Guido Gezelle, Johano Strasser, Yasmina Reza, Joseph Heller, Yánnis Rítsos, Antal Szerb, Ignazio Silone, Aleksander Wat, Reinier van Genderen Stort

De Vlaamse dichter Guido Gezelle werd geboren in Brugge op 1 mei 1830. Zie ook alle tags voor Guido Gezelle op dit blog.

 

Hoort ’t is de wind

Hoort, ’t is de wind, ’t is de wind, ’t is de wind, en
   zoekende zucht hij om ruste te vinden,
   overal rond, en en vindt geene, nooit:
   of hij de daken van d’huizen verstrooit,
of hij de vliegende blâren doet ruischen,
of hij de boomen daarboven doet buischen
   of hij de torren hun toppen afwaait,
   of hij de malende meulenen draait,
of hij de zee in de wolken doet botsen
of hij ze slaat op heur zuchtende rotsen,
   of hij de schepen daarbinnen begraaft,
   of hij door schuimbekkend zeewater draaft:
nimmer en vindt hij, de wind, ’t is de wind en
nimmer en zal hij geen ruste meer vinden,
   nimmer en rustt’ hij maar eenen keer: ‘Stil!’
   sprak Hij, die immer in ruste is, ‘Ik wil!’
   sprak Hij, die alles in roer zetten kan:
   ‘Stil!’ en hij rustte . . . en hij rustte nochtan!

 

Duiven

Klap-klap-klap,
m’n dertien duiven
slaan hun vlerken, de ene op de aâr;
klap-klap-klap,
en henenschuiven
doen ze, van mijn dak mij daar.

Klap-klap-klap,
ze spelevaren,
rinkelroeiende, altemaal;
klap-klap-klap,
van harentaren,
ommenton, in énen haal.

Klap-klap-klap,
zij zijn daar weder;
hoort ge vlug hun vlerken slaan?
klap-klap-klap,
ze vallen neder,
betende op mijn dak, voortaan.

Klap-klap-klap,
de veren stuiven,
want hun baaike, groef en fijn,
klap-klap-klap,
m’n dertien duiven
boetende, in de zonne, zijn.

 

‘k Hore tuitend’ hoornen

‘k Hore tuitend’ hoornen en
de navond is nabij
voor mij:
kinderen, blij en blonde, kom,
de navond is nabij,
kom bij:
zegene u de Alderhoogste, want
de navond is nabij,
komt bij:
‘k hore tuitend’ hoornen en
de navond is nabij,
voor mij!

 

 
Guido Gezelle (1 mei 1830 – 27 november 1899)
Portret door Aimé Van Belleghem, 1980

 

De Duitse dichter en schrijver Johano Strasser werd geboren op 1 mei 1939 in Leeuwarden. Zie ook alle tags voor Johano Strasser op dit blog.

Uit: Die schönste Zeit des Lebens

„Wofür ich mich interessiere? Ihre Stimme ist leise und eindringlich; von ihrem Sessel aus scheint sie, den Kopf leicht zur Seite gelegt, ihren Worten hinterherzuhorchen. Für alles, sagt sie dann, sagt es so heiter, als wären damit alle Fragen beantwortet, alle Probleme gelöst. Aber als er darauf lange nichts erwidert, weil er ganz damit beschäftigt ist, zu entziffern, was auf den vergilbten und abgegriffenen Buchrücken steht, vielleicht auch, weil ihn ihre Antwort erst recht ratlos gemacht hat, da fügt sie, als handelte es sich um eine eigentlich überflüssige Erläuterung, doch noch hinzu: Vor allem für die Liebe.
Er wirft den Kopf herum. Wie ein Schreck sind ihm ihre Worte in die Glieder gefahren. Sein Atem stockt, er zwingt sich, die Luft, die er in einem kurzen, erschreck-ten Atemzug eingesogen hat und die sich nun in seiner Lunge staut, ganz langsam durch den halb geöffneten Mund auszulassen. Vor allem für die Liebe … Er fühlt, wie ihm vom Hals her die Röte in die Wangen steigt. Als hätte er sich, seit sie ihm vor wenigen Minu-ten die Wohnungstür öffnete und ihm mit kleinen, tas-tenden Schritten in dieses altmodisch plüschige Wohn-zimmer voranging, in einen schüchternen Knabenzutückverwandelt.
Ein Wort wie eine Wunde, wie ein falsches Verspre-chen: Liebe… Oder wie ein kleiner Vogel mit gebrochenem Flügel. Der weiße Sand unter den Füßen fein wie Mehl, bei jedem Schritt quillt er zwischen den Zehen hindurch, das Heidekraut den Hügel hinau£ die roten Föhren, der fächelnde Wind, der Duft des Harzes … Warum schnürte ihm die Stille die Kehle zu? Der Vogel in sei-ner Hand, er spürte, wie das Meine Herz klopfte, wild und voll Angst, er sah, wie er den Kopf zur Seite legte, einen Moment lang schauten sie sich an, Auge in Auge: der kleine Vogel mit dem gebrochenen Flügel und er, der ihn hielt, ihn sicher hielt in seiner großen, wärmenden Hand. Ob sie seine Verlegenheit bemerkt hat? Er wirft einen schnellen prüfenden Blick zu ihr hinüber.“

 

 
Johano Strasser (Leeuwarden, 1 mei 1939)

 

De Franse schrijfster Yasmina Reza werd geboren op 1 mei 1960 in Parijs. Zie ook alle tags voor Yasmina Reza op dit blog.

Uit: Babylon

« Un jour, sans que rien ne l’annonce, Rémi avait mis ses bras autour du cou de Jean-Lino Manoscrivi. Ça s’est passé un dimanche à l’Hippopotamus. Ils déjeunaient tous les trois et un couple d’amis de l’atelier de jazz de Lydie. Rémi qui s’embêtait comme tous les enfants à table avait eu la permission d’aller faire des bulles sous la véranda ouverte. Jean-Lino le surveillait d’un œil quand tout à coup plus de Rémi. Jean-Lino va voir. Pas de Rémi. Il descend les marches, regarde de tous les côtés de l’avenue du Général-Leclerc. Rien. Il retourne à l’intérieur, monte à l’étage. Personne. Mamie Lydie s’affole. Jean-Lino et elle ressortent. Ils partent à droite, à gauche, tourbillonnent, retournent dans l’Hippopotamus, interrogent les serveurs, ressortent. Ils crient le nom de l’enfant, le paysage urbain est vide, ouvert à tous les vents. Les amis chanteurs sont restés à table, pétrifiés, ne touchant plus leur assiette. Non loin d’eux un couple, discrètement, leur désigne du menton une desserte à laquelle est accolé un genre de palmier en pot. La copine de Lydie finit par comprendre les signes, se lève et trouve Rémi accroupi, réjoui de sa blague, planqué derrière le bac à fleurs. Les Manoscrivi hagards reviennent. Lydie se jette pour serrer l’enfant. C’est à peine s’il n’est pas félicité pour sa réapparition. Tout rentre dans l’ordre. Jean-Lino n’a pas dit un mot. Il s’est rassis, blême et sombre. Rémi lui aussi a repris sa place. On lui propose une île flottante. Il se balance sur sa chaise en garçon satisfait et puis on ne sait pourquoi il se lève et vient entourer Jean-Lino de ses bras et poser sa tête sur ses épaules. Le cœur de Jean-Lino s’est gonflé de façon déraisonnable. Il a cru à la victoire secrète de l’amour, comme tous les amoureux éconduits que le moindre geste inopiné suffit à enfiévrer. Les mêmes gestes ne valent pas un clou, accomplis par des personnes acquises. Je pourrais en écrire là-dessus. Le type qui n’en a rien à foutre et qui un matin, par inadvertance ou perversité, t’envoie un signal imprévu, je sais ce que ça provoque. »

 
Yasmina Reza (Parijs, 1 mei 1960)

 

De Italiaanse schrijver Ignazio Silone werd geboren op 1 mei 1900 in Pescina dei Marsi. Zie ook alle tags voor Ignazio Silone op dit blog.

Uit: Fontamara (Vertaald door J.-P. Samson)

« Que personne n’aill imaginer que les Fontamarais parlent l’italien. La langue italienne est pour nous une langue qu’on apprend à l’école, tout comme on peut apprendre le latin, le français ou l’espéranto. La langue italienne, pour nous, est une langue étrangère… La langue italienne, pour accueillir et rendre nos pensées, ne peut faire autrement que de les estropier, les corrompre, leur donner l’apparence d’une traduction…
Le premier juin de l’année passée, Fontamara, pour la première fois, resta sans lumière électrique. Le 2 juin, le 3 juin, le 4 juin, Fontamara continua à rester sans lumière électrique. Il en fut de même les jours suivants, les mois suivants ; tant et si bien que Fontamara se réhabitua au régime du clair de lune. Pour passer du clair de lune à la lumière électrique, Fontamara avait mis une centaine d’années. Pour revenir de la lumière électrique au clair de lune, un soir fut suffisant.
Les jeunes ne connaissaient pas l’histoire, mais nous, les vieux, nous la connaissons. Toutes les nouveautés que les Piémontais nous ont apportées en soixante-dix ans se ramènent, en définitive à deux : la lumière électrique et les cigarettes. La lumière électrique, ils nous l’ont reprise. Les cigarettes ? Puissent-elles étouffer ceux qui les fument : pour nous, la pipe a toujours suffi.
La lumière électrique, à Fontamara, était devenue elle aussi un fait naturel, comme le clair de lune, en ce sens que personne ne la payait. Personne ne la payait depuis des mois. Et avec quoi l’aurions-nous payée ? Les derniers temps, le facteur rural n’était même plus venu distribuer l’habituelle note mensuelle portant mention des arriérés, l’habituel morceau de papier dont nous nous servions à des fins domestiques. La dernière fois que le facteur était venu, peu s’en fallut qu’il n’y laissât la peau. Un coup de fusil, en effet, manqua le laisser raide mort à la sortie du pays.”

 

 
Ignazio Silone (1 mei 1900 – 22 augustus 1978)
Scene uit de gelijknamige film uit 1980 met o.a. Michele Placido als Berardo Viola (links)

 

De Amerikaanse schrijver Joseph Heller werd geboren in New York op 1 mei 1923. Zie ook alle tags voor Joseph Heller op dit blog.

Uit: Closing Time

“On those navigational training missions in South Carolina, Appleby would find the way back for us safely with his radio compass. One black night we were lost and had no radio compass for more than an hour. There was electrical interference from storms celebrated Coney Island amusement area with its gaudy lightbulbs in the hundreds of thousands and the games and rides and food stands. Luna Park was a big and famous attraction then, and so was the Steeplechase (“Steeplechase — the Funny Place”) Park of a Mr. George C. Tilyou, who had passed away long before and of whom no one knew much. Bold on every front of Steeplechase was the unforgettable trademark, a striking, garish picture in cartoon form of the grotesque, pink, flat, grinning face of a subtly idiotic man, practically on fire with a satanic hilarity and showing, incredibly, in one artless plane, a mouth sometimes almost a city block wide and an impossible and startling number of immense teeth. The attendants wore red jackets and green jockey caps and many smelled of whiskey. Tilyon had lived on Sorf Avenue in his own private house, a substantial wooden structure with a walkway to the stoop from a short flight of stone steps that descended right to the margin of the sidewalk and appeared to be sinking. By the time I was old enough to walk past on my way to the public library, subway station, or Saturday movie matinee, his family name, which had been set in concrete on the vertical face of the lowest step, was already sloping out of kilter and submerged more than halfway into the ground. In my own neighborhood, the installation of oil burners, with the excavations into the pavement for pipes and fuel tanks, was unfailingly a neighborhood event, a sign of progress.
In those twenty more years we will all look pretty bad in the newspaper pictures and television clips, kind of strange, like people in a different world, ancient and doddering, balding, seeming perhaps a little bit idiotic, shrunken, with toothless smiles in collapsed, wrinkled cheeks. People I know are already dying and others I’ve known are already dead. We don’t look that beautiful now. We wear glasses and are growing hard of nearby, and to this day I clearly hear Yossarian’s voice on the intercom, saying:
“I see the bank of a river down there. Turn left and cross it and I’ll pick up a landmark on the other side.”

 

 
Joseph Heller (1 mei 1923 – 12 december 1999)
Cover

 

De Nieuwgriekse dichter Yánnis Rítsos werd geboren op 1 mei 1909 in Monemvasia. Zie ook alle tags voor Yánnis Rítsos op dit blog.

 

Moonlight Sonata (Fragment)

I know it’s very late. Let me,
because for so many years – days, nights, and crimson noons – I’ve stayed alone,
unyielding, alone and immaculate,
even in my marriage bed immaculate and alone,
writing glorious verses to lay on the knees of God,
verses that, I assure you, will endure as if chiselled in flawless marble
beyond my life and your life, well beyond. It is not enough.
Let me come with you.

This house can’t bear me anymore.
I cannot endure to bear it on my back.
You must always be careful, be careful,
to hold up the wall with the large buffet
to hold up the table with the chairs
to hold up the chairs with your hands
to place your shoulder under the hanging beam.
And the piano, like a closed black coffin. You do not dare to open it.
You have to be so careful, so careful, lest they fall, lest you fall. I cannot bear it.
Let me come with you.

