Jean-Paul Sartre, Françoise Sagan, Machado de Assis, Ian McEwan, Chitra Gajadin, Helmut Heißenbüttel, Wulf Kirsten, Robert Menasse, Adam Zagajewski, Anne Carson, Ed Leeflang

De Franse schrijver Jean Paul Sartre werd geboren op 21 juni 1905 in Parijs. Zie ook mijn blog van 21 juni 2006 en ook mijn blog van 21 juni 2007.

Uit: Les Mots

 

A peu près vers le même temps que Charles Schweitzer rencontrait Louis Guillemin, un médecin de campagne épousa la fille d’un riche propriétaire périgourdin et s’installa avec elle dans la triste grand-rue de Thiviers, en face du pharmacien. Au lendemain du mariage, on découvrit que le beau-père n’avait pas le sou. Outré, le docteur Sartre resta quarante ans sans adresser la parole à sa femme ; à table, il s’exprimait par signes, elle finit par l’appeler « mon pensionnaire ». Il partageait son lit, pourtant, et, de temps à autre, sans un mot, l’engrossait : elle lui donna deux fils et une fille ; ces enfants du silence s’appelèrent Jean-Baptiste, Joseph et Hélène. Hélène épousa sur le tard un officier de cavalerie qui devint fou ; Joseph fit son service dans les zouaves et se retira de bonne heure chez ses parents. Il n’avait pas de métier : pris entre le mutisme de l’un et les criailleries de l’autre, il devint bègue et passa sa vie à se battre contre les mots. Jean-Baptiste voulut préparer Navale, pour voir la mer. En 1904, à Cherbourg, officier de marine et déjà rongé par les fièvres de Cochinchine, il fit la connaissance d’Anne-Marie Schweitzer, s’empara de cette grande fille délaissée, l’épousa, lui fit un enfant au galop, moi, et tenta de se réfugier dans la mort.

 

Mourir n’est pas facile : la fièvre intestinale montait sans hâte, il y eut des rémissions. Anne-Marie le soignait avec dévouement, mais sans pousser l’indécence jusqu’à l’aimer. Louise l’avait prévenue contre la vie conjugale : après des noces de sang, c’était une suite infinie de sacrifices, coupée de trivialités nocturnes. A l’exemple de sa mère, ma mère préféra le devoir au plaisir. Elle n’avait pas beaucoup connu mon père, ni avant, ni après le mariage, et devait parfois se demander pourquoi cet étranger avait choisi de mourir entre ses bras. On le transporta dans une métairie à quelques lieues de Thiviers ; son père venait le visiter chaque jour en carriole. Les veilles et les soucis épuisèrent Anne-Marie, son lait tarit, on me mit en nourrice non loin de là et je m’appliquai, moi aussi, à mourir : d’entérite et peut-être de ressentiment. A vingt ans, sans expérience ni conseils, ma mère se déchirait entre deux moribonds inconnus ; son mariage de raison trouvait sa vérité dans la maladie et le deuil. Moi, je profitais de la situation : à l’époque, les mères nourrissaient elles-mêmes et longtemps ; sans la chance de cette double agonie, j’eusse été exposé aux difficultés d’un sevrage tardif. Malade, sevré par la force à neuf mois, la fièvre et l’abrutissement m’empêchèrent de sentir le dernier coup de ciseaux qui tranche les liens de la mère et de l’enfant ; je plongeai dans un monde confus, peuplé d’hallucinations simples et de frustes idoles. A la mort de mon père, Anne-Marie et moi, nous nous réveillâmes d’un cauchemar commun ; je guéris. Mais nous étions victimes d’un malentendu : elle retrouvait avec amour un fils qu’elle n’avait jamais quitté vraiment ; je reprenais connaissance sur les genoux d’une étrangère. »

 

 

sartre

Jean-Paul Sartre (21 juni 1905 – 15 april 1980)

 

 

 

De Franse schrijfster Françoise Sagan (pseudoniem van Françoise Quoirez) werd geboren in Cajarc, Lot op 21 juni 1935. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

Uit: Un certain regard

 

– Au début de 1954, une jeune fille de dix-huit ans, Mademoiselle Quoirez, qui a choisi le pseudonyme de Françoise Sagan, dépose aux éditions Julliard le manuscrit d’un court roman : Bonjour Tristesse. Le livre paraît en mai en même temps que beaucoup d’autres et sans aucune publicité. Un an après, le tirage dépasse un million d’exemplaires en France, et Françoise Sagan est célèbre dans le monde entier où son livre est traduit dans vingt-cinq langues. Célèbre, mