Michel Houellebecq, Victor Hugo, Ulrike Syha, Adama van Scheltema, Vercors, Janus Djurhuus, Hermann Lenz, Jean Teulé, Pierre Mac Orlan, Antonín Sova, August Thieme, Johann Lauremberg

De Franse schrijver Michel Houellebecq werd geboren in Réunion op 26 februari 1958 (1956). Zie ook mijn blog van 26 februari 2007 en ook mijn blog van 26 februari 2008.

Uit: Ennemis publics

Ce néant sonore qui nous tient lieu de pensée. Ce goût que nous avons de la comédie, quand ce n’est pas de l’imposture. Trente ans que je me demande comment un type comme moi a pu, et peut, faire illusion. Trente ans que, fatigué d’attendre le bon lecteur qui saura me démasquer, je multiplie les autocritiques foireuses, sans talent, inoffensives. Eh bien nous y sommes. Grâce à vous, avec votre aide, je vais peut-être y arriver. Votre vanité et la mienne. Mon immoralité et la vôtre. Comme dirait un autre méprisable, mais de haute volée celui-là, vous abattez votre jeu, j’abats le mien – quel soulagement!

Piste numéro deux. Vous, d’accord. Mais pourquoi moi? Pourquoi marcherais-je, après tout, dans cet exercice d’autodénigrement? Et pourquoi vous suivrais-je dans ce goût que vous manifestez pour l’autodestruction fulminante, maudissante, mortifiée? Je n’aime pas le nihilisme. Je déteste le ressentiment et la mélancolie qui va avec. Et je pense que la littérature ne vaut qu’à contrarier ce dépressionnisme qui est, plus que jamais, le mot de passe de notre époque. Je pourrais me dévouer, dans ce cas, pour expliquer qu’il y a aussi des corps heureux, des oeuvres réussies, des vies plus harmonieuses que ne semblent le penser les peine-à-jouir qui nous détestent. Je prendrais le mauvais rôle, le vrai, celui de Philinte contre Alceste, et me fendrais d’un éloge bien senti de vos livres et, tant qu’à faire, des miens. C’est une autre possibilité. Une autre façon d’ouvrir la discussion.“

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Michel Houellebecq (Réunion, 26 februari 1958)

 

De Franse dichter en schrijver Victor Hugo werd geboren in Besançon (Franche-Comté) op 26 februari 1802. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007  en ook mijn blog van 26 februari 2008.

Uit: Les Misérables

« En 1815? M. Charles- François- Bienvenu Myriel était évêque de Digne. C’était un vieillard d’environ soixantequinze ans; il occupait le siège de Digne depuis 1806.

Quoique ce détail ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n’est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d’indiquer ici les bruits et les propos qui avaient couru sur son compte au moment où il était arrivé dans le diocèse. Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et souvent dans leur destinée que ce qu’ils font. M. Myriel était fils d’un conseiller au parlement d’Aix; noblesse de robe. On contait que son père, le réservant pour hériter de sa charge, l’a
vait marié de fort bonne heure, à dix-huit ou vingt ans, suivant un usage assez répandu dans les familles parlementaires. Charles Myriel, nonobstant ce mariage, avait, disait-on, beaucoup fait parler de lui. Il était bien fait de sa personne, quoique d’assez petite taille, élégant, gracieux, spirituel; toute la pretnière partie de sa vie avait été donnée au monde et aux galanteries.

La révolution survint, lés événements se précipitèrent; les familles parlementaires, décimées, chassées, traquées, se dispersèrent. M. Charles Myriel, dès les premiers jours de la révolution, émigra en Italie. Sa femme y mourut d’une maladie de poitrine dont elle était atteinte depuis longtemps.

