Morgen, Theobald!

Theobald. Danke schön, Jungfer, danke schön! Wohl geschlafen?

Agnes. So sollt’ ich Euch fragen! Ihr werdet oft herausgeklopft, wenn sie gerauft haben, und ein Pflaster brauchen.

Theobald. Das bemerkt Ihr? (Für sich.) Ich geb ihr den Strauß und bestelle alles! Wenn sie dann ein Gesicht macht und pfui sagt und mich anfährt: dazu gibst du dich her –

Agnes. Was verbergt Ihr denn hinter dem Rücken?

Theobald(zeigt den Strauß). Ja so, das hätt’ ich bald vergessen!

Agnes. Ah, der ist schön! Gebt ihn mal her! (Sie riecht.) Wenn wir doch auch einen Garten hätten! Wessen Namensfest ist denn heute? (Sie will ihn zurückgeben.)

Theobald. Behüte, er gehört Euch!

Agnes. Mir? Oh, da dank ich! Aber da geht’s mit Eurem alten Ohm wohl bald zu Ende?

Theobald. Mit meinem Ohm?

Agnes. Nun ja, weil er seine Blumen zu verschenken anfängt, das pflegt ein Gärtner nicht zu tun, und gekauft habt Ihr sie doch gewiß nicht?

Theobald. Er ist nicht von mir!

Agnes. Nicht von Euch? Von wem denn?

Theobald. Ratet!

Agnes. Von – – Nein, Barbara kann’s nicht sein, die sieht mich nicht mehr an, ich weiß zwar nicht, warum.

Theobald. Es ist keine Sie!

Agnes. Keine Sie? Und Ihr seid’s auch nicht? (Sie legt den Strauß auf den Tisch.)

Theobald. Gottlob, ihr fällt sonst niemand ein!

Agnes. Aber, da muß ich Euch doch fragen – –

Theobald. Scheltet nur! Ich wollt’s bloß wissen!

Agnes. Was?

Theobald. Ob Ihr vielleicht in der Kirche nach ihm geblinzelt, oder ihm wohl gar bei einem Tanze die Hand gedrückt hättet!

Agnes. Wem denn?

Theobald. Es ist schon gut, wenn Ihr nicht von selbst auf ihn kommt! (Er nimmt den Strauß.) Ha, unserer alten Gertrud will ich ihn jetzt verehren, die soll ihn an die platte Brust stecken, wenn sie auf den Markt humpelt, und sich mit einem Knicks bedanken, wenn sie sich an dem Hause vorbeischiebt! (Er springt.) Ich könnte jetzt – – (Er singt.)”

 

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Friedrich Hebbel (18 maart 1813 – 13 december 1863)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 18 maart 2007.

De Nederlandse schrijver Hellema (pseudoniem voor Alexander Bernard (Lex) van Praag) werd geboren in Amsterdam op 18 maart 1921.

De Australische schrijver Max Barry werd geboren op 18 maart 1973 in Melbourne.

De Amerikaanse romancier Richard Thomas Condon werd geboren op 18 maart 1915 in New York.

De Oostenrijkse schrijver en dichter Wolfgang Bauer werd geboren op 18 maart 1941 in Graz.

John Updike, Max Barry, Héctor Bianciotti, Wilfred Owen, Richard Condon, Wolfgang Bauer, Stéphane Mallarmé, Christa Wolf, Friedrich Hebbel, Hellema, Wilhelmus Bolognino

De Amerikaanse schrijver John Updike werd geboren in Shillington, Pennsylvania, op 18 maart 1932. Zijn meest bekende werk is de Rabbit serie: Rabbit, Run, Rabbit Redux, Rabbit is Rich, Rabbit at Rest, en Rabbit, Remembered. Zijn stijl is erg realistisch, een voorbeeld hiervan is de opening van Rabbit, Run die tot in de kleine details een pick-up basketball spel beschrijft. Hij schijft over het leven van doorsnee mensen in New England, waar hij ook woont. De meest voorkomende thema’ s in zijn werk zijn seks en de dood, en het samenspel tussen de twee. Ook heeft hij veel geschreven als criticus, en is vaak het middelpunt geweest in een woordentwist met onder andere Gore Vidal en Tom Wolfe.

