Bij Sacramentsdag
Procession de la Fête-Dieu 35
Processionnez autour du
Temple
Processionnez autour de moi moi je me pioche et me contemple cherchant le feu du feu de joie, cherchant
Dieu près de ma fenêtre, conquérant patiemment ses yeux.
Processionnez autour de
Dieu
Je suis gourmand qu’il me pénètre.
Comme on rencontre une colline
Tu t’élèves à mon horizon.
Qu’est-ce la terre ? une cantine puanteur et séquestration.
Processionnez ! j’attends le
Vin
Cataracte dans mon eau trouble !
Je suis métal et vous burin
Vous, le souffle et moi le buccin et ce qui me touche
Vous touche.
Quand
Dieu eut inventé l’animal et la plante et la terre
qui germe et l’océan qui chante et le droit pour
Adam de
Lui désobéir.
Il lui dit maintenant, homme fais-moi mourir.
Et quand on eut posé sur
Dieu mort une pierre
Dieu rejaillit et parcourut le ciel jusqu’à
Son
Père.
Qu’aujourd’hui et pour l’Éternité me soient chers
le miracle et
Dieu qui m’ont révélé l’enfer
alors que cet enfer me gangrenait déjà,
sous la trompeuse gloire et tous ses falbalas.
Attablé à la vie et sans troubles remords
qui ? sauf
Dieu ? m’aurait dit l’envers de mes décors ?
En me donnant la
Foi, il m’a donné la crainte.
Enfer !
Enfer ! je puis sortir de ton étreinte.
J’allais tout doucement à la rouge fournaise
hélas ! je ne pensais la vie que pour mes aises.
Et maintenant je sais l’épouvante et les cris
qui sont pour le pécheur, en serais-je surpris ?
Enfer tu n’es pas loin, ni
Satan qui me guette
je ne redoute pas ta fosse et tes tempêtes.
Je suis gardé par
Dieu
Ieo
Haamiach,
par mon ange gardien, le délicieux cornac
j’ai les livres des
Saints, la
Bible, l’Evangile
les pardons de l’Église me sont un ferme asile.
En als toegift bij een andere verjaardag:
Rooilaan langs de Maas
Eerst dient de horizon zich weidser aan,
zo zonder bomen die het uitzicht zeven.
Dit werd pas ’s winters even vrij gegeven,
om er dan snel een loofdoek voor te slaan.
Een kleine bal, een zwarte volle maan,
lijkt al wat in de verte is gebleven.
De bomen zijn steeds ijler weggedreven.
Van dichterbij zie ik een pony staan.
Daar ging ik met de hond elk jaargetijde,
tot vreemde mannen ons met vuur beroofden
van deze gang die ons voor kort bevrijdde
van kooi en tijd. En ik herinner mij de
begeerde schaduw die het zonlicht doofde,
het herfstgeruis dat eeuwigheid beloofde.
Frans Roumen, Uit: Elk woord van mij is zonde,
Uitgeverij Berend Immink, Nijmegen 1984)