Ils n’avaient point d’enfants. Que se passa-t-il ensuite dans la destinée de M. Myriel? L’écroulement de l’ancienne société française, la chute de sa propre famille, les tragiques spectacles de 93, plus effrayants encore peut-être pour les émigrés qui les voyaient de loin avec le grossissement de l’épouvante, firent-ils germer en lui des idées de renoncement et de solitude? Fut-il, au milieu d’une de ces distractions et de ces affections qui occupaient sa vie, subitement atteint d’un de ces coups mystérieux et terribles qui viennent quelquefois renverser, en le frappant au coeur, l’homme que les catastrophes publiques n’ébranleraient pas en le frappant dans son existence et dans sa fortune? »

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Victor Hugo (26 februari 1802 – 22 mei 1885)
Fotoportret door Félix Nadar, 1884

 

De Duitse schrijfster en vertaalster Ulrike Syha werd geboren op 26 februari 1976 in Wiesbaden. Vanaf 1996 studeerde zij dramaturgie aan de Hoge school voor Muziek en Theater „Felix Mendelssohn Bartholdy“ in Leipzig. Van 1999 tot 2002 was zij regieassistente in Leipzig. Vanaf 2003 woont en werkt zij als zelfstandig schrijfster in Hamburg. Daarnaast werkt zij ook als vertaalster voor uitgeverij Rowohlt.

 

Uit: DIE ZWEI CENTFRAGE

 

BEATE (weiß nicht, wohin mit der Kippe, steckt sie in die Handtasche) Seit wann das denn?
GEORG (deutet Richtung Hausmeister, der in der Hoftür erscheint) Na ja. Seit der an der Macht ist. (Flüchtet.)

KEIN EMPFANG. HAUSFLUR, oben.

TOMMY (versucht, an der Tür ein Graffiti zu entfernen) Kiffen macht die Seele frei. So ein Dreck. Ach so. Und dann hat er gesagt, dass es Zeit wird, eine andere Generation in verantwortungsvollere Positionen aufrücken zu lassen.
BEATE Gesagt. Aha. Ich schätze mal, das, was er sagt, hat aber keinerlei Konsequenzen zu fürchten.
TOMMY (hat einen Krampf in der Hand) Er schlägt mich als Abteilungsleiter vor. Gib mal das Ata.
BEATE Wie viele Abende willst du eigentlich noch mit dem Graffiti verbringen? Ich meine, wenn du dann an der Macht bist, sozusagen, hört der Quatsch dann auf?

TOMMY Was willst du damit sagen? Meinst du, ich bin für eine verantwortungsvollere Position nicht geeignet?
BEATE Der Hausmeister wird dich sicher mit Freuden in seine Partei aufnehmen. War das deine Frage?
TOMMY Partei? Nein. Ich wollte wi
ssen, ob du mir das etwa nicht zutraust.
BEATE Wieviel kostet eine ehrliche Antwort darauf?
TOMMY Bitte?
BEATE Ich schätze doch, mit zwei Cent ist es in diesem Fall nicht getan.

 

Syha

Ulrike Syha (Wiesbaden, 26 februari 1976)

 

De Nederlandse dichter Carel Steven Adama van Scheltema werd geboren in Amsterdam op 26 februari 1877. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007 en ook mijn blog van 26 februari 2008.

 

Het gouden kalf

 

Ai veil geslacht! dat wikt en weegt en telt,

Van andren koopt hun liefde en laf geweten,

Dat lacht en kruipt en zinkt in zonde en zweet, en

Meer nog dan dat: – uw ziel verkoopt voor geld!

 

Ai ziek geslacht! ziek in uw wijze weten,

Ziek in uw ziel, ziek waar ge uw wetten stelt,

Ziek tot uw bloed en merg voor t bleeke geld, –

Al wat waarachtig is, is lang vergeten!

 

De Lente komt, – ik zet me aan ’t gouden kleed,

En hef mijn aanzicht tot haar blijde oogen,

Wij zitten saam en zien naar ’t menschlijk leed;

 

Ik zie mijzelf, een blinde jeugd onttogen,

Uit valsche leer voel ‘k dat ‘k dit ééne weet: –

Dàt wat de menschen doen is gruwbre logen!

 

 

Weemoed

 

Wat is ’t nog dat mijn hart behoeft?

 Wat is dit wonderlijk verdriet –

Ik voel mij doof en diep bedroefd,

 En zit en zie – en weet het niet.

 

Wat is het dat mij zwijgen doet,

 Hoe is mijn gansche lichaam stom –

Is ’t leven slecht – is ’t leven goed –

 Of niet – of wel – waarom – waarom?