This house, despite all its dead, has no intention of dying.
It insists on living with its dead
on living off its dead
on living off  the certainty of its death
and on still keeping house for its dead, the rotting beds and shelves.
Let me come with you.

Here, however quietly I walk through the mist of evening,
whether in slippers or barefoot,
there will be some sound: a pane of glass cracks or a mirror,
some steps are heard – not my own.
Outside, in the street, perhaps these steps are not heard –
repentance, they say, wears wooden shoes –
and if you look into this or that other mirror,
behind the dust and the cracks,
you discern – darkened and more fragmented – your face,
your face, which all your life you sought only to keep clean and whole.

 

Vertaald door Peter Green en Beverly Bardsley

 

 
Yánnis Rítsos (1 mei 1909 — 11 november 1990)

 

De Hongaarse schrijver Antal Szerb werd geboren op 1 mei 1901 in Boedapest. Zie ook alle tags voor Antal Szerb op dit blog.

Uit: Journey by Moonlight (Vertaald door Len Rix)

„What was the strange attraction, the peculiar ecstasy, that seized him among the back-alleys? Why did it feel like finally coming home? Perhaps a child dreams of such places, the child raised in a gardened cottage who fears the open plain. Perhaps there is an adolescent longing to live in such a closed world, where every square foot has a private significance, ten paces infringe a boundary, decades are spent around a shabby table, whole lives in an armchair … But this is speculation.
He was still wandering among the alleys when it occurred to him that day was already breaking and he was on the far side of Venice, on the Fondamenta Nuova, within sight of the burial island and, beyond that, the mysterious islands which include San Francesco Deserto, the former leper colony, and, in the far distance, the houses of Murano. This was where the poor of Venice lived, too remote and obscure to profit from the tourist traffic. Here was the hospital, and from here the gondolas of the dead began their journey. Already people were up and on their way to work, and the world had assumed that utter bleakness as after a night without sleep. He found a gondolier, who took him home.
Erzsi had long been sick with worry and exhaustion. Only at one-thirty had it occurred to her that, appearances notwithstanding, even in Venice one could doubtless telephone the police, which she did, with the help of the night porter, naturally to no avail.
Mihály was still like a man walking in his sleep. He was abominably tired, and quite incapable of providing rational answers to Erzsi’s questions.
“The back-alleys,” he said. “I had to see them by night, just once … it’s all part of … it’s what everyone does.”
“But why didn’t you tell me? Or rather, why didn’t you take me with you?”
Mihály was unable to reply, but with an offended look climbed into bed and drifted towards sleep, full of bitter resentment.
“So this is marriage,” he thought. “What does it amount to, when every attempt to explain is so hopeless? Mind you, I don’t fully understand all this myself.”

 

 
Antal Szerb [1 mei 1901 – 27 januari 1945)
Cover Hongaarse uitgave

 

De Poolse schrijver en dichter Alexander Wat werd geboren op 1 mei 1900 in Warschau. Zie ook alle tags voor Aleksander Wat op dit blog.

 

Slaap

Slaap. Ook al moest nu in vervulling gaan
waarop trillend is gewacht sinds de morgenstond der tijden.
Hoe slaperig, hoe losmakelijk zijn geest en lichaam
in het uur van scheiden.

Slaap. Slaap in deze vreemde tuinen,
waar onze Meester snikt en sterft, van allen al verlaten.
Netten op de kust geworpen, de wind stil in de kruinen,
boten slapend in het water.

Slaap. De hele eeuwigheid verslapen,
dood en herrijzenis, hel en verlossing.
Of de verdoemenis.

Hij wekte mij en slechts de ogen zagen.
De handen waren dood, de mond verstard,
versteend het hart.

 

Een Perzische fabel

Aan een grote rappe stroom
lag op de stenen oever
een schedel en die schedel
schreeuwde: Allah jah illah.

En er was zoveel afgrijzen
in die kreet, zo’n vurige bede
en de wanhoop was zo diep,
dat ik aan de stuurman vroeg:

Wat doet hem nu vrezen? En waar kan hij om smeken?
Welk Godsoordeel kan hem wreder nog hier wreken?

Toen rolde een golf aan
hij greep de schedel mee
sloeg hem met woeste kracht
tegen de kant te pletter.

Er is geen laatste grens
– sprak daarop dof de stuurman –
erger kent geen bodem.

 

Vertaald door Gerard Rasch

 

 
Aleksander Wat (1 mei 1900 – 29 juli 1967)
Warschau, Slotplein

 

De Nederlandse dichter en schrijver Reinier van Genderen Stort werd geboren op 1 mei 1886 in Buitenzorg, Nederlands Indië. Zie ook alle tags voor Reinier van Genderen Stort op dit blog.

 

Ik zie in mijn verbeelding de konijnen

Ik zie in mijn verbeelding de konijnen
Weer sluipen door de helm en door het zand,
En duinrozen ontbloeien en weer kwijnen,
Terwijl de golven breken op het strand.

Gij, mollig diertje, bedeesd is ook uw wezen,
Uw vacht wordt zacht door zon en wind gekoosd,
Uw bout, gekruid, is wellicht onvolprezen,
Gedijen moge steeds uw willig kroost.

Ge zijt heel anders dan uw neef, de haas,
Want vreedzaam kunt gij toeven in een kooi,
Daar zijt ge veilig, wordt ge vet, gij dwaas,
En valt ge niet des jagers strik ten prooi.

Doch liever zie ik u in een warande,
Omheind gebied, en waar ge holen graaft,
Daar zijn ge saam met duiven en fazanten,
In de Natuur, die allen voedt en laaft.

 

De palingen en ook de zalmen

De palingen en ook de zalmen
De laatste komen uit de Rijn,
Zij trekken jaarlijks zonder talmen
Tot waar hun paringsoorden zijn.

De torren, klimmend in de halmen,
Al wat tiert, schier zat van gein,
In deze wereld, groot en klein,
Ik zoude uw lof wel willen galmen.

En dan de korhaan, de wisent,
Hun beelt’nis was al ruw geprent
Gelijk de runen in de steen.

Maar bliksemsnel gaat het al voorbij,
De dood gaat schuil in ieder ei,
Het baat noch deert, of ik juich of ween.

 

 
Reinier van Genderen Stort (1 mei 1886 – 7 januari 1942)
Het paleis van de Gouverneur-Generaal in Buitenzorg, Nederlands-Indië

 

Zie voor nog meer schrijvers van de 1e mei ook mijn blog van 1 mei 2016 deel 1 en deel 2 en eveneens deel 3.

Guido Gezelle, Johano Strasser, Yasmina Reza, Joseph Heller, Yánnis Rítsos, Antal Szerb, Ignazio Silone, Aleksander Wat, Reinier van Genderen Stort

De Vlaamse dichter Guido Gezelle werd geboren in Brugge op 1 mei 1830. Zie ook mijn blog van 1 mei 2010 en verder alle tags voor Guido Gezelle.

Maak pompen van kanons

Maak pompen van kanons
en speiten van geweren,
al ’t vechten is voorbij,
’t is vrede weere in ’t land.

 

De koning is gekommen!

De grote zon, de zomer is
ten oosten uitgeklommen,
bezoekende zijn koninkrijk…

De volkeren, de groten en
de klenen, alle lieden
hem koninklijk begroeten gaan
en blijde inkom bieden.

De mannen zijn veel sterker nu
ten arbeide, en de vrouwen,
ze slaan wel nog zo dapper, met
de la, de weefgetouwen.

De jongens en de maagden, als
of ze nog klene waren,
gaan lopen in de lanen, in
de locht, en spelevaren.

Het kindje, dat geen tonge en heeft,
nu zingen kan; en ‘t aaien
van moeders hand- en mondgebaar
vriendtoevig tegenkraaien.

De vogels zingen, de aarde zingt,
de kruiden en de blommen…
de zomer is, de grote zon,
de koning is gekommen!

 

Wierook

o Wierookgraan,
geronnen traan
van ceder- en van lorkenstammen,
gebedenbeeld,
daar ‘t vier in speelt,
en ‘t vonkelen van ‘s herten vlammen.

Geen gave van
fijn goud en kan
mijn hand de Heer, geen myrrha bieden,
maar wierook zal,
en overal
en allen dag, Hem dank bedieden.

o Wierookgraan,
in ‘t vier gedaan,
en rokende uit mijns herten midden,
van aards en grauw
wordt hemels blauw:
gaat, wierookgraan, de Here aanbidden!

 
Guido Gezelle (1 mei 1830 – 27 november 1899)
Borstbeeld door J. Dommisse, 1e helft 20 eeuw

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Antal Szerb, Ignazio Silone, Aleksander Wat, Viktor Astafiev, Reinier van Genderen Stort

De Hongaarse schrijver Antal Szerb werd geboren op 1 mei 1901 in Boedapest. Zie ook mijn blog van 1 mei 2010 en verder alle tags voor Antal Szerb.

Uit: Journey by Moonlight (Vertaald door Len Rix)

“On the train everything seemed fine. The trouble began in Venice, with the back-alleys.
Mihály first noticed the back-alleys when the motor-ferry turned off the Grand Canal for a short cut and they began appearing to right and left. But at the time he paid them no attention, being caught up from the outset with the essential Veniceness of Venice: the water between the houses, the gondolas, the lagoon, and the pink-brick serenity of the city. For it was Mihály’s first visit to Italy, at the age of thirty-six, on his honeymoon.
During his protracted years of wandering he had travelled in many lands, and spent long periods in France and England. But Italy he had always avoided, feeling the time had not yet come, that he was not yet ready for it. Italy he associated with grown-up matters, such as the fathering of children, and he secretly feared it, with the same instinctive fear he had of strong sunlight, the scent of flowers, and extremely beautiful women.
The trip to Italy might well have been postponed forever, but for the fact that he was now married and they had decided on the conventional Italian holiday for their start to married life. Mihály had now come, not to Italy as such, but on his honeymoon, a different matter entirely. Indeed, it was his marriage that made the trip possible. Now, he reasoned, there was nothing to fear from the danger Italy represented.
Their first days were spent quietly enough, between the pleasures of honey-mooning and the gentler, less strenuous forms of sightseeing. Like all highly intelligent and self-critical people, Mihály and Erzsi strove to find the correct middle way between snobbery and its reverse. They did not weary themselves to death ‘doing’ everything prescribed by Baedeker; still less did they wish to be bracketed with those who return home to boast, “The museums? Never went near them,” and gaze triumphantly at one another.
One evening, returning to their hotel after the theatre, Mihály felt he somehow needed another drink. Quite what of he wasn’t yet sure, but he rather hankered after some sort of sweet wine and, remembering the somewhat special, classical, taste of Samian, and the many times he had tried it in Paris, in the little wine merchant’s at number seven rue des Petits Champs, he reasoned that, Venice being effectively Greece, here surely he might find some Samian, or perhaps Mavrodaphne, since he wasn’t yet quite au fait with the wines of Italy. He begged Erzsi to go up without him. He would follow straightaway. It would be just a quick drink, “really, just a glass” he solemnly insisted as she, with the same mock-seriousness, made a gesture urging moderation, as befits the young bride.”

 
Antal Szerb [1 mei 1901 – 27 januari 1945)
Cover

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Ignazio Silone, Antal Szerb, Aleksander Wat, Viktor Astafiev, Reinier van Genderen Stort

De Italiaanse schrijver Ignazio Silone werd geboren op 1 mei 1900 in Pescina dei Marsi. Zie ook mijn blog van 1 mei 2010 en verder de tags voor Ignazio Silone.

 

Uit: Wein und Brot (Vertaald door Hanna Dehio)

 

Magascià unterbrach die Vorlesung. Da ihm allgemein gehaltene Ausdrücke nicht gefielen, wollte er die genaue Summe wissen, die die anderen Völker bezahlen würden, um unseren Regierungschef zu erwerben.
»Das ist nur eine Redewendung«, sagte die Lehrerin.
»Wenn es sich um Einkauf und Verkauf handelt, gibt es keine Redewendungen«, widersprach Magascià. »Wollen sie zahlen oder nicht? Und wenn sie zahlen wollen, wieviel bieten sie?«
Die Lehrerin wiederholte ärgerlich, es sei nur eine Redewendung.
»Dann stimmt es also nicht, daß sie ihn kaufen wollen«, sagte Magascià. »Und wenn es nicht stimmt, warum steht denn da, daß sie wer weiß wieviel bezahlen würden.«
Auch Sciatàp wünschte eine genaue Auskunft.
»Würden sie in bar bezahlen oder mit einem Wechsel?« fragte er. Die Lehrerin warf dem Priester einen Blick zu, wie um zu sagen: »Sehen Sie, mit was für Menschen man es hier zu tun hat?«
Der nächste Abschnitt behandelte die AgrarbevöIkerung.
»Wer ist die Agrarbevölkerung?« wollte einer der Zuhörer wissen.
»Ihr selbst«, sagte die Lehrerin ungeduldig. »Das habe ich euch doch schon hundertmal erklärt.«
Mehrere Männer lachten
»Wir sind die Agrarbevölkerung und wissen es gar nicht«, sagten sie.
Die Lehrerin las weiter:
»Die Revolution der Agrarbevölkerung hat ihre Ziele auf der ganzen Linie erreicht … « »Auf was für einer Linie?« fragte einer. »Auf der Eisenbahnlinie?«
»Wenn wir die Agrarbevölkerung sind«, fragte Sciatàp, » haben wir dann diese Revolution gemacht?«
»Jawohl«, sagte die Lehrerin. »Du hast einen guten Verstand.«
»Aber was haben wir denn für eine Revolution gemacht?«
»Das ist hier im geistigen Sinne gemeint«, sagte die Lehrerin.
Sciatàp wollte nicht unwissend erscheinen und tat, als hätte er alles verstanden, aber Magascià gab sich nicht zufrieden.“

 


Ignazio Silone
(1 mei 1900 – 22 augustus 1978)

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De Vlaamse dichter Guido Gezelle werd geboren in Brugge op 1 mei 1830. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2006 en ook mijn blog van 1 mei 2008 en ook mijn blog van 1 mei 2009.

