Axel Hacke, Michiel de Swaen, Egon Bondy, Sawako Ariyoshi, Eugen Gomringer, Raymond Roussel, Edeltraud Eckert, Imre Madách

De Duitse schrijver en journalist Axel Hacke werd geboren op 20 januari 1956 in Braunschweig. Zie ook alle tags voor Axel Hacke op dit blog.

Uit: Das Beste aus meinem Leben

„Manchmal wache ich nachts auf, der Rücken tut mir weh, ich bin steif wie ein Brett und schweiß-gebadet und denke, ich schaffe es alles nicht, die viele Arbeit und die Familie und die ganze Verantwortung und das Geldverdienen — ich schaffe es nicht. Warum kann ich nicht einen Schreibwarenladen haben, denke ich dann, einen kleinen Schreibwarenladen, in den die Leute hereinkommen und aus dem sie wieder herausgehen? Damischen kaufen sie etwas und lassen dafür ein bisschen Geld da, und ansonsten herrscht Ruhe. Oder warum besitze ich nicht eine Heißmangel, wo es den ganzen Tag nach frischer Wäsche riecht, und abends um halb acht sperrt man zu und geht nach Hause, und Schluss und Tagesschau? Das sei ja wohl nicht mein Ernst, sagt Paola dann zu mir: Was wüsste ich denn von den Problemen der Schreibwarenverkäufer und Heißmangelbesitzer!? Ich solle nicht immer nach Sicherheit und Ruhe suchen im Leben, sagt sie, ich solle es endlich einmal als Heraus-forderungsehen. »Das Leben«, rief sie einmal nachts, »ist ein Abenteuer.« Dann nahm sie mich in den Arm und tröstete mich und sagte, ich würde es schon schaffen, alles. Manchmal wache ich auf, weil mein Sohn schreit, Luis. Er ist gerade zwei Jahre alt, und dann und wann wird er wach und ist ganz verschwitzt und schreit einfach so, und dann und wann schreit er auch nicht einfach so, sondern er schreit: »Bügälnk“

 


Axel Hacke (Braunschweig, 20 januari 1956)

 

De Vlaamse dichter, rederijker en heelmeester Michiel de Swaen werd geboren in Duinkerke op 20 januari 1654. Zie ook alle tags voor Michiel de Swaen op dit blog.

Uit: Het leven en de dood van Jesus Christus

Aen Jesus Moeder hun verlegentheyt ontvouwen,
De minsaemheyt, die hy in haer gelaet bemerkt,
Maekt, dat hy syn gemoed door vaste hôp’ versterkt,
’t Gelukt hem naer syn wensch: de Moeder word bewoogen,
En legt haer lieven Soon den dienaers klagt voor oogen;
Maer ’t schynt, dat mynen Heer haer geenen troost aenbiet,
Hy segt: wat vraegt gy Vrouw, myn uer is hier nog niet.
Dees antwoord, die, in schyn, wat bitter was om hooren,
En kond’ in ’t minste deel des Moeder hôp’ niet stooren,
Sy segt de knechten: past wel op, en zyt bereyd,
Op dat gy alles doet, wat mynen Soon u seyd.
Daer waeren in de zael, ten dienste der genoden,
Ses kruyken, naer de wys en suyvering der Joden;
Den Saligmaker roept de dienaers en gebiet,
Dat m’in elk steene vat strakx suyver water giet.
Sy blyven op het woord van mynen Heyland hopen,
En gieten ieder kruyk soo vol dat s’overlopen;
Hier mede segt den Heer: schenkt nu uyt ’t eerste vat.
En geeft d’Hofmeester eens te proeven van dit nat.
Dien heeft het nauwelykx in synen mond genomen,
Of doet den Bruydegom terstond van tafel komen,
En seyd hem, g’heel gestoort: wie vat met wat beleyt,
Gy uwe Bruyloft-feest van daeg hebt aengeleyt?
Elk doet syn gasten eerst den besten wyn uytschinken,
Den slechtsten, als sy nu versaed zyn van te drinken,
Gy geeft den goeden wyn ten eynde van den dis,
En schenkt dien als den smaek nu schier verloren is.

 

 
Michiel de Swaen (20 januari 1654 – 3 mei 1707)
De bruiloft te Kana door Jan Cornelisz Vermeyen, 1535

 

De Tsjechische dichter, schrijver en filosoof Egon Bondy werd geboren op 20 januari 1930 in Praag. Zie ook alle tags voor Egon Bondy op dit blog.

Uit: Journal de la fille qui cherche Egon Bondy (Vertaald door Marcela
Salivarova Bideau)

« Dans la chambre je voulais me laver de la poussière de la
journée
mais sale et collante de transpiration comme j’étais
il m’a forcée sur le plancher
Pour ne pas me salir encore davantage
je lui ai fait le pont
Sûrement du jamais vu pour lui ça l’a terriblement excité
de voir comment ce petit trou le nargue
Au moment où il s’est penché en avant pour s’en servir
j’ai vu sur le mur en face le tableau dans le miroir
Quand soudain j’ai vu cette taille étroite ce ventre qui
s’estompe et le bassin qui dépasse
Toute cette silhouette mincelette au-dessus de laquelle
ne se dressaient que les seins
j’ai ressenti un étonnement inattendu
où vais-je seulement caser ce membre
Et quand j’ai vu comment il entre
et comment il s’engouffre en moi »

je n’arrivais pas à comprendre où il disparaissait
et voilà qu’il ressort
et replonge encore là
où d’après le reflet dans le miroir on devrait à peine
enfourner la moitié
et j’ai été si sidérée et fascinée par ce théâtre
qui se prolongea quelques minutes
que j’ai d’abord complètement oublié de réaliser que je
l’avais en moi

 

 
Egon Bondy (20 januari 1930 – 9 april 2007)

 

De Japanse schrijfster Sawako Ariyoshi werd geboren op 20 januari 1931 in Wakayama. Zie ook alle tags voor Sawako Ariyoshi op dit blog.

Uit: Les années du crépuscule (Vertaald door Jean-Christian Bouvier)

“Depuis qu’il avait frôlé la mort, Shigezo avait d’une certaine manière franchi les limites habituelles du grand âge. Il avait sur le visage une expression candide qu’Akiko ne lui avait jamais vue. Lui, qui était toujours mécontent et ne cessait de se plaindre, souriait avec les yeux sans rien dire ni même ouvrir la bouche. Kyoko et Akiko qui ne l’avaient, ni l’une ni l’autre, jamais vu satisfait ou heureux n’en revenaient pas. Était-ce le contrecoup de la pneumonie? En tout cas un sourire angélique éclairait désormais son visage. Il souriait quand Akiko devinait ce qu’il désirait, quand elle lui servait à manger ou chaque fois qu’elle le faisait venir près d’elle. De temps à autre, assis tout seul, il se mettait à sourire sans raison.
Satoshi avait le même sourire juste après sa naissance. Je me demandais à quoi il pouvait bien rêver puisque ses yeux ne distinguaient pas encore le monde extérieur, mais le docteur m’a expliqué qu’il souriait simplement aux anges. C’est vrai que les bébés ont l’air de petits anges. J’ai l’impression que c’est la même chose pour grand-père… Est-ce ainsi qu’un homme devient un bouddha? »
(…)

“A l’époque féodale, les paysans étaient maintenus dans un état de subsistance minimale. C’est pareil avec la méde­cine d’aujourd’hui, elle empêche les vieillards de mourir sans les faire vivre pour autant.
– Mais “Papy Bonjour ” vit : il a toujours l’air transporté dans un rêve merveilleux. C’est mieux que d’avoir le corps qui se détraque. Ma grand-mère souffre de rhumatismes, je t’assure qu’elle a le visage bien plus ridé que lui. Il a la chance de ne pas souffrir et de ne pas être malade! »
Après leur départ, Akiko réfléchit à la justesse de leurs observations. Il était vrai que les vieillards, aujourd’hui, au lieu de mourir, survivaient comme Shigezo dans un état euphorique de rêve éveillé. Était-ce un privilège accordé à ceux qui avaient traversé une longue vie? Aux yeux de Shigezo, Emi était sans doute un ange du paradis et l’oiseau dans la cage, Kalavinka, l’oiseau sacré du nirvâna.”