 

Wat is ’t dat ‘k weet – en wat of wie

 Dat ik verloor of dat ik won –

Ik weet het niet, en zit en zie – –

 En in mijn handen ligt de zon

 

Scheltema

Adama van Scheltema (26 februari 1877 – 6 mei 1924)
Portret door A.M. Broeckman

 

De Franse schrijver en karikaturist Jean Bruller alias Vercors werd geboren op 26 februari 1902 in Parijs. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007.

 

Uit: Le silence de la mer

 

“Il était debout au milieu de la pièce. Il était immense et très mince. En levant le bras il eût touché les solives.
Sa tête était légèrement penchée en avant, comme si le cou n’eût pas été planté sur les épaules, mais à la naissance de la poitrine. Il n’était pas voûté mais cela faisait comme s’il l’était. Ses hanches et ses épaules étroites étaient impressionnantes. Le visage était beau. Viril et marqué de deux grandes dépressions le long des joues. On ne voyait pas les yeux, que cachait l’ombre portée de l’arcade. Ils me parurent clairs. Les cheveux étaient blonds et souples, jetés en arrière, brillant soyeusement sous la lumière du lustre.”

 

vercors

Vercors (26 februari 1902 – 10 juni 1991)

 

De Faeröische dichter en schrijver Janus Djurhuus werd geboren op 26 februari 1881 in Tórshavn.Hij studeerde rechten, maar ook klassieke filologie. Ondanks invloeden van de klassieken is zijn werk toch geworteld in de Oudnoordse literatuur en balladen. Djurhuus debuteerde in 1901 en zijn eerste bundel Yrkingar verscheen in 1904. Djurhuus was een romantische dichter. Zijn werk wordt vaak gekenmerkt door heroïsche machten en natuurbeschrijvingen.

 

My Grief

My grief is a woman, ivory pale
standing on a wind-swept strand
listening to the roaring storms,
dance over sea and land.

Her night-dark hair plays in the wind,
thunder glints in her eyes:
“How many more of these hopless years
shall tear me before I die?

Raise, my pale friend, from your moistured grave
and sing about dying grace,
dance with me over the roaring seas
and vanish into the haze.
………

Then you shall chant a sinister song,
like the sound of the dwarf that cries,
the sound of the ghost screaming in the gorge,
or the stormy winter skies.

Then you shall play a sinister tune,
like the stormy, Nordic night,
the one that the raven cries in the mountains
when a dead man is in its sight.”

My grief is a woman, cold as the ice,
a face so ivory pale
a sibyl standing in times long gone,
chanting the future’s tale.

Djurhuus

Janus Djurhuus (26 februari 1881 – 31 augustus 1948)

 

De Duitse schrijver Hermann Lenz werd op 26 februari 1913 in Stuttgart geboren. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007.

Uit: Peter Handke und Hermann Lenz. Berichterstatter des Tages. Briefwechsel.

München, 26. Mai 1978
Lieber Peter,
wir sitzen wieder in unserem Alten-Heim und denken an die Tage bei Dir zurück. Die haben uns jung gemacht, zumindest hinter der Stirn.
Ich schreibe Dir also gewissermassen mit erfrischten Ganglienzellen, obwohl ich den Mund nicht so voll nehmen sollte, weil Dir mein Brief abgewelkt vorkommen kann.
Jedenfalls ist bei Dir so viel los, wie ich mir früher gewünscht hätte, dass bei mir los sein sollte. Aber ich hab’s nicht geschafft und hätte auch kein so angespanntes Leben durchgestanden, wie Du es führst. Trotzdem freut’s mich, dass ich beim Fussballspiel im Garten von Dir ermuntert worden bin.
‘Aminowitsch’ hätte ich gern ein Comic-Strip-Buch geschenkt, aber Dir ist’s ja nicht recht, wenn Amina derlei liest. Obwohl sie deshalb so schöne Sachen zeichnet wie den Trickfilm mit der Schlange und die Geschichte unserer Abreise. Und alles aus der hohlen Hand wie das Ziffernblatt der Uhr, das jedesmal so rund wird, als hätt
e sie einen Zirkel benutzt.
Übrigens will ich Dein Barfuss- oder Strumpfsockig-Gehen, wie man in Bayern sagt, nachmachen, traue mich aber nicht so recht, weil ich auszurutschen fürchte … Und Frau Greinert ruft aus: ‘Herrr Handke, Sie haben so zierliche Füsse!’ (…)“