Uit: Seek My Face

“ Be quiet, Hope tells herself. This has ever been her fault, talking, giving, flirting, trying too hard to please, endeavoring to seduce. Her grandfather would use a Quaker phrase, “of the creature,” for anything that was too much, too human, too worldly, too selfish and cruel. War was of the creature. Lust and intemperance of course, yet reason and excessive learning and disputation, too. The arts–save for the domestic, Edenic art of gardening, and the hidden art of making money–were of the creature, howls for recognition and singularity. Things of the creature were weak and dirty and unworthy; they were a form of noise. As a child Hope had chattered too much, feeling her round freckled face redden with excitement, her heart nearly bursting with its own beating, wanting within her ribs all of her, head to toes, scalp to footsoles, to be loved, to be held, to be desired. Even now, on the grave’s edge, six weeks short of turning seventy-nine this coming May, she is trying to charm the lithe black-clad stranger, charmless though she herself has become, in her baggy brown corduroys and slack-necked yellow cotton turtleneck and thick wool lumberjack shirt left untucked as if to hide her belly but in truth calling attention to it; her belly bulges but her breasts and buttocks are sunken, she has become beneath her clothes a naked witch by Schongauer, with imps of arthritic pain her familiars, or Rembrandt’s dreamy Saskia several decades further lost in sags and wrinkles. Her shiny auburn bangs, her signature when a young woman, are not even gray now but white, so thinned and dry and lacking in body, each filament sticking out with a mind of its own, as to be a mere souvenir of what once covered her forehead with the smooth bulge of a coppery cuirass. Her hair was cut short then, two points curving in to touch the angles of her jaw, the wide jaw defining the pale pentagon that looked back at her from a mirror with a deceptive calm, firm in its freckled hazel gaze, the nose small and straight, the lips not quite full but tidy and quick to express receptivity, to laugh, to smile, even at herself so earnestly appraising her face in the mirror, a dimple leaping up low in the left cheek.” 

Updike

John Updike (Shillington, 18 maart 1932)

 

De Australische schrijver Max Barry werd geboren op 18 maart 1973. Hij woont in Melbourne. Hij is fulltime auteur, wat hij handig vindt, want zo kan hij schrijven “ terwijl hij alleen zijn boxershorts aan heeft” . Zijn eerste roman Fukk, een satire op de wereld van de marketing, verscheen in 1999. Zijn tweede boek, Jennifer Government, over grote concerns die de wereld beheersen, verscheen in 2003.  Max Barry ontwikkelde een gratis online game, NationStates, gebaseerd op Jennifer Government, om zo nog vóór publicatie door middel van mond-tot-mond reclame de aandacht op het boek te vestigen. Dat dit is gelukt blijkt wel uit het feit dat het boek onmiddellijk in de bestsellerslijst van Amazon.com terecht kwam. Jennifer Government heeft inmiddels een cultstatus verworven.

 

Uit: Jennifer Government

“ Hack first heard about Jennifer Government at the water cooler. He was only there because the one on his floor was out; Legal was going to come down on Nature’s Springs like a ton of shit, you could bet on that. Hack was a Merchandise Distribution Officer. This meant when Nike made up a bunch of posters, or caps, or beach towels, Hack had to send them to the right place. Also, if someone called up complaining about missing posters, or caps, or beach towels, Hack had to take the call. It wasn’t as exciting as it used to be.
“It’s a calamity,” a man at the water cooler said. “Four days away from launch and Jennifer Government’s all over my ass.”
“Jee-sus,” his companion said. “That’s gotta suck.”
“It means we have to move fast.” He looked at Hack, who was filling his cup. “Hi there.”
Hack looked up. They were smiling at him as if he was an equal—but of course, Hack was on the wrong floor. They didn’t know he was just a Merc Officer. “Hi.”
“Haven’t seen you around before,” the calamity guy said. “You new?”
“No, I work in Merc.”
“Oh.” His nose wrinkled.
“Our cooler’s out,” Hack said. He turned away quickly.
“Hey, wait up,” the suit said. “You ever do any marketing work?”
“Uh,” he said, not sure if this was a joke. “No.”
The suits looked at each other. The calamity guy shrugged. Then they stuck out their hands. “I’m John Nike, Guerrilla Marketing Operative, New Products.”
“And I’m John Nike, Guerrilla Marketing Vice-President, New Products,” the other suit said.
“Hack Nike,” Hack said, shaking.
“Hack, I’m empowered to make mid-range labor-contracting decisions,” Vice-President John said. “You interested in some work?”
“Some…” He felt his throat thicken. “Marketing work?”
“On a case-by-case basis, of course,” the other John said.
Hack started to cry.”