 


Sawako Ariyoshi (20 januari 1931 – 30 augustus 1984)
In 1961

 

De Zwitserse dichter en schrijver Eugen Gomringer werd op 20 januari 1925 geboren in Cachuela Esperanza, Bolivia. Zie ook alle tags voor Eugen Gomringer op dit blog.

 

Alleen 

Alleen
Alleen und Blumen

Blumen
Blumen und Frauen

Alleen
Alleen und Frauen

Alleen und Blumen und Frauen und
ein Bewundere

 

entropie ist schön

entropie ist schön
das gegenteil ist schön

wachstum ist schön
veränderung ist schön
dasein ist schön
ordnung ist schön

das gegenteil ist schön

materie ist schön
energie ist schön
botanik ist schön
sanskrit ist schön

das gegenteil ist schön

verzieht ist schön
irrtum ist schön
bedeutung ist schön
wahrheit ist schön

das gegenteil ist schön
entropie ist schön

 


Eugen Gomringer (Cachuela Esperanza, 20 januari 1925)

 

De Franse dichter en schrijver Raymond Roussel werd geboren op 20 januari 1877 in Parijs. Zie ook alle tags vooor Raymond Roussel op dit blog.

Uit: La Vue

Quelquefoi un reflet momentané s’allume
Dans la vue enchassée au fond du porte-plume
Contre lequel mon oeil bien ouvert est collé
A très peu de distance, à peine reculé:
La vue est mise clans une boule de verre
Petite et cependant visible qui s’enserre
Dans le haut, presque au bout du porte-plume blanc
Où l’encre rouge a fait des taches, comme en sang.
La vue est une très line photographie
Imperceptible, sans doute, si l’on se fie
A la grosseur de son verre dont le morceau
Est dépoli sur un des côtés, au verso;
Mais tout enfle quand l’oeil plus curieux s’approche
Suffisamment pour qu’un cil par moments s’accroche.
Je tiens le porte-plume assez horizontal
Avec trois doigts par son armature en métal
Qui me donne au contact une impression fraiche;
Mon oeil gauche fermé complètement m’empêche
De me préoccuper ailleurs, d’être distrait
Par un autre spectacle ou par un autre attrait
Survenant au dehors et vus par la fenêtre
Entr’ouverte devant moi.
Mon regard pénètre
Dans la boule de verre, et le fond transparent
Se précise; ma main, en remuant, le rend.
Malgré ma volonté, fugitif et peu stable;
Il représente toute une plage de sable
Au moment animé, brillant; le temps est beau;
Des clartés rares et minces courent sur l’eau
S’arrondissant suivant le hasard de la houle;
Des promeneurs et des enfants forment la foule
Presque totalement oisive; il fait du vent
Si l’on en croit certains fronts penchés en avant;
On voit même un chapeau de paille qui s’envole.
Car son propriétaire, un peu trop bénévole,
N’a pas compté sur la brise et sur sa fraicheur.

 

 
Raymond Roussel (20 januari 1877 – 14 juli 1933)
Cover biografie

 

De Duitse dichteres en schrijfster Edeltraud Eckert werd geboren op 20 januari 1930 in Hindenburg. Zie ook alle tags voor Edeltraud Eckert op dit blog.

 

Vom Leben trennt dich Schloss und Riegel

Vom Leben trennt dich Schloss und Riegel
Und deiner Muße bleibt nur eins:
Du schaust in den blind gewordenen Spiegel
Deines eigenen vergangenen Seins.

Ein bleiches Bild sieht dir entgegen,
Von keines Künstlers Hand verschönt,
Du ließest dich in Fesseln legen,
Und frei zu sein hast du ersehnt.

Vielleicht, dass sich dein Morgen naht,
Vielleicht bringt auch die Nacht die Wendung,
Du weißt noch nicht, führt dieser Pfad
Zum Wahnsinn oder zur Vollendung.

 


Edeltraud Eckert (20 januari 1930 – 18 april 1955)

 

De Hongaarse schrijver Imre Madách werd geboren op 20 januari 1823 in Dolná Strehová in het huidige Slowakije. Zie ook alle tags voor Imre Madách op dit blog.

Uit: Die Tragödie des Menschen (Vertaald door Jenő Mohácsi en Geza Engl)

DER HERR.
Ha, aus den Augen mir, abtrünn’ger Geist!
Könnt’ dich vernichten wohl, doch thu’ ich’s nicht.
Magst ringen los von allen Geistesbanden,
Im Staube niedrig, ein verpönter Wicht;
Und so gehaßt, verstoßen und verlassen
Sollst reuevoll zur Einsicht kommen erst,
Daß du umsonst an deiner Kette zerrst,
Mit Gott im Kampfe nimmer Fuß wirst fassen.
LUCIFER.
Ach nein, so leicht stößt du mich nicht von hinnen,
Wie schnödes Werkzeug, unbrauchbar geworden!
Selbander schufen wir, drum fordere
Ich meinen Anteil.
DER HERR spottend.
Gut, du sollst ihn haben.
Auf Erden dort, im Paradiese, sieh’,
Zwei schlanke Bäume. Ich verfluche sie,
Dann nimm dir beide hin, sie seien dein.
LUCIFER.
Karg mißt du deine Gaben zu, wahrhaftig!
Je nun, du bist ja ein gar großer Herr,
Und denkst, mir muß ein Fußbreit Raum genügen.
Hat die Verneinung nur den kleinsten Halt,
Hebt deine Welt sie aus den Angeln bald.
Bricht auf.
CHOR DER ENGEL.
Aus Gottes Angesicht, Verruchter, fort!
Heil dem Gesetzesquell, Heil unserm Hort

 

 
Imre Madách (20 januari 1823 – 5 oktober 1864)
Cover

Axel Hacke, Egon Bondy, Sawako Ariyoshi, Eugen Gomringer, Raymond Roussel, Michiel de Swaen, Edeltraud Eckert, Imre Madách

De Duitse schrijver en journalist Axel Hacke werd geboren op 20 januari 1956 in Braunschweig. Zie ook alle tags voor Axel Hacke op dit blog.