 

Lenz

Hermann Lenz (26 februari 1913 – 12 mei 1998)

 

De Franse schrijver, scenarioschrijver en acteur Jean Teulé werd geboren op 26 februari 1953 in Saint-Lô, Manche. Hij publiceerde o.a. Rainbow pour Rimbaud (1991), L’Œil de Pâques (1992), Ballade pour un père oublié (1995), Darling (1998) Bord cadre (1999), Longues Peines, Les Lois de la gravité, Ô Verlaine ! (2004), Je, François Villon (2006), Le Magasin des suicides (2007) en Le Montespan (2008).

 

Uit: Bord cadre

 

« S’endormir avec toi, Léone, et puis, le lendemain matin, se réveiller…
Et toi qui te réveilles aussi, me souris (oh là là, me souris) et viens au creux de mon bras droit, une jambe par-dessus les miennes. La chaleur de ton ventre. Caresser tes cheveux, te dire “Bonjour, mon amour”, puis poser une main sur ton épaule nue. Ma main à plat sur ta taille, ma main à plat sur tes reins, sentir au bout de mes phalanges la naissance d’une courbe qui fait frémir. Mais étendre ensuite les doigts sur ta hanche, ton épaule, la pétrir légèrement et s’endormir pour se réveiller à nouveau… Puis tes petites mains maladroites et ensommeillées partout sur mon visage; les doigts dans les yeux, les oreilles, la bouche, les narines.
Et nos rires.
Je ne t’ai jamais rêvée Léone, car je n’ai jamais su rêver autant.
Se réveiller avec toi, la beauté que c’est. Ce n’est pas rêvable. Tu es la femme pas rêvable. Le merveilleux aussi de nos matins chastes.”

 

teule

Jean Teulé (Saint-Lô, Manche, 26 februari 1953)

 

De Franse schrijver en songwriter Pierre Mac Orlan werd geboren op 26 februari 1882 in Peronne als Pierre Dumarchey. In zijn jonge jaren woonde hij in Rouen en Parijs, had allerlei baantjes en reisde hij door heel Europa. Daarna keerde hij terug naar Parijs en ging hij deeluitmaken van een kring van kunstenaars en schrijvers als Max Jacob, Guillaume Apollinaire, Maurice Utrillo en Francis Carco. Hij schreef een omvangrijk oeuvre van gedichten, chansons, essays, romans, novellen en kritieken.

 

Uit: Montmartre

 

„Quelques mois avant de mourir, au moment où la guerre de 1914 s’annonçait déjà dans les centres de recrutement de Toul et de Nancy, Couté était a Bruxelles ou il disait ses œuvres dans un cabaret. II revint a Paris pour mourir d’une congestion pulmonaire. Son oeuvre, comme celle de Villon, lui survécut grâce à la mémoire de ses fidèles et aux fascicules entassés dans les magasins poussiéreux des éditeurs de musique. L ‘éditeur E. Rey, qui l’aimait bien et qui fut l’éditeur de Jehan Rictus et d’ Aristide Bruant, parvint à réunir quelques poèmes et quelques chansons. Dans La Chanson d’un Gâs qu’a mal tourné- c’est le titre du volume – le choix des poèmes porte principalement sur l’aspect satyrique de l’œuvre de Gaston Couté. A mon goût, le meilleur de ce poète très personnel n’est point là. Ce n’est qu’un aspect de cet esprit guêpin dont Couté usait souvent avec une heureuse férocité. Mais, en dehors de ce goût très vif pour les revendications sociales généreuses, Couté aimait plus délicatement, plus profondément les choses tendres de son pays: les femmes, les vignes, les blés et le patois chantant des bords de la Loire. La chanson, infiniment mélancolique et sentimentale, devenait alors son plus sur moyen d’expression.“

 

PierreMacOrlan

Pierre Mac Orlan (26 februari 1882 – 27 juni 1970)

 

De Tsjechische schrijver en dichter Antonín Sova werd geboren op 26 februari 1864 in Pacov (Dt. Patzau). Zie ook mijn blog van 26 februari 2007.

