Heinrich Mann, Shusaku Endo, Golo Mann, Carolina Trujillo, Patrick McCabe, Bob den Uyl, Dubravka Ugresić, Francis Ponge, Marie Under

De Duitse schrijver Heinrich Mann werd geboren op 27 maart 1871 in Lübeck. Zie ook alle tags voor Heinrich Mann op dit blog.

Uit: Professor Unrat

„Unrat stampfte auf:
»Stille!… Und Sie, von Ertzum, merken Sie sich, daß Sie nicht der erste Ihres Namens sind, den ich in seiner Laufbahn – gewiß nun freilich – beträchtlich aufgehalten habe, und daß ich Ihnen auch ferner Ihr Fortkommen, wenn nicht gar unmöglich machen, so doch, wie seinerzeit Ihrem Onkel, wesentlich erschweren werde. Sie wollen Offizier werden, nicht wahr, von Ertzum? Das wollte Ihr Onkel auch. Weil er jedoch das Ziel der Klasse nie erreichte und das Reifezeugnis für den Einjährig-Freiwilligen-Dienst – aufgemerkt nun also – ihm dauernd versagt werden mußte, kam er auf eine sogenannte Presse, wo er jedoch ebenfalls gescheitert sein mag, so daß er endlich nur infolge eines besonderen Gnadenaktes seines Landesherrn – doch nun immerhin – den Zutritt zur Offizierskarriere erlangte, die er dann aber, scheint es, bald wieder unterbrechen mußte. Wohlan! Das Schicksal Ihres Onkels, von Ertzum, dürfte auch das Ihre werden oder doch dem jenes sich ähnlich gestalten. Ich wünsche Ihnen Glück dazu, von Ertzum. Mein Urteil über Ihre Familie, von Ertzum, steht seit fünfzehn Jahren fest … Und nun –«
Hierbei schwoll Unrats Stimme unterirdisch an.
»Sie sind nicht würdig, an der erhabenen Jungfrauengestalt, zu der wir jetzt übergehen, Ihre geistlose Feder zu wetzen. Fort mit Ihnen ins Kabuff!«
Von Ertzum, langsam von Verständnis, lauschte noch immer. Vor angestrengter Aufmerksamkeit ahmte er unbewußt mit den Kiefern die Bewegungen nach, die der Professor mit den seinigen vollführte. Unrats Kinn, in dessen oberem Rand mehrere gelbe Gräten staken, rollte, während er sprach, zwischen den hölzernen Mundfalten wie auf Geleisen, und sein Speichel spritzte bis auf die vorderste Bank. Er schrie auf:
»Sie haben die Kühnheit, Bursche!… Fort, sage ich, ins Kabuff!«
Aufgescheucht drängte von Ertzum sich aus der Bank hervor. Kieselack raunte ihm zu:
»Mensch, wehr dich doch!«
Lohmann, dahinter, verhieß unterdrückt:
»Laß nur, den kriegen wir noch wieder kirre.«

 

 
Heinrich Mann (27 maart 1871 – 12 maart 1950)
Scene uit “Der blaue Engel” (1930) met Emil Jannings als Professor Immanuel Rath. Het scenario van de film is gebaseerd op de roman “Professor Unrat”

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Francis Ponge, Marie Under, Alfred de Vigny, Zarko Petan, Hansjörg Schneider, Kenneth Slessor

De Franse dichter en schrijver Francis Ponge werd geboren op 27 maart 1899 in Montpellier. Zie ook alle tags voor Francis Ponge op dit blog.

 

Le cageot

A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font a coup sûr une maladie.

Agencé de façon qu’au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu’il enferme.

A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, fl luit alors de l’éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d’être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques, — sur le sort duquel il convient toutefois de ne s’appesantir longuement.