BARRY

Max Barry (Melbourne, 18 maart 1973)

 

De Argentijnse schrijver Héctor Bianciotti werd geboren op 18 maart 1930 in Córdoba. Bianciotti, zoon van arme Italiaanse immigranten, trad op twaalfjarige leeftijd in in een klosster van de Franciscanen. Daar maakte hij kennis met de Franse literauur en speciaal met het het werk van Paul Valéry. In 1954 ging hij naar Europa, waar hij zes jaar bleef, eerst in Italie, later in Spanje. In 1961 verhuisde hij definitief naar Frankrijk en begion hij in het Frans te schrijven. In 1981 werd hij Frans staatsburger.

 

Uit: L’amour n’est pas aimé

 

« Je ne sens rien – je sens que je ne sens rien. Comme la mort ressemble peu à la mort !
Je crois que le jour est en train de se lever. La nuit a emporté l’empire vers la poussière d’une étoile future. Je perçois une clarté incertaine. La nuit s’est réfugiée dans mon corps.
J’ai froid. Je voudrais m’envelopper dans un drapeau brûlé au soleil des frontières.
Meeta m’a raconté l’histoire de la princesse mais il n’a pas bien rugi. Ma nourrice chante dans le jardin mais elle s’éloigne. Je crois que je me suis endormi. Il faut que je dorme mais je ne veux pas dormir. Les yeux de la panthère brillent sur le mur. Il faut que je lui trouve un nom. »

 

BIANCIOTTI

Héctor Bianciotti (Córdoba, op 18 maart 1930)

 

Wilfred Owen werd op 18 maart 1893 geboren als zoon van een spoorwegwerker in Oswestry in Shropshire. Nadat hij toegelaten was aan de Londense Universiteit, staakte hij zijn opleiding en ging in 1913 naar Frankrijk, waar hij in Bordeaux Engelse les ging geven en door een Franse dichter aangemoedigd werd verder te gaan met de poëzie. Nadat hij in 1915 terugkeert naar Engeland om dienst te nemen en aan het front is gekomen, verandert zijn poëzie: het wordt abrupter, er komen experimenten met rijm en ritme. Zo brengt hij zijn poëzie dichter bij de realiteit: minder mooi, vol woede en medelijden. Bekend is o.a. in fictie -vorm beschreven in Pat Barkers trilogie, hoe hij na verwondingen, als officier, gestuurd wordt naar het Craiglockhart hospitaal bij Edinburgh van de eminente psychiater Dr. Rivers. Daar ontmoet hij Siegfried Sassoon, ouder, met een andere achtergrond en met een opleiding in Cambridge. Sassoon geeft Owen goede poëtische adviezen. In 1918 keert Owen terug naar het front, waar hij een MC (Military Cross) verwerft. Op 4 november, een week voor de Wapenstilstand, sneuvelt hij bij de aanval op het Sambre kanaal.

 

The Last Laugh

‘Oh! Jesus Christ! I’m hit,’ he said; and died.
Whether he vainly cursed or prayed indeed,
The Bullets chirped-In vain, vain, vain!
Machine-guns chuckled,-Tut-tut! Tut-tut!
And the Big Gun guffawed.

Another sighed,-‘O Mother, -Mother, – Dad!’
Then smiled at nothing, childlike, being dead.
And the lofty Shrapnel-cloud
Leisurely gestured,-Fool!
And the splinters spat, and tittered.