Uit: Die Tage, die ich mit Gott verbrachte

„Als ich mir selbst entgeistert hinterhersah, wie ich mit dem schnelleren Zug in der Nacht entschwand, und als ich gleichzeitig auch sehr erstaunt bemerkte, dass ich im selben Augenblick hinter mir selbst in dem langsameren Zug zurückblieb — da blieb nichts übrig, als mir selbst noch einmal mit einer kurzen Handbewegung zuzuwinken. Und in der Fensterscheibe vor mir, wo zuvor noch mein Bild gewesen war, war nur noch schwarze Nacht. Doch dauerte das nicht lange. Nach einigen Minuten tauchten draußen vor dem Fenster die ersten Lichter der Stadt auf, dann auch die zweiten und die dritten, ich erkannte meine Stadt, ich sah ihre Straßen, ich sah sie nur zu genau, denn der Zug fuhr mitten auf dem Asphalt, er fuhr die Sonnenstraße hinunter, dann die Müllerstraße, und an der Ecke, wo sich der Laden befindet, an dem ich morgens meine Zeitungen kaufe, dort, wo natürlich noch nie ein Zug gefahren war und wohl auch nie wieder einer fahren würde (nein, das ist nicht richtig, einmal wird in dieser Geschichte noch ein Zug dort fahren, so viel kann ich verraten), an dieser Ecke also bog er plötzlich in meine Straße ein, der Zug. Einige Autos warteten derweil, mehrere Passanten eilten, ohne die Bahn weiter zu beachten, den Bürgersteig entlang, ein Liebespaar küsste sich vor dem Eingang eines Lokals. Wir fuhren langsamer und hielten genau vor meinem Haus. Ich nahm meine Aktentasche, ging zur Waggontür und drückte auf den grünen Türöffner. Die Tür öffnete sich, ich stieg aus, nur ich, niemand sonst. Ich schloss die Haustür auf, da schoss mir aus dem Aufzug schon mein lieber Büro-Elefant entgegen. Ich blieb in der Eingangstür des Hauses stehen, strich dem Büro-Elefanten über den Rücken, kraulte ihm die Ohren und hörte, wie sich hinter mir leise zischend die Türen des Zuges schlossen. Ich drehte mich um und sah, wie er die Straße entlangfuhr und um die nächste Ecke bog, dort, wo das Schokoladengeschäft ist. Merkwürdig, dachte ich noch, es sind wirklich gar keine Schienen zu sehen und auch keine Oberleitung.“

 

 
Axel Hacke (Braunschweig, 20 januari 1956)
Cover

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Edward Hirsch, Stefan Popa, Guy Helminger, André Kubiczek, Batya Gur, Nazim Hikmet, Qurratulain Hyder, Robert Olen Butler Jr., Axel Hacke

De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Zie ook alle tags voor Edward Hirsch op dit blog.

 

To Poetry

Don’t desert me
just because I stayed up last night
watching The Lost Weekend.

I know I’ve spent too much time
praising your naked body to strangers
and gossiping about lovers you betrayed.

I’ve stalked you in foreign cities
and followed your far-flung movements,
pretending I could describe you.

Forgive me for getting jacked on coffee
and obsessing over your features
year after jittery year.

I’m sorry for handing you a line
and typing you on a screen,
but don’t let me suffer in silence.

Does anyone still invoke the Muse,
string a wooden lyre for Apollo,
or try to saddle up Pegasus?

Winged horse, heavenly god or goddess,
indifferent entity, secret code, stored magic,
pleasance and half wonder, hell,

I have loved you my entire life
without even knowing what you are
or how—please help me—to find you.

 

Gabriel: A Poem (Fragment)

Grief broke down in phrases
And extrapolated lines
From me without myself

Tear-stained pillow of stone
I felt I was lying
Beside him in the coffin

Wormy mother
Who takes us into the ground
With her whenever and wherever

She wants the grass glistens
And grows over us in the heat
Of late summer in the country

 

 
Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)

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Edward Hirsch, Stefan Popa, Nazim Hikmet, Guy Helminger, Batya Gur, Qurratulain Hyder, Robert Olen Butler Jr., Axel Hacke

De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Zie ook alle tags voor Edward Hirsch op dit blog.

 

Fast Break
In Memory of Dennis Turner, 1946-1984

A hook shot kisses the rim and
hangs there, helplessly, but doesn’t drop,

and for once our gangly starting center
boxes out his man and times his jump

perfectly, gathering the orange leather
from the air like a cherished possession

and spinning around to throw a strike
to the outlet who is already shoveling

an underhand pass toward the other guard
scissoring past a flat-footed defender

who looks stunned and nailed to the floor
in the wrong direction, trying to catch sight

of a high, gliding dribble and a man
letting the play develop in front of him

in slow motion, almost exactly
like a coach’s drawing on the blackboard,

both forwards racing down the court
the way that forwards should, fanning out

and filling the lanes in tandem, moving
together as brothers passing the ball

between them without a dribble, without
a single bounce hitting the hardwood

until the guard finally lunges out
and commits to the wrong man

while the power-forward explodes past them
in a fury, taking the ball into the air

 

 
Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)
 

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De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Zie ook alle tags voor Edward Hirsch op dit blog.

 

Early Sunday Morning

I used to mock my father and his chums
for getting up early on Sunday morning
and drinking coffee at a local spot
but now I’m one of those chumps.

No one cares about my old humiliations
but they go on dragging through my sleep
like a string of empty tin cans rattling
behind an abandoned car.

It’s like this: just when you think
you have forgotten that red-haired girl
who left you stranded in a parking lot
forty years ago, you wake up

early enough to see her disappearing
around the corner of your dream
on someone else’s motorcycle
roaring onto the highway at sunrise.

And so now I’m sitting in a dimly lit
café full of early morning risers
where the windows are covered with soot
and the coffee is warm and bitter.

 

What the Last Evening Will Be Like

You’re sitting at a small bay window
in an empty café by the sea.
It’s nightfall, and the owner is locking up,
though you’re still hunched over the radiator,
which is slowly losing warmth.

Now you’re walking down to the shore
to watch the last blues fading on the waves.
You’ve lived in small houses, tight spaces—
the walls around you kept closing in—
but the sea and the sky were also yours.

No one else is around to drink with you
from the watery fog, shadowy depths.
You’re alone with the whirling cosmos.
Goodbye, love, far away, in a warm place.
Night is endless here, silence infinite.

 

Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)

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Edward Hirsch, Nazim Hikmet, Guy Helminger, Egon Bondy, Axel Hacke

De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Zie ook alle tags voor Edward Hirsch op dit blog.

 

Fall

Fall, falling, fallen. That’s the way the season
Changes its tense in the long-haired maples
That dot the road; the veiny hand-shaped leaves
Redden on their branches (in a fiery competition
With the final remaining cardinals) and then
Begin to sidle and float through the air, at last
Settling into colorful layers carpeting the ground.
At twilight the light, too, is layered in the trees
In a season of odd, dusky congruences—a scarlet tanager
And the odor of burning leaves, a golden retriever
Loping down the center of a wide street and the sun
Setting behind smoke-filled trees in the distance,
A gap opening up in the treetops and a bruised cloud
Blamelessly filling the space with purples. Everything
Changes and moves in the split second between summer’s
Sprawling past and winter’s hard revision, one moment
Pulling out of the station according to schedule,
Another moment arriving on the next platform. It
Happens almost like clockwork: the leaves drift away
From their branches and gather slowly at our feet,
Sliding over our ankles, and the season begins moving
Around us even as its colorful weather moves us,
Even as it pulls us into its dusty, twilit pockets.
And every year there is a brief, startling moment
When we pause in the middle of a long walk home and
Suddenly feel something invisible and weightless
Touching our shoulders, sweeping down from the air:
It is the autumn wind pressing against our bodies;
It is the changing light of fall falling on us.

 

I’m Going to Start Living Like a Mystic

Today I am pulling on a green wool sweater
and walking across the park in a dusky snowfall.

The trees stand like twenty-seven prophets in a field,
each a station in a pilgrimage—silent, pondering.

Blue flakes of light falling across their bodies
are the ciphers of a secret, an occultation.

I will examine their leaves as pages in a text
and consider the bookish pigeons, students of winter.

I will kneel on the track of a vanquished squirrel
and stare into a blank pond for the figure of Sophia.

I shall begin scouring the sky for signs
as if my whole future were constellated upon it.

I will walk home alone with the deep alone,
a disciple of shadows, in praise of the mysteries.

 

Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)

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Egon Bondy, Sawako Ariyoshi, Axel Hacke, Robert Olen Butler Jr

De Tsjechische dichter, schrijver en filosoof Egon Bondy werd geboren op 20 januari 1930 in Praag. Zie ook alle tags voor Egon Bondy op dit blog.

