Axel Hacke, Michiel de Swaen, Egon Bondy, Sawako Ariyoshi, Eugen Gomringer, Raymond Roussel, Edeltraud Eckert, Imre Madách

De Duitse schrijver en journalist Axel Hacke werd geboren op 20 januari 1956 in Braunschweig. Zie ook alle tags voor Axel Hacke op dit blog.

Uit: Das Beste aus meinem Leben

„Manchmal wache ich nachts auf, der Rücken tut mir weh, ich bin steif wie ein Brett und schweiß-gebadet und denke, ich schaffe es alles nicht, die viele Arbeit und die Familie und die ganze Verantwortung und das Geldverdienen — ich schaffe es nicht. Warum kann ich nicht einen Schreibwarenladen haben, denke ich dann, einen kleinen Schreibwarenladen, in den die Leute hereinkommen und aus dem sie wieder herausgehen? Damischen kaufen sie etwas und lassen dafür ein bisschen Geld da, und ansonsten herrscht Ruhe. Oder warum besitze ich nicht eine Heißmangel, wo es den ganzen Tag nach frischer Wäsche riecht, und abends um halb acht sperrt man zu und geht nach Hause, und Schluss und Tagesschau? Das sei ja wohl nicht mein Ernst, sagt Paola dann zu mir: Was wüsste ich denn von den Problemen der Schreibwarenverkäufer und Heißmangelbesitzer!? Ich solle nicht immer nach Sicherheit und Ruhe suchen im Leben, sagt sie, ich solle es endlich einmal als Heraus-forderungsehen. »Das Leben«, rief sie einmal nachts, »ist ein Abenteuer.« Dann nahm sie mich in den Arm und tröstete mich und sagte, ich würde es schon schaffen, alles. Manchmal wache ich auf, weil mein Sohn schreit, Luis. Er ist gerade zwei Jahre alt, und dann und wann wird er wach und ist ganz verschwitzt und schreit einfach so, und dann und wann schreit er auch nicht einfach so, sondern er schreit: »Bügälnk“

 


Axel Hacke (Braunschweig, 20 januari 1956)

 

De Vlaamse dichter, rederijker en heelmeester Michiel de Swaen werd geboren in Duinkerke op 20 januari 1654. Zie ook alle tags voor Michiel de Swaen op dit blog.

Uit: Het leven en de dood van Jesus Christus

Aen Jesus Moeder hun verlegentheyt ontvouwen,
De minsaemheyt, die hy in haer gelaet bemerkt,
Maekt, dat hy syn gemoed door vaste hôp’ versterkt,
’t Gelukt hem naer syn wensch: de Moeder word bewoogen,
En legt haer lieven Soon den dienaers klagt voor oogen;
Maer ’t schynt, dat mynen Heer haer geenen troost aenbiet,
Hy segt: wat vraegt gy Vrouw, myn uer is hier nog niet.
Dees antwoord, die, in schyn, wat bitter was om hooren,
En kond’ in ’t minste deel des Moeder hôp’ niet stooren,
Sy segt de knechten: past wel op, en zyt bereyd,
Op dat gy alles doet, wat mynen Soon u seyd.
Daer waeren in de zael, ten dienste der genoden,
Ses kruyken, naer de wys en suyvering der Joden;
Den Saligmaker roept de dienaers en gebiet,
Dat m’in elk steene vat strakx suyver water giet.
Sy blyven op het woord van mynen Heyland hopen,
En gieten ieder kruyk soo vol dat s’overlopen;
Hier mede segt den Heer: schenkt nu uyt ’t eerste vat.
En geeft d’Hofmeester eens te proeven van dit nat.
Dien heeft het nauwelykx in synen mond genomen,
Of doet den Bruydegom terstond van tafel komen,
En seyd hem, g’heel gestoort: wie vat met wat beleyt,
Gy uwe Bruyloft-feest van daeg hebt aengeleyt?
Elk doet syn gasten eerst den besten wyn uytschinken,
Den slechtsten, als sy nu versaed zyn van te drinken,
Gy geeft den goeden wyn ten eynde van den dis,
En schenkt dien als den smaek nu schier verloren is.

 

 
Michiel de Swaen (20 januari 1654 – 3 mei 1707)
De bruiloft te Kana door Jan Cornelisz Vermeyen, 1535

 

De Tsjechische dichter, schrijver en filosoof Egon Bondy werd geboren op 20 januari 1930 in Praag. Zie ook alle tags voor Egon Bondy op dit blog.

Uit: Journal de la fille qui cherche Egon Bondy (Vertaald door Marcela
Salivarova Bideau)

« Dans la chambre je voulais me laver de la poussière de la
journée
mais sale et collante de transpiration comme j’étais
il m’a forcée sur le plancher
Pour ne pas me salir encore davantage
je lui ai fait le pont
Sûrement du jamais vu pour lui ça l’a terriblement excité
de voir comment ce petit trou le nargue
Au moment où il s’est penché en avant pour s’en servir
j’ai vu sur le mur en face le tableau dans le miroir
Quand soudain j’ai vu cette taille étroite ce ventre qui
s’estompe et le bassin qui dépasse
Toute cette silhouette mincelette au-dessus de laquelle
ne se dressaient que les seins
j’ai ressenti un étonnement inattendu
où vais-je seulement caser ce membre
Et quand j’ai vu comment il entre
et comment il s’engouffre en moi »

je n’arrivais pas à comprendre où il disparaissait
et voilà qu’il ressort
et replonge encore là
où d’après le reflet dans le miroir on devrait à peine
enfourner la moitié
et j’ai été si sidérée et fascinée par ce théâtre
qui se prolongea quelques minutes
que j’ai d’abord complètement oublié de réaliser que je
l’avais en moi

 

 
Egon Bondy (20 januari 1930 – 9 april 2007)

 

De Japanse schrijfster Sawako Ariyoshi werd geboren op 20 januari 1931 in Wakayama. Zie ook alle tags voor Sawako Ariyoshi op dit blog.

Uit: Les années du crépuscule (Vertaald door Jean-Christian Bouvier)

“Depuis qu’il avait frôlé la mort, Shigezo avait d’une certaine manière franchi les limites habituelles du grand âge. Il avait sur le visage une expression candide qu’Akiko ne lui avait jamais vue. Lui, qui était toujours mécontent et ne cessait de se plaindre, souriait avec les yeux sans rien dire ni même ouvrir la bouche. Kyoko et Akiko qui ne l’avaient, ni l’une ni l’autre, jamais vu satisfait ou heureux n’en revenaient pas. Était-ce le contrecoup de la pneumonie? En tout cas un sourire angélique éclairait désormais son visage. Il souriait quand Akiko devinait ce qu’il désirait, quand elle lui servait à manger ou chaque fois qu’elle le faisait venir près d’elle. De temps à autre, assis tout seul, il se mettait à sourire sans raison.
Satoshi avait le même sourire juste après sa naissance. Je me demandais à quoi il pouvait bien rêver puisque ses yeux ne distinguaient pas encore le monde extérieur, mais le docteur m’a expliqué qu’il souriait simplement aux anges. C’est vrai que les bébés ont l’air de petits anges. J’ai l’impression que c’est la même chose pour grand-père… Est-ce ainsi qu’un homme devient un bouddha? »
(…)

“A l’époque féodale, les paysans étaient maintenus dans un état de subsistance minimale. C’est pareil avec la méde­cine d’aujourd’hui, elle empêche les vieillards de mourir sans les faire vivre pour autant.
– Mais “Papy Bonjour ” vit : il a toujours l’air transporté dans un rêve merveilleux. C’est mieux que d’avoir le corps qui se détraque. Ma grand-mère souffre de rhumatismes, je t’assure qu’elle a le visage bien plus ridé que lui. Il a la chance de ne pas souffrir et de ne pas être malade! »
Après leur départ, Akiko réfléchit à la justesse de leurs observations. Il était vrai que les vieillards, aujourd’hui, au lieu de mourir, survivaient comme Shigezo dans un état euphorique de rêve éveillé. Était-ce un privilège accordé à ceux qui avaient traversé une longue vie? Aux yeux de Shigezo, Emi était sans doute un ange du paradis et l’oiseau dans la cage, Kalavinka, l’oiseau sacré du nirvâna.”