‘My Love!’ one moaned. Love-languid seemed his mood,
Till slowly lowered, his whole faced kissed the mud.
And the Bayonets’ long teeth grinned;
Rabbles of Shells hooted and groaned;
And the Gas hissed.

 

Arms and the Boy

Let the boy try along this bayonet-blade
How cold steel is, and keen with hunger of blood;
Blue with all malice, like a madman’s flash;
And thinly drawn with famishing for flesh.

Lend him to stroke these blind, blunt bullet-leads,
Which long to nuzzle in the hearts of lads,
Or give him cartridges whose fine zinc teeth,
Are sharp with sharpness of grief and death.

For his teeth seem for laughing round an apple.
There lurk no claws behind his fingers supple;
And God will grow no talons at his heels,
Nor antlers through the thickness of his curls.

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Wilfred Owen (18 maart 1893 – 4 november 1918)

 

De Amerikaanse romancier Richard Thomas Condon werd geboren op 18 maart 1915 in New York. Na een bescheiden succes als schrijver en Hollywood-agent begon hij in 1957 met het schrijven van romans. Zijn tweede boek, The Manchurian Candidate (1959), en de film die ervan gemaakt werd in 1962 maakten hem beroemd.

Uit: The Manchurian Candidate

“ It was sunny in San Francisco; a fabulous condition. Raymond Shaw was not unaware of the beauty outside the hotel window, across from a mansion on the top of a hill, but he clutched the telephone like an osculatorium and did not allow himself to think about what lay beyond that instant: in a saloon someplace, in a different bed, or anywhere.

His lumpy sergeant’s uniform was heaped on a chair. He stretched out on the rented bed, wearing a new one-hundred-and-twenty-dollar dark blue dressing gown, and waited for the telephone operator to complete the chain of calls to locate Ed Mavole’s father, somewhere in St. Louis.

He knew he was doing the wrong thing. Two years of Korean duty were three days behind him and, at the very least, he should be spending his money on a taxicab to go up and down those hills in the sunshine, but he decided his mind must be bent or that he was drunk with compassion, or something else improbable like that. Of all of the fathers of all of the fallen whom he had to call, owing to his endemic mopery, this one had to work nights, because, by now, it must be dark in St. Louis” .

 

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Richard Condon (18 maart 1915 – 9 april 1996)

 

De Oostenrijkse schrijver en dichter Wolfgang Bauer werd geboren op 18 maart 1941 in Graz. Hij werd vooral bekend door zijn stuk Magic Afternoon (1968). Hij geeft daarin vier jongeren weer die op een namiddag de leegte van hun leven en hun frustraties met alcohol, drugs en geweld proberen te verdrijven. Bauer wordt met onder anderen Thomas Bernhard beschouwd als een van de belangrijkste Oostenrijkse toneelschrijvers. Hij heeft ongeveer dertig stukken op zijn naam staan. Verder werkte hij mee aan enkele films. Zijn werken zijn in 24 talen vertaald en in 35 landen gespeeld. In 1967 verscheen zijn enige roman Der Fieberkopf, een verhaal in brieven. In 1994 ontving Bauer de Oostenrijkse staatsprijs voor literatuur.

 

 

Flucht in die Reinheit

 

Es verfolgt mich ein Schwarm von Gleichnissen
entfliehen will ich
ihren süßen Dienstbarkeiten
an denen ich mich längst überfressen habe

Ich weiß, dass der Baum ein Lebensbaum ist
das Leben ein Traum
die Seele ein tiefer See
der Tod ein böser Geselle
ich weiß, dass der Himmel ein Zelt ist
das Gesumme der Bienen Musik ist
und jede Wurst zwei Enden hat
dass die Frau eine Göttin
die Wirklichkeit Einbildung
die Wüste eine Leere
der Wald ein Schilderwald
die Stadt ein Häusermeer
die Nacht ein Mantel
die Sonne ein Ball
der Mond eine Sichel ist

 

Hinaus mit euch, gurrende Metaphern
ich will jetzt dichten:

 

Unter dem blauen Himmel
sitzt auf einer grünen Wiese
eine wunderschöne Frau
in der Hand einen Strauß Margeriten
ihr Kleid ist blau.