 Uit: Die invaliden Geschwister (Vertaald door Mira Sonnenschein)

 „Als er weiterging und sich von der Mitte der Ebene entfernte, dachte er über die Leiche der Welt nach. Offensichtlich lag sie schon den ganzen Winter über dort. Es war nicht anzunehmen, daß man im Dorf nicht Bescheid wußte. Sie lag gleich hinter ihren Scheunen, direkt am Weg. Allem Anschein nach hatten sie ihr Schuhe und Mütze und bestimmt auch die Uhr abgenommen. Am Rande der Ebene, dort, wo es wieder abschüssig wurde, blieb er stehen. Durch den lichten Wald hindurch konnte er bei grauer, doch klarer Luft bis nach unten sehen. Der Wasserpegel schien wieder gestiegen zu sein. In den letzten Monaten war er unverändert geblieben, nur einige Meter Land hatte die Flut vorübergehend überschwemmt. Über Nacht waren die Wasser offensichtlich wieder gestiegen. Man konnte nur abwarten, ob sie wieder zum Stillstand kamen. Beinahe das gesamte Umland war auf diese Weise überschwemmt. Seltsam, denn der Hügel, auf dem er stand, war keinesfalls der höchste. Selbst hohe Berge wurden bereits vom Wasser überflutet. Es umhüllte sie wie ein wallender Umhang, der sich nicht ablegen ließ, und ihnen mit erstaunlicher Beständigkeit anhaftete und bis weit in die Ebene hinunter reichte. Vielleicht war dies hier das letzte Stück Festland. Drüben, unterhalb des Berges, lag eine Stadt. Dort wohnte er. In der Vorstadt standen schon einige Häuser unter Wasser. Aber sie standen ohnehin bereits leer. Einmal hatte er dort in der Nähe in einem Gasthof gesessen, der in einer Senke lag. Es war nicht auszuschließen, daß sie längst überschwemmt war. Deshalb entschied er sich für einen anderen Heimweg. So würde er es noch vor Einbruch der Dunkelheit schaffen. Diesseits des Hügels lagen unterhalb des Waldes noch zwei Dörfer, und in jedem gab es Bier.“ 

 


Egon Bondy (20 januari 1930 – 9 april 2007)

 

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Sawako Ariyoshi, Axel Hacke, Robert Olen Butler Jr, Qurratulain Hyder, Raymond Roussel, Michiel de Swaen, Edeltraud Eckert

De Japanse schrijfster Sawako Ariyoshi werd geboren op 20 januari 1931 in Wakayama. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007 en ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Uit: The Doctor’s Wife (Vertaald door Wakako Hironaka)

 

Otsugi’s kimono was probably part of her dowry and therefore was far better than the costumes of the tenant farmers and other villagers. Made of rough hand-woven silk, it suited her position. However, in view of the fact that the Hanaokas were socially inferior to the Matsumotos, Otsugi’s parents had not provided her with a formal kimono of soft shiny silk, wisely deciding she would not have a chance to wear it.

Nevertheless, it was a vibrant, rich black, with an elegant degree of looseness at the back of the neck, a neat V-shape opening in the front, and a tightly fitted sash. Otsugi approached the altar and bowed low, revealing a pale green ribbon around the bun of her hair. Kae watched her pick up some incense. As her slender fingers gently rubbed the beads, the young girl could not help thinking that beautiful people were just born beautiful–from head to toe. She also thought that Otsugi’s dignity was a manifestation of her superior intelligence. Otsugi bowed toward the coffin in the main house in homage to Grandfather and silently nodded to each Imose close by. Kae had been standing somewhat apart from her relatives and did not expect to be noticed. But when Otsugi, her face shadowed in sympathy, turned in her direction, Kae felt as if the tip of a sword had been pointed at her forehead. The woman bowed to her, not suspecting her feelings, and moved to the gate. As she disappeared from sight, the center seam of her kimono below the sash was still absolutely straight.“

 

Ariyoshi_Sawako

Sawako Ariyoshi (20 januari 1931 – 30 augustus 1984)

 

De Duitse schrijver en journalist Axel Hacke werd geboren op 20 januari 1956 in Braunschweig. Zie ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Uit: Wortstoffhof

 

„Dank eines weit gespannten Leserkorrespondentennetzes bin ich seit einiger Zeit in der Lage, über kulinarische Entwicklungen in aller Welt zu berichten, von denen man anderswo nicht mal etwas ahnt (Drahthuhn, Fischtageszeitung, Huhntorte). In diesem Kapitel möchte ich auf ungewöhnliche gastronomische Ideen rund um den Globus hinweisen. Bitte bedenken Sie: Jedes Küchengenie hat namenlos begonnen, und was heute noch ohne Aufsehen in Quedlinburg oder der Bretagne aufgetischt wird, kann morgen schon in berühmten Restaurants Münchens, Hamburgs oder Berlins auf dem Teller liegen.

Ich habe mir erlaubt, die Zuschriften nach Länderküchen zu gliedern.

Deutsche Küche. Hier ist von einer erstaunlichen Entwicklung zu berichten, zuerst von Familie B. bei einem Ausflug in Quedlinburg entdeckt, auf dem Weg zum Burgberg. Dort wurde neben Schweinebraten auch »Bauernmädchen mit Rotkraut und Klösse« angeboten. Kein Einzelfall! Denn in Kulmbach, im Bistro einer dortigen Metzgerei (Frau F. schickte mir das Inserat), gibt es: »Omas Saures Fleisch mit Baumwollnem Kloß«. Und Frau E. berichtet aus der Kantine ihrer Firma in München, dort habe eines Montags »Fenchel- Organsuppe« auf dem Speiseplan gestanden.

Ist es zu fassen? Nach der nouvelle cuisine ein nouveau cannibalisme. Das kann jeden treffen, wie ich selbst von Leser K. erfahren musste, der in der Münchner Giselastraße vor einem Lokal ein Schild fotografierte, auf dem es hieß: »Heute: Gebacken Hackefleisch mit Kartoffelen In tomaten Soß u. Basmati Reis«. So schnell kann es gehen.“

 

axel_hacke

Axel Hacke (Braunschweig, 20 januari 1956)

 

De Amerikaanse schrijver Robert Olen Butler Jr. Werd geboren op 20 januari 1945 in Granite City, Illinois. Zie ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Uit: Fairy Tale

 

I like the way fairy tales start in America. When I learn English for real, I buy books for children and I read, “Once upon a time”. I recognize this word “upon” from some GI who buys me Saigon teas and spends some time with me and he is a cowboy from the great state of Texas. He tells me he gets up on the back of a bull and he rides it. I tell him he is joking with Miss Noi (that’s my Vietnam name), but he says no, he really gets up on a bull. I make him explain that “up on” so I know I am hearing right. I want to know for true so I can tell this story to all my friends so that they understand, no lie, what this man who stays with me can do. After that, a few years later, I come to America and I read some fairy tales to help me learn more English and I see this word and I ask a man in the place I work on Bourbon Street in New Orleans if this is the same. Up on and upon. He is a nice man who comes late in the evening to clean up after the men who see the show. He says this is a good question and he thinks about it and he says that yes, they are the same. I think this is very nice, how you get up on the back of time and ride and you don’t know where it will go or how it will try to throw you off.
Once upon a time I was a dumb Saigon bargirl. If you want to know how dumb some Vietnam bargirl can be, I can give you one example. A man brought me to America in 1974. He says he loves me and I say I love that man. When I meet him in Saigon, he works in the embassy of America. He can bring me to this country even before he marries me. He says that he wants to marry me and maybe I think that this idea scares me one little bit. But I say, what the hell. I love him. Then boom. I’m in America and this man is different from in Vietnam, and I guess he thinks I am different too. How dumb is a Saigon bargirl is this. I hear him talk to a big crowd of important people in Vietnam, businessman, politician, big people like that. I am there too and I wear my best ao dai, red like an apple and my quan, my silk trousers, are white. He speaks in English to these Vietnam people because they are big, so they know English. Also my boyfriend does not speak Vietnam. But at the end of his speech he says something in my language and it is very important to me.“

 

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Robert Olen Butler Jr. (Granite City, 20 januari 1945)

 

De Indiaase schrijfster Qurratulain Hyder werd geboren op 20 januari 1927 in Aligarh, Uttar Pradesh. Zie ook mijn blog van 20 januari 2009.