 

Le cycle des saisons

Las de s’être contractés tout l’hiver les arbres tout à coup se flattent d’être dupes. Ils ne peuvent plus y tenir : ils lâchent leurs paroles, un flot, un vomissement de vert. Ils tâchent d’aboutir à une feuillaison complète de paroles. Tant pis! Cela s’ordonnera comme cela pourra! Mais, en réalité, cela s’ordonne! Aucune liberté dans la feuillaison… Ils lancent, du moins le croient-ils, n’importe quelles paroles, lancent des tiges pour y suspendre encore des paroles : nos troncs, pensent-ils, sont là pour tout assumer. Ils s’efforcent à se cacher, à se confondre les uns dans les autres. Ils croient pouvoir dire tout, recouvrir entièrement le monde de paroles variées : ils ne disent que « les arbres ». Incapables même de retenir les oiseaux qui repartent d’eux, alors qu’ils se réjouissaient d’avoir produit de si étranges fleurs.

Toujours la même feuille, toujours le même mode de dépliement, et la même limite, toujours des feuilles symétriques à elles-mêmes, symétriquement suspendues ! Tente encore une feuille! — La même! Encore une autre! La mèmel Rien en somme ne saurait les arrêter que soudain cette remarque : « L’on ne sort pas des arbres par des moyens d’arbres. « Une nouvelle lassitude, et un nouveau retournement moral. « Laissons tout ça jaunir, et tomber. Vienne le taciturne état, le dépouillement, I’automne.

 

 
Francis Ponge (27 maart 1899 – 6 augustus 1988)

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Alfred de Vigny, Žarko Petan, Hansjörg Schneider, Kenneth Slessor, Francis Ponge, Marie Under

De Franse dichter en schrijver Alfred de Vigny werd geboren op 27 maart 1797 te Loches (departement Indre-et-Loire). Zie ook alle tags voor Alfred de Vigny op dit blog.

Paris (Fragment)

– Prends ma main, Voyageur, et montons sur la Tour. –
Regarde tout en bas, et regarde à l’entour.
Regarde jusqu’au bout de l’horizon, regarde
Du nord au sud. Partout où ton oeil se hasarde,
Qu’il s’attache avec feu, comme l’oeil du serpent
Qui pompe du regard ce qu’il suit en rampant,
Tourne sur le donjon qu’un parapet prolonge,
D’où la vue à loisir sur tous les points se plonge
Et règne, du zénith, sur un monde mouvant,
Comme l’éclair, l’oiseau, le nuage et le vent.
Que vois-tu dans la nuit, à nos pieds, dans l’espace,
Et partout où mon doigt tourne, passe et repasse ?

– ” Je vois un cercle noir, si large et si profond
” Que je n’en aperçois ni le bout ni le fond.
” Des collines, au loin, me semblent sa ceinture,
” Et, pourtant, je ne vois nulle part la nature,
” Mais partout la main d’homme et l’angle que sa main
” Impose à la matière en tout travail humain.
” Je vois ces angles noirs et luisants qui, dans l’ombre,
” L’un sur l’autre entassés, sans ordre ni sans nombre
” Coupent des murs blanchis pareils à des tombeaux.
” – Je vois fumer, brûler, éclater des flambeaux,
” Brillant sur cet abîme où l’air pénètre à peine,
” Comme des diamants incrustés dans l’ébène.

Alfred de Vigny (27 maart 1797 – 17 september 1863)

Parijs

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Marie Under, Lajos Zilahy, Andon Zako Çajupi, Sophie Mereau, Harry Rowohlt, Carlo Dossi, Louis Simpson

De Estlandse dichteres Marie Under werd geboren op 27 maart 1883 in Tallin. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009 en ook mijn blog van 27 maart 2010.

TEMPÊTE D’AUTOMNE

Vous entendez la tempête, comme elle fait rage et déferle,
mugit dans les forêts et siffle dans les cimes,
et cruelle elle effraie les oiseaux apeurés dans leur nid,
hérisse la tête crépue du genévrier et les buissons jaunis,
griffe des pâtures la face raboteuse et tourmentée,
arrache encore et déchire les dernières fleurs transies,
s’ébat et se déchaîne et danse et hurle comme un loup par les champs.