 

Im dunklen Zimmer sitzt der Mann
isst seine Suppe
schnell leert er den Teller
wischt sich den Mund ab
geht in den Keller.

 

Die schöne Frau kommt nach Hause
der Mann sitzt schon beim Wein
sie macht ihm eine Jause
Ei, wie fein.

 

So schön und einfach ist die Welt
so heiter ist das Leben
wenn die Metapher fehlt.

 

Bauer

Wolfgang Bauer (18 maart 1941 – 26 augustus 2005)

 

De Franse dichter Stéphane Mallarmé werd geboren in Parijs op 18 maart 1842 – 9 september 1898) Hij staat bekend als een rechtstreekse voorloper van de symbolistische beweging, die in de jaren 1880 ontstond in Frankrijk. Vanaf de jaren ’60 ontwikkelde hij een hermetische stijl getekend door intellectualisme en door de abstractie van het Duitse idealisme. Volgens Mallarmé moet dichtkunst suggereren en onbewust op de lezer inwerken. De dichter kan de werkelijkheid omvormen door het menselijke intellect consequent aan te wenden en door gebruik te maken van alle muzikale en magische krachten van de taal.In zijn literair-esthetische essays onderscheidt Mallarmé het alledaagse, communicatieve taalgebruik (la parole immédiate) van het poëtische taalgebruik (la parole essentielle). Dit laatste werkt in op de lezer met klanken, agrammaticale associaties en (magische) symbolen, opdat de innerlijke werkelijkheid het best zou benaderd worden.

 

Ses purs ongles

Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L’Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Main rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore

 

Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx,
Aboli bibelot d’inanité sonore,
(Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s’honore).

 

Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,

 

Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l’oubli fermé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.

 

 

Le vierge, le vivace

 

Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui !

 

Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n’avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l’ennui.

 

Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l’espace infligée à l’oiseau qui le nie,
Mais non l’horreur du sol où le plumage est pris.

 

Fantôme qu’à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s’immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l’exil inutile le Cygne.

 

MallarmeManet

Stéphane Mallarmé (18 maart 1842 – 9 september 1898)
Portret door Edouard Manet

 

Christa Wolf werd geboren op 18 maart 1929 in wat heden ten dage het Poolse Gorzów Wielkopolski is; zij was de dochter van een handelaar. In 1945 vluchtte ze voor het Russische leger naar Mecklenburg. In 1949 ging ze germanistiek studeren te Jena en Leipzig. Reeds nadat ze de middelbare school verlaten had, werd ze lid van de SED. Zij werkte tussen 1953 en 1959 voor de Deutscher Schriftstellerverband en vervolgens op de redactie van het tijdschrift Neue Deutsche Literatur. Haar eerste publicatie in 1961, Moskauer Novelle, ging grotendeels onopgemerkt voorbij; desalniettemin werd zij in 1962 onafhankelijk schrijfster. Zij huwde met Gerhard Wolf en publiceerde met haar man een aantal filmscripts en bloemlezingen, waaronder Till Eulenspiegel. Haar vertelling Der geteilte Himmel ontlokte in 1963 een controverse: het werk was enerzijds taboedoorbrekend omdat het onderwerpen als zelfmoord te berde bracht en de Muur in vraag stelde, en anderzijds was het in een atypische stijl geschreven omdat het niet chronologisch was. Wolf werd hiermee in de Bondsrepubliek opgemerkt als een voor de DDR ongewoon individualistisch auteur. Kenmerkend voor dissidente literatuur in Oost-Duitsland is het gebruik van antiek-mythologische stof, die dan als allegorie gebruikt wordt om hedendaagse wantoestanden aan te klagen. Wolf deed dit met Kassandra, een vertelling die ook het probleem van de feministische literatuur behandelt. In 1978 ontving Wolf de Bremer Literaturpreis.