 Uit: River of Fire

 „Now he was tired. Gautam Nilambar, final year student of the Forest University of Shravasti, had walked all the way from Shravasti to Saket in pursuit of more knowledge. He had been attending a centenarian sage’s lectures on cosmology till he felt that his head was overflowing with stars. The new term was about to begin in his own gurukul and he was trudging back to Shravasti, his hometown. It rained frequently and he had to stop now and then under the trees.
The journey was arduous. As a student he was not allowed to use boats or vehicles or umbrellas. Nor was he supposed to carry any money. He had to beg his food from respectful villagers and sleep under the trees. Such a life of extreme hardship could match that of any Jain ascetic, except that Gautam was neither a Jain sadhu nor a Buddhist bhikshu. His head was not shaved and he let his long Brahmanical top-knot mingle with his glossy ringlets. He was rather proud of his good looks. Gautam, in fact, was quite vain and had certainly not conquered his ego-he saw no reason why he should.
Once his friend, Aklesh, a townsman, had said that he was like the proverbial peacock that danced in the jungle, but there was nobody to admire him. Surrounded by hoary gurus, erudite shastris and pedantic students, poor Gautam had become a loner. He liked to dance and paint and make terracotta figurines. Once he had travelled on foot all the way to Kashi to learn Shiva’s nritya. He had had no intention of becoming a priest like his father. He wanted to gain some insight into Saraswati’s bhed as a creative artist. He wanted to partake in the mysteries of the universe as the beerbahutis did in their own tiny, weary manner-surely they must have their own perception of the cosmos! As he was the only son of the High Priest of Shravasti, he had been sent to the gurukul as a young boy. He had lived there all these years, devoting himself exclusively to the goddess of learning.
The month of Bhadon had arrived and it rained frequently. He reached the outskirts of Saket and sat down on the grassy bank of the Saryu river.
While he was piously reciting his shlokas and cleaning his muddy feet in the water, something soft touched his toes. He heard the jingle of anklets and glass bangles. A woman laughed. Giggly females jingling their bangles, he thought loftily. Then he noticed thick jasmine garlands floating past his toes. Magnolia blossoms followed. Are they sending me floral messages, he thought vainly, and stole a glance in the direction the flowers had come from. It was a bathing ghat, hidden behind a bamboo screen. Gautam peeped through the lattice and held his breath.“

 

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Qurratulain Hyder (20 januari 1927 – 21 augustus 2007)

 

De Franse dichter en schrijver Raymond Roussel werd geboren op 20 januari 1877 in Parijs. Zie ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Uit: Locus Solus

 

Ce jeudi de commençant avril, mon savant ami le maître Martial Canterel m’avait convié, avec quelques autres de ses intimes, à visiter l’immense parc environnant sa belle villa de Montmorency.

Locus Solus—la propriété se nomme ainsi—est une calme retraite où Canterel aime poursuivre en toute tranquillité d’esprit ses multiples et féconds travaux. En ce lieu solitaire il est suffisamment à l’abri des agitations de Paris—et peut cependant gagner la capitale en un quart d’heure quand ses recherches nécessitent quelque station dans telle bibliothèque spéciale ou quand arrive l’instant de faire au monde scientifique, dans une conférence prodigieusement courue, telle communication sensationnelle.

C’est à Locus Solus que Canterel passe presque toute l’année, entouré de disciples qui, pleins d’une admiration passionnée pour ses continuelles découvertes, le secondent avec fanatisme dans l’accomplissement de son œuvre. La villa contient plusieurs pièces luxueusement aménagées en laboratoires modèles qu’entretiennent de nombreux aides, et le maître consacre sa vie entière à la science, aplanissant d’emblée, avec sa grande fortune de célibataire exempt de charges, toutes difficultés matérielles suscitées au cours de son labeur acharné par les divers buts qu’il s’assigne.

Trois heures venaient de sonner. Il faisait bon, et le soleil étincelait dans un ciel presque uniformément pur. Canterel nous avait reçus non loin de sa villa, en plein air, sous de vieux arbres dont l’ombrage enveloppait une confortable installation comprenant différents sièges d’osier.

Après l’arrivée du dernier convoqué, le maître se mit en marche, guidant notre groupe, qui l’accompagnait docilement. Grand, brun, la physionomie ouverte, les traits réguliers, Canterel, avec sa fine moustache et ses yeux vifs où brillait sa merveilleuse intelligence, accusait à peine ses quarante-quatre ans. Sa voix chaude et persuasive donnait beaucoup d’attrait à son élocution prenante, dont la séduction et la clarté faisaient de lui un des cham
pions de la parole.

Nous cheminions depuis peu dans une allée en pente ascendante fort raide.

À mi-côte nous vîmes au bord du chemin, debout dans une niche de pierre assez profonde, une statue étrangement vieille qui, paraissant formée de terre noirâtre, sèche et solidifiée, représentait, non sans charme, un souriant enfant nu. Les bras se tendaient en avant dans un geste d’offrande—les deux mains s’ouvrant vers le plafond de la niche. Une petite plante morte, d’une extrême vétusté, s’élevait au milieu de la dextre, où jadis elle avait pris racine.“

 

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Raymond Roussel (20 januari 1877 – 14 juli 1933)

 

De Vlaamse dichter, rederijker en heelmeester Michiel de Swaen werd geboren in Duinkerke op 20 januari 1654. Zie ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Toemaet

 

bij gedachten op den tijdt,
gepast op het beginnende jaer

   

Ziele, die gewaerschouwt syt
Om met ’t nieuwe jaer te leeren,
Hoe gy uwen weerden tydt
Moet opwegen en waerdeeren,
Wilt gy deze les verstaen?
Merkt den oogenblik van heden
Voor den alderbesten aen,
Die gy sult op aerd besteden.
Waerom eenen stont verwacht,
Die is buyten uwe macht?

 

Swaen

Michiel de Swaen (20 januari 1654 – 3 mei 1707)

 

Zie voor onderstaande schrijver ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

De Duitse dichteres en schrijfster Edeltraud Eckert werd geboren op 20 januari 1930 in Hindenburg.

 

Edward Hirsch, Nazim Hikmet, Guy Helminger, Eugen Gomringer, Batya Gur, Sawako Ariyoshi, Axel Hacke, Egon Bondy, Edeltraud Eckert, Robert Olen Butler Jr, Qurratulain Hyder, Raymond Roussel, Michiel de Swaen

De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Hij studeerde folklore aan de University of Pennsylvania. Hij werkte als docent Engels aan de Wayne State University en de University of Houston. Hirsch publiceerde o.a. in The New Yorker, The New York Review of Books, American Poetry Review, and The Paris Review. Hij had ook een wekelijkse column over poëzie in de Washington Post Book World van 2002 tot 2005. Zijn eerste bundel For the Sleepwalkers verscheen in 1981.

 

 

In Memoriam Paul Celan

 

Lay these words into the dead man’s grave

next to the almonds and black cherries—

tiny skulls and flowering blood-drops, eyes,

and Thou, O bitterness that pillows his head.