Half april

Gij blauwgekaakte wolken daar,
halfwit, omtrent uw boorden,
die gruwzaam in de hemel moêrt,
en grimt in ‘t gramme noorden:
hoe lange speelt gij, koud en kil,
de baas nog hier? ‘t Is half april!

‘t Is onbermhertig koud; en ‘t kan,
de zonne ondanks, gebeuren,
dat, ‘s morgens, al dat gers is, wit
geruwrijmd, staat te treuren!
Waar wilt gij, boos geweld, naartoe,
des winters? Wij zijn wintermoe!

‘t Moet zomer zijn, geen koude lucht,
die bijt en straalt; ‘t moet open,
dat, wachtende, in de botte zit
of weer in ‘t gers gekropen,
van schuchterheid, voor ‘t nijpen van
de hardgevuiste winterman!

Staat op, gij oosters zonnelicht,
en schiet, bij volle grepen,
uw schichten uit; doorkwetst, doorlijdt
het graf, daarin, genepen,
de zomer zat: verrijzenist
des konings kind! Te late al is ‘t!

Hallelu-jah! dan zingen zal,
dat ‘t wederklinkt alomme,
de gorgel los, de vogel en
de luidgekeelde blomme;
de klepel zal de klokke slaan
en kondigen de Koning aan.

 

De ramen

De ramen staan vol heiligen,
gemiterd en gestaafd,
gemartelaard, gemaagdekroond,
gehertoogd en gegraafd;
die ’t branden van het ovenvier
geglaasd heeft in de scherf,
die, glinsterend, al de talen spreekt
van ’t hemelboogs geverf.

Doch schaars is herontsteken in
de oosten het geweld
der zonnevonke, en valt zij op
de heiligen, zo smelt
’t samijtwerk uit de mantelworp,
de goudware uit de kroon,
en alles, even wit nu, blinkt
en bliksemt even schoon.

Verdwenen zijt gij, hertogen
en graven dan, zo zaan;
verdwenen, maagden, martelaars
en bisschoppen: voortaan
geen palmen, staven, stolen meer,
’t is alles henen, tot
één helderheid gesmolten, in
één zonnelicht – in God.

 

Daar liep een dichtje

Daar liep een dichtje in mijn gebed,
en ‘k wilde ’t aan de kant gezet,
maar, niet te doen, het wilde en ’t zou
mij plagen, als ik bidden wou!
En nu is mijn gebed gedaan,
en ’t dichtje is ‘k weet niet waar gegaan:
vergeefs gezocht, vergeefs, o wee,
‘k en vinde noch rijm noch dichtje meer!

 

Guido-Gezelle

Guido Gezelle (1 mei 1830 – 27 november 1899)
Standbeeld in Brugge

 

De Amerikaanse schrijver Joseph Heller werd geboren in New York op 1 mei 1923. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2008 en ook mijn blog van 1 mei 2009.

Uit: Closing Time

 

When people our age speak of the war it is not of Vietnam but of the one that broke out more than half a century ago and swept in almost all the world. It was raging more than two years before we even got into it. More than twenty million Russians, they say, had perished by the time we invaded at Normandy. The tide had already been turned at Stalingrad before we set foot on the Continent, and the Battle of Britain had already been won. Yet a million Americans were casualties of battle before it was over — three hundred thousand of us were killed in combat. Some twenty-three hundred alone died at Pearl Harbor on that single day of infamy almost half a century back — more than twenty-five hundred others were wounded — a greater number of military casualties on just that single day than the total in all but the longest, bloodiest engagements in the Pacific, more than on D day in France.
No wonder we finally went in.
Thank God for the atom bomb, I rejoiced with the rest of the civilized Western world, almost half a century ago, when I read the banner newspaper headlines and learned it had exploded. By then I was already back and out, unharmed and, as an ex-GI, much better off than before. I could go to college. I did go and even taught college for two years in Pennsylvania, then returned to New York and in a while found work as an advertising copywriter in the promotion department of Time magazine.
In only twenty years from now, certainly not longer, newspapers across the country will be printing photographs of their oldest local living veterans of that war who are taking part in the sparse parades on the patriotic holidays. Theparades are sparse already. I never marched. I don’t think my father did either. Way, way back, when I was still a kid, crazy Henry Markowitz, an old janitor of my father’s generation in the apartment house across the street, would, on Armistice Day and Memorial Day, dig out and don his antique World War I army uniform, even down to the ragged leggings of the earlier Great War, and all that day strut on the sidewalk back and forth from the Norton’s Point trolley tracks on Railroad Avenue to the candy store and soda fountain at the corner of Surf Avenue, which was nearer the ocean.

 

joseph_heller

Joseph Heller (1 mei 1923 – 12 december 1999)
Heller in 1961

 

De Duitse schrijver Johano Strasser werd geboren op 1 mei 1939 in Leeuwarden. Zie ook mijn blog van 1 mei 2009.

Camping Europa

Wahrlich wir leben
Und leben nicht schlecht
In Deutschlands europäischem Teil
Aber schon Goethe trieb es nach Süden
Winckelmann träumte von Athen
Unterwegs auf den schlammigen Straßen
Zwischen Bückeburg und Berlin
Mal über den Grenzfluß die Wasserscheide
Endlich vor Augen das andere Meer
Das ist das Leben

Heimlich im Schatten der Backsteindome
Brüten wir eine Ferne aus
Nordkap Nordafrika Normandie
Reisende Büßer in Knobelbechern
Unter unserem Sehnsuchtsblick
Wölbt sich der Himmel wogen die Felder
Schreien die Raben bei Stalingrad

Schwer klumpt die Erde
An unseren Füßen
Hemmt unsere Heimkehr
Wärmten uns lieber an euren Feuern
Lauschten den Liedern
Dem Lachen der Frauen
Herder war Deutscher Das Slawenkapitel
Staunend lesen es unsere Nachbarn:
Unsere Seele wuchert nach Osten

Aber nach Süden lichtet der Wald sich
Hier bauten Fremde
Was wir erträumten”

johanostrasser

Johano Strasser (Leeuwarden, 1 mei 1939)

 

De Franse schrijfster Yasmina Reza werd geboren op 1 mei 1960 in Parijs. Reza is een Iranese met een Hongaarse moeder die in Parijs woont. Zelf zegt ze dat haar enige nationaliteit de Frans taal is. Haar carrière begon ze echter op de planken als comédienne.  Haar toneelstuk „Art“ trok volle zalen in de ‘Comédie des Champs Elysées’; kreeg twee Molières: beste nieuwe auteur en beste productie in de vrije sector. Het was ook een groot succes in het Londense West-End en op Broadway waar ze in 1998 (zeer opmerkelijk voor een niet-Engelstalig auteur) een Tony-award wegkaapte. Ander werk van haar hand: Conversations après un enterrement (1987), La traversée de l’hiver, Hammerklavier (autobiografisch relaas 1997), Une désolation (roman 1999)

 

Uit: Le Dieu du carnage

 

„ANNETTE. Nous sommes très touchés par votre générosité, nous sommes sensibles au fait que vous tentiez d’aplanir cette situation au lieu de l’envenimer.
VERONIQUE. Franchement c’est la moindre des choses.
MICHEL. Oui ! ANNETTE. Non, non. Combien de parents prennent fait et cause pour leurs enfants de façon elle-même infantile. Si Bruno avait cassé deux dents à Ferdinand, est-ce qu’on aurait pas eu Alain et moi une réaction plus épidermique ? Je ne suis pas sûre qu’on aurait fait preuve d’un telle largeur de vues.
MICHEL. Mais si ! ALAIN. Elle a raison. Pas sûr.
MICHEL. Si. Parce que nous savons tous très bien que l’inverse aurait pu arriver.
Flottement.

(…)

 

VERONIQUE. Maisj’ignorais tout voyons ! Michel nous a dit aux enfants et à moi que le hamster s’était enfui le lendemain matin. Je suis descendue tout de suite, tout de suite,j’ai fait le tour du pâté, je suis même allée à la cave.
MICH
EL. Véronique, je trouve odieux d’être subitement sur la sellette pour cette histoire de hamster que tu as cru bon de raconter. C’est une affaire personnelle qui ne regarde que nous et qui n’a rien à voir avec la situation présente ! Et je trouve inconcevable de me faire traiter d’assassin ! Dans ma maison !“

 

Reza

Yasmina Reza (Parijs, 1 mei 1960)

 

De Nieuwgriekse dichter Yánnis Rítsos werd geboren op 1 mei 1909 in Monemvasia.

 YOU WERE KIND AND SWEET OF TEMPER (ISSOUN KALOS ISSOUN GLYKOS)

 You were kind and sweet of temper, aIl the good graces were yours,
all the wind’s caresses, all the gillyflowers of the garden.

You were light of foot, treading as softly as a gazelle,
when you stepped past our threshold it always glittered like gold

I drew youth from your youth and to boot, I could even smile.
Old age never daunted me and death I could disregard.

But now where can I hold my ground? Where can I find shelter?
I’m stranded like a withered tree in a plain buried in snow

 

Vertaald door Amy Mims

 

Perplexity

Closed shops. Flour spilt upon the pavement.
Sandbags heaped by the shelter. Hands folded,
sad, he sits behind the garden’s gate. A mob
of swallows flies over, their shadows crossing
his face. He bends over and gathers flowers.
He makes a wreath. Will he put it on?

 

Vertaald door Scott King 

ritsos_en_theodorakis

Yánnis Rítsos (1 mei 1909 — 11 november 1990)
Ritsos (hier links) met Mikis Theodorakis

 

De Italiaanse schrijver Ignazio Silone werd geboren op 1 mei 1900 in Pescina dei Marsi

 

Uit  Fontamara (Vertaald door Hanna Dehio)

 

Auch er wurde als Reaktionär bezeichnet. jeder von uns wartete darauf, an die Reihe zu kommen, und keinem gelang es zu erraten, welche Antwort der Vertreter der Obrigkeit hören wollte. Unsere größte Sorge war natürlich, daß man uns zwingen würde, für jede falsche Antwort zu zahlen, und daß die ganze Prüfung nur ein Vorwand für eine neue Steuer war. Das Wort »Reaktionär«” war uns unbekannt, aber es war mehr als wahrscheinlich, daß es bedeutete »muß bezahlen.
Ich versuchte, mich Baldissera zu nähern und mich von ihm über die richtige Antwort belehren zu lassen, denn er war uns anderen an Wissen und Kenntnis der Gebräuche überlegen. Er sah mich jedoch mit einem mitleidigen Lächeln an wie einer, der ganz gut weiß, worauf es ankommt, aber sein Wissen für sich behalten will.
»Wen läßt du hochleben?,« fragte ihn der Mann des Gesetzes.
Der alte Schuster nahm den Hut ab und rief: »Hoch lebe die Königin Margherita.« Der Erfolg entsprach nicht ganz dem, was Baldissera erwartet hatte. Die Milizsoldaten fingen an zu lachen, und der Anführer bemerkte: »Die ist tot. Die Königin Margherita ist längst gestorben.«
»Was, sie ist gestorben, sagte Baldissera tief betrübt. »Das ist doch nicht möglich.«
Der Dickbäuchige lachte voller Verachtung und sagte zu Filippo:
»Schreib >Konservativer<«.
Baldissera schüttelte noch im Fortgehen den Kopf über diese Häufung unverständlicher Ereignisse. Als nächster wurde Antonio La Zappa aufgerufen. Er war von Berardo entsprechend beraten worden und gab zur Antwort:
»Nieder mit den Spitzbuben.«
Damit rief er heftigen Widerstand bei den schwarzen Männern hervor, die sich persönlich getroffen fühlten.“

 

IgnazioSilone

Ignazio Silone (1 mei 1900 – 22 augustus 1978)

 

 

De Hongaarse schrijver Antal Szerb werd geboren op 1 mei 1901 in Boedapest.