Des bosquets et des bois montent comme des pleurs secrets,
les sapins, les bouleaux et les pins bruissent et gémissent:
plus d’un craque et succombe, dans sa lutte contre elle.
Mais elle, hautaine, elle chevauche par-dessus ses victimes,
sourit, méchante, et fait tinter ses orgueilleux éperons,
propage sa rumeur parmi les souches et fait siffler les cimes:
la reine aux mains de fer… la tempête d’automne.

 

Vertaald door Michel Dequeker


Marie Under (27 maart 1883 – 25 september 1980)

 

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Christmas Greetings 1941 (Marie Under)

Aan alle bezoekers en mede-bloggers een Prettig Kerstfeest! 

 

 

 

De geboorte van Christus, Federico Barocci, rond 1597

 

 

 

Christmas Greetings 1941

I walk the silent, Christmas-snowy path
that goes across the homeland in its suffering.
At each doorstep I would like to bend my knee:
there is no house that knows not mourning’s sting.

The spark of anger flickers in sorrow’s ashes,
the mind is hard with anger, soft with pain:
there is no way of being pure as Christmas
on this white, pure-as-Christmas lane.

Alas, to have to live such stony instants,
to carry on one’s heart a coffin lid!
Not even tears will come now any more –
that gift of mercy also died and hid.

I’m like someone rowing backwards:
eyes permanently set on past –
backwards, yes – yet reaching home at last …
my kinsmen, though, are left without a home…

I always think of those who were torn from here…
The heavens echo with the cries of their distress.
I think that we are all to blame
for what they lack – for we have food and bed!

Shyly, almost as in figurative language,
I ask without believing it can come to pass:
Can we, I wonder, ever use our minds again
for sake of joy and happiness?

Now light and darkness join each other,
towards the stars the parting day ascends.
The sunset holds the first sign of the daybreak –
It is as if, abruptly, night expands.

All things are ardent, serious and sacred,
snow’s silver leaf melts on my lashes’ flame,
I feel as though I’m rising ever further:
that star there, is it calling me by name?

And then I sense that on this day they also
are raising eyes to stars, from where I hear
a greeting from my kinsfolk, sisters, brothers,
in pain and yearning from their prison’s fear.

This is our talk and dialogue, this only,
a shining signal – oh, read, and read! –
with thousand mouths – as if within their glitter
the stars still held some warmth of breath inside.

The field of snow dividing us grows smaller:
of stars our common language is composed….
It is as if we d started out for one another,
were walking, and would soon meet on the road.

For an instant it will die away, that ‘When? When?’
forever pulsing in you in your penal plight,
and we shall meet there on that bridge in heaven,
face to face we’ll meet, this Christmas night.

 

Vertaald door Leopoldo Niilus en David McDuff

 

 

Marie Under (27 maart 1883 – 25 september 1980)


Zie voor de schrijvers van de 25e december ook mijn vorige blog van vandaag en eveneens mijn eerste blog van vandaag.

 

 

Francis Ponge, Lajos Zilahy, Andon Zako Çajupi, Sophie Mereau, Louis Simpson, Marie Under, Harry Rowohlt, Carlo Dossi

De Franse dichter en schrijver Francis Ponge werd geboren op 27 maart 1899 in Montpellier. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009.

 

L’huître

 

L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos.
A l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords.
Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.”

 

ponge

Francis Ponge (27 maart 1899 – 6 augustus 1988)

 

De Hongaarse schrijver en filmmaker Lajos Zilahy werd geboren op 27 maart 1891 in Nagyszalonta, nu Salonta nabij Oradea. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009.