 


Sawako Ariyoshi (20 januari 1931 – 30 augustus 1984)
In 1961

 

De Zwitserse dichter en schrijver Eugen Gomringer werd op 20 januari 1925 geboren in Cachuela Esperanza, Bolivia. Zie ook alle tags voor Eugen Gomringer op dit blog.

 

Alleen 

Alleen
Alleen und Blumen

Blumen
Blumen und Frauen

Alleen
Alleen und Frauen

Alleen und Blumen und Frauen und
ein Bewundere

 

entropie ist schön

entropie ist schön
das gegenteil ist schön

wachstum ist schön
veränderung ist schön
dasein ist schön
ordnung ist schön

das gegenteil ist schön

materie ist schön
energie ist schön
botanik ist schön
sanskrit ist schön

das gegenteil ist schön

verzieht ist schön
irrtum ist schön
bedeutung ist schön
wahrheit ist schön

das gegenteil ist schön
entropie ist schön

 


Eugen Gomringer (Cachuela Esperanza, 20 januari 1925)

 

De Franse dichter en schrijver Raymond Roussel werd geboren op 20 januari 1877 in Parijs. Zie ook alle tags vooor Raymond Roussel op dit blog.

Uit: La Vue

Quelquefoi un reflet momentané s’allume
Dans la vue enchassée au fond du porte-plume
Contre lequel mon oeil bien ouvert est collé
A très peu de distance, à peine reculé:
La vue est mise clans une boule de verre
Petite et cependant visible qui s’enserre
Dans le haut, presque au bout du porte-plume blanc
Où l’encre rouge a fait des taches, comme en sang.
La vue est une très line photographie
Imperceptible, sans doute, si l’on se fie
A la grosseur de son verre dont le morceau
Est dépoli sur un des côtés, au verso;
Mais tout enfle quand l’oeil plus curieux s’approche
Suffisamment pour qu’un cil par moments s’accroche.
Je tiens le porte-plume assez horizontal
Avec trois doigts par son armature en métal
Qui me donne au contact une impression fraiche;
Mon oeil gauche fermé complètement m’empêche
De me préoccuper ailleurs, d’être distrait
Par un autre spectacle ou par un autre attrait
Survenant au dehors et vus par la fenêtre
Entr’ouverte devant moi.
Mon regard pénètre
Dans la boule de verre, et le fond transparent
Se précise; ma main, en remuant, le rend.
Malgré ma volonté, fugitif et peu stable;
Il représente toute une plage de sable
Au moment animé, brillant; le temps est beau;
Des clartés rares et minces courent sur l’eau
S’arrondissant suivant le hasard de la houle;
Des promeneurs et des enfants forment la foule
Presque totalement oisive; il fait du vent
Si l’on en croit certains fronts penchés en avant;
On voit même un chapeau de paille qui s’envole.
Car son propriétaire, un peu trop bénévole,
N’a pas compté sur la brise et sur sa fraicheur.

 

 
Raymond Roussel (20 januari 1877 – 14 juli 1933)
Cover biografie

 

De Duitse dichteres en schrijfster Edeltraud Eckert werd geboren op 20 januari 1930 in Hindenburg. Zie ook alle tags voor Edeltraud Eckert op dit blog.

 

Vom Leben trennt dich Schloss und Riegel

Vom Leben trennt dich Schloss und Riegel
Und deiner Muße bleibt nur eins:
Du schaust in den blind gewordenen Spiegel
Deines eigenen vergangenen Seins.

Ein bleiches Bild sieht dir entgegen,
Von keines Künstlers Hand verschönt,
Du ließest dich in Fesseln legen,
Und frei zu sein hast du ersehnt.

Vielleicht, dass sich dein Morgen naht,
Vielleicht bringt auch die Nacht die Wendung,
Du weißt noch nicht, führt dieser Pfad
Zum Wahnsinn oder zur Vollendung.

 


Edeltraud Eckert (20 januari 1930 – 18 april 1955)

 

De Hongaarse schrijver Imre Madách werd geboren op 20 januari 1823 in Dolná Strehová in het huidige Slowakije. Zie ook alle tags voor Imre Madách op dit blog.

Uit: Die Tragödie des Menschen (Vertaald door Jenő Mohácsi en Geza Engl)

DER HERR.
Ha, aus den Augen mir, abtrünn’ger Geist!
Könnt’ dich vernichten wohl, doch thu’ ich’s nicht.
Magst ringen los von allen Geistesbanden,
Im Staube niedrig, ein verpönter Wicht;
Und so gehaßt, verstoßen und verlassen
Sollst reuevoll zur Einsicht kommen erst,
Daß du umsonst an deiner Kette zerrst,
Mit Gott im Kampfe nimmer Fuß wirst fassen.
LUCIFER.
Ach nein, so leicht stößt du mich nicht von hinnen,
Wie schnödes Werkzeug, unbrauchbar geworden!
Selbander schufen wir, drum fordere
Ich meinen Anteil.
DER HERR spottend.
Gut, du sollst ihn haben.
Auf Erden dort, im Paradiese, sieh’,
Zwei schlanke Bäume. Ich verfluche sie,
Dann nimm dir beide hin, sie seien dein.
LUCIFER.
Karg mißt du deine Gaben zu, wahrhaftig!
Je nun, du bist ja ein gar großer Herr,
Und denkst, mir muß ein Fußbreit Raum genügen.
Hat die Verneinung nur den kleinsten Halt,
Hebt deine Welt sie aus den Angeln bald.
Bricht auf.
CHOR DER ENGEL.
Aus Gottes Angesicht, Verruchter, fort!
Heil dem Gesetzesquell, Heil unserm Hort

 

 
Imre Madách (20 januari 1823 – 5 oktober 1864)
Cover

Axel Hacke, Egon Bondy, Sawako Ariyoshi, Eugen Gomringer, Raymond Roussel, Michiel de Swaen, Edeltraud Eckert, Imre Madách

De Duitse schrijver en journalist Axel Hacke werd geboren op 20 januari 1956 in Braunschweig. Zie ook alle tags voor Axel Hacke op dit blog.