 

Uit: Reise im Mondlicht (Vertaald door Christina Viragh)

 

„Eines Abends, als sie nach dem Theater ins Hotel zurückkehrten, hatte Mihaly das Gefühl, er würde ganz gern noch etwas trinken. Was, das wußte er nicht so genau, am ehesten war ihm nach einem süßen Wein zumute. Er erinnerte sich an den eigenartigen, klassischen Geschmack des Samosweins, den er in Paris, in einer kleinen Weinhandlung in der Rue des Petits Champs 7, oft getrunken hatte, und er überlegte sich, daß Venedig ja schon halbwegs Griechenland war und man bestimmt Wein von Samos oder vielleicht Mavrodaphne bekam, denn mit den italienischen Weinen kannte er sich nicht aus. Er bat Erzsi, allein hinaufzugehen, er komme gleich nach, er wolle nur rasch etwas trinken – wirklich nur ein Glas, sagte er mit gespieltem Ernst, denn Erzsi hatte ihn, ebenfalls scheinernst, zu Mäßigkeit ermahnt, wie es sich für die junge Ehefrau gehört.
Er entfernte sich vom Canal Grande, an dem das Hotel stand, und geriet in die Gassen um die Frezzeria, wo auch jetzt noch viele Leute unterwegs waren, mit der seltsamen Ameisenhaftigkeit, wie sie die Bewohner dieser Stadt charakterisiert. Die Menschen bewegen sich hier immer nur entlang bestimmter Linien, wie die Ameisen, wenn sie den Gartenweg überqueren. Die anderen Gassen bleiben leer. Auch Mihaly hielt sich an eine Ameisenstraße, weil er sich ausrechnete, daß die Bars und Fiaschetterien an den belebten Orten lagen und nicht im unsicheren Halbdunkel der leeren Gassen. Er fand auch zahlreiche Lokale, wo man trinken konnte, aber irgendwie paßte ihm keins. An jedem stimmte etwas mcht. Im einen saßen zu elegante Leute, im anderen zu einfache, und mit keinem konnte er das Getränk, das er suchte, in einen Zusammenhang bringen. Das hatte irgendwie einen heimlicheren Geschmack. Er begann sich einzureden, es gebe in Venedig nur ein einziges Lokal, wo man jenen Wein bekäme, und er müsse den Ort instinktiv finden. So geriet er in die Gäßchen hinein.“

 

Szerb

Antal Szerb [1 mei 1901 – 27 januari 1945)

 

De Poolse schrijver en dichter Alexander Wat werd geboren op 1 mei 1900 in Warschau.

 

Verdoemd

 

Eerst droomde ik van een koffiemolen.

Een heel gewone. Zo’n ouderwetse. Donker koffiekleurig.

 

(Als kind hield ik ervan het dekseltje ope
n te klappen, te kijken en ogenblikkelijk dicht te slaan. Met angst, trillend! Tot mijn tanden klapperden. Het was alsof ik erin werd fijngemalen! Ik heb altijd geweten dat het slecht moest aflopen.)

 

Eerst was er dus een koffiemolen.

Of misschien leek het maar zo, want even later was het al een molen met wieken geworden.

Die molen stond op zee, op de lijn van de horizon, precies in het midden.

De vier wieken draaiden krakend rond. Ze vermaalden vast iemand.

En boven op elke wiek

draaide een equilibrist in wit

mee op de maat van Die lustige Witwe

met zijn linkerhand leunend op de wiek zweefde hij vloeiend,

met zijn voeten in de ether zilveren vlammen slaand.

Daarna doofde hij. De een na de ander. En zou het donker zijn geweest als de maan niet had gebrand.

Maar waar kwamen die nu vandaan? Voltigeuses?! Mijn beminde voltigeuses!

Licht op zware hoewel snelle molenpaarden

galopperen ze achter elkaar en ik zie er talloze,

sommige in plooiende tule, andere blootjes in zwarte zijden kousen,

weer andere in gitten – goudkleurig, turquoise, zwart, en regenboogkleurig,

de lendenen als suiker zo wit! Als tanden! En sterk, ijzersterk, zo sterk!

 

(Als jongen droomde ik van een voltigeuse – alleen een voltigeuse! Een voltigeuse zadelde de grote liefde van mijn leven! Ach! Ik heb er nooit een gekend. En dat is waarschijnlijk beter, want wat was dat voor een paar geweest: een voltigeuse en een boekhouder in de genationaliseerde begrafenisonderneming.)

 

Tja! niets duurt eeuwig. Want een ogenblik later defileerden in plaats van

de voltigeuses de Sabijnsen, in bruidsuitrusting, hoe dan ook veel trivialer,

 

(elf jaar geleden was ik verliefd op een zekere Sabina, gescheiden, maar maakt het uit: het was niet wederkerig).

 

Derhalve geen

ontvoerde Sabijnsen – vervoerende, dat wel. Waarheen?

Waar heen? Kan ik weten waarheen?

Hoe het ook zij – naar het zelfverlies.

 

Ik werd wakker. Ik wist dat het slecht moest eindigen.

 

(Saint-Mandé, juni 1956)

 

 

Vertaald door Gerard Rasch

 

wat

Aleksander Wat (1 mei 1900 – 29 juli 1967)

 

 

Zie voor de vier bovenstaande schrijvers ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2008 en ook mijn blog van 1 mei 2009.

Zie voor nog meer schrijvers van de 1e mei ook mijn vorige blog van vandaag.

 

Guido Gezelle, Joseph Heller, Johano Strasser, Yánnis Rítsos, Ignazio Silone, Antal Szerb, Aleksander Wat, Viktor Astafiev, Reinier van Genderen Stort, Marcel Prévost, Konrad Weiß, José Martiniano de Alencar

De Vlaamse dichter Guido Gezelle werd geboren in Brugge op 1 mei 1830. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2006 en ook mijn blog van 1 mei 2008.

‘k Zat bij nen boom te lezen

‘k Zat bij nen boom te lezen,
al in mijnen brevier;
de zunne kwam gerezen,
gelijk een kole vier;
de blijde vogels dronken
de dreupels van den mei,
de morgenperelen blonken
en brandden in de wei,
lijk vier:
‘k zat bij nen boom te lezen,
al in mijnen brevier!

 

Het Schrijverke

O Krinklende winklende waterding
met ‘t zwarte kabotseken aan,
wat zien ik toch geren uw kopke flink
al schrijven op ‘t waterke gaan!
Gij leeft en gij roert en gij loopt zo snel,
al zie ‘k u noch arrem noch been;
gij wendt en gij wee
t uwen weg zo wel,
al zie ‘k u geen ooge, geen één.
Wat waart, of wat zijt, of wat zult gij zijn?
Verklaar het en zeg het mij, toe!
Wat zijt gij toch, blinkende knopke fijn,
dat nimmer van schrijven zijt moe?
Gij loopt over ‘t spegelend water klaar,
en ‘t water niet meer en verroert
dan of het een gladdige windtje waar,
dat stille over ‘t waterke voert.
o Schrijverkes, schrijverkes, zegt mij dan, –
met twintigen zijt gij en meer,
en is er geen een die ‘t mij zeggen kan: –
Wat schrijft en wat schrijft gij zo zeer?
Gij schrijft, en ‘t en staat in het water niet,
gij schrijft, en ‘t is uit en ‘t is weg;
geen christen en weet er wat dat bediedt:
och, schrijverke, zeg het mij, zeg!
Zijn ‘t visselkes daar ge van schrijven moet?
Zijn ‘t kruidekes daar ge van schrijft?
Zijn ‘t keikes of bladtjes of blomkes zoet,
of ‘t water, waarop dat ge drijft?
Zijn ‘t vogelkes, kwietlende klachtgepiep,
of is ‘et het blauwe gewelf,
dat onder en boven u blinkt, zoo diep,
of is het u, schrijverken zelf?
En t krinklende winklende waterding,
met ‘t zwarte kapoteken aan,
het stelde en het rechtte zijne oorkes flink,
en ‘t bleef daar een stondeke staan:
“Wij schrijven,” zoo sprak het, “al krinklen af
het gene onze Meester, weleer,
ons makend en leerend, te schrijven gaf,
één lesse, niet min nochte meer;
wij schrijven, en kunt gij die lesse toch
niet lezen, en zijt gij zo bot?
Wij schrijven, herschrijven en schrijven nog,
den heiligen Name van God!”

gezelle

Guido Gezelle (1 mei 1830 – 27 november 1899)

 

 De Amerikaanse schrijver Joseph Heller werd geboren in New York op 1 mei 1923. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2008.

Uit: No Laughing Matter

“IN AUGUST OF 1982 a twenty-six-year-old man in New Jersey wrote to tell me he had been on a respirator in the intensive care unit of a hospital for fifty-eight days and had not been able to talk all that time. He was admitted to the hospital on Febru
ary 1, 1982, and released five months later on June 30. His wife informed me in a separate letter that he was able by August to do just about everything but play softball and run. His rate of recovery from the effects of the ailment from which he had suffered was exceptional. But what struck me more profoundly was the information that he had been deprived of the ability to speak for the fifty-eight days he required the mechanical assistance of a respirator in order to breathe. I was stunned by the knowledge. Although more than eight months had elapsed since the date of my own hospitalization with the identical ailment, and over three since my discharge, the thought had not once occurred to me that I would have been unable to talk if I too had required a tracheostomy.

My attending doctors were twin brothers who maintained their medical practice together. In my instance they had adopted the sensible approach of not giving me any distressing information about my illness unless they had to; and I had adopted the sensible defense of not seeking any. I do not remember their telling me that I would not be able to speak once the tracheostomy they mentioned as all but inevitable had been performed and I had been connected through an incision at the throat to the ventilating machine which I believe, perhaps incorrectly, was already there, built into the wall at the head of my bed. I cannot recall even associating the procedure with the need for an apparatus to breathe for me.”

heller

Joseph Heller (1 mei 1923 – 12 december 1999)

 

 De Duitse schrijver Johano Strasser werd geboren op 1 mei 1939 in Leeuwarden. Hij stamt uit een internationale familie. Zijn vader was de zoon van een Franse moeder en een Oostenrijkse vader, zijn moeder was Nederlandse. Sinds 1945 leefde de familie in Duitsland. Strasser studeerde voor tolk en vertaler in Mainz en werkte in dit beroep vanaf 1961 bij Ford in Keulen. Daarna studeerde hij in Mainz filosofie. Vervolgens deed hij onderzoek in het Verenigd Koninkrijk, Nederland en Duitsland en habiliteerde zich in de politicologie aan de Freie Universität in Berlijn in 1977. Daar werkte hij vervolgens als docent Sinds 1983 is hij zelfstandig schrijver. Zijn succesvolste boek is de roman Stille Jagd uit 1995. Sinds 2002 is Strasser president van de Duitse PEN club.

 

Uit: Als wir noch Götter waren im Mai

“Die Landschaft meiner Kindheit hat mich nie losgelassen, auch dann nicht, als ich längst in der Pfalz, in Mainz, in Berlin und schließlich am Starnberger See lebte. Manchmal steigen auch heute noch ohne erkennbaren Anlaß die Bilder aus der Erinnerung auf: taunasse Wiesen, glänzend in der Morgensonne, das schuppige Rot der Föhren, das winterfahle Gras an einer Böschung, wo ich mich im Schutz einer Schlehdornhecke in der Märzsonne wärme, ein stiller Fluß, das Wasser dunkelgrün unter tiefhängenden Ästen, die schwarzen Scherenschnitte der Eichenkronen gegen den hellen Abendhimmel. Auch die Gerüche und die Laute stellen sich ein, der Duft, der aufsteigt, wenn in der Nachmittagsschwüle der Regen in schweren Tropfen auf den Sandboden fällt, der Schrei der Bekassinen in den Wümmewiesen, das leise Flirren der Pappeln im Sommerwind.

Als Kind bin ich jahrelang jeden Morgen um halb sieben, den Schulranzen auf dem Rücken, zum zwei Kilometer außerhalb unseres Dorfes gelegenen Bahnhof gelaufen. Bei jedem Wetter, und fast immer allein. Die Straße führte am Sägewerk vorbei, durch tiefliegende Wiesen, eine Brücke über einen Bach mit moorigem Wasser, dann nach links einen flachen sandigen Hügel hinauf, Ginsterbüsche gab es hier und dazwischen schüttere Kartoffelfelder. Bis zum Bahnübergang ging es gerade aus, dann rechts ab ein Stück an den Gleisen entlang bis zum Bahnhofsgebäude. Ich glaube, Kinder sind Animisten. Oder Pantheisten.”

Strasser

Johano Strasser (Leeuwarden, 1 mei 1939)

 

De Nieuwgriekse dichter Yánnis Rítsos werd geboren op 1 mei 1909 in Monemvasia. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2008.

 

MY STAR YOU’VE SET (VASSILEPSES ASTERI MOU)

My star, you’ve set, fading out in the dark, aIl Creation has set,
and the sun, a black ball of twine, has gathered in its bright light

Crowds keep passing by and jostling me, soldiers trample on me,
but my own gaze never swerves ana my eyes never leave you.

The misty aura of your breath I feel against my cheek;
ah, a buoyant great light’s a-float at tlie end of the road.

The palm of a hand bathed in light is wiping the tears from my eyes;
ah my son, the words you spoke rush into my innermost core.

And look now; I’ve risen again, my limbs can still stand firm;
a blithe light, my brave lad; has lifted me up from the ground.

Now you are shrouded in banners. My child, now go to sleep
I’m on my way to your brothers, beanng your voice with me

 

MY SWEET LAD YOU HAVE NOT BEEN LOST (GLYKE MOU ESSY DEN CHATHIKES)

 

My son, what Fate has destined you and what Fate was my doom
to kindle such buming grief, such fire inside my breast?

My sweet lad, you have not been lost, you live inside my veins.
My son, flow deep into all our veins and stay for ever alive.

 

 

Vertaald door Amy Mims

Ritsos

Yánnis Rítsos (1 mei 1909 — 11 november 1990)

 

De Italiaanse schrijver Ignazio Silone werd geboren op 1 mei 1900 in Pescina dei Marsi. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2008.