 

Uit: Ein Tag im Jahr

 

„ Freitag, 29. September 1989 Woserin

 

Auch heute scheint das Wetter zu halten, als ich früh gegen halb acht meine Vorhänge zurückziehe, kann ich mir Hoffnung machen auf einen ähnlichen tiefblauen, von mächtigen weißen Wolkengebilden durchzogenen Himmel wie gestern, als wir Aichers* noch auf der kleinen ländlichen Bahnstation Blankenburg, kaum waren sie mit ihren Koffern aus dem Zug gestiegen, anstelle anderer – fehlender – Sehenswürdigkeiten diesen Himmel präsentierten: Na, sind diese nördlichen Himmel nicht etwas Besonderes? Großmütig gaben sie es zu. Der einzige, der nicht tief erstaunt zu sein schien, daß diese vor eineinhalb Jahren bei ihnen in Rotis für diesen Tag verabredete Begegnung nun wirklich stattfand, war Otl. Für ihn war es ganz selbstverständlich, daß man sich an solche langfristigen Versprechungen hielt: Konkret wird nur das Präzise! ist einer seiner Merksätze, die alle aus Erfahrung gezogen sind, nie allein aus der Theorie. Waren sie gut bei Herrnstadt über die Grenze gekommen? Sie waren. Ohne Anstände? Ohne. Die DDR-Grenzer haben wohl Grund, höflich zu Westreisenden zu sein.
Wir fuhren die beiden die kurze Strecke über Brüel, Sternberg nach Woserin, die wir genau kennen, die ich aber in ihrer Gegenwart mit anderen Augen sah. Alle Straßenschäden, alle maroden Häuser an der Strecke, an die ich gewöhnt bin, stachen mir nun ins Auge. Wie eine Hintergrundfolie fuhr mein Erinnerungsbild von den schmucken Dörfern und Städtchen des Allgäu mit, in dem Otl Aichers »Autonome Republik Rotis« liegt. Kein Material, würden wir später sagen, keine Devisen. Kein Material!, sagten wir auch, als wir unser Haus vorführten, das wir seit sieben Jahren immerhin aus seiner Verrottung herausgehoben, es in einen für uns passablen Zustand versetzt hatten, bewohnbar war es, sicherlich, und mehr als das: Ein Arbeits- und Ferienhaus, auch für Kinder, Enkel und Freunde, es hatte schon Patina angesetzt, schon Geschichten, sogar Mythen produziert, aber sah man ihm das an? Oder sah man vor allem seine Mängel? Damit nicht sie es sagen mußten, sagten wir: Es ist noch viel zu tun, und Inge, liebevoll- einfühlsam, nahm die Vorzüge wahr, zuletzt den unvergleichlichen Blick aus den Fenstern des Gästezimmers, während Otl, der Fachmann, sich von Gerd den Zustand beschreiben ließ, in dem wir das Haus vorgefunden hatten, die einzelnen Schritte der Rekonstruktion und die nächsten Pläne. Unter dieser sachkundigen Diskussion verschwand meine kleinmütige Furcht, »wir« würden im Vergleich mit »ihnen« zu schlecht abschneiden, obwohl ja all unser unaufhörliches, beinahe pausenloses Reden seit ihrer Ankunft, wenn man es recht bedenkt, ein einziges Vergleichen war.“

 

Wolf

Christa Wolf (Gorzów Wielkopolski, 18 maart 1929)

 

De Duitse schrijver Christian Friedrich Hebbel werd geboren in Wesselburen op 18 maart 1813. Hebbel kende een zware, armoedige jeugd in een stadje in Dithmarschen, dat toentertijd in Denemarken lag. Hij was de zoon van een metselaar, die later dagloner werd. Tussen zijn vijftiende en tweeëntwintigste werkte Hebbel als loopjongen. Hij leefde tot 1848 van de giften van mecenassen. Hebbel was een autodidact en valt deswege moeilijk in een bepaalde traditie in te delen. Hij was bovenal toneelschrijver, en staat aan het eind van een traditie van burgerlijke tragedies, zoals die begonnen was met Lessing.Hebbel hield vanaf zijn tweeëntwintigste dagboeken bij, die een goed inzicht in zijn geest (en dus ook in de ideeën achter zijn werk) verschaffen: hij was een eigenzinnig man, met sterke ambities, niet wars van enige grootheidswaan, die een heftig en bevlogen karakter had en de mensen gemakkelijk trotseerde. Uiteindelijk heeft hij ook gekregen wat hij wilde: Friedrich Hebbel geldt in de literatuurkritiek als de enige toneelschrijver van betekenis uit de Realistische periode. Enkel bij hem vindt men psychologisch adequate voorstellingen van personages, met hun eigen rancunes en emotionele uitbarstingen.