Uit: Die Tage, die ich mit Gott verbrachte

„Als ich mir selbst entgeistert hinterhersah, wie ich mit dem schnelleren Zug in der Nacht entschwand, und als ich gleichzeitig auch sehr erstaunt bemerkte, dass ich im selben Augenblick hinter mir selbst in dem langsameren Zug zurückblieb — da blieb nichts übrig, als mir selbst noch einmal mit einer kurzen Handbewegung zuzuwinken. Und in der Fensterscheibe vor mir, wo zuvor noch mein Bild gewesen war, war nur noch schwarze Nacht. Doch dauerte das nicht lange. Nach einigen Minuten tauchten draußen vor dem Fenster die ersten Lichter der Stadt auf, dann auch die zweiten und die dritten, ich erkannte meine Stadt, ich sah ihre Straßen, ich sah sie nur zu genau, denn der Zug fuhr mitten auf dem Asphalt, er fuhr die Sonnenstraße hinunter, dann die Müllerstraße, und an der Ecke, wo sich der Laden befindet, an dem ich morgens meine Zeitungen kaufe, dort, wo natürlich noch nie ein Zug gefahren war und wohl auch nie wieder einer fahren würde (nein, das ist nicht richtig, einmal wird in dieser Geschichte noch ein Zug dort fahren, so viel kann ich verraten), an dieser Ecke also bog er plötzlich in meine Straße ein, der Zug. Einige Autos warteten derweil, mehrere Passanten eilten, ohne die Bahn weiter zu beachten, den Bürgersteig entlang, ein Liebespaar küsste sich vor dem Eingang eines Lokals. Wir fuhren langsamer und hielten genau vor meinem Haus. Ich nahm meine Aktentasche, ging zur Waggontür und drückte auf den grünen Türöffner. Die Tür öffnete sich, ich stieg aus, nur ich, niemand sonst. Ich schloss die Haustür auf, da schoss mir aus dem Aufzug schon mein lieber Büro-Elefant entgegen. Ich blieb in der Eingangstür des Hauses stehen, strich dem Büro-Elefanten über den Rücken, kraulte ihm die Ohren und hörte, wie sich hinter mir leise zischend die Türen des Zuges schlossen. Ich drehte mich um und sah, wie er die Straße entlangfuhr und um die nächste Ecke bog, dort, wo das Schokoladengeschäft ist. Merkwürdig, dachte ich noch, es sind wirklich gar keine Schienen zu sehen und auch keine Oberleitung.“

 

 
Axel Hacke (Braunschweig, 20 januari 1956)
Cover

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Edward Hirsch, Nazim Hikmet, Guy Helminger, Egon Bondy, Axel Hacke

De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Zie ook alle tags voor Edward Hirsch op dit blog.

 

Early Sunday Morning

I used to mock my father and his chums
for getting up early on Sunday morning
and drinking coffee at a local spot
but now I’m one of those chumps.

No one cares about my old humiliations
but they go on dragging through my sleep
like a string of empty tin cans rattling
behind an abandoned car.

It’s like this: just when you think
you have forgotten that red-haired girl
who left you stranded in a parking lot
forty years ago, you wake up

early enough to see her disappearing
around the corner of your dream
on someone else’s motorcycle
roaring onto the highway at sunrise.

And so now I’m sitting in a dimly lit
café full of early morning risers
where the windows are covered with soot
and the coffee is warm and bitter.

 

What the Last Evening Will Be Like

You’re sitting at a small bay window
in an empty café by the sea.
It’s nightfall, and the owner is locking up,
though you’re still hunched over the radiator,
which is slowly losing warmth.

Now you’re walking down to the shore
to watch the last blues fading on the waves.
You’ve lived in small houses, tight spaces—
the walls around you kept closing in—
but the sea and the sky were also yours.

No one else is around to drink with you
from the watery fog, shadowy depths.
You’re alone with the whirling cosmos.
Goodbye, love, far away, in a warm place.
Night is endless here, silence infinite.

 

Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)

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Edward Hirsch, Nazim Hikmet, Guy Helminger, Egon Bondy, Axel Hacke

De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Zie ook alle tags voor Edward Hirsch op dit blog.

 

Fall

Fall, falling, fallen. That’s the way the season
Changes its tense in the long-haired maples
That dot the road; the veiny hand-shaped leaves
Redden on their branches (in a fiery competition
With the final remaining cardinals) and then
Begin to sidle and float through the air, at last
Settling into colorful layers carpeting the ground.
At twilight the light, too, is layered in the trees
In a season of odd, dusky congruences—a scarlet tanager
And the odor of burning leaves, a golden retriever
Loping down the center of a wide street and the sun
Setting behind smoke-filled trees in the distance,
A gap opening up in the treetops and a bruised cloud
Blamelessly filling the space with purples. Everything
Changes and moves in the split second between summer’s
Sprawling past and winter’s hard revision, one moment
Pulling out of the station according to schedule,
Another moment arriving on the next platform. It
Happens almost like clockwork: the leaves drift away
From their branches and gather slowly at our feet,
Sliding over our ankles, and the season begins moving
Around us even as its colorful weather moves us,
Even as it pulls us into its dusty, twilit pockets.
And every year there is a brief, startling moment
When we pause in the middle of a long walk home and
Suddenly feel something invisible and weightless
Touching our shoulders, sweeping down from the air:
It is the autumn wind pressing against our bodies;
It is the changing light of fall falling on us.

 

I’m Going to Start Living Like a Mystic

Today I am pulling on a green wool sweater
and walking across the park in a dusky snowfall.

The trees stand like twenty-seven prophets in a field,
each a station in a pilgrimage—silent, pondering.

Blue flakes of light falling across their bodies
are the ciphers of a secret, an occultation.

I will examine their leaves as pages in a text
and consider the bookish pigeons, students of winter.

I will kneel on the track of a vanquished squirrel
and stare into a blank pond for the figure of Sophia.

I shall begin scouring the sky for signs
as if my whole future were constellated upon it.

I will walk home alone with the deep alone,
a disciple of shadows, in praise of the mysteries.

 

Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)

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Egon Bondy, Sawako Ariyoshi, Axel Hacke, Robert Olen Butler Jr

De Tsjechische dichter, schrijver en filosoof Egon Bondy werd geboren op 20 januari 1930 in Praag. Zie ook alle tags voor Egon Bondy op dit blog.

 Uit: Die invaliden Geschwister (Vertaald door Mira Sonnenschein)

 „Als er weiterging und sich von der Mitte der Ebene entfernte, dachte er über die Leiche der Welt nach. Offensichtlich lag sie schon den ganzen Winter über dort. Es war nicht anzunehmen, daß man im Dorf nicht Bescheid wußte. Sie lag gleich hinter ihren Scheunen, direkt am Weg. Allem Anschein nach hatten sie ihr Schuhe und Mütze und bestimmt auch die Uhr abgenommen. Am Rande der Ebene, dort, wo es wieder abschüssig wurde, blieb er stehen. Durch den lichten Wald hindurch konnte er bei grauer, doch klarer Luft bis nach unten sehen. Der Wasserpegel schien wieder gestiegen zu sein. In den letzten Monaten war er unverändert geblieben, nur einige Meter Land hatte die Flut vorübergehend überschwemmt. Über Nacht waren die Wasser offensichtlich wieder gestiegen. Man konnte nur abwarten, ob sie wieder zum Stillstand kamen. Beinahe das gesamte Umland war auf diese Weise überschwemmt. Seltsam, denn der Hügel, auf dem er stand, war keinesfalls der höchste. Selbst hohe Berge wurden bereits vom Wasser überflutet. Es umhüllte sie wie ein wallender Umhang, der sich nicht ablegen ließ, und ihnen mit erstaunlicher Beständigkeit anhaftete und bis weit in die Ebene hinunter reichte. Vielleicht war dies hier das letzte Stück Festland. Drüben, unterhalb des Berges, lag eine Stadt. Dort wohnte er. In der Vorstadt standen schon einige Häuser unter Wasser. Aber sie standen ohnehin bereits leer. Einmal hatte er dort in der Nähe in einem Gasthof gesessen, der in einer Senke lag. Es war nicht auszuschließen, daß sie längst überschwemmt war. Deshalb entschied er sich für einen anderen Heimweg. So würde er es noch vor Einbruch der Dunkelheit schaffen. Diesseits des Hügels lagen unterhalb des Waldes noch zwei Dörfer, und in jedem gab es Bier.“ 

 


Egon Bondy (20 januari 1930 – 9 april 2007)

 

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Edward Hirsch, Nazim Hikmet, Guy Helminger, Eugen Gomringer, Batya Gur, Egon Bondy

De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Zie ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Poor Angels

 

At this hour the soul floats weightlessly

through the city streets, speechless and invisible,

astonished by the smoky blend of grays and golds

seeping out of the air, the dark half-tones

 

of dusk suddenly filling the urban sky

while the body sits listlessly by the window

sullen and heavy, too exhausted to move,

too weary to stand up or to lie down.

 

At this hour the soul is like a yellow wing

slipping through the treetops, a little ecstatic

cloud hovering over the sidewalks, calling out

to the approaching night, “Amaze me, amaze me,”

 

while the body sits glumly by the window

listening to the clear summons of the dead

transparent as glass, clairvoyant as crystal.

Some nights it is almost ready to join them.

 

Oh, this is a strange, unlikely tethering,

a furious grafting of the quick and the slow:

when the soul flies up, the body sinks down

and all night—locked in the same cramped room—

 

they go on quarreling, stubbornly threatening

to leave each other, wordlessly filling the air

with the sound of a low internal burning.

How long can this bewildering marriage last?

 

At midnight the soul dreams of a small fire

of stars flaming on the other side of the sky,

but the body stares into an empty night sheen,

a hollow-eyed darkness. Poor luckless angels,

 

feverish old loves: don’t separate yet.

Let what rises live with what descends.

 

 

 

Branch Library

 

I wish I could find that skinny, long-beaked boy

who perched in the branches of the old branch library.

 

He spent the Sabbath flying between the wobbly stacks

and the flimsy wooden tables on the second floor,   

 

pecking at nuts, nesting in broken spines, scratching

notes under his own corner patch of sky.

 

I’d give anything to find that birdy boy again

bursting out into the dusky blue afternoon

 

with his satchel of scrawls and scribbles,

radiating heat, singing with joy.

 

hirsch

Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)

 

De Turkse schrijver Nazim Hikmet werd op 20 januari 1902 geboren in Thessaloniki. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007  en ook mijn blog van 20 januari 2008 en ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

De reus met de diepblauwe ogen

 

Er was eens een reus met diepblauwe ogen

Hij beminde een heel kleine vrouw

Die droomde van een huisje met een tuin

Waarin gevlamde kamperfoelies bloeiden.

 

De reus had lief als een reus

Zijn handen waren groot voor grote dingen

Nooit hadden zij de muren kunnen bouwen of het belletje doen schellen

Van het huisje met de tuin waarin gevlamde kamperfoelies bloeiden.

 

Er was eens een reus met heel blauwe ogen

Hij beminde een heel kleine vrouw

Zij was heel aardig, maar werd vlug moe.

Op de grote wegen van de reus

Had ze zich behaaglijk willen voelen.

Ze zei vaarwel aan de diepblauwe ogen

En in de armen van een rijke dwerg

Liep ze het huisje binnen met een tuin waarin gevlamde kamperfoelies bloeiden.

 

Nu begrijpt de reus

Dat de liefde van een reus

Zelfs niet mag begraven worden

In het huis waarin gevlamde kamperfoelies bloeien.

 

 

Vertaald door Paul Snoek

 

 

De dode op het Beyazitplein

 

Er ligt een dode
een jongen van negentien
bij dag onder de zon
bij nacht onder de sterren
op het Beyazitplein in Istanbul.

 

Er ligt een dode
in de ene hand een leerboek
in de andere hand zijn vermoorde droom
april in het jaar negentienhonderdzestig
op het Beyazitplein in Istanbul.

 

Er ligt een dode neergeschoten
de wonde aan zijn voorhoofd
gaat open als een rode anjer
op het Beyazitplein in Istanbul.

 

Er zal een dode liggen
zijn bloed zal zo lang op de grond druppen
tot mijn volk met de wapens
met vrijheidsliederen
het machtige plein zal heroveren.

 

 

Vertaald door J. Iven en P. Eydemir

 

Hikmet

Nazim Hikmet (20 januari 1902 – 3 juni 1963)

 

De Duitse (Luxemburgse) schrijver Guy Helminger werd geboren op 20 januari 1963 in Esch-sur-Alzette. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007 en ook mijn blog van 20 januari 2008 en ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Uit: Pelargonien (Etwas fehlt immer)

 

Es gab wenig, das Frank Perl so erfreute wie das Fahrradfahren. Da waren Tage, an denen hob er sich morgens kurz nach dem Frühstück in den Sattel, und erst wenn es dunkel wurde, merkte er, daß er die ganze Zeit nichts gegessen hatte. Er fuhr in der Stadt herum, und ab und an, wenn es sich anbot, wenn er wußte, daß es ihm dieses seltsame Glücksgefühl bescheren würde, ließ er den Lenker los, richtete sich auf und schlug einem Passanten im Vorbeigleiten auf den Hinterkopf. Er drehte sich danach nie um, schaute sich nie die überraschten Mienen der Gedemütigten an. Er fuhr einfach weiter, wissend, daß die Gesichter in seinem Rücken in all ihren stumpfen Variationen doch immer mit dem gleichen Ausdruck völliger Sprachlosigkeit über dem Bürgersteig hingen, während in seiner Brust im selben Moment eine Sauerstoffflasche geöffnet wurde und etwas sich aufrichtete in seinen Gliedern.
An sehr schönen Tagen radelte Perl nach so einem Schlag einmal um den Block und steuerte sein Opfer erneut an.
Die Stadt hatte etwas von einem riesigen Blumenkasten, in dem die vom Vorjahr übriggebliebenen Erdbrocken sich zu kleinen schimmeligen Wohneinheiten strukturierten. In den Furchen dazwischen lief die eine oder andere Kellerassel, erschrocken über so viel Licht, das plötzlich über den Dachgiebeln stand und von dort aus jede noch so verwinkelte Ecke ausputzte. Nur die Blumen fehlten.
„Etwas fehlt immer“, sagte Perl und faßte sich ans rechte Ohr.
Er sah die Wagen, die sich langsam und laut aus der Stadt hinaus Richtung Autobahn schoben, sah, wie ihre Schatten stotterten, län-ger wurden, sich in aller Ruhe ausdehnten und wie Geisterfahrer die Gegenfahrbahn benutzten, während sein Rad ihn fast lautlos und gleichmäßig über den Bürgersteig ans Ende des Tages trug.“ 

 

Helminger

Guy Helminger (Esch-sur-Alzette, 20 januari 1963)

 

De Zwitserse dichter en schrijver Eugen Gomringer werd op 20 januari 1925 geboren in Cachuela Esperanza, Bolivia. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007 en ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

schweigen schweigen schweigen
schweigen schweigen schweigen
schweigen schweigen
schweigen schweigen schweigen
schweigen schweigen schweigen

 

 

 

gleichmässig gleich gleichmässig ungleich ungleichmässig

gleich ungleichmässig ungleich gleichmässig

gleich

gleichmässig ungleich ungleichmässig gleich

ungleichmässig ungleich gleichmässig gleich gleichmässig

 

Gomringer

Eugen Gomringer (Cachuela Esperanza,  20 januari 1925)

 

De Israëlische schrijfster, journaliste en literatuurwetenschapster Batya Gur werd geboren op 20 januari 1947 in Tel Aviv. Zie ook mijn blog van 20 januari 2008 en ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Uit: The Saturday Morning Murder (Vertaald door Dalva Bilu)

 

It would take years, Shlomo Gold knew, before he would be able to park his car in front of the Institute on Disraeli Street without feeling a cold hand gripping his heart. Sometimes he even thought that the analytic society should change its prernises from Talbieh, just so he would not have to feel this recurrent anxiety. He had also considered requesting special permission to treat his patients elsewhere, but his supervisors thought that he should confront the situation with his own inner resources and not by means of external changes.

He could still hear old Hildesheimer’s words reverberating in his mind. The building was not the issue, the old man had said: it was not the budding that was causing his anxiety; it was his own feelings in relation to the event. Ever since the day it had happened, Gold heard the words, in their heavy German accent, whenever he approached the building. Especially the sentence about how it was his own emotions he had to face, not the stone walls.

Naturally, Hildesheimer had said then, the fact that it was his,Gold’s, analyst, who was involved had to be taken into account, and perhaps — the old man gave him a shrewd, inquiring look-he should try to “derive the maximum from the difficulties of the situation.” But Shlomo Gold, who had once been so proud of being given the keys to the building, could no longer enter his room at the Institute without an anxiety attack.“

 

gurbatya

Batya Gur (20 januari 1947 – 19 mei 2005)

 

De Tsjechische dichter, schrijver en filosoof Egon Bondy werd geboren op 20 januari 1930 in Praag. Zie ook mijn blog van 20 januari 2009.

 

Uit: Hatto (Vertaald door Mira Sonnenschein)

 

Der Erzbischof begann nun damit, die wertvollen Gaben zu zeigen, die er kürzlich von den Herzögen erhalten hatte, weil sie seine Unterstützung bei der Forchheimer Wahl suchten: Goldenes und silbernes Geschirr, kostbare Stoffe und seltene Pelze, aber auch Kuriositäten und wertvolle Nichtigkeiten wie die Federn eines Pfaus oder der Schwanz eines Basilisken befanden sich darunter ebenso wie eine antike Karte mit der Darstellung der Erde. Der Erzbischof entfaltete die Rolle, um sie sodann voller Stolz als ein Geschenk der Gesandtschaft des westfränkischen Königs zu präsentieren. Er betonte, sie sei wahrhaftig römischen Ursprungs, da hier, wie er erklärte, Jerusalem entgegen der Wahrheit nicht in der Mitte der Welt dargestellt worden war. (Tatsächlich handelte es sich, obgleich die Karte schon einige Jahrhunderte alt sein musste, um eine von einem ungelehrten Mönch angefertigte Kopie späteren Datums.) Für alle erkennbar war Jerusalem nachträglich in den asiatischen Teil eingezeichnet worden. Lesen konnten die Karte allerdings nur der Erzbischof, Salomon und Hatto. Die drei beugten sich also über das äußerst seltene Werk. Keiner von ihnen hatte eine solche Karte öfter als ein-, zweimal zu Gesicht bekommen. Zuerst konnte Hatto die Umrisse Italiens, dann aber auch schon leicht die des Mittelmeers erkennen. Oberhalb im Süden Afrika, unten der Norden mit Gallien und Germanien und noch etwas tiefer die skandische und die englische Insel. Ganz unten jenes Ultima Thule, ein häufiger Gegenstand seiner Überlegungen. Links im Osten zog sich das Festland bis zum Land der Serren hin. Im Westen endete es mit einigen Halbinseln im Ozean. Auch die größten Gebirgsketten und Flüsse waren auf der Karte eingezeichnet. Doch Hatto benötigte eine Weile, bis er erkannte, wo das eigene Land zu finden war. Der Erzbischof, der bereits einige Zeit dem Studium der Karte gewidmet hatte, deutete den geschätzten Gästen mit seinem Finger die entsprechenden Umrisse an. Da – und da – und hier. Hier leben schon die Sarazenen und von hier aus ziehen die Heiden los. Hatto betrachtete das Pergament mit größter Aufmerksamkeit. Es war ein sehr seltsames Gefühl, alles auf einer so kleinen Fläche, auf der eine so große Stadt wie Mainz gar nicht auffiel, aufgezeichnet zu sehen. Er folgte konzentriert dem Finger des Erzbischofs, ja er forderte ihn auf, alles noch einmal zu zeigen …“

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Egon Bondy (20 januari 1930 – 9 april 2007)

 

Zie voor nog meer schrijvers van de 20e januari ook mijn vorige blog van vandaag.

 

Edward Hirsch, Nazim Hikmet, Guy Helminger, Eugen Gomringer, Batya Gur, Sawako Ariyoshi, Axel Hacke, Egon Bondy, Edeltraud Eckert, Robert Olen Butler Jr, Qurratulain Hyder, Raymond Roussel, Michiel de Swaen

De Amerikaanse dichter en letterkundige Edward Hirsch werd geboren op 20 januari 1950 in Chicago. Hij studeerde folklore aan de University of Pennsylvania. Hij werkte als docent Engels aan de Wayne State University en de University of Houston. Hirsch publiceerde o.a. in The New Yorker, The New York Review of Books, American Poetry Review, and The Paris Review. Hij had ook een wekelijkse column over poëzie in de Washington Post Book World van 2002 tot 2005. Zijn eerste bundel For the Sleepwalkers verscheen in 1981.

 

 

In Memoriam Paul Celan

 

Lay these words into the dead man’s grave

next to the almonds and black cherries—

tiny skulls and flowering blood-drops, eyes,

and Thou, O bitterness that pillows his head.

 

Lay these words on the dead man’s eyelids

like eyebrights, like medieval trumpet flowers

that will flourish, this time, in the shade.

Let the beheaded tulips glisten with rain.

 

Lay these words on his drowned eyelids

like coins or stars, ancillary eyes.

Canopy the swollen sky with sunspots

while thunder addresses the ground.

 

Syllable by syllable, clawed and handled,

the words have united in grief.

It is the ghostly hour of lamentation,

the void’s turn, mournful and absolute.

 

Lay these words on the dead man’s lips

 

like burning tongs, a tongue of flame.

A scouring eagle wheels and shrieks.

Let God pray to us for this man.

 

 

 

Lay Back the Darkness

 

My father in the night shuffling from room to room

on an obscure mission through the hallway.

 

Help me, spirits, to penetrate his dream

and ease his restless passage.

 

Lay back the darkness for a salesman

who could charm everything but the shadows,

 

an immigrant who stands on the threshold

of a vast night

 

without his walker or his cane

and cannot remember what he meant to say,

 

though his right arm is raised, as if in prophecy,

while his left shakes uselessly in warning.

 

My father in the night shuffling from room to room

is no longer a father or a husband or a son,

 

But a boy standing on the edge of a forest

listening to the distant cry of wolves,

 

to wild dogs,

to primitive wingbeats shuddering in the treetops.

 

 

Hirsch

Edward Hirsch (Chicago, 20 januari 1950)

 

De Turkse schrijver Nazim Hikmet werd op 20 januari 1902 geboren in Thessaloniki. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007  en ook mijn blog van 20 januari 2008.

 

Today is Sunday

 

Today is Sunday.

For the first time they took me out into the sun today.

And for the first time in my life I was aghast

that the sky is so far away

          and so blue

          and so vast

              I stood there without a motion.

Then I sat on the ground with respectful devotion

leaning against the white wall.

Who cares about the waves with which I yearn to roll

Or about strife or freedom or my wife right now.

The soil, the sun and me…

I feel joyful and how.

 

 

 

Translated by Talat Sait Halman.

 

 

 

Angina Pectoris

 

If half my heart is here, doctor,

      the other half is in China

with the army flowing

     toward the Yellow River.

And, every morning, doctor,

every morning at sunrise my heart

     is shot in Greece.

And every night,c doctor,

when the prisoners are asleep and the infirmary is deserted,

my heart stops at a run-down old house

                                       in Istanbul.

And then after ten years

all i have to offer my poor people

is this apple in my hand, doctor,

one read apple:

               my heart.

And that, doctor, that is the reason

for this angina pectoris–

not nicotine, prison, or arteriosclerosis.

I look at the night through the bars,

and despite the weight on my chest

my heart still beats with the most distant stars.

 

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Nazim Hikmet (20 januari 1902 – 3 juni 1963)

 

De Duitse (Luxemburgse) schrijver Guy Helminger werd geboren op 20 januari 1963 in Esch-sur-Alzette. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007 en ook mijn blog van 20 januari 2008.

Uit: Morgen war schon

Der Nieselregen hatte aufgehört. Sie überholten einen Bus und blieben auf der linken Spur, obwohl kein Wagen vor ihnen zu sehen war. Feltzer bemerkte plötzlich, daß Bergrath den Kopf gewendet hatte und ihn ansah. Jetzt sprich nur ein Wort, dachte Feltzer, und es knallt.

Ein schmaler Streifen Mond tauchte auf, strich matt über den Himmel, bevor er zurück in die Dunkelheit glitt.

Als Bergrath tatsächlich den Mund aufmachte, bremste Feltzer sofort, während seine linke Hand in die Türablage griff. Die Räder rutschten über den Asphalt. Etwas weiter hinter ihnen rollten die Busscheinwerfer auf sie zu. Feltzer steuerte den Wagen auf den Seitenstreifen und brüllte: „Ich habe dich gewarnt. Habe ich dich nicht gewarnt?“ Er sah, wie Bergrath versuchte, aus dem Wagen zu flüchten. Auf der Fahrbahn rauschte der Bus an ihnen vorbei. Feltzer schloß einen Moment lang die Augen. Er sah, daß bereits alles rot war.“

 

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Guy Helminger (Esch-sur-Alzette, 20 januari 1963)

 

De Zwitserse dichter en schrijver Eugen Gomringer werd op 20 januari 1925 geboren in Cachuela Esperanza, Bolivia. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007.

 

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Eugen Gomringer (Cachuela Esperanza,  20 januari 1925)

 

De Israëlische schrijfster, journaliste en literatuurwetenschapster Batya Gur werd geboren op 20 januari 1947 in Tel Aviv. Zie ook mijn blog van 20 januari 2008.

Uit: Murder in Jerusalem

 „Michael Ohayon laid A Suitable Boy, the heavy volume in which he had been immersed for weeks, especially the past two, during his vacation, at the foot of his bed. How was it possible to write a novel like this and at the same time live one’s life? How suddenly familiar and true were the claims voiced by many women in his life, claims he had heard often enough from his only son as well, about the manner in which he lost himself in his work, how there was no approaching him while he was on a case. To create and write about some reality or to investigate it seemed suddenly to him like the very same effort, the very same anxiety.

A sudden noise cut his thoughts short. He hurried to the hallway, and from there to the bathroom. He had left the cabinet door under the sink open so that the dampness there would not grow moldy. The bucket he had placed under the sink had overturned, as if a cat had passed by. But no cat had passed by. The windows were shut and the blinds were closed and rain was pounding and a puddle of dirty water was gathering by the front door. There was no explanation for the overturned bucket. “The butterfly effect,” Tzilla would say had she witnessed the scene, which would be certain to irritate Balilty: “Effects again?” he would exclaim. “Butterflies again?“

 

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Batya Gur (20 januari 1947 – 19 mei 2005)

 

De Japanse schrijfster Sawako Ariyoshi werd geboren op 20 januari 1931 in Wakayama. Zie ook mijn blog van 20 januari 2007.

 

Uit: Le miroir des courtisanes Vertaald door Corinne Atlan)

 

Pendant son séjour à l’hôpital, Tomoko avait reçu, outre les fleurs, nombre de boîtes de bonbons et de biscuits secs. Tandis qu’elle sortait les biscuits un à un de leur emballage individuel, Jôji tendait la main pour les attrapper et les dévorait. Tomoko servit du thé, et, en regardant le visage innocent de l’enfant qui croquait ses biscuits, elle se sentit envahie par un sentiment inattndu de paix intérieure.
– Tu peux venir me voir quand tu veux. Moi, j’ai le temps, je n’ai rien d’autre à faire que de me reposer.
– Mmh.
– Qu’est ce qui te ferais plaisir ? Si tu as envie de quelque chose, je te l’achèterai, tu n’as qu’à me le dire.
– Mmh.
Cette réponse de petit garçon, ce « Mmh » à toutes les questions, plaisait à Tomoko, elle sentait un élancement de joie dans son coeur chaque fois qu’elle l’entendait.
Elle s’était souvent dit que la vie consistait à voir mourir les autres autour de soi. Chacun de nous, né d’une mère, doit vivre puis mourir pareillement, seule la durée de la vie diffère. Elle avait vu mourir des gens plus âgés qu’elle, mais ausi de plus jeunes, comme ce frère ou cette soeur de Jôji né quelques années avant lui, qui était mort avant d’avoir pu respirer sur cette terre. Et la mort de tous les êtres si longtemps qu’ils aient vécu, paraissait regrettable, et toujours soudaine. La mort de Tsuna. La mort du comte Kônami. La mort de Shûichi Nôzawa, de Fumike Ezaki, et puis celle d’Ikuyo, sa mère… Oui, jusque là, Tomoko s’était toujours dit que vivre, c’était dire adieu aux êtres chers, les voir disparaître dans la mort. Par quel miracle la simple vue de ce petit garçon croquant des biscuits salés suscitait-elle un tel élan dans son coeur, et des pensées si différentes ?“

 

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Sawako Ariyoshi (20 januari 1931 – 30 augustus 1984)

 

De Duitse schrijver en journalist Axel Hacke werd geboren op 20 januari 1956 in Braunschweig. Hij bezocht de journalistenschool in München en studeerde politicologie. Van 1981 tot 200o werkte hij als redacteur bij de Süddeutschen Zeitung. In 2004 verscheen zijn succesvolste boek Der weiße Neger Wumbaba, waarin hij op amusante wijze verkeerd verstane liedteksten behandelt.