Uit: Das Geheimnis des Luca (Vertaald door Fritz Jaffe)

»Da hast du dir aber ein schönes Stück geleistet«, rief Don Serafino mit gespielter Entrüstung. »Darf man fragen, wo du diese Manieren gelernt hast? Bürgermeister, Beisitzer, Pfarrer und Carabinieri haben bis zwei Uhr auf dich gewartet. Was meinst du, wie sich die Ärmsten durch deine Schuld vor der Bevölkerung blamiert haben?«
»Hast du etwa nicht auch auf mich gewartet?« fragte Andrea. »Wäre schade.«
»Selbstverständlich war ich da«, antwortete Don Serafino. »Aber ich war der einzige, der wußte, daß du nicht kommen würdest, der einzige, der die Gründe deiner Abwesenheit kannte, und auch der einzige« jetzt bekannte er sich zum Scherz – »der einzige, der heimlich den Rummel genoß.«
»Du hast doch hoffentlich nicht verraten, wo ich steckte, und mit wem?«
»Nein, ich habe die ganze Litanei hergesagt, ein wahres Vergnügen. Ich habe alle Leute gegen dich aufgehetzt. Wirklich ein Skandal, sagte ich. Kein guter Anfang für das neue Regime. An Stelle des Bürgermeisters würde ich sofort mein Amt niederlegen. Ich muß gestehen, daß Don Franco besonders verbittert war. Er erwartete dich vor dem Durchgang mit ganzen Bündeln von Schriftstücken unter dem Arm. >Die Nachbargemeinden werden vor Neid bersten<<, hatte er gesagt, als er kam Sein religiöses Ideal besteht ja bekanntlich in der Förderung der Bautätigkeit. Du kannst dir also vorstellen, wie sehr du gerade ihn enttäuscht hast. Als der Bürgermeister vom Balkon aus dem Häuflein, das ausgeharrt hatte, verkündete, daß ein kleiner Reiseunfall dein Eintreffen verhindert habe, lachten ihn die Leute einfach aus. Kurz und gut, Andrea, ich muß dir sagen, du gefällst mir, du bist besser, als ich vorausgesehen hatte.«
»Hast du Freude an Skandalen?«
»Manchmal. Wenn sie der bürgerlichen Obrigkeit schaden, weide ich mich geradezu daran. Nun muß ich nur noch herausbekommen, wohin sie gegangen sind, um die Flaschen Wermut und die Torten zu vertilgen, die auf Kosten der Gemeinde für den zu deinen Ehren vorgesehenen Imbiß erstanden worden waren. « Das Stübchen des Priesters mit seiner niedrigen Decke und der dunklen Holztäfelung der Wände empfing aus zwei Fensterluken karges Licht.”

Silone

Ignazio Silone (1 mei 1900 – 22 augustus 1978)

 

 

De Hongaarse schrijver Antal Szerb werd geboren op 1 mei 1901 in Boedapest. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2008.

Uit: In der Bibliothek (Vertaald door Timea Tankó)

 Nachdem man mich wegen meiner als unsittlich empfundenen Art, Krawatten zu tragen, und wegen unmoralischer Umtriebe in Cambridge hinausgeworfen hatte, immatrikulierte ich mich am University College London, zu dessen Besonderheit es zählt, dass der Dekan das Recht hat, Priester, denen es einfallen sollte, das Universitätsgelände zu betreten, von eben diesem zu verweisen. Es wird jedoch geheimgehalten, dass es dieses Recht gibt.

Eines Tages zog ich probeweise den traditionellen und aus Kinofilmen wohlbekannten Talar der anglikanischen Geistlichen an und setzte mich demonstrativ in den Säulengang der Universität, wo sich junge Engländerinnen und junge Perser in der spärlichen englischen Sonne bräunten, als sei dies ihr Lieblingssport. Andächtig schloss ich die Augen, und ein süßer Schauder durchfuhr mich, während ich auf den Festzug des Dekans, der würdigen Alten und der Cellerarii der Universität wartete, denn ich habe eine Schwäche für jede Art von Umzug. Sie kamen jedoch nicht, die Teestunde rückte näher, und ich musste einsehen, dass ich wieder einmal naiv gewesen war. Also versuchte ich mich in der Rolle des Straßenpredigers. Ich breitete die Arme aus, nannte die Anwesenden meine Brüder und Schwestern, so, wie es sich gehört, und begann über gewisse Visionen zu sprechen, die mir angeblich im Schnellzug von London nach Liverpool gekommen seien, in denen ich die Einrichtung des Himmels klar vor Augen gehabt hätte und aufgrund deren ich wüsste, dass das große Tier aus der Apokalypse eigentlich Schottland sei. Die jungen Engländerinnen hörten mir mit andächtiger Langeweile zu, und es gelang mir nicht, auch nur das geringste Aufsehen zu erregen. Sie sind nicht einmal weggegangen. Äußerst gedemütigt machte ich mich auf den Weg, um meinen Tee zu trinken. Ich spürte, dass meine Wesensart an der englischen Wohlerzogenheit abprallte und mein Dasein hier eigentlich gar kein teleologisches war.“

 

szerb

Antal Szerb [1 mei 1901 – 27 januari 1945)

 

De Poolse schrijver en dichter Alexander Wat werd geboren op 1 mei 1900 in Warschau. Zie ook Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2008.

Uit: Jenseits von Wahrheit und Lüge (Vertaald door Esther Kinsky)

 

WAT: Die Auflösung der kommunistischen Partei durch Moskau hat mich eigentlich nicht besonders beeindruckt, was mich hingegen unglaublich betroffen hat, war der Tod und die Lagerhaft vieler Freunde und guten Bekannten. All diese Menschen , die liquidiert wurden – das war natürlich ein schrecklicher Eindruck. Man wußte sogleich, sie sind im Gefängnis, es gibt einen Prozeß, sie sind beschuldigt, polnische Geheimdienstler zu sein usw. Das fing schon 1937 an. Zu den ersten Verhaftungen von Polen in Rußland kam es 1936, 1937. Einige wurden erst 1938 nach Moskau beordert, aber die meisten saßen schon lange dort in Haft. Warski saß schon seit Jahren, fast alle Wichtigen saßen seit Jahren. Ein paar waren in Paris und wurden  von dort nach Moskau gerufen. Die Liquidierungsprozeß begann schon von der Auflösung der Partei. Das war während der stalinistischen Welle der großen Säuberungen, der Prozesse usw.“

 

Wat

Aleksander Wat (1 mei 1900 – 29 juli 1967)

 

 

De Russische schrijver Viktor Astafiev werd geboren op 1 mei 1924 in Ovsyanka. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007.

 

Uit: Wasjutka und der Taigasee (Vertaald door Maria Luise Völter)

 

“An Wasjutkas Stiefeln klebten nasse Erdklumpen. Er war müde, durchgeschwitzt, und immer wieder setzte er sich in Trab, um mit dem Vater Schritt zu halten. “Weißt du, ich habe sie im Fliegen getroffen, die Enten …” Der Vater reagierte nicht. Wasjutka lief wieder eine Weile schweigend neben ihm her. Dann fing er noch einmal an: “Weißt du? Sie im Fliegen zu schießen, ist besser: Man trifft dann gleich mehrere!” “Gib nicht so an!” sagte der Vater streng und schüttelte den Kopf. “Woher du nur deine Prahlsucht hast! Ach du liebe Not!” Wasjutka sagte kleinlaut: “Ich gebe doch nicht an. Wenn es wahr ist, warum sollte ich dann prahlen?” Der Vater antwortete nicht, und Wasjutka wechselte verlegen das Gesprächsthema. “Schon bald, Papa, wird die Fichte zu sehen sein, unter der ich übernachtet habe. Ach, war es damals kalt!” “Mag sein, aber jetzt bist du verschwitzt. Geh hinunter, geh zum Großvater ins Boot und erzähl ihm von den Enten. Er liebt solche Geschichten. Geh jetzt, geh!” Wasjutka blieb zurück und wartete auf das Boot, das die Fischer an einer Leine hinter sich herzogen. Sie waren alle sehr müde, und Wasjutka schämte sich, in das Boot einzusteigen. Er half den Fischern beim Ziehen. Sobald in der Ferne der breite, in der dichten Taiga verborgene See zu sehen war, sagte einer von den Fischern: “Da ist Wasjutkas See.” So kam es, daß die Leute den neu entdeckten See “Wasjutkasee” nannten. Der See war tatsächlich reich an Fischen. Die Brigade des Gregorij Schadrin stellte sich auf Taigaseefischfang ein. Im Winter wurde ein Häuschen gebaut. Die Fischer brachten Kisten, Salz und Netze dahin und richteten einen ständigen Stützpunkt für Seefischfang ein. Es gelang ihnen nun ganz einfach, so viele Fische zu fangen, wie es ihnen im Plan vorgeschrieben war, und noch viel mehr …”

 

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Viktor Astafiev (1 mei 1924 – 29 november 2001)
Monument in Krasnoyarsk

 

De Nederlandse dichter en schrijver Reinier van Genderen Stort werd geboren op 1 mei 1886 in Buitenzorg, Nederlands Indië. Het gezin Van Genderen Stort woonde tot 1888 in het huis van zijn grootvader die goeverneur-generaal van Nederlands Indië was. In 1888 vertrokken ze naar Nederland. Daar bezocht Van Genderen Stort het gymnasium in Amsterdam en begon hij te schrijven, daarbij gestimuleerd door Frans Mijnssen en Willem Kloos. Hij studeerde enige tijd Frans, hetgeen hem in contact bracht met auteurs als Zola, Flaubert, Montaigne en Guy de Maupassant, schrijvers die zijn werk sterk hebben beïnvloed. Financieel gesteund door zijn moeder legde Van Genderen Stort zich geheel toe op het schrijverschap. Hij publiceerde korte verhalen in De Stem, De Gids, Nederland en De Nieuwe Gids. In 1912 verscheen zijn eerste boekpublicatie: Idealen en ironieën. Als gevolg van een ongeneeslijke ziekte werd Van Genderen Stort in 1917 geheel blind en moest hij zijn werk voortaan dicteren. Niettemin bleef hij op deze manier publiceren en in 1925 verscheen zijn meest bekende roman Kleine Inez, die door de Maatschappij der Nederlandse Letterkunde te Leiden bekroond werd met de Lucy B. en C.W. van der Hoogtprijs. Vanaf 1935 woonde Van Genderen Stort in Wapenveld in Gelderland, in het huis van zijn jeugdvriendin Gon Waterman met wie hij in 1937 in het huwelijk trad. In deze omgeving schreef hij twee dichtbundels: Najaarsvruchten (1936) en Rijmproeven (1937). Het is echter vooral zijn proza waardoor hij bekend gebleven is.

 

Uit: Kleine Inez

“Floris Roelof Scanderbergh was geboren in een kleine, oude stad, gelegen aan de Zuiderzee, waar zijn vader koopman was. De veste was vroeger aanzienlijk geweest. In de Middeleeuwen reeds had zij een talrijke vloot met kruisvaarders bemande koggen naar het Heilige Land gezonden en, stemhebbende stad van het machtig Holland der zeventiende eeuw, had zij haar aandeel gehad in de zeevaart, die ’s lands rijkdom en grootheid had gevestigd, zoo goed als andere steden, die haar fortuinlijke ontwikkeling hadden mogen vervolgen en wier geschatte mededingster zij oudtijds geweest was. Maar de herinneringen aan dit roemrijk verleden hadden Floris Roelof tot daden meer dan tot droomen geprikkeld. Een praktische en methodische zin onderscheidde hem voor alles; maatschappelijk aanzien en stoffelijke welvaart zou hij, volgens het voorbeeld der vaderen, bestreven. De staatkundige en godsdienstige gedachten, die zijn tijdgenooten bewogen, waren doorgedrongen ook tot hem, ten spijt van zijn gymnasiale onderhoorigheid, ten spijt van de achterlijkheid of veeleer de weerbarstigheid van het stadje, waar de traditiën der regentenpolitiek nog heerschten, waar alle liberalisme werd verdoemd, waar aan weerwolven werd geloofd en waar, des winters, op onwaarschijnlijke wijze getafeld werd.”

GENDEREN

Reinier van Genderen Stort (1 mei 1886 – 7 januari 1942)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 1 mei 2007.

De Franse schrijver Marcel Prévost (eig Eugène Marcel) werd geboren op 1 mei 1862 in Parijs.

De Duitse dichter Konrad Weiß werd op 1 mei 1889 geboren in Rauhenbretzingen.

De Braziliaanse schrijver José Martiniano de Alencar werd geboren op 1 mei 1829 in Mecejana.

Guido Gezelle, Joseph Heller, Yánnis Rítsos, Ignazio Silone, Antal Szerb, Aleksander Wat, Marcel Prévost, Konrad Weiß, José Martiniano de Alencar, Viktor Astafiev

De Vlaamse dichter Guido Gezelle werd geboren in Brugge op 1 mei 1830. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007 en ook mijn blog van 1 mei 2006.

Boomen

    Hoe eigen zijn de boomen al,

    van dracht en groeibaarheid:

de hulst en bloot zijn’ takken nooit,

hoe fel de buien berschen;

     de beukenboom zijn’ handen naar

     den hemel openspreidt;

en, slaande, schijnt de berkenroe

den wilden wind te derschen!