Uit: Was mein Herz begehrt (Vertaald door Eta Neumann-Veith u. Andrea Seidler)

 

„Dann kehrte er um, spazierte die Straße in die andere Richtung hinunter und ließ das Haus des Doktors hinter sich zurück. Vor der Glastür einer Apotheke machte er Halt und rückte sich die Krawatte zurecht. Aufmerksam betrachtete er sein Gesicht. Es wirkte gleich auf den ersten Blick angenehm und gewinnend. Die warme Sonne hatte die Haut braun gefärbt, die graublauen Augen leuchteten scharf und zugleich fröhlich, die Züge wirkten ernst, das kastanienbraune, leicht gewellte Haar quoll unter dem breitkrempigen Filzhut hervor, gerade Nase, schmale Lippen, die Verschlossenheit vermuten ließen, ein langer Hals, stolze Kopfhaltung. Der junge Mann stand eine Weile vor dem schwarzen Glas der Apothekentür, als wollte er sich fotografieren lassen. Schließlich ging er gelangweilt weiter.
Er trug einen grauen Mantel, der – obwohl ein wenig abgetragen – elegant wirkte. Seine ernsten, ruhigen Schritte verrieten schon jetzt, wie er mit sechzig Jahren aussehen würde: ein hagerer, feiner alter Herr, die Schultern etwas gebeugt, derselbe gemessene Schritt wie heute. Vielleicht würde er als Zeichen der Trauer schwarze Handschuhe tragen. Man würde ihn Exzellenz nennen, Herr Hofrat, Herr Abgeordneter – das ganze Leben lag schließlich noch vor ihm, trug er doch einen Doktortitel und war derzeit in der Rechtsabteilung eines großen Bankhauses tätig.
Seinen Spazierstock schwingend, kam er die sonntägliche Fehérvári-Straße herunter. Dienstmädchen in gestärkten Kattunröcken rauschten an ihm vorbei, Männer rauchten in den Torbögen ihre Pfeife, die Langeweile eines Sonntagnachmittags lag glanzlos und lähmend über der Straße.“

 

Zilahy

Lajos Zilahy (27 maart 1891 – 1 december 1974)
Lajos Zilahy en Ilya Ehrenburg

 

De Albanese dichter, schrijver en vertaler Andon Zako Çajupi werd geboren op 27 maart 1866 in Sheper. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009.

 

My village

 

The mountains rich in stone,
The meadows full of grass,
The fields replete with wheat,
Beyond them is a river.

 

Across from it the village
With church and rows of gravestones,
And standing all around it
Are humble, tiny houses.

 

Frigid is the water,
The wind blows, but no matter,
The nightingale proclaims it:
Gazelle-like are the women.

 

Lying in the shade, men
Playing, busy chatting,
Misfortune cannot strike them,
For they’re living off their women.

 

Women in the fields, and
In the vineyards, women,
Women harvest hay, all
Day and night a-toiling.

 

Women do the threshing,
Reap the harvest, women,
Leaving before sunrise,
After dark returning!

 

For their husbands, women
Scorch out in the sunshine,
Working, never resting
Not even on a Sunday!

 

Poor Albanian woman,
All the time a-slaving,
And when homeward’s wending,
Makes both lunch and supper.

 

What about your husband
Lounging by the fountain?
Oh, my wretched woman,
You run, too, the household!

 

 

Vertaald door Robert Elsie

 

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Andon Zako Çajupi (27 maart 1866 – 11 juli 1930)

 

De Duitse dichteres en schrijfster Sophie Mereau (geb. Schubart) werd geboren op 27 maart 1770 in Altenburg. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009.

 

Der Engel des Todes

An Salomon dem großen Weisen ging
Der ernste Todesengel sichtbarlich
Vorüber einst, und richtete den Blick
Auf einen Mann, der nahe bei ihm stand.
Wer ist der, fragte dieser Salomo,
Der Engel mit dem furchtbar ernsten Blick?
Der Todesengel, sagte Salomo.
Es scheinet mir, versetzte jener, daß
Er mein bedarf; o, so befiehl drum schnell
Dem Winde, daß er weit aus seinem Blick
Nach Indien mich bringe. Es geschah.
– Und drauf zu Salomo der Engel spricht:
Verwundert sah ich ernst auf diesen Mann,
Denn seine Seel’ in Indien von ihm
Zu nehmen, war befohlen mir, und hier
In Palästina traf ich ihn bei dir.