 

Uit: Der weisse Neger Wumbaba

 

Fest steht aber: Wir, die wir immer alle Texte falsch verstehen, so­bald wir sie nicht lesen, sondern hören, sobald sie gesungen, gebe­tet oder sonstwie vorgetragen werden, wir leben in einer rätselhaf­ten, doch auch reichen, poetischen Welt, bevölkert von Wesen, die niemand ausser uns auch nur zu kennen imstande ist. Nehmen wir jenen Herrn, der mich nach einer Lesung ansprach, um mir seine Version von Matthias Claudius’ Der Mond ist aufge­gangen mitzuteilen. Da heisst es:
»Der Wald steht schwarz und schweiget, und aus den Wiesen steiget der weisse Nebel wunderbar.«
Dieser Mann erzählte mir, was in seinen Ohren klang: »Der Wald steht schwarz und schweiget,
und aus den Wiesen steiget der weisse Neger Wumbaba.«
Das hat nun etwas, das weit über Claudius hinausweist: Von wei­ssen Nebeln singen kann, mit Verlaub, jeder. Aber einen weissen Neger namens Wumbaba zu ersinnen – das ist sehr gross. Sehr viel später meldete sich bei mir noch Leser L. aus München, der eine münchnerisch-bayerische Version vortrug, die auf seine Enkel zurückgeht, und in der es heisst:
»Und aus der Isar steiget der weisse Neger Wumbaba.«
Das ist natürlich auch nicht zu verachten, wenngleich ich es doch schöner finde, diese sagenhaft fremd-schöne Wumbaba-Gestalt aus nebelüberhangenen Wiesen aufsteigen zu sehen, die sich vor einem schwarzen Walde erstrecken. Da kann die Isar nicht leicht mithalten.“

 

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Axel Hacke (Braunschweig, 20 januari 1956)

 

De Tsjechische dichter, schrijver en filosoof Egon Bondy werd geboren op 20 januari 1930 in Praag. Hij publiceerde talrijke dichtbundels, essays en ander proza en een geschiedenis van de filosofie in zes delen. Daarnaast vertaalde hij gedichten van Christian Morgenstern naar het Tsjechisch.

 

Uit: Die invaliden Geschwister (Vertaald door Mira Sonnenschein)

 

„Als er die Anhöhe erklommen hatte, breitete sich die Hochebene vor ihm aus. Auf dem Acker standen drei Bäume. Der letzte Schnee taute auf dem Weg, der bereits voller Pfützen war. Gleich brockenweise blieb der Lehm an den Schuhsohlen kleben. Unter den Bäumen angekommen, stolperte er über eine Leiche. Sie befand sich im Zustand fortgeschrittener Verwesung. Man konnte nicht mehr erkennen, ob sie männlich oder weiblich war. Als er mit dem Fuß gegen diesen Körper stieß, quoll Schlamm heraus. Es war die Leiche der Welt. Das Wetter war häßlich, der Himmel trüb. Nach einigen Kilometern erreichte er eine Kneipe. Da er die letzten Tage ununterbrochen und viel getrunken hatte, plagte ihn ein großer Katzenjammer.
Die Wirtin schenkte ihm ein Bier ein. Sie war dick, aber noch nicht alt. Ihr dauergewelltes, aber zerzaustes Haar war schwarz und glänzend. Nachdem er in der Ecke Platz genommen hatte, verschwand sie hinter einer verglasten Tür in der Küche. Unmittelbar darauf hörte man, wie sie sich dort mit jemandem paarte. Der Küchenschrank wackelte, Geschirr und Gläser schepperten. Die Stimme e
ines Mannes wurde laut und das Stöhnen der Frau. Zwei Beinpaare rutschten und scharrten über den Fußboden. Der kleine Dorfplatz hinter dem Fenster war menschenleer. Die Fenster in den kleinen Häusern waren dunkel, verhängt mit kleinen bunten oder gehäkelten Gardinen. In den Räumen mußte es selbst jetzt zur Mittagszeit schummrig sein. Nur aus einzelnen Schornsteinen stieg Rauch auf.“

 

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Egon Bondy (20 januari 1930 – 9 april 2007)

 

De Duitse dichteres en schrijfster Edeltraud Eckert werd geboren op 20 januari 1930 in Hindenburg.In 1949 begon zij aan een studie pedagogie aan de Humboldt universitei in Berlijn. Zij hoorde over het voortbestaan van Russische gevangenenkampen in de DDR en vormde samen met een groep vrienden een anticommunistische „verzetsgroep tegen onmenselijkheid.“ Op 10 mei 1950 werd zij in Potsdam gearresteerd. Haar werk bestaat uit gedichten die zij in de volgende jaren van haar gevangenschap schreef of die door medegevangenen van buiten waren geleerd. Bij een groter publiek werd zij pas in 2005 bekend door de publicatie van haar werk  door het “Archiv Unterdrückter Literatur in der DDR”. Edeltraud Eckert was al in 1955 gestorven, enkele maanden nadat zij bij werkzaamheden in de gevangenis ernstig verwond was geraakt.

 

Abschied

 

Du riefst mich noch einmal zurück,

Weil ich vergaß Lebwohl zu sagen.

Noch einmal fand ich deinen Blick

Und wandte mich und ging zum Wagen.

 

Wie oft sah ich dies Bild vor mir,

Du lächelnd, ja beinah heiter,

Ein letztes Mal stand ich vor dir,

Ein Händedruck und dann – nichts weiter.

 

Ich musste gehen und wusste schon,

Mein Schritt ging deiner Welt verloren,

Ich hatte noch den warmen Ton,

Den Klang der Stimme in den Ohren.

 

Auf Wiedersehen sagtest du,

Ich nickte, wollte dir nicht wehren,

Und wusste doch so gut wie du,

Ich würde lange Zeit nicht wiederkehren.

 

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Edeltraud Eckert (20 januari 1930 – 18 april 1955)

 

De Amerikaanse schrijver Robert Olen Butler Jr. Werd geboren op 20 januari 1945 in Granite City, Illinois. Hij studeerde aan de Northwestern University (theater) en de University of Iowa (playwriting).Zijn eerste roman The Alleys of Eden verscheen in 1981, gevolgd door Sun Dogs in 1983. Korte verhalen publiceerde hij in bladen als The New Yorker, Esquire, Harper’s, The Atlantic Monthly, GQ, and Zoetrope: All-Story. Voor zijn eerste verhalenbundel A Good Scent from a Strange Mountain kreeg hij in 1993 de  Pulitzer Prize voor fictie.