Uit: Treue Liebe

 

„ Zu Falun, in Schweden, verliebte sich vor etwa 50 Jahren, ein lieber junger Bergknappe, in seine Nachbarin, die Tochter eines Bäckers, und beide Leutchen schienen so füreinander geschaffen, als ob die Engel im Himmel sie schon in den Wiegen für den Ehestand eingesegnet hätten. Julius war nur glücklich, wenn er sein Mädchen sah, und Maria war die Zierde des ganzen Orts, wenn sie in ihrem engen Mieder, mit silbernen Knöpfchen besetzt, über die Straße ging. Alles blieb dann stehen, alt und jung rief ihr zu: Gott segne dich, Maria! und jeder freute sich, daß sie den Julius liebte. Wenn dann beide Liebende beisammen waren, dann tändelten sie auf schuldlose Weise, wie die lieben Kinder, und Julius vergaß darüber seine schwere Arbeit. Mutig fuhr er morgens in den Schacht, wenn er seinem Mädchen vorher den Gruß gebracht hatte, und arbeitete fleißig mit Hammer und Schaufel, bis der goldene Abend herbeikam, wo er sich bei seinem Mädchen schuldlos belustigte. “Ja Maria”, sprach er einst, “nur noch eine kurze Zeit, dann werde ich der so beschwerlichen Arbeit überhoben und Aufseher werden, so beteuerte es mir der ehrliche Bergmeister. Und dann soll nichts mich hindern, dich an den Altar zu führen; ich selbst winde dir das Myrtenkränzchen, damit du mich immer liebest, wie jetzt und mir eine brave Gattin bleibst, denn Maria, ohne dich möcht ich nicht leben; du bist mein Alles!” Und Maria beantwortete diese unverstellten Äußerungen wahrer Zuneigung, mit fühlendem Herzen. Sie schlang sich zärtlich um seinen Hals, sie bat ihn, nie an ihr zu zweifeln, und drückte ihm einen heißen Kuß auf die bebende Lippe. Da kamen sie beide überein, sich am nächsten Sonntag öffentlich verkündigen zu lassen, von der Kanzel. Und nun zog er ein schwarzes Tüchlein, noch in Papier wars gewickelt, und überreichte es ihr zum Säumen. “Aber stich dir dabei nicht in die Finger, Maria, das bedeutet nichts Gutes”, sprach er, “und wenn wir nächstens zum Altare gehen, am heil. Osterfeste, dann legst du es mir selbst um. Adieu, Mariechen” – “Adieu Julius!”

 

Hebbel

Friedrich Hebbel (18 maart 1813 – 13 december 1863)

 

De Nederlandse schrijver Hellema (pseudoniem voor Alexander Bernard (Lex) van Praag) werd geboren in Amsterdam op 18 maart 1921. Lex van Praag werd tijdens de Tweede Wereldoorlog vanwege zijn activiteiten voor het verzet in april 1943 opgepakt. Hij overleefde maar liefst zes concentratiekampen (onder andere het beruchte Buchenwald). In 1945 moest hij op ‘dodenmars’ nadat het laatste kamp waar hij verbleef, Flossenbürg, was ontruimd maar hij wist tijdens deze tocht te ontsnappen. Hierna was hij werkzaam voor het bezettingsleger van de Amerikanen in Duitsland. In de jaren zestig was hij handelsreiziger in het buitenland voor de Twentse textielindustrie. Hellema debuteerde pas erg laat, hij was al over de zestig toen hij de pen ter hand nam. Na een lang ziekbed is hij op 84-jarige leeftijd overleden.

Uit: Niet van horen zeggen

‘Als er helemaal niets te bedenken viel, lieten ze ons gewoon staan – een dag, een nacht en nog een dag. Als we dan ’s avonds om tien uur veertig uur na dato naar de barakken gejaagd werden, had zich een zinloos niet-gebeuren aan ons voltrokken.’….