 

Mereau

Sophie Mereau (27 maart 1770 – 31 oktober 1806)

 

De Estlandse dichteres Marie Under werd geboren op 27 maart 1883 in Tallin. Zie ook mijn blog van 27 maart 2009.

Question

We saw those berries, overripe and glowing,
in weak and tepid light of the October sun
persisting red as blood, in right full-growing,
without much inkling of the winter clouds to come.

And then a wind-gust brushed those heavy bunches:
and some of them burst, falling to the ground
on wilted grass, soon after, under branches
gold leaves with purple berries lay around.

And hand in hand we walked uphill together
and pushed by the capricious wind’s bad weather,
eye to eye, as in anxiety, we asked:

our love’s moist, joyful red in present flowering,
will life’s wind carry it away, devouring,
or will it fall to the grave’s soil, and last?

Under

Marie Under (27 maart 1883 – 25 september 1980)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 27 maart 2009.

De Duitse schrijver en vertaler Harry Rowohlt werd geboren op 27 maart 1945 in Hamburg.

De Italiaanse schrijver Carlo Dossi werd geboren op 27 maart 1849 in Zenevredo in de provincie Pavia.

 

Alfred de Vigny, Kenneth Slessor, Francis Ponge, Lajos Zilahy, Andon Zako Çajupi, Carlo Dossi, Sophie Mereau, Louis Simpson, Marie Under

De Franse dichter en schrijver Alfred de Vigny werd geboren op 27 maart 1797 te Loches (departement Indre-et-Loire). Zie ook mijn blog van 27 maart 2007 en ook mijn blog van 27 maart 2008.

Uit: Daphné

La foule 

C’était un soir de fête. Le peuple de Paris marchait avec tristesse sur les places publiques et le long des rues. Les familles se tenant par la main allaient en avant, sans savoir où elles allaient, et passaient, sans s’arrêter, en regardant devant elles. Les hommes étaient ennuyés, les femmes fatiguées, les enfants tout en pleurs. Des lampions sinistres s’éteignaient sous une large pluie et répandaient une fumée noire au lieu d’une flamme livide. Les murs étaient teints de lueurs pareilles à celles d’un incendie qui s’apaise. La voûte du ciel était violette et comme irritée.

La foule glissait sur un pavé tout humide. Les têtes noires se touchaient et n’avançaient qu’avec un mouvement insensible. Le murmure des voix était sourd et inarticulé comme un long gémissement. Chacun paraissait chercher et demander quel désir l’avait amené, et vers quel plaisir. Aucun n’était satisfait, aucun n’entrevoyait même ce qui lui pourrait plaire. Tous s’en allaient l’oeil vague et la bouche béante ; tous incapables de s’arrêter dans leur route perpétuelle qui ne menait à rien.“

 

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Alfred de Vigny (27 maart 1797 – 17 september 1863)
Standbeeld door Alexandre Descatoire in Cambrai

 

De Australische dichter Kenneth Slessor werd geboren op 27 maart 1901 in Orange, New South Wales. Het grootste deel van zijn loopbaan werkte hij als journalist voor de Sydney Sun. Tijdens WO II was hij oorlogscorrespondent. Slessor introduceerde het modernisme in de Australische poëzie. De meeste gedichten publiceerde hij al voor de oorlog.

 

Mangroves

  

These black bush-waters, heavy with crusted boughs

Like plumes above dead captains, wake the mind….

Uncounted kissing, unremembered vows,

Nights long forgotten, moons too dark to find,

Or stars too cold…all quick things that have fled

Whilst these old bubbles uprise in older stone,

Return like pale dead faces of children dead,

Staring unfelt through doors for ever unknown.

 

O silent ones that drink these timeless pools,

Eternal brothers, bending so deeply over,

Your branches tremble above my tears again…

And even my songs are stolen from some old lover

Who cried beneath your leaves like other fools,

While still they whisper “in vain…in vain…in vain…”

 

Slessor

Kenneth Slessor (27 maart 1901 – 30 juli 1971)

 

De Franse schrijver Francis Ponge werd geboren op 27 maart 1899 in Montpellier. Hij studeerde rechten in Parijs en literatuur in Straatsburg. Tijdens WO I kwam hij in contact met het surealisme. In 1937 sloot hij zich aan bij de communisten, maar hij verliet de partij weer in 1947. Van 1952 tot 1965 doceerde hij aan de Alliance Française. Typisch voor Ponge is dat hij gedicht en essay combineerde in een enkele kunstvorm.

 

Uit: Le parti pris des choses

 

„Il est tout de même à plusieurs points de vue insupportable de penser dans quel infime manège depuis des siècles tournent les paroles, l’esprit, enfin la réalité de l’homme. Il suffit pour s’en rendre compte de fixer son attention sur le premier objet venu : on s’apercevra aussitôt que personne ne l’a jamais observée, et qu’à son propos les choses les plus élémentaires restent à dire. Et j’entends bien que sans doute pour l’homme il ne s’agit pas essentiellement d’observer et de décrire des objets, mais enfin cela est un signe, et des plus nets. À quoi donc s’occupe-t-on ? Certes à tout, sauf à changer d’atmosphère intellectuelle, à sortir des poussiéreux salons où s’ennuie à mourir tout ce qu’il y a de vivant dans l’esprit, à progresser – enfin ! – non seulement par les pensées, mais par les facultés, les sentiments, les sensations, et sommes toute à accroître la quantité de ses qualités. Car des millions de sentiments, par exemple, aussi différents du petit catalogue de ceux qu’éprouvent actuellement les hommes les plus sensibles, sont à connaître, sont à éprouver. Mais non ! l’homme se contentera longtemps encore d’être « fier » ou « humble », « sincère » ou « hypocrite », « gai » ou « triste », « malade » ou « bien portant », « bon » ou « méchant », « propre » ou « sale », « durable » ou « éphémère », etc., avec toutes les combinaisons possibles de ces pitoyables qualités“.

 

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Francis Ponge (27 maart 1899 – 6 augustus 1988)

 

De Hongaarse schrijver en filmmaker Lajos Zilahy werd geboren op 27 maart 1891 in Nagyszalonta, nu Salonta nabij Oradea. Tijdens WO II zat hij in het verzet. In 1947 emigreerde hij naar de VS en sindsdien schreef hij voornamelijk in het Engels.

 

Uit: Was mein Herz begehrt (Vertaald door Eta Neumann-Veith u. Andrea Seidler)

 

Man schrieb den Monat September. Sieben Uhr abends.
Über den Hügeln von Ofen hörte man den Klang eines Tarogato, der den Sommer zu verabschieden schien. An der Straßenecke stand ein junger Mann, auf seinen Spazierstock gelehnt, rauchte eine Zigarette und lauschte der Musik. Hier angelangt, verspürte er auf einmal keine Lust mehr, der Einladung des Doktors zum Tee zu folgen. All die fremden Menschen, mit denen er sich nichts zu sagen hatte. Bekanntschaften dieser Art führen ja später nur zu Peinlichkeiten in der Straßenbahn: Sollte man die Dame im Samthut, die man beim Tee flüchtig kennen gelernt hatte und der man nun gegenübersaß, grüßen oder nicht? Grüßt man nicht, ist es unangenehm, grüßt man aber, ist es noch unangenehmer. Die Unterhaltungen, die sich in solchen Situationen ergeben, sind doch die reinste Qual.
Der junge Mann lauschte dem weichen Klang des Tarogato und dachte, es wäre vermutlich klüger, in der wunderbaren Abenddämmerung durch die Hügel von Ofen zu schlendern.
Er zerknüllte den Straßenbahnfahrschein, den er noch immer in der Hand hielt, warf die Papierkugel in die Höhe und schleuderte sie mit seinem Spazierstock wie einen Schlagball durch die Luft.`

 

Zilahy

Lajos Zilahy (27 maart 1891 – 1 december 1974)

 

De Albanese dichter, schrijver en vertaler Andon Zako Çajupi werd geboren op 27 maart 1866 in Sheper. Hij studeerde rechten in Zwitserland en in Egypte. Na een korte tijd als advocaat gewerkt te hebben wijdde hij zich geheel aan de literatuur. Tijdens zijn leven was hij vooral als dichter en vertaler bekend. Na zijn dood werden ook toneelstukken gepubliceerd.

 

 

Motherland

 

Motherland’s the country

Where I first raised my head,

Where I loved my parents,

Where every stone knows me,

Where I made my home,

Where I first knew God,

Where my ancestors lived,

And left their graves behind them,

Where I grew on bits of bread,

Where I learned to speak my language,

Where I have my friends and family,

Where I’ve laughed and where I’ve cried,

Where I dwell with mirth and hope,

Where I one day long to perish.

 

 

Vertaald door Robert Elsie

 

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Andon Zako Çajupi (27 maart 1866 – 11 juli 1930)

 

De Italiaanse schrijver Carlo Dossi werd geboren op 27 maart 1849 in Zenevredo in de provincie Pavia. Hij stamde uit een adelijke familie. Hij begon al vroeg met schrijven en publiceren. Later richtte hij zich op de politiek. Hij werd diplomaat en werkte als zodanig o.a. in Athene en in Bogotá, maar hij bleef wel altijd schrijven.

 

Uit: Die kleine Englischlehrerin (Vertaald door Helmut Schulze)

 

„Um zu beginnen

Es ist ein kleines Zimmer. Es dient abwechselnd als Eßzimmer, als Besuchszimmer, und man könnte auch sagen als Schlafzimmer, denn die beiden Sofas haben mir gar nicht das Aussehen, daß sie stets auch solche blieben. Allzuviele Dachziegel sieht man draußen, als daß man von einer niedrigen Etagenzahl ausgehen könnte; drinnen allzuwenig Mobiliar, um annehmen zu können, man habe es mit einem hohen Vermögen zu tun.

Es läutet an der Tür. In dem kleinen Zimmer fährt die Glocke in
sich zusammen; ist es denn auch ein Vorzimmer?

Bei dem Klang zeigt sich ein kleines Mädchen in einer Tür und läuft leichten Schritts eine andere aufzuschließen. Schon sieht man einen großen, blonden, schönen Jüngling eintreten und bald mit Eifer die Handflächen ergreifen.

– Und Papa? – fragt er leise.

Aurora bewegt tieftraurig das hübsche Köpfchen.

– Aber der Doktor, was sagt er?

– Er sagt: es gäbe nur ein einziges Mittel… sterben. –

Aurora hat in ihrer Aussprache das wunderbarste r der Welt. Doch, oh oh, meine Damen Leserinnen, bemüht euch nicht zu erren; ein Lippenrot und ein Wangenweiß, wie es die Natur verleiht, in der Parfümerie werdet Ihr es niemals finden.

Das schöne junge Paar steht still, die Hände in des Anderen Händen, den Blick in des Anderen Blick.

– Aurora! – bebt eine Stimme aus dem Nachbarzimmer.“

 

Carlo_Dossi

Carlo Dossi (27 maart 1849 – 1910)

 

De Duitse dichteres en schrijfster Sophie Mereau (geb. Schubart) werd geboren op 27 maart 1770 in Altenburg. In haar ouderlijk huis kreeg zij een zeer degelijke opleiding. Ondanks voorbehoud tegen het huwelijk trouwde zij in 1793 met de universiteitsbibliothecaris en jurist Friedrich Karl Mereau. Schiller waardeerde haar en zij ging om met heel wat kunstenaars en schrijvers uit de romantiek en de Duitse Klassik. Zij schreef gedichten, essays, twee romans, verhalen. Zij vertaalde ook en gaf almanakken en een eigen tijdschrift uit.