 

Uit: This is Earl Sandt

 

   „I’ve seen a man die, but not like this. There was silence suddenly around us when he disappeared beyond the trees, silence after terrible sounds, that hammering of his engine, the engine of his aeroplane, and the other sound, after.
He had climbed miraculously up and he had circled the field and we all took off our hats as one, the men among us. Mine as well. Hooray, we cried. My son cried out, too. Hooray. This was why we’d come to this meadow. We would peek into the future and cheer it on.
And Earl Sandt hammered overhead and down to the far edge of the pasture, defying the trees, defying the earth. The propeller of his engine spun behind him and he sat in a rattan chair, as if he was on his front porch smoking a cigar. Then he came back from the tree line, heading our way.
I reached down and touched my son on the shoulder. I had never seen an aeroplane and something was changing in me as it approached. I suppose it scared me some. I had no premonition, but I needed to touch my son at that moment. The plane came toward us and there was a stiff wind blowing—the plane bucked a little, like a nervous horse, but Earl Sandt kept him steady, kept him coming forward, and I felt us all ready to cheer again.
Then there was a movement on the wing. With no particular sound. Still the engine. But there was a tearing away. If I had been Earl Sandt, if I had been sitting in that rattan chair and flying above these bared heads, I might have heard the sound and been afraid.
I lifted my camera. This had nothing to do with the thing happening on the wing. I was only vaguely aware of it in that moment. I lifted my camera and I tripped the shutter, and here was another amazing thing, it seemed to me. One man was flying above the earth, and with a tiny movement of a hand, another man had captured him.”

 

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Robert Olen Butler Jr. (Granite City, 20 januari 1945)

 

De Indiaase schrijfster Qurratulain Hyder werd geboren op 20 januari 1927 in Aligarh, Uttar Pradesh. Na de deling van India in 1947 trok zij naar Pakistan, maar zij keerde na een paar jaar weer terug. Zij heeft twaalf romans op haar naam staan, waarvan Aag ka dariya  (River of Fire) de bekendste is, en talrijke korte verhalen. Zij ontving diverse belangrijke prijzen en onderscheidingen. Rode draad in veel van haar werk is de pijn om de deling van India.

 

Uit: River of Fire

 

„It was the first beerbahuti of the season that Gautam had seen. The prettiest of rain-insects, clothed in god’s own red velvet, the beerbahuti was called the Bride of Indra, Lord of the Clouds. This one was crawling upon a blade of grass. A gust of easterly wind brought it rolling down onto the sodden earth. Gautam scooped it up tenderly with the help of a twig and placed it on his palm. Come the rains and the beerbahutis appeared all over the green. From where do they emerge, so perfect in shape and colour, and where do they go? What a brief span of existence they have, but for them it’s a lifetime. This was a solitary beerbahuti and it looked so alone in the expanse and depth of the forest. Right now it sat cosily in its own silence on Gautam’s palm. It could soon be crushed by an animal or a passer-by.

Gautam put it down and made a boat out of a bargad leaf. A brook of rainwater was rippling past the gnarled roots of the banyan where Gautam had been sitting. He let the beerbahuti slide into her barge and put it out to sea. For this minute creature the rivulet must seem like an ocean. “Farewell, Indra’s bride,” Gautam said as the waves carried the leaf-boat away.

He looked up at the sky, collected his staff and cloth bag and resumed his journey. He noticed another red beerbahuti on the lush green grass, slowly making its progress from somewhere to nowhere. He could unwittingly trample these lovely, helpless little beings. He walked carefully across the patch of green and reached the mud track.“

 

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Qurratulain Hyder (20 januari 1927 – 21 augustus 2007)

 

De Franse dichter en schrijver Raymond Roussel werd geboren op 20 januari 1877 in Parijs als zoon van zeer wekgestelde ouders. De schatrijke Raymond Roussel kon, net zoals zijn jeugdvriend Marcel Proust, zijn hele leven wijden aan het schrijven. Zijn werkmethode, waarin homofonie en homonymie een belangrijke rol speelde, heeft die van de OULIPO-auteurs duidelijk beïnvloed.. Tijdens zijn leven verguisd, dankte hij zijn latere roem aan surrealisten als André Breton en Marcel Duchamp, die hem als hun voorloper beschouwden. Zijn tweede roman Afrikaanse impressies verscheen in 1997 nog in Nederlandse vertaling.

 

Gaspard reprend…

 

[…] Gaspard reprend : ” Tu sais, on croit qu’il va neiger

À Paris, il paraît qu’une nuit la surface

Des bassins a gelé ; je ne crois pas qu’il fasse

Pourtant pendant le jour encore un froid de loup ;

Nous pourrions bien avoir ici le contre-coup

De ça. ” Roberte dit : ” Oui, ce serait à craindre,

Mais jusqu’à présent nous n’avons pas à nous plaindre.

Il faut dire que sauf deux ou trois jours, depuis

Une bonne quinzaine au moins, même les nuits

Sont très douces aussi, c’est extraordinaire. “

 

Il dit : ” Je ne suis pas sûr qu’il soit centenaire,

Celui-là, ” lui montrant un tout petit palmier

À droite, rabougri, mince. ” C’est le premier,

Je suis sûr, que je vois encore aussi grotesque ;

Je crois qu’en essayant il m’arriverait presque

A l’épaule, en trichant. ” Roberte dit : ” Au fond,

C’est ridicule, tous ces embarras qu’ils font

En paraissant se croire en plein dans les tropiques,

En transplantant tous leurs palmiers microscopiques ;

Ce sont à peine des mandarines que leurs

Oranges soi-disant ; et les envois de fleurs,

Elles sortent toujours directement des serres,

Et du reste elles sont à peu près aussi chères

Qu’à Paris. “Il répond : ” Oh ! bien meilleur marché,

ça non. “

 

Elle reprend : ” On a beaucoup marché

Par ici, ” lui montrant sur la terre un peu molle,

Humide, on ne comprend trop comment, et qui colle,

Dans tous les sens, beaucoup, là, de traces de pas ;

Un talon a de gros clous carrés ; il dit : ” Pas

En ce moment toujours, c’est vraiment incroyable

Comme on voit peu de gens, nous devons être au diable

Déjà, je suis sûr, nous n’avons plus de raisons

Pour jamais revenir sur nos pas, nous causons

Sans penser que nous nous éloignons. ” […]

 

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Raymond Roussel (20 januari 1877 – 14 juli 1933)

 

De Vlaamse dichter, rederijker en heelmeester Michiel de Swaen werd geboren in Duinkerke op 20 januari 1654.  Michiel de Swaen studeerde aan het Jezuïetencollege van zijn geboortestad, waar hij waarschijnlijk een humanistische vorming genoot. Na een zesjarige opleiding – drie jaar bij een heelmeester en drie jaar op een onbekende plaats, vestigde De Swaen zich in Duinkerke als heelmeester en barbier. Terzelfder tijd was hij betrokken bij het letterkundige leven van die stad.

 

Sonnet aen den Heer Van Heel

 

Wat claegt gy, heer van Heel, wat doet gy Hollant treuren,

Omdat een wilde Swaen syn kust verlaten heeft?

De Swaen, met een meerder recht, tot rouwe sigh begeeft,

Nu een soo soet verblyf niet meer hem magh gebeuren.

 

O Hollant ! vreedsaem lant, waerin de vryheyt leeft,

Wat socht ik die vergeefs by uwe nagebueren,

Waer Frans en Castiliaen de rust en vrede schueren,

Waar’t hooft der borgery voor vreemde heeren beeft…

 

O had ik, lieve Lant, in uw begryp gebleven,

Hoe vroylyk wiert myn stem tot singen voorts gedreven,

Of aen de Rotte-stroom, of midden op de Maes!

 

Nu leef ik in een oort waer vreughde is uytgeweken;

Myn spys is bittre gal, myn sang… Eylaes! Eylaes!

Och! Och! waer heb ik my, misleyde Swaen, versteken!’

 

deswaen

Michiel de Swaen (20 januari 1654 – 3 mei 1707)