‘In die krankzinnige wereld van het concentratiekamp, waar lijfsbehoud al nauwelijks haalbaar was, leek het behoud van de menselijke waardigheid een ongerijmdheid, want terreur kan alleen worden beantwoord met terreur.’….

‘Af en toe viel er een pauze, dan klonken weer commandofluitjes en knetterde het, geweervuur, brand, brekende takken. De kwelling van de oorlog was om het allemaal te moeten horen – er was veel meer te horen dan te zien. Het oog is selectief, het richt zich, het stelt zich in – het oor kan niet kiezen wat het wil horen, het scheidt alleen de klanken, zonder richting, in een wereld waarin het geluid geen perspectief heeft. Wel kan het geluid versterven, maar niet in een bos, waar het blijft hangen en weerkaatst wordt en vervormd en waar het naklinkt in de oren ook als het allang stil geworden is.’

hellema

Hellema (18 maart 1921 – 19 maart 2005)

De

De Vlaamse priester en schrijver Wilhelmus Bolognino werd geboren in Antwerpen op 18 maart 1590. Hij werd professor in de filosofie in Leuven. In 1627 ving Bolognino aan als pastoor in zijn geboortestad, waar hij eind 1642 kannunik zou worden. Sommige bronnen stellen dat hij vanaf 1655 aan krankzinnigheid leed, mogelijk wordt daarmee bedoeld dat hij seniel werd. In de jaren dertig van de 17e eeuw was Bolognino actief als vurig pamflettist tegen de calvinisten. Het anonieme Van dse H. Maghet ende Marteleresse Dorothea wordt aan Bolognino toegeschreven, net als een aantal andere stichtelijke verzen. Zij werden gezongen opgevoerd in de parochie van Sint-Joris in Antwerpen, waar Bolognino pastoor was.

 

Maria noot de simpele om met haer kindt te spelen

Minnaers van d’onnooselheydt/
Comt / met ’thert in Godt verbreydt/
Met mijn Kindtjen u vermaecken/
In een wijse simpelheydt/
Die / om vrij hem te ghenaecken/
Hem een nedrich hert bereyt.

Sulcken kinders ’tkindt bemint/
Slecht’ en rechte hy besint/
Daer sal hy seer vry me spelen/
Die hy daer toe hier verbeyt/
Laet u dan gheensins vervelen
Dese simpel nedricheydt.

Siet hoe soetjes dat hy lacht/
In sijn armkens u verwacht/
Siet sijn handtjens uyt hem steken/
Die u locken al te seer/
Daer en sal gheen vreught ontbreken
Met den kleynen soeten Heer.

Doch hoe dat ghy kleynder zijt/
Hoe hy meer sal zijn verblijt/
Tot u d’ooghskens soeter keeren/
Soeter toe u lacchen sal/
Om d’onnooselheydt te leeren
Die is comen in den stal.

Kleynt u dan in u ghemoedt/
Om die deught ghewelt u doet/
Soo verborghen / ongheploghen/
Die de werelt niet en kent/
Vol bedrogh / vol van de loghen/
Alle dobbelheyt ghewent.

Hoe met kinders speelt mijn kindt
Weet alleen die ’t onder vindt:
Die gheniet sijn minne-trecken/
Met een suyver kleyn ghemoet/
Die tot kindtsheyt meer verwecken
Hem die ’t kindtjen is soo soet.

Sijn corale lipkens hy
Dickils kust met ’t kindt soo vry/
Dat hy aen sijn hert gaet douwen/
Daer den Heer me is ghedient/
En gaet dat soo vast oock houwen/
Al te seer van hem bemint.

Gheeft ons / liefste kindt / die deucht/
Die u hertjen soo verheught/
Tot die vrijheyt die gheraecken
Doet de ziele rijck van haer/
Wilt ons daer meer in volmaecken/
Op dat sy ons met u paer

 

ANTWERPENBol

Wilhelmus Bolognino (18 maart 1590 – 24 oktober 1669)
Kaart van Antwerpen in de Gouden Eeuw (Geen portret beschikbaar)