 

 

An einen Baum am Spalier

Armer Baum! – an deiner kalten Mauer
fest gebunden, stehst du traurig da,
fühlest kaum den Zephir, der mit süßem Schauer
in den Blättern freier Bäume weilt
und bei deinen leicht vorübereilt.
O! dein Anblick geht mir nah!
und die bilderreiche Phantasie
stellt mit ihrer flüchtigen Magie
eine menschliche Gestalt schnell vor mich hin,
die, auf ewig von dem freien Sinn
der Natur entfernt, ein fremder Drang
auch wie dich in steife Formen zwang.

 

Mereau

Sophie Mereau (27 maart 1770 – 31 oktober 1806)

 

De Jamaicaanse dichter Louis Simpson werd geboren op 27 maart 1923 in Jamaica. In 1964 won hij de Pulitzer Prize voor zijn bundel At The End Of The Open Road. Toen hij 17 was vertrok hij naar de VS waar hij studeerde aan de Columbia universiteit. Tijdens WO II streed hij in Europa. Hij debuteerde in 1947 met The Arrivistes. Simpson doceerde o.a. in Berkeley en New York.

 

 

Ballade: Women of Time Past    

 

Tell me in what country is

Flora the beautiful Roman,

Archipiada, or Thaïs.

Echo who speaks to no man

Unless he speaks first, then she can

Over a river, lake, or bay,

Was too beautiful to be human.

But where are the snows of yesterday?

 

Where is the learned Heloise,

For whom was gelded that poor man,

Pierre Abelard of Saint Denis?

With love of her his pains began.

The queen who wanted Buridan

Bagged and dropped in the Seine, they say,

Was a very passionate woman,

But where are the snows of yesterday?

 

Queen Blanche of the fleur-de-lys,

Who sang so well the people ran …

To hear; Bertha Bigfoot, Alice,

Arembourg, the countess of Maine,

And Joan the bonny of Lorraine,

Burned by the English … Where are they,

Tell me, 0 Virgin Sovereign!

But where are the snows of yesterday?

 

Prince, do not enquire again

Where all those women are today.

All you will hear is the refrain,

But where are the snows of yesterday?

 

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Louis Simpson (Jamaica, 27 maart 1923)

 

De Estlandse dichteres Marie Under werd geboren op 27 maart 1883 in Tallin. Zij schreef haar gedichten aanvankelijk in het Duits. In 1904 werd zij verliefd op de kunstenaar Ants Laikmaa, die haar er toe bracht haar werk in het Ests te vertalen. Toen de Sovjet Unie Estland in 1944 bezette vluchtte zij naar Zweden.

 

The Full Moon

 

Bursting full is the moon,

its weight bends the trees.

The waters desire to be turned

to wine,

they are so restless.

   

The streets are breathing;

the houses have wings on their

shoulders —

everything is festive:

   

Tigerskins

have been spread out on the

thresholds.

Snowy flags flutter

from the roofs.

The traveller wears a halo in his hair,

the hat in his hand is full of moonrays.

He wears the checkered coat

of a harlequin.

   

The old sofa has golden patches,

 

The walls tremble

They are made of water, clear,

pure water —

everything is aflow. 

   

Shoes made of glass —

I hear their ringing steps

coming right at me.

   

On the windowsill, ready to pounce,

a great white cat

with mintgreen eyes:

I feel its sly paw

on my throat.

   

Who is embracing me in my sleep?

Incubus! Incubus!

I awaken.

The moon’s yellow beard on

my breast.

 

 

 

Vertaald door Ilse Lehiste

 

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Marie Under (27 maart 1883 – 25 september 1980)