 

    Op wacht, en achter ‘t water, staan,

    gekroond met immer versch

gewaai, de dikke koppen van

de ontaarde wilgenstompen;

     en de elzenhouten stammen zie ‘k,

     verzopen onder ‘t gers

der natte zompe, allengerhand

ze leêg- en droogepompen.

 

    Den eekenboom bewondere ik,

    die, wortelvast, alleen,

in ‘t slaghout, en van krachten en

van schoonheid heel gebleven,

     de keizer schijnt, het opperhoofd,

     de herder, algemeen,

der machtelooze rijzels, die

beneên zijn’ grootheid beven.

 

    Het schaduwvolle lindenloof

    te geren schouwe ik aan,

van geur onovertroffen, als ‘t

aan ‘t bloeien is; en ‘t ronken

     der bezigzijnde bietjes, op

     de blommen en de blaân,

is zoete, alsof er harpen langs

de lindenlanen klonken.

 

    Die de eerste, die de laatste zijt,

    in ‘t warme, in ‘t koude jaar,

hoogstammig, hooggespilde, hoog-

getopte abeelen, binnen

     uw’ alderhoogsten gaffel zit

     het schilde vogelpaar

dat schetterbekt, zijn luchtgebouw

zorgvuldiglijk te ontginnen.

 

    En, verre en na, gedoken in

    den essche, en in den iep;

in doorenhagen, dennenhout,

in olmen, in platanen;

     in appel-, pere- en kriekelaar,

     zoo roert er een gepiep

van vogels, die voor vogels, hun’

oorije, de wegen banen.

 

    Terwijl, geschoten hemelwaards,

    als uit nen boge, snel,

den espenboom ik striemen zie

van verre; en teeken geven

     dat hier, in onze lucht en in

     de veie gronden fel,

van ‘t vogelvolle Vlanderland,

nog boomen staan, die leven.

 

 

Het leven is een’ krijgsbanier

Het leven is een’ krijgsbanier,
door goede en kwade dagen,
gescheurd, gevlekt, ontvallen schier,
kloekmoedig voorwaards dragen.

Men tuimelt wel, en wonden krijgt
men dikwijls, dichte en di
epe…
‘t en vlucht geen weerbaar man, die wijgt,
of hem de dood beliepe!

Het leven is… geen vrede alhier,
geen wapenstilstand vragen:
het leven is de Kruisbanier
tot in Gods handen dragen!

 

 

 

KERKHOFBLOMMEN

Zoo daar ooit een blomke groeide
over ‘t graf waarin gij ligt,
of het nog zoo schoone bloeide:
zuiver als het zonnelicht,
blank gelijk een lelie blank is,
vonklende als een roozenhert,
needrig als de needre ranke is
van de winde daar m’ op terdt,
riekend, vol van honing, ende
geren van de bie bezocht,
nog en waar ‘t, voor die u kende,
geen dat u gelijken mocht!

 

gezelle

Guido Gezelle (1 mei 1830 – 27 november 1899)

 

De Amerikaanse schrijver Joseph Heller werd geboren in New York op 1 mei 1923. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007.

Uit: Catch 22

 

The jeep started up again softly. Kid Sampson, Nately and the others wandered apart in a noiseless eddy of motion and were sucked away into the cloying yellow stillness. The jeep vanished with a cough. Yossarian was alone in a ponderous, primeval lull in which everything green looked black and everything else was imbued with the color of pus. The breeze rustled leaves in a dry and diaphanous distance. He was restless, scared and sleepy. The sockets of his eyes felt grimy with exhaustion. Wearily he moved inside the parachute tent with its long table of smoothed wood, a nagging bitch of a doubt burrowing painlessly inside a conscience that felt perfectly clear. He left his flak suit and parachute there and crossed back past the water wagon to the intelligence tent to return his map case to Captain Black, who sat drowsing in his chair with his skinny long legs up on his desk and inquired with indifferent curiosity why Yossarian’s plane had turned back. Yossarian ignored him. He set the map down on the counter and walked out.

Back in his own tent, he squirmed out of his parachute harness and then out of his clothes. Orr was in Rome, due back that same afternoon from the rest leave he had won by ditching his plane in the waters off Genoa. Nately would already be packing to replace him, entranced to find himself still alive and undoubtedly impatient to resume his wasted and heartbreaking courtship of his prostitute in Rome. When Yossarian was undressed, he sat down on his cot to rest. He felt much better as soon as he was naked. He never felt comfortable in clothes. In a little while he put fresh undershorts back on and set out for the beach in his moccasins, a khaki-colored bath towel draped over his shoulders.”

 

heller_jozef

Joseph Heller (1 mei 1923 – 12 december 1999)

 

De Nieuwgriekse dichter Yánnis Rítsos werd geboren op 1 mei 1909 in Monemvasia. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007.

YOUR SWEETLY SCENTED LlPS (CHILI POU MOSCHOMYRISTO)

My fingers would slip through your cnrly hair, aIl through the night,
wliile you were fast asleep and I was keeping watch by your side.

Your eyebrows weIl shaped, as if drawn with a delicate pencil,
seemed to sketch an arch where my gaze could nestle and be at rest.

Your glistening eyes reflected the distances of the sky
at dawn and I tried to keep a single tear from misting them.

Your sweetly scented lips, whenever you spoke, made the boulders
and blighted trees blossom and nightmgales flutter their wings.

 

 

WHENEVER YOU STOOD NEAR THE WINDOW (STO PARATHYRI STEKOSSOUN)

Whenever you stood near the window, your brawny shoulder-blades
filled up the whole entranceway, the sea and the fishermen’s boats

The house overflowed with your shadow, tall as an archangel,
and the bright bud of the evening-star sparkled up there in your ear.

Our window was the gateway for all the world, leading out
towards paradise, my dear hght, where the stars were all in bloom.

As you stood there with your gaze fixed on the glimmering sunset,
you looked like a helmsman steering a ship, which was your own room.

ln the warm blue twilight of evening – ahoy, away –
you sailed me straight into the stillness of ihe milky way
.
But now this ship has foundered, ils rudder has broken down,
and down in the depths of the ocean, I’m drifting all alone.

 

Vertaald door Amy Mims

ritsos

Yánnis Rítsos (1 mei 1909 — 11 november 1990)

 

De Italiaanse schrijver Ignazio Silone werd geboren op 1 mei 1900 in Pescina dei Marsi. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007.

Uit: Wein und Brot (Vertaald door Hanna Dehio)

 

„Die Lehrerin hatte die neueste Nummer der Zeitung »Nachrichten aus Rom« erhalten, die wie üblich am Eingang der Schule aufgehängt werden sollte. Vorher pflegte sie den im Wirtshaus versammelten Cafoni die wichtigsten Nachrichten vorzuIesen und zu erklären. An diesem Abend hatte sich das Gerücht verbreitet, daß auch der Priester zugegen sein würde, und die Schenke füllte sich daher mehr als gewöhnlich. Es kamen Leute, die der Priester noch nie gesehen hatte. In kurzer Zeit waren etwa dreißig zerlumpte Männer versammelt, die dicht aneinander gedrängt am Boden hockten. Don Paolo saß am Fuß der Treppe, die zum ersten Stock führte, und konnte fast allen ins Gesicht sehen. Ein atemberaubender Gestank nach Stallmist und schmutzigen Kleidern schlug ihm entgegen. Es waren unterdrückte mißtrauische Menschen, ausdruckslose Gesichter auf verkrümmten Körpern, von Hunger und Krankheit gezeichnete Gesichter, und dazwischen ein paar wilde, rauflustige junge Burschen. Die angesehensten Bauern wie Magascià, Sciatàp und Grascia waren in der Nähe der Tür stehengeblieben.

Die Lehrerin war durch die Anwesenheit des fremden Priesters etwas erregt und besonders wortreich. Sie ermahnte die Zuhörer, gut aufzupassen und ohne Scheu bei schwierigen Ausdrücken Fragen zu stellen. Dann begann sie mit lauter, schriller Stimme die Nachrichten aus Rom vorzulesen. »An der Spitze unseres Volkes«, las sie, »steht ein Mann, um den alle Völker der Erde uns beneiden. Sie würden wer weiß was dafür geben, um ihn in ihrem Lande zu haben.«
Magascià unterbrach die Vorlesung. Da ihm allgemein gehaltene Ausdrücke nicht gefielen, wollte er die genaue Summe wissen, die die anderen Völker bezahlen würden, um unseren Regierungschef zu erwerben.
»Das ist nur eine Redewendung«, sagte die Lehrerin.
»Wenn es sich um Einkauf und Verkauf handelt, gibt es keine Redewendungen«, widersprach Magascià. »Wollen sie zahlen oder nicht? Und wenn sie zahlen wollen, wieviel bieten sie?«
Die Lehrerin wiederholte ärgerlich, es sei nur eine Redewendung.
»Dann stimmt es also nicht, daß sie ihn kaufen wollen«, sagte Magascià. »Und wenn es nicht stimmt, warum steht denn da, daß sie wer weiß wieviel bezahlen würden.«

 

silone

Ignazio Silone (1 mei 1900 – 22 augustus 1978)

 

 

De Hongaarse schrijver Antal Szerb werd geboren op 1 mei 1901 in Boedapest. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007.

 

Uit: PENDRAGON-LEGENDE (Vertaald door Susanna Großmann-Vendrey)

 

»My way is to begin with the beginning, ich pflege mit dem Anfang zu beginnen«, sagte Lord Byron, und er muß schließlich gewußt haben, was sich ziemt, wenn von vornehmen Engländern die Rede ist.

Eigentlich fangen meine Geschichten immer damit an, daß ich in Budapest auf die Welt gekommen bin und schon nach kurzer Zeit so geheißen habe, wie ich heute auch noch heiße: János Bátky. Aber wie ich heiße, das wußte ich damals noch nicht.

Um mich kurz zu fassen, lasse ich jetzt die Dinge, die sich zwischen meiner Geburt und meiner Bekanntschaft mit dem Earl of Gwynedd abgespielt haben, außer acht, also meine ersten zweiunddreißig Lebensjahre mit dem Weltkrieg mittendrin. Ich darf sie getrost außer acht lassen, da die Hauptrolle in meiner wundersamen Geschichte nicht mir zusteht, sondern dem Earl of Gwynedd.

Ich komme nun zur Geschichte unserer Bekanntschaft. Im Frühsommer, gegen Ende der Saison, war ich zu einer Soiree bei Lady Malmsbury-Croft eingeladen. Die Lady war meine Gönnerin, und sie hatte mich schon damals, als ich noch wissenschaftlicher Sekretär von Donald Campbell war, unter ihre Fittiche genommen. Denn beruflich beschäftige ich mich damit, daß ich älteren Engländern, die von der fixen Idee geplagt sind, einer geistigen Tätigkeit nachgehen zu müssen, als Sekretär zur Verfügung stehe.

Aber ich lebe nicht nur davon. Ich habe mütterlicherseits ein kleines Vermögen geerbt, und daher habe ich in jedem Land, in dem es mir gefällt, mein bescheidenes Auskommen. England ist seit vielen Jahren meine Wahlheimat. Ich liebe die Noblesse der englischen Landschaft.

Im Laufe des Abends bekam mich die Dame des Hauses in der Menge zu fassen und ruderte mit mir zu einem hochgewachsenen Herrn mit prächtigem Kopf und grauen Haaren, der still lächelnd tief in einem Fauteuil saß.

»Mein lieber Earl«, sagte sie, »das ist Herr János Bátky. Ich weiß jetzt nicht so genau, ob er sich mit Insektenfressern des englischen Mittelalters oder mit Dreschmaschinen des italienischen Altertums beschäftigt. Aber auf jeden Fall tut er irgend etwas, das auch Sie sehr interessieren wird.«

Und damit ließ sie uns allein.»

 

szerb

Antal Szerb [1 mei 1901 – 27 januari 1945)

 

De Poolse schrijver en dichter Alexander Wat werd geboren op 1 mei 1900 in Warschau. Zie ook mijn blog van 1 mei 2007.

Uit: My Century

 

A curse on whoever invented the name… ’ – anger about a name, the meaning of words, semantics. The loss of freedom, tyranny, abuse, hunger would all have been easier to bear if not for the compulsion to call them freedom, justice, the good of the people. Mass exterminations are not an exception in history; cruelty is part of human nature, part of society. But a new, third, dimension had been added that was more deeply and subt
ly oppressive: a vast enterprise to deform language. Had it been only lies and hypocrisy – lying is part of human nature and all governments are hypocritical. The rulers’ hypocrisy can cause rebellion, but here any possible rebellion had been nipped in the bud once and for all. A lie is an infirmity, a disease of language. The natural function of language is to ascertain the truth, or truths. Lies, by their very nature partial and ephemeral, are revealed as lies when confronted with language’s striving for truth. But here all the means of disclosure had been permanently confiscated by the police. The customary or even the logical, natural connections between words and things, facts, had been taken from the individual, expropriated everywhere, and nationalized for good, so that now any word could mean whatever suited the whims of the usurper of all words, meanings, things, and souls. The viler the deed, the more grandiloquent the name. But if only this procedure were used to mask criminal means and ignoble ends – that too had happened often enough in history, the history of wars, tyrannies, and annexations; Tacitus knew about all that. But in this case a coherent set of grandiloquent terms and the opposing monstrous reality were kept side by side, ostentatiously and with diabolical thoroughness and perseverance, and under threat of extermination a person was coerced into fully believing that the terms and the facts were identical. Such things had been anticipated and attempted in history’s darker hours, but this was the first time the ‘reforging of souls’ was carried out by the police on such a colossal scale, with such speed and such logic. Collective farmers dying of starvation were herded into films in which the tables buckled under the weight of food; under threat of death they had to believe that these banquets, and not their wretched poverty, their collective farms, were true and typical. Young enthusiasts sang rapturously:

I know no other land
Where a man can breathe so free’

 

while their fathers perished in the camps. But for souls that had not been reforged yet, nothing was as hateful as that total corruption of language. It drove them to their wits’ end. It suffocated them like a nightmare, like a noose around their necks.

