Henry A. Dobson, Ioan Slavici, Saint-Martin, Madame de Lafayette

De Engelse dichter en essayist Henry Austin Dobson werd geboren op 18 januari 1840 in Plymouth. Zie ook mijn blog van 18 januari 2009 en ook mijn blog van 18 januari 2010. 

 

Fame Is A Food That Dead Men Eat

 

Fame is a food that dead men eat,—

I have no stomach for such meat.

In little light and narrow room,

They eat it in the silent tomb,

With no kind voice of comrade near

To bid the banquet be of cheer.

 

But Friendship is a nobler thing,—

Of Friendship it is good to sing.

For truly, when a man shall end,

He lives in memory of his friend,

Who doth his better part recall,

And of his faults make funeral.

 

 

Henry Austin Dobson (18 januari 1840 – 2 september 1921)

 

 De Roemeense schrijver en journalist Ioan Slavici werd geboren op 18 januari 1848 in Siria. Zie ook mijn blog van 18 januari 2009 en ook mijn blog van 18 januari 2010.

 

Uit: Petrea The Fool

 

„What happened, happened; had it not happened, there would be no story to tell. Once, there was a man, who was so rich that he lost count of his riches. He had such a large courtyard that seven times seven carts pulled by oxen could move in circles, and surrounding the courtyard were large houses, barns and granaries, stables and sheds and all sorts of other outhouses; he had wide fields, vineyards and orchards, groves and hayfields; he had plenty of yoked oxen and draught horses, a whole herd of milk cattle, droves of pigs, sheep and goats; one cannot say what he didn’t have, for he had plenty of everything. On top of this, God bestowed upon him three sons as well, one worthier than the other: the eldest – no one could be like him, the second eldest – there was no match for him, and the youngest, Petrea – the most foolish for, well, however long he would have lived, he still remained the youngest child.

It so happened that the man, rich as he was, lived, like everyone else, as long as the thread of his life lasted, then he died, asking, on his deathbed, that his three sons should divide the riches left to them like brothers, without quarreling.

“Hmmm! What’s that?!” asked Petrea wonderingly. “What do you do when you divide things like brothers?”

“What do you do?” answered the eldest brother, who was cleverer. “It’s very easy! The brotherly partition: divide everything in three and say: ‘one for me, one for you and one for him’ and make sure that all three parts are equal. Did you understand?”

“I understood,” said Petrea, enlightened. “You said: you take, and you willfully make sure that all is equal.”

“So that,” the second eldest brother, also clever, added “you shouldn’t be cheated and neither should you cheat someone else.”

 

 

Ioan Slavici (18 januari 1848 – 17 augustus 1925)

 

 

 

De Franse dichter, schrijver en filosoof Louis-Claude de Saint-Martin werd geboren op 18 januari 1743 te Amboise (Indre-et-Loire). Zie ook mijn blog van 18 januari 2009 en ook mijn blog van 18 januari 2010.

 

Le Cimetière d’Amboise  (Fragment)

 

J’aime à porter mes pas dans l’asile des morts.
Là, mourant au mensonge, il me faut moins d’efforts
Pour comprendre leur langue et saisir leur pensée,
Car les morts ne l’ont pas, cette idée insensée,
Que tout s’éteint dans l’homme. En eux, tout est vivant.
Pour eux, plus de silence. Auprès d’eux l’on entend
Les sanglots du pécheur ; les fureurs de l’impie;
Les cantiques du sage ; et la douce harmonie
De ceux dont l’amitié, le zèle et la vertu
N’ont formé qu’un seul cœur pendant qu’ils ont vécus.

 

Homme, c’est ici-bas qu’il a pris la naissance,
Ce néant où l’on veut condamner ton essence ;
Et c’est ta propre erreur qui lui sert de soutien.
Tu sais tout ! tu peux tout ! et tu veux n’être rien !….
N’être rien ! …. et saisir et juger la lumière! ….
Laisse à l’homme égaré ces rêves de la terre :
Nous n’étions qu’assoupis dans nos corps ténébreux.
Quand le temps nous arrache à leurs débris fangeux,
L’heure qui nous réveille est une heure éternelle.
Oh! juste, quel transports! quelle splendeur nouvelle !

 

 

Louis-Claude de Saint-Martin (18 januari 1743 – 13 oktober 1803)

Portret door Claudine Cop, 1998

 

 

 

De Franse schrijfster Madame de Lafayette werd geboren op 18 januari 1634 in Parijs. Zie ook mijn blog van 18 januari 2009 en ook mijn blog van 18 januari 2010.

 

Uit: La princesse de Clèves

 

„Mme de Clèves avait ouï parler de ce prince à tout le monde, comme de ce qu’il y avait de mieux fait et de plus agréable à la cour ; et surtout madame la dauphine le lui avait dépeint d’une sorte, et lui en avait parlé tant de fois, qu’elle lui avait donné de la curiosité, et même de l’impatience de le voir. Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer, pour se trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisait au Louvre. Lorsqu’elle arriva, l’on admira sa beauté et sa parure; le bal commença et, comme elle dansait avec M. de Guise, il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle, comme de quelqu’un qui entrait et à qui on faisait place. Mme de Clèves acheva de danser et, pendant qu’elle cherchait des yeux quelqu’un qu’elle avait dessein de prendre, le roi lui cria de prendre celui qui arrivait. Elle se tourna et vit un homme qu’elle crut d’abord ne pouvoir être que M. de Nemours, qui passait par-dessus quelques sièges pour arriver où l’on dansait. Ce prince était fait d’une sorte qu’il était difficile de n’être pas surprise de le voir quand on ne l’avait jamais vu, surtout ce soir-là, où le soin qu’il avait pris de se parer augmentait encore l’air brillant qui était dans sa personne; mais il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement.“

 


Madame de Lafayette (18 januari 1634 – 26 juni 1893)

Portret door Friedrich August Bouterwek