Teiche

Die Teiche Böhmens sind wie Silberschalen,
Gebettet in das satte Grün der Auen,
Auf ihre Spiegel Wolkenschatten fallen.
Wie traumverschleiert sanfte Augen schauen.
Die Schnepfe klagt im Röhricht nah dem Rande,

Und Enten Regenbogenflügel breiten,
Gereckt den Hals mit kupfergrünem Bande,
Entflirrt der Zug in sonndurchglühte Weiten.
Der Kalmus atmet: lau und linde steigen
Die Grummetdüfte nach dem heißen Tage,
In sanftgekühlten Wellen schwingt das Schweigen.
Und etwas seufzt darin wie die ewige Klage.

 

Vertaald door Paul Eisner

 

Sova

Antonín Sova (26 februari 1864 – 16 augustus 1928)

 

De Duitse dichter August Thieme werd geboren op 26 februari 1780 in Allstedt. Hij studeerde filosofie en theologie in Halle en Jena. In 1803/04 was hij leraar aan de Katharinaschool in Sint Petersburg. Het waren wellicht zijn beste jaren, waarin hij met Schillers zwager Baron Wilhelm von Wolzogen, de wereldreiziger Adam Johann von Krusenstern en de astronoom Friedrich Theodor von Schubert een literair-wetenschappelijke kring vormde.

Ihr Grab

In diesen kleinen Räumen
Kennst Du mein Nachdirträumen,
Du kennst mein Stillversenken
In Dich, mein Deingedenken,
mein tödlich Dichvermissen,
Das mir das Herz zerissen!

Du weißt, was ich Dir schuldig,
Und wie ich ungeduldig,
Dir bald zu tausendmalen
Den alten Dank zu zahlen,
Und wie, wo keine Gränzen,
Ich Alles möcht’ ergänzen!

Die Asche liegt wohl unten
In Kränzchen, Dir gewunden!
Umsonst hab’ ich beschworen,
Die Gruft, da Du verloren!
Die wird den Staub verwenden
In allen Elementen! –

Und doch ist mir nicht bange,
Es währt gewiß nicht lange!
Wenn aufhört auch mein Sprechen,
Kann unser Ring nicht brechen:
D e n müßt’ ich wenig kennen,
Glaubt’ ich an ewig Trennen! –

August_Thiem

August Thieme (26 februari 1780 – 13 juni 1860)

 

De Duitse dichter en schrijver Johann Lauremberg werd geboren op 26 februari 1590 in Rostock, waar hij ook studeerde en van 1618 toto 1623 professor was voor poëzie. Daarna was hij tot aan het eind van zijn leven professor voor wiskunde aan de academie in Sorø in Denemarken. Naast pedagogische en wiskundige werken schreef hij een Latijnse tragedie en gedichten in het Latijn en in het Duits. Het bekendst zijn echter de satirische Veer Scherzgedichte in het Nederduits geschreven, waarin hij de zeden en gewoonten van zijn tijd op de hak nam.

 

Dat Erste Schertz-Gedichte

Vom itzigen Wandel und Maneeren der Minschen

 

In Grekenland ein Man vör langen tiden was,

Van Wyßheit hochberömt, genandt Pythagoras;

Van em de Jöged sick leet hüpich underwisen,

Man hörde sine Lehr in allen Landen prisen.

Sin Hus und Schoel erschal, nicht van Fantastery,

De nu van velen werd genömt Philosophy,

Sündern van Meticheit, van Tucht und gode Seden,

Dar leerd man schwigen erst, hernamals leerd man Reden.

Nichts, dat gelevet had, kam je in eren Mund,

Ock nicht de hülsen Frucht, de in den Garden stund.

Ein Deel van siner Leer Metempsychosin nömde,

De domals alle Welt als hoge Wyßheit römde,

Darvan de mening is. Van Gott des Minschen Seel

Int Lyff gegaten wert, als siner krafft ein deel,

Sins wesendes en Part. Desülve Seel must wandern

So bald de Minsche sterfft, van einem Lyff thom andern:

Ein Kriegsman und Soldat, wenn em de Seel entföhr,

Keem se woll in ein Peerdt, edr in eine olde Sör.

 

rostock

Johann Lauremberg (26 februari 1590 – 28 februari 1658)
Rostock (Geen portret beschikbaar)