When I was at liberty in Russia, which by then had been pacified until it was like a cemetery, I saw some old people who risked their lives to shout out, if only once, that slavery is slavery and not freedom. That was to be a common thing later on in post-war Poland, even during the blackest years. I was one of that large number, and I paid dearly for it.

So in the prison latrines you could read the plain human truth about Stalin’s Russia – there, and only there.”

 

alexander_wat

Aleksander Wat (1 mei 1900 – 29 juli 1967)

 

Zie voor onderstaande schrijver ook mijn blog van 1 mei 2007.

De Franse schrijver Marcel Prévost (eig Eugène Marcel) werd geboren op 1 mei 1862 in Parijs.

De Duitse dichter Konrad Weiß werd op 1 mei 1889 geboren in Rauhenbretzingen.

De Braziliaanse schrijver José Martiniano de Alencar werd geboren op 1 mei 1829 in Mecejana.

De Russische schrijver Viktor Astafiev werd geboren op 1 mei 1924 in Ovsyanka.

Guido Gezelle, Joseph Heller, Marcel Prévost, Yánnis Rítsos, Ignazio Silone, Antal Szerb, Alexander Wat, Konrad Weiß, José de Alencar, Viktor Astafiev

De Vlaamse dichter Guido Gezelle werd geboren in Brugge op 1 mei 1830 als oudste kind van Monica Devrieze en Pieter Jan Gezelle, een Vlaamse hovenier. Guido Gezelle was eveneens de oom van de beroemde Vlaamse schrijver Stijn Streuvels (Frank Lateur). In 1854 werd hij tot priester gewijd. Gezelle werd leraar poëzie aan het Klein Seminarie te Roeselare, waar hij ook het laatste deel van zijn priesteropleiding deed. Hij had zeer dichte vriendschapsrelaties met zijn leerlingen, onder andere met Eugène van Oye, voor wie hij “Dien Avond en die Rooze” schreef. In 1860 werd hij na moeilijkheden ontslagen en naar Brugge overgeplaatst, waar hij onder-rector werd van de Engelse kostschool en na opheffing daarvan leraar aan het Engelse seminarie. In 1865 werd Gezelle benoemd tot onderpastoor van de Walburgakerk te Brugge, later tot onderpastoor in Kortrijk en in zijn laatste jaar tot bestuurder van een Frans nonnenklooster. Zie ook mijn blog van 1 mei 2006.

 

Antwoorde aen een Vriend.

 

Nooit en streelde er myne wangen

      Traen zoo dierbaer en zoo lief

 Als die ik heb opgevangen

      In de plooijen van Uw brief,

 Zoenend hem zoo menigwerven

      Eer dat ik nog t’enden was

 Vreezende eerder hem te derven

      Hoe ik snel – en snelder las.

 Ja, een kind dat blyve Uw herte

      Schoon al ’t ander manlyk zy

 Ende, vriend in vreugd en smerte

      Heb ik U, zoo hebt Ge my.

 Hebbe God ons boven allen,

      Hebbe Jesus ons getweên!

 Laet al ’t andre, moet het, vallen:

      ’t Valle! Jesus blyve alleen!

 

 

 

DIEN AVOND EN DIE ROOZE

 

Heb menig uur bij u
gesleten en genoten,
en nooit en heeft een uur met u
me een enklen stond verdroten.
‘k Heb menig menig blom voor u
gelezen en geschonken,
en, lijk een bie, met u, met u,
er honing uit gedronken;
maar nooit een uur zo lief met u,
zoo lang zij duren koste,
maar nooit een uur zoo droef om u,
wanneer ik scheiden moste,
als de uur wanneer ik dicht bij u,
dien avond, neêrgezeten,
u spreken hoorde en sprak tot u
wat onze zielen weten.
Noch nooit een blom zo schoon, van u
gezocht, geplukt, gelezen,
als die dien avond blonk op u,
en mocht de mijne wezen!
Ofschoon, zoo wel voor mij als u,
– wie zal dit kwaad genezen? –
een uur bij mij, een uur bij u
niet lang een uur mag wezen;
ofschoon voor mij, ofschoon voor u,
zoo lief en uitgelezen,
die rooze, al was ‘t een roos van u,
niet lang een roos mocht wezen,
toch lang bewaart, dit zeg ik u,
‘t en ware ik ‘t al verloze,
mijn hert drie dierbre beelden: U
DIEN AVOND – en – DIE ROOZE!

 

 

De zonne zit

De zonne zit
zoo snel en blinkt,
en bloeit alin
het westen,
dat wolkenloos
heur stralen drinkt,
in Lentemaand,
den lesten.

‘t Wil zomer zijn,
van nu voort aan:
vroeg morgen zal
ik meugen
– ‘t wil zomer zijn! –
vermeien gaan
mij, morgen, en
verheugen!

 

Gezelle

Guido Gezelle (1 mei 1830 – 27 november 1899)

 

De Amerikaanse schrijver Joseph Heller werd geboren in New York op 1 mei 1923, als zoon van arme Joodse ouders. Na afloop van zijn opleiding aan de Abraham Lincoln High School in 1941 ging hij bij de luchtmacht. Hij werd gestationeerd in Corsica en voerde daar 60 bombardementsvluchten uit op een B-25. In 1949 Heller verwierf hij zijn Master of Arts aan de universiteit van Columbia. He vervolgde zijn studie aan de Oxford University in 1949-1950. Van 1950 tot 1952 was hij docent aan de Pennsylvania State University, hij schreef teksten voor TIME Magazine (1952-1956) en Look (1956-1958) en gaf les in fictie- en dramaschrijven aan Yale University en de universiteit van Pennsylvania. Hij verwief bekendheid met zijn debuutroman Catch-22. Op dit boek, waarin de waanzin van de oorlog wordt verbeeld, werd Robert Altmans satirische oorlogsfilm M*A*S*H (1970) gebaseerd. De film leidde ook tot een langlopende televisieserie onder dezelfde naam.

Uit: Catch 22

“And don’t tell me God works in mysterious ways”, Yossarian continued “There’s nothing mysterious about it, He’s not working at all. He’s playing. Or else He’s forgotten all about us. That’s the kind of God you people talk about, a country bumpkin, a clumsy, bungling, brainless, conceited, uncouth hayseed. Good God, how much reverence can you have for a Supreme Being who finds it necessary to include such phenomena as phlegm and tooth decay in His divine system of Creation? What in the world was running through that warped, evil, scatalogical mind of His when He robbed old people of the power to control their bowel movements? Why in the world did He ever create pain?

heller

Joseph Heller (1 mei 1923 – 12 december 1999)

 

De Franse schrijver Marcel Prévost (eig Eugène Marcel) werd geboren op 1 mei 1862 in Parijs. Zijn succes kwam in 1894 met het verschijnen van de roman Les Demi-vierges, zijn beroemdste roman. Hij beschrijft de uitwerkingen die het grotestadsleven van Parijs, de moderne opvoeding en de maatschappij op jonge vrouwen kan hebben. Het begrip « demi-vierge » werd in de spreektaal opgenomen.

Uit :  Les demi-vierges

 

“PRÉFACE (extrait)

Pendant que cette étude paraissait dans un magazine parisien, quelques-unes des personnes qui voulaient bien en suivre la lecture me présentèrent deux objections « sur le fond », comme on dit au Palais, qui me touchèrent vivement. Les voici, aussi nettement formulées qu’il m’est possible :
1° Vous peignez, sous ce nom de Demi-Vierges, une certaine catégorie de jeunes filles, une minorité, évidemment. Le danger d’une observation pratiquée sur une minorité, c’est que la distraction ou la misanthropie du lecteur l’étende imprudemment à la majorité. Vous avez pu tomber sur un lambeau phylloxéré d’une vigne saine.
2° Même si cette contamination est réelle, même si elle a quelque étendue, doit-on la publier ? Elle n’atteint, dites-vous, qu’une minorité. Le respect de la jeune fille, parmi tant de respects abolis, nous reste à peu près intact. Pourquoi s’acharner à le détruire, accroître le gâchis social où nous vivons ? De ces deux objections, la première, surtout a quelque force. Mais il me semble que c’est aussi y répondre que de prévenir le lecteur, de le mettre en garde contre une généralisation téméraire, – de circonscrire, de définir aussi exactement qu’il se peut le coin de monde auquel l’observation s’est a
ppliquée. Ce n’est pas, en effet, du monde tout court que j’ai parlé, mais seulement du monde oisif et jouisseur, plus spécialement Parisien, ou du moins ayant une part importance de sa vie à Paris : monde aux vagues limites, contigu par quelques points au pays de Cosmopolis, ailleurs baigné par les eaux cythéréennes, mais touchant aussi, par de longues frontières, sans cesse franchies, à la bourgeoisie riche, à l’aristocratie qui s’amuse. Les caractéristiques de ce monde ? C’est que les idées religieuses et morales n’y sont jamais des idées directrices. On n’y approuve, on n’y condamne point au nom d’un principe supérieur, infaillible, mais au nom des convenances, de l’opinion des contemporains. Autre signe : il y est admis qu’une jeune fille se divertisse dans la société des hommes. (…)

 

PREVOST

Marcel Prévost (1 mei 1862 – 8 april 1941)

 

De Nieuwgriekse dichter Yánnis Rítsos werd geboren op 1 mei 1909 in Monemvasia. Hij debuteerde in 1934 met de bundel Traktoren en trad nog datzelfde jaar toe tot de communistische beweging. Deze keuze leidde voor hem herhaaldelijk tot grote politieke tegenkanting, o.a. van het rechtse Metaxás-regime en later onder de Kolonelsdictatuur (1967–1974). Hij zat een gevangenisstraf uit op het beruchte eiland Jaros, maar kwam vrij in 1972 onder druk van de gemobiliseerde wereldopinie. In 1975 ontving hij een eredoctoraat van de Universiteit van Thessaloníki, in 1977 van de Universiteit van Birmingham. Rítsos overleed te Athene op 81-jarige leeftijd. Ritsos’ inspiratiebron lag in de vele vormen van onderdrukking en verdriet in de wereld; hij verklankte zijn gedachten meestal in een rijk geschakeerde lyriek, met een directe en geïnspireerde zeggingskracht. Veel van zijn werk werd vertaald en raakte in West-Europa bekend door de toonzettingen van Mikis Theodorákis, o.a. Epitáphios (= Dodenklacht), Romiosýni (= Griekendom).

 

ON A DAY IN MAY YOU LEFT ME (MERA MAYIOU MOU MISEPSES)

 

On a day in May you left me, on that May day I lost you,
in springtime you loved so weIl, my son, when you went upstairs,

To the sun-drenched roof and looked out and your eyes never had
their lill of drinking in the light of the whole wide world at large.

With your manly voice so sweet and so warm, you recounted
as many things as all the pebbles strewn along the seashore.

My son, you told me that all these wonderful things will be ours,
but now your light has died out, our brightness and fire are gone.

 

 

WHERE DID MY BOY FLY AWAY (POU PETAXE T’AGORI MOU)


Son, my flesh and blood. marrow of my bones, heart of my own heart,
sparrow of my tiny courtyard, flower of my loneliness.

Where did my boy fly away? Where’s he gone? Where’s he leaving me?
The bird-cage is empty now, not a drop of water in the fonnt.

What ever made your dear eyes close and you are blind to my tears?
How are yon frozen in yonr tracks and deàf to my bitter words?

 

 

Vertaald door Amy Mims

 

Ritsos

Yánnis Rítsos (1 mei 1909 — 11 november 1990)

 

De Italiaanse schrijver Ignazio Silone werd geboren op 1 mei 1900 in Pescina dei Marsi. Zijn echte naam was Secondo Tranquilli. Wegens zijn verzetsactiviteiten gedurende het fascisme nam hij het pseudoniem Ignazio Silone aan. Hij verliet Italië in 1927 op een missie naar de Sovjet Unie en verbleef daarna in ballingschap in Zwitserland. Wegens de kritiek die hij op de Komintern en op Stalin uitte werd hij uit de PCI gezet. Silone kreeg te lijden onder tbc en depressies. Terwijl hij herstelde begon hij met het schrijven van zijn eerste roman, Fontamara, gepubliceerd in Duitse vertaling in 1933.