 

Lay these words on the dead man’s eyelids

like eyebrights, like medieval trumpet flowers

that will flourish, this time, in the shade.

Let the beheaded tulips glisten with rain.

 

Lay these words on his drowned eyelids

like coins or stars, ancillary eyes.

Canopy the swollen sky with sunspots

while thunder addresses the ground.

 

Syllable by syllable, clawed and handled,

the words have united in grief.

It is the ghostly hour of lamentation,

the void’s turn, mournful and absolute.

 

Lay these words on the dead man’s lips

 

like burning tongs, a tongue of flame.

A scouring eagle wheels and shrieks.

Let God pray to us for this man.

 

 

 

Lay Back the Darkness

 

My father in the night shuffling from room to room

on an obscure mission through the hallway.

 

Help me, spirits, to penetrate his dream

and ease his restless passage.

 

Lay back the darkness for a salesman

who could charm everything but the shadows,

 

an immigrant who stands on the threshold

of a vast night

 

without his walker or his cane

and cannot remember what he meant to say,

 

though his right arm is raised, as if in prophecy,

while his left shakes uselessly in warning.

 

My father in the night shuffling from room to room

is no longer a father or a husband or a son,

 

But a boy standing on the edge of a forest

listening to the distant cry of wolves,

 

to wild dogs,

to primitive wingbeats shuddering in the treetops.

 

 

Hirsch

Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)

 

De Turkse schrijver Nazim Hikmet werd op 20 januari 1902 geboren in Thessaloniki. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007  en ook mijn blog van 20 januari 2008.

 

Today is Sunday

 

Today is Sunday.

For the first time they took me out into the sun today.

And for the first time in my life I was aghast

that the sky is so far away

          and so blue

          and so vast

              I stood there without a motion.

Then I sat on the ground with respectful devotion

leaning against the white wall.

Who cares about the waves with which I yearn to roll

Or about strife or freedom or my wife right now.

The soil, the sun and me…

I feel joyful and how.

 

 

 

Translated by Talat Sait Halman.

 

 

 

Angina Pectoris

 

If half my heart is here, doctor,

      the other half is in China

with the army flowing

     toward the Yellow River.

And, every morning, doctor,

every morning at sunrise my heart

     is shot in Greece.

And every night,c doctor,

when the prisoners are asleep and the infirmary is deserted,

my heart stops at a run-down old house

                                       in Istanbul.

And then after ten years

all i have to offer my poor people

is this apple in my hand, doctor,

one read apple:

               my heart.

And that, doctor, that is the reason

for this angina pectoris–

not nicotine, prison, or arteriosclerosis.

I look at the night through the bars,

and despite the weight on my chest

my heart still beats with the most distant stars.

 

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Nazim Hikmet (20 januari 1902 – 3 juni 1963)

 

De Duitse (Luxemburgse) schrijver Guy Helminger werd geboren op 20 januari 1963 in Esch-sur-Alzette. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007 en ook mijn blog van 20 januari 2008.

Uit: Morgen war schon

Der Nieselregen hatte aufgehört. Sie überholten einen Bus und blieben auf der linken Spur, obwohl kein Wagen vor ihnen zu sehen war. Feltzer bemerkte plötzlich, daß Bergrath den Kopf gewendet hatte und ihn ansah. Jetzt sprich nur ein Wort, dachte Feltzer, und es knallt.

Ein schmaler Streifen Mond tauchte auf, strich matt über den Himmel, bevor er zurück in die Dunkelheit glitt.

Als Bergrath tatsächlich den Mund aufmachte, bremste Feltzer sofort, während seine linke Hand in die Türablage griff. Die Räder rutschten über den Asphalt. Etwas weiter hinter ihnen rollten die Busscheinwerfer auf sie zu. Feltzer steuerte den Wagen auf den Seitenstreifen und brüllte: „Ich habe dich gewarnt. Habe ich dich nicht gewarnt?“ Er sah, wie Bergrath versuchte, aus dem Wagen zu flüchten. Auf der Fahrbahn rauschte der Bus an ihnen vorbei. Feltzer schloß einen Moment lang die Augen. Er sah, daß bereits alles rot war.“

 

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Guy Helminger (Esch-sur-Alzette, 20 januari 1963)

 

De Zwitserse dichter en schrijver Eugen Gomringer werd op 20 januari 1925 geboren in Cachuela Esperanza, Bolivia. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007.

 

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Eugen Gomringer (Cachuela Esperanza,  20 januari 1925)

 

De Israëlische schrijfster, journaliste en literatuurwetenschapster Batya Gur werd geboren op 20 januari 1947 in Tel Aviv. Zie ook mijn blog van 20 januari 2008.

Uit: Murder in Jerusalem

 „Michael Ohayon laid A Suitable Boy, the heavy volume in which he had been immersed for weeks, especially the past two, during his vacation, at the foot of his bed. How was it possible to write a novel like this and at the same time live one’s life? How suddenly familiar and true were the claims voiced by many women in his life, claims he had heard often enough from his only son as well, about the manner in which he lost himself in his work, how there was no approaching him while he was on a case. To create and write about some reality or to investigate it seemed suddenly to him like the very same effort, the very same anxiety.

A sudden noise cut his thoughts short. He hurried to the hallway, and from there to the bathroom. He had left the cabinet door under the sink open so that the dampness there would not grow moldy. The bucket he had placed under the sink had overturned, as if a cat had passed by. But no cat had passed by. The windows were shut and the blinds were closed and rain was pounding and a puddle of dirty water was gathering by the front door. There was no explanation for the overturned bucket. “The butterfly effect,” Tzilla would say had she witnessed the scene, which would be certain to irritate Balilty: “Effects again?” he would exclaim. “Butterflies again?“

 

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Batya Gur (20 januari 1947 – 19 mei 2005)

 

De Japanse schrijfster Sawako Ariyoshi werd geboren op 20 januari 1931 in Wakayama. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007.

 

Uit: Le miroir des courtisanes Vertaald door Corinne Atlan)

 

Pendant son séjour à l’hôpital, Tomoko avait reçu, outre les fleurs, nombre de boîtes de bonbons et de biscuits secs. Tandis qu’elle sortait les biscuits un à un de leur emballage individuel, Jôji tendait la main pour les attrapper et les dévorait. Tomoko servit du thé, et, en regardant le visage innocent de l’enfant qui croquait ses biscuits, elle se sentit envahie par un sentiment inattndu de paix intérieure.
– Tu peux venir me voir quand tu veux. Moi, j’ai le temps, je n’ai rien d’autre à faire que de me reposer.
– Mmh.
– Qu’est ce qui te ferais plaisir ? Si tu as envie de quelque chose, je te l’achèterai, tu n’as qu’à me le dire.
– Mmh.
Cette réponse de petit garçon, ce « Mmh » à toutes les questions, plaisait à Tomoko, elle sentait un élancement de joie dans son coeur chaque fois qu’elle l’entendait.
Elle s’était souvent dit que la vie consistait à voir mourir les autres autour de soi. Chacun de nous, né d’une mère, doit vivre puis mourir pareillement, seule la durée de la vie diffère. Elle avait vu mourir des gens plus âgés qu’elle, mais ausi de plus jeunes, comme ce frère ou cette soeur de Jôji né quelques années avant lui, qui était mort avant d’avoir pu respirer sur cette terre. Et la mort de tous les êtres si longtemps qu’ils aient vécu, paraissait regrettable, et toujours soudaine. La mort de Tsuna. La mort du comte Kônami. La mort de Shûichi Nôzawa, de Fumike Ezaki, et puis celle d’Ikuyo, sa mère… Oui, jusque là, Tomoko s’était toujours dit que vivre, c’était dire adieu aux êtres chers, les voir disparaître dans la mort. Par quel miracle la simple vue de ce petit garçon croquant des biscuits salés suscitait-elle un tel élan dans son coeur, et des pensées si différentes ?“

 

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Sawako Ariyoshi (20 januari 1931 – 30 augustus 1984)

 

De Duitse schrijver en journalist Axel Hacke werd geboren op 20 januari 1956 in Braunschweig. Hij bezocht de journalistenschool in München en studeerde politicologie. Van 1981 tot 200o werkte hij als redacteur bij de Süddeutschen Zeitung. In 2004 verscheen zijn succesvolste boek Der weiße Neger Wumbaba, waarin hij op amusante wijze verkeerd verstane liedteksten behandelt.