 

Uit  Fontamara

“In dem Viereck wurde eine Lücke von einem Meter Breite gebildet, und an die beiden Seiten dieser Öffnung stellten sich der Dickbäuchige und Filippo il Bello, genau so wie es die Schäfer machen, wenn sie ihre Schafe melken wollen.
Nun begann die Prüfung. Als erster wurde der Küster Teofilo aufgerufen.
“Wen läßt du hochleben?” fragte ihn der Mann mit der Schärpe in barschem Ton.
Teofilo fiel aus allen Wolken.
“Wen läßt du hochleben?” wiederholte der Vertreter der Obrigkeit gereizt.
Teofilo sah uns verängstigt an, als hoffte er auf einen Rat, aber wir waren alle nicht klüger als er. Da der Ärmste keine Anstalten machte zu antworten, wandte sich der Anführer zu Filippo il Bello, der eine große Liste in der Hand hatte, und befahl ihm:
“Schreib neben seinen Namen: ´Reaktionär´.” Teofilo verließ bestürzt den Schauplatz.
Als zweiter wurde der Schneider Anacleto aufgerufen. “Wen läßt du hochleben?” fragte der Dickbäuchige.
Anacleto hatte Zeit gehabt nachzudenken und antwortete: “Maria soll hochleben.”
“Welche Maria?” fragte Filippo il Bello.
Anacleto zögerte etwas und entschied dann: “Die von Loreto.” “Schreib ´Reaktionär´”, befahl der Anführer voller Verachtung. Anacleto gab sich noch nicht geschlagen und war bereit, anstatt der Madonna von Loreto die von Pompeji hochleben zu lassen, aber er wurde unsanft weggestoßen. Als dritter wurde der alte Braciola aufgerufen. Auch er hatte eine Antwort bereit und rief: “Hoch lebe St. Rochus.” Aber selbst diese Antwort befriedigte den Anführer nicht.
“Schreib ´Reaktionär´”, befahl er.
Als vierter kam Cipolla an die Reihe. “Wen läßt du hochleben?”
“Entschuldigen Sie, was bedeutet das” wagte er sich zu erkundigen.
“Sag ehrlich, was du denkst”, befahl der Dickbäuchige.
“Brot und Wein sollen hochleben” lautete Cipollas ehrliche Antwort.” 

silone

Ignazio Silone (1 mei 1900 – 22 augustus 1978)

 

De Hongaarse schrijver Antal Szerb werd geboren op 1 mei 1901 in Boedapest. De zoon van tot het katholicisme bekeerde joden studeerde germanistiek, Hongaarse taal en cultuur en Engels. Van 1924 tot 1929 leefde hij in Italie en Frankrijk, 1930 in Londen. Vanaf 1937 was hij hoogleraar literatuur aan de universiteit van Szeged in Hongarije. In 1941 werd zijn literatuurgeschiedenis van de wereld gepubliceerd. Szerb is in Hongarije een van de meest gelezen schrijvers van de 20e eeuw.

 

Uit: Reise im Mondlicht

 

„In der Eisenbahn ging noch alles gut. Es begann in Venedig, mit den Gäßchen.
Schon als sie mit dem Motoscafo vom Bahnhof stadteinwärts fuhren und vom Canal Grande in einen Seitenkanal abbogen, fielen Mihaly an beiden Ufern die Gäßchen auf. Er achtete zwar noch nicht besonders auf sie, völlig eingenommen, wie er war, von der Venedighaftigheit Venedigs. Vom Wasser zwischen den Häusern, von den Gondeln, der Lagune, der rostrot-rosa Heiterkeit der Stadt. Mihaly war nämlich zum ersten Mal in Italien, mit sechsunddreißig Jahren, auf der Hochzeitsreise.
Im Lauf seiner lang geratenen Wanderjahre war er weit herumgekommen, hatte in England und Frankreich gelebt, doch um Italien hatte er immer einen Bogen gemacht, im Gefühl, daß die Zeit dafür noch nicht reif, er noch nicht so weit sei. Italien gehörte für ihn zu den Erwachsenendingen, wie das Zeugen von Nachkommen, und heimlich hatte er Angst davor, so wie er auch vor starkem Sonnenschein, Blumenduft und sehr schönen Frauen Angst hatte.
Wenn er nicht geheiratet und beschlossen hätte, ein regelrechtes, mit einer italienischen Hochzeitsreise beginnendes Eheleben zu führen, dann hätte er diese Reise vielleicht bis zu seinem Lebensende aufgeschoben. Auch jetzt war es keine Italienreise, sondern eine Hochzeitsreise, also etwas ganz anderes. So, als Ehemann, durfte er herkommen. So war er von der Gefahr, die Italien darstellte, nicht bedroht. Dachte er.
Die ersten Tage verliefen friedlich, zwischen ehelichen Freuden und gemäßigter Stadtbesichtigung. Nach der Art kolossal intelligenter und selbstkritischer Menschen bemühten sich Mihaly und Erzsi, den richtigen Mittelweg zwischen Snobismus und Anti-Snobismus zu finden. Sie rissen sich kein Bein aus, um alles zu tun, was der Baedeker vorschreibt, aber noch weniger gehörten sie zu den Leuten, die nach Hause fahren und einander stolz ansehen, während sie lässig bemerken: Ach, die Museen… na, da waren wir natürlich nicht.“

Szerb

Antal Szerb [1 mei 1901 – 27 januari 1945)

 

De Poolse schrijver en dichter Alexander Wat werd geboren op 1 mei 1900 in Warschau. Hij behoorde tot degenen die in 1919 het eerste optreden van de Futuristen in Polen mee organiseerden. Van 1921 tot 1922 was hij redacteur van het tijdschrift Nowa Kultura, van 1924 tot 1925 van Almanach Nowej Sztuki en van 1929 tot 1931 van Miesięcznik Literacki. Vanaf het eind van de jaren twintig begon hij – ook onder invloed van zijn vriend Wladimir Majakowski met het communisme te sympathiseren. Hij zou er zich na WO II weer van af keren.

 

Uit: songs of a wanderer (fragment)

So beautiful the lungs
are breathless. The hand remembers;
I was a wing.
Blue. The peaks in ruddy
gold. Women of that land —
small olives. On a spacious saucer
wisps of smoke, houses, pastures, roads.
Interlacing of roads, o holy diligence
of man. How hot it is! The miracle
of shade returns. A shepherd, sheep, a dog, a ram
all in gilded bells. Olive trees
in twisted benevolence. A cypress — their lone shepherd. A village
on a Cabris cliff, protected
by its tiled roofs. And a church its cypress and shepherd.
Young day, young times, young world.
Birds listen, intently silent. Only a rooster crowing
from below in the hamlet of Speracedes. How
hot it is. It’s bitter to die on foreign soil.
It’s sweet to live in France.

Wat

Aleksander Wat (1 mei 1900 – 29 juli 1967)

 

De Duitse dichter Konrad Weiß werd op 1 mei 1889 geboren in Rauhenbretzingen. Hij was voorstander van een moderne katholieke literatuur. Hij maakte deel uit van de lieteraire kringen in Münchnen, maar kan niet tot een stroming of groep gerekend worden. De grote doorbraak bleef weliswaar uit, maar hij had zijn vaste kring van lezers. Hij was bevriend met dichters en schrijvers als Schriftstellern Hugo von Hofmannsthal, Rudolf Borchardt en Theodor Haecker en had contact met uitgevers als Peter Suhrkamp en Anton Kippenberg. Rudolf Borchardt betitelde Weiß al in 1926 als miskende dichter. Hoewel hij tegenwoordig bijna vergeten is geldt hij bij vakgenoten als “großer Dichter und Sprachkünstler” (Botho Strauß).

 

Anima Reclusa

Daß in mir aufersteht, der ich begrabe,

was in mir west, und ich bin nur sein Neid,

in mir entsteht schon knospengleich befreit,

und ich bin schmacklos nur die Honigwabe,

ich auferstanden voller Kummerhabe,

ich wachse nicht, bin Zelle nur der Zeit,

die Honig gießt, und der Erbarmen schreit,

Mutter aller Dinge sieh dein Knabe,

dein Kelch ich im Genuß dem Menschensohn.

Wie darf dies Wort sein eignes Wesen dulden

und schrickt nicht in mich voll von Erdenhohn.

Es schrickt und wird im Schrecknis selber rein,

da trägt der Kelch nun eines Menschen Schulden,

wie ist der letzte Kern so arm und klein.”

 

Weiss

Konrad Weiß (1 mei 1880 – 4 januari 1940)

 

De Braziliaanse schrijver José Martiniano de Alencar werd geboren op 1 mei 1829 in Mecejana. Van 1840 tot 1850 studeerde hij rechten en toen verstigde hij zich in Rio de Janeiro, waar hij voor diverse tijdschriften begon te schrijven. In 1856 publiceerde hij zijn eerste roman Cinco Minutos . In 1857 verscheen O Guarani, het eerste deel van een trilogie over de oorspronkelijke bevolking van Brazilië. De Alencar heeft zich altijd voor de onafhankelijkheid van zijn land ingezet. Hij was een van de belangrijkste vertegenwoordigers van de Braziliaanse Romantiek.

Uit: Senhora, Profile of a Woman (vertaald door Catarina Feldmann Edinger)

“Some years ago, a new star appeared in the skies of Rio.
From the moment she rose, no one challenged her scepter; she was proclaimed queen of the ballrooms.
She became the goddess of the balls, the muse of poets, and the idol of eligible suitors.
She was rich and beautiful.
Two opulences that enhance each other like flowers in an alabaster vase; two splendors that reflect each other, like a ray of sun on the facet of a diamond.
Who can forget Aurélia Camargo, who crossed the heavens of the court like a shining meteor, suddenly to vanish amidst the wonder that produced her fire?
She was eighteen when she first appeared in society. No one knew her; and all searched immediately, avidly, for information about the great novelty of the day.
They said many things I shall not repeat here, for in due course we shall learn the truth, stripped of the petty comments in which telltales are wont to dress it.
Aurélia was an orphan; she lived in the company of an elderly relative, a widow, Dona Firmina Mascarenhas, her constant companion in society.
But this relative was merely a mother of convenience to comply with the scruples of Brazilian society, which at that time had yet to accept a certain emancipation of women.
Maintaining toward the widow a respectful deference due her age, the young lady never wavered for a moment from the firm purpose of running her household and acting in the manner she pleased.
Aurélia was also said to have a guardian; but this unknown entity, to judge by the character of his ward, must have exerted as little influence over her will as did the elderly relative.
It was generally believed that the girl’s future depended exclusively on her own inclinations and whims; and therefore all types of veneration were laid directly at the feet of the idol.
Besieged by a mob of suitors who vied for her like a spoil of victory, Aurélia, wondrously shrewd for her age, assessed the dangers that threatened her and the difficult situation in which she found herself.
Hence, perhaps, the rather disdainful attitude and a certain air of coquettishness that ruffled her beauty, otherwise so proper and sculpted for the sweet and serene expansion of her soul.”

Alencar

José Alencar (1 mei 1829 – 12 december 1877)

 

De Russische schrijver Viktor Astafiev werd geboren op 1 mei 1924 in Ovsyanka en verbracht het grootste deel van zijn jonge jaren door in een weeshuis. Hij ging in het leger en werd gewond tijdens WO II. Na de demobilisatie in 1945 leefde hij in verschillende delen van Rusland en had hij diverse baantjes. In 1953 publiceerde Astafiev zijn eerste verhalenbundel over de ervaringen van Russische burgers en soldaten gedurende de oorlog. Na 1962 werd hij professioneel schrijver en werden zijn romans tamelijk populair.

Uit: THE CURSED AND THE SLAIN

“The train crunched icily, contracting, squealing, and as though exhausted by a long run with no let up, scraping and spitting, began to relax its great iron bulk. Frozen clinker snapped beneath wheels, a white dust settled on rails; its metal parts and its carriages were spangled right up to the windows with grey beads of ice. The train, come from some unimaginably remote place, shrank in on itself, exhausted and cold.

To either side, in front and behind, all was bleakness. The place where it had stopped was wreathed in motionless fog, the sky barely distinguishable from the earth, both of them merged and fused by the freezing murk. There was something desperately alien about what was or might be there, something unearthly and desolate, and some nameless creature on the point of death could be heard scratching a failing paw with blunted claws, and piercing the frosty mist with a snapping and a decrepit wheezing like a last tuberculous cough modulating into the barely audible rustle of a soul taking flight.

It was the sound of a forest in winter, frost-bound, shallow breathing, terrified of any rash move or deep breath which might rend the trees which were its flesh to their very heartwood. Pine branches
and needles, evergreen boughs, sharp from the cold, brittle, dying of their own accord, drifted down ceaselessly, cluttering the forest snow, catching on their downward flight at their fellow branches and turning into so much useless debris, a wooden detritus fit only for the building of anthills and nests for black, heavy birds.

The forest, however, was nowhere to be seen, not even its silhouette visible. It could only be imagined where the curtain of frost seemed especially dense and impenetrable. Yet a barely detectable wave was rolling in from over there, a calm insistent breath of life at odds with the deadness of the calm fettering God’s earth. From the direction where the forest had to be imagined and where something could be heard breathing, from grey wilderness came what sounded like the last howl of some creature in its agony. It spread and grew louder until it filled the distant land and the invisible sky, turning ever more unmistakably into a melody to pierce the heart. That howling, coming from so far away in the fog-bound world, from the very heavens, barely penetrated the stifling, muggy carriages, but the bellowing, chortling, snorting, singing recruits gradually fell silent and strained to hear it, ever more audible, unceasing, and coming closer”

 

Astafiev

Viktor Astafiev (1 mei 1924 – 29 november 2001)