 

Uit: Der weisse Neger Wumbaba

 

Fest steht aber: Wir, die wir immer alle Texte falsch verstehen, so­bald wir sie nicht lesen, sondern hören, sobald sie gesungen, gebe­tet oder sonstwie vorgetragen werden, wir leben in einer rätselhaf­ten, doch auch reichen, poetischen Welt, bevölkert von Wesen, die niemand ausser uns auch nur zu kennen imstande ist. Nehmen wir jenen Herrn, der mich nach einer Lesung ansprach, um mir seine Version von Matthias Claudius’ Der Mond ist aufge­gangen mitzuteilen. Da heisst es:
»Der Wald steht schwarz und schweiget, und aus den Wiesen steiget der weisse Nebel wunderbar.«
Dieser Mann erzählte mir, was in seinen Ohren klang: »Der Wald steht schwarz und schweiget,
und aus den Wiesen steiget der weisse Neger Wumbaba.«
Das hat nun etwas, das weit über Claudius hinausweist: Von wei­ssen Nebeln singen kann, mit Verlaub, jeder. Aber einen weissen Neger namens Wumbaba zu ersinnen – das ist sehr gross. Sehr viel später meldete sich bei mir noch Leser L. aus München, der eine münchnerisch-bayerische Version vortrug, die auf seine Enkel zurückgeht, und in der es heisst:
»Und aus der Isar steiget der weisse Neger Wumbaba.«
Das ist natürlich auch nicht zu verachten, wenngleich ich es doch schöner finde, diese sagenhaft fremd-schöne Wumbaba-Gestalt aus nebelüberhangenen Wiesen aufsteigen zu sehen, die sich vor einem schwarzen Walde erstrecken. Da kann die Isar nicht leicht mithalten.“

 

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Axel Hacke (Braunschweig, 20 januari 1956)

 

De Tsjechische dichter, schrijver en filosoof Egon Bondy werd geboren op 20 januari 1930 in Praag. Hij publiceerde talrijke dichtbundels, essays en ander proza en een geschiedenis van de filosofie in zes delen. Daarnaast vertaalde hij gedichten van Christian Morgenstern naar het Tsjechisch.

 

Uit: Die invaliden Geschwister (Vertaald door Mira Sonnenschein)

 

„Als er die Anhöhe erklommen hatte, breitete sich die Hochebene vor ihm aus. Auf dem Acker standen drei Bäume. Der letzte Schnee taute auf dem Weg, der bereits voller Pfützen war. Gleich brockenweise blieb der Lehm an den Schuhsohlen kleben. Unter den Bäumen angekommen, stolperte er über eine Leiche. Sie befand sich im Zustand fortgeschrittener Verwesung. Man konnte nicht mehr erkennen, ob sie männlich oder weiblich war. Als er mit dem Fuß gegen diesen Körper stieß, quoll Schlamm heraus. Es war die Leiche der Welt. Das Wetter war häßlich, der Himmel trüb. Nach einigen Kilometern erreichte er eine Kneipe. Da er die letzten Tage ununterbrochen und viel getrunken hatte, plagte ihn ein großer Katzenjammer.
Die Wirtin schenkte ihm ein Bier ein. Sie war dick, aber noch nicht alt. Ihr dauergewelltes, aber zerzaustes Haar war schwarz und glänzend. Nachdem er in der Ecke Platz genommen hatte, verschwand sie hinter einer verglasten Tür in der Küche. Unmittelbar darauf hörte man, wie sie sich dort mit jemandem paarte. Der Küchenschrank wackelte, Geschirr und Gläser schepperten. Die Stimme e
ines Mannes wurde laut und das Stöhnen der Frau. Zwei Beinpaare rutschten und scharrten über den Fußboden. Der kleine Dorfplatz hinter dem Fenster war menschenleer. Die Fenster in den kleinen Häusern waren dunkel, verhängt mit kleinen bunten oder gehäkelten Gardinen. In den Räumen mußte es selbst jetzt zur Mittagszeit schummrig sein. Nur aus einzelnen Schornsteinen stieg Rauch auf.“

 

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Egon Bondy (20 januari 1930 – 9 april 2007)

 

De Duitse dichteres en schrijfster Edeltraud Eckert werd geboren op 20 januari 1930 in Hindenburg.In 1949 begon zij aan een studie pedagogie aan de Humboldt universitei in Berlijn. Zij hoorde over het voortbestaan van Russische gevangenenkampen in de DDR en vormde samen met een groep vrienden een anticommunistische „verzetsgroep tegen onmenselijkheid.“ Op 10 mei 1950 werd zij in Potsdam gearresteerd. Haar werk bestaat uit gedichten die zij in de volgende jaren van haar gevangenschap schreef of die door medegevangenen van buiten waren geleerd. Bij een groter publiek werd zij pas in 2005 bekend door de publicatie van haar werk  door het “Archiv Unterdrückter Literatur in der DDR”. Edeltraud Eckert was al in 1955 gestorven, enkele maanden nadat zij bij werkzaamheden in de gevangenis ernstig verwond was geraakt.

 

Abschied

 

Du riefst mich noch einmal zurück,

Weil ich vergaß Lebwohl zu sagen.

Noch einmal fand ich deinen Blick

Und wandte mich und ging zum Wagen.

 

Wie oft sah ich dies Bild vor mir,

Du lächelnd, ja beinah heiter,

Ein letztes Mal stand ich vor dir,

Ein Händedruck und dann – nichts weiter.

 

Ich musste gehen und wusste schon,

Mein Schritt ging deiner Welt verloren,

Ich hatte noch den warmen Ton,

Den Klang der Stimme in den Ohren.

 

Auf Wiedersehen sagtest du,

Ich nickte, wollte dir nicht wehren,

Und wusste doch so gut wie du,

Ich würde lange Zeit nicht wiederkehren.

 

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Edeltraud Eckert (20 januari 1930 – 18 april 1955)

 

De Amerikaanse schrijver Robert Olen Butler Jr. Werd geboren op 20 januari 1945 in Granite City, Illinois. Hij studeerde aan de Northwestern University (theater) en de University of Iowa (playwriting).Zijn eerste roman The Alleys of Eden verscheen in 1981, gevolgd door Sun Dogs in 1983. Korte verhalen publiceerde hij in bladen als The New Yorker, Esquire, Harper’s, The Atlantic Monthly, GQ, and Zoetrope: All-Story. Voor zijn eerste verhalenbundel A Good Scent from a Strange Mountain kreeg hij in 1993 de  Pulitzer Prize voor fictie.

 

Uit: This is Earl Sandt

 

   „I’ve seen a man die, but not like this. There was silence suddenly around us when he disappeared beyond the trees, silence after terrible sounds, that hammering of his engine, the engine of his aeroplane, and the other sound, after.
He had climbed miraculously up and he had circled the field and we all took off our hats as one, the men among us. Mine as well. Hooray, we cried. My son cried out, too. Hooray. This was why we’d come to this meadow. We would peek into the future and cheer it on.
And Earl Sandt hammered overhead and down to the far edge of the pasture, defying the trees, defying the earth. The propeller of his engine spun behind him and he sat in a rattan chair, as if he was on his front porch smoking a cigar. Then he came back from the tree line, heading our way.
I reached down and touched my son on the shoulder. I had never seen an aeroplane and something was changing in me as it approached. I suppose it scared me some. I had no premonition, but I needed to touch my son at that moment. The plane came toward us and there was a stiff wind blowing—the plane bucked a little, like a nervous horse, but Earl Sandt kept him steady, kept him coming forward, and I felt us all ready to cheer again.
Then there was a movement on the wing. With no particular sound. Still the engine. But there was a tearing away. If I had been Earl Sandt, if I had been sitting in that rattan chair and flying above these bared heads, I might have heard the sound and been afraid.
I lifted my camera. This had nothing to do with the thing happening on the wing. I was only vaguely aware of it in that moment. I lifted my camera and I tripped the shutter, and here was another amazing thing, it seemed to me. One man was flying above the earth, and with a tiny movement of a hand, another man had captured him.”

 

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Robert Olen Butler Jr. (Granite City, 20 januari 1945)

 

De Indiaase schrijfster Qurratulain Hyder werd geboren op 20 januari 1927 in Aligarh, Uttar Pradesh. Na de deling van India in 1947 trok zij naar Pakistan, maar zij keerde na een paar jaar weer terug. Zij heeft twaalf romans op haar naam staan, waarvan Aag ka dariya  (River of Fire) de bekendste is, en talrijke korte verhalen. Zij ontving diverse belangrijke prijzen en onderscheidingen. Rode draad in veel van haar werk is de pijn om de deling van India.

 

Uit: River of Fire

 

„It was the first beerbahuti of the season that Gautam had seen. The prettiest of rain-insects, clothed in god’s own red velvet, the beerbahuti was called the Bride of Indra, Lord of the Clouds. This one was crawling upon a blade of grass. A gust of easterly wind brought it rolling down onto the sodden earth. Gautam scooped it up tenderly with the help of a twig and placed it on his palm. Come the rains and the beerbahutis appeared all over the green. From where do they emerge, so perfect in shape and colour, and where do they go? What a brief span of existence they have, but for them it’s a lifetime. This was a solitary beerbahuti and it looked so alone in the expanse and depth of the forest. Right now it sat cosily in its own silence on Gautam’s palm. It could soon be crushed by an animal or a passer-by.

Gautam put it down and made a boat out of a bargad leaf. A brook of rainwater was rippling past the gnarled roots of the banyan where Gautam had been sitting. He let the beerbahuti slide into her barge and put it out to sea. For this minute creature the rivulet must seem like an ocean. “Farewell, Indra’s bride,” Gautam said as the waves carried the leaf-boat away.

He looked up at the sky, collected his staff and cloth bag and resumed his journey. He noticed another red beerbahuti on the lush green grass, slowly making its progress from somewhere to nowhere. He could unwittingly trample these lovely, helpless little beings. He walked carefully across the patch of green and reached the mud track.“

 

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Qurratulain Hyder (20 januari 1927 – 21 augustus 2007)

 

De Franse dichter en schrijver Raymond Roussel werd geboren op 20 januari 1877 in Parijs als zoon van zeer wekgestelde ouders. De schatrijke Raymond Roussel kon, net zoals zijn jeugdvriend Marcel Proust, zijn hele leven wijden aan het schrijven. Zijn werkmethode, waarin homofonie en homonymie een belangrijke rol speelde, heeft die van de OULIPO-auteurs duidelijk beïnvloed.. Tijdens zijn leven verguisd, dankte hij zijn latere roem aan surrealisten als André Breton en Marcel Duchamp, die hem als hun voorloper beschouwden. Zijn tweede roman Afrikaanse impressies verscheen in 1997 nog in Nederlandse vertaling.

 

Gaspard reprend…

 

[…] Gaspard reprend : ” Tu sais, on croit qu’il va neiger

À Paris, il paraît qu’une nuit la surface

Des bassins a gelé ; je ne crois pas qu’il fasse

Pourtant pendant le jour encore un froid de loup ;

Nous pourrions bien avoir ici le contre-coup

De ça. ” Roberte dit : ” Oui, ce serait à craindre,

Mais jusqu’à présent nous n’avons pas à nous plaindre.

Il faut dire que sauf deux ou trois jours, depuis

Une bonne quinzaine au moins, même les nuits

Sont très douces aussi, c’est extraordinaire. “

 

Il dit : ” Je ne suis pas sûr qu’il soit centenaire,

Celui-là, ” lui montrant un tout petit palmier

À droite, rabougri, mince. ” C’est le premier,

Je suis sûr, que je vois encore aussi grotesque ;

Je crois qu’en essayant il m’arriverait presque

A l’épaule, en trichant. ” Roberte dit : ” Au fond,

C’est ridicule, tous ces embarras qu’ils font

En paraissant se croire en plein dans les tropiques,

En transplantant tous leurs palmiers microscopiques ;

Ce sont à peine des mandarines que leurs

Oranges soi-disant ; et les envois de fleurs,

Elles sortent toujours directement des serres,

Et du reste elles sont à peu près aussi chères

Qu’à Paris. “Il répond : ” Oh ! bien meilleur marché,

ça non. “

 

Elle reprend : ” On a beaucoup marché

Par ici, ” lui montrant sur la terre un peu molle,

Humide, on ne comprend trop comment, et qui colle,

Dans tous les sens, beaucoup, là, de traces de pas ;

Un talon a de gros clous carrés ; il dit : ” Pas

En ce moment toujours, c’est vraiment incroyable

Comme on voit peu de gens, nous devons être au diable

Déjà, je suis sûr, nous n’avons plus de raisons

Pour jamais revenir sur nos pas, nous causons

Sans penser que nous nous éloignons. ” […]

 

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Raymond Roussel (20 januari 1877 – 14 juli 1933)

 

De Vlaamse dichter, rederijker en heelmeester Michiel de Swaen werd geboren in Duinkerke op 20 januari 1654.  Michiel de Swaen studeerde aan het Jezuïetencollege van zijn geboortestad, waar hij waarschijnlijk een humanistische vorming genoot. Na een zesjarige opleiding – drie jaar bij een heelmeester en drie jaar op een onbekende plaats, vestigde De Swaen zich in Duinkerke als heelmeester en barbier. Terzelfder tijd was hij betrokken bij het letterkundige leven van die stad.

 

Sonnet aen den Heer Van Heel

 

Wat claegt gy, heer van Heel, wat doet gy Hollant treuren,

Omdat een wilde Swaen syn kust verlaten heeft?

De Swaen, met een meerder recht, tot rouwe sigh begeeft,

Nu een soo soet verblyf niet meer hem magh gebeuren.

 

O Hollant ! vreedsaem lant, waerin de vryheyt leeft,

Wat socht ik die vergeefs by uwe nagebueren,

Waer Frans en Castiliaen de rust en vrede schueren,

Waar’t hooft der borgery voor vreemde heeren beeft…

 

O had ik, lieve Lant, in uw begryp gebleven,

Hoe vroylyk wiert myn stem tot singen voorts gedreven,

Of aen de Rotte-stroom, of midden op de Maes!

 

Nu leef ik in een oort waer vreughde is uytgeweken;

Myn spys is bittre gal, myn sang… Eylaes! Eylaes!

Och! Och! waer heb ik my, misleyde Swaen, versteken!’

 

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Michiel de Swaen (20 januari 1654 – 3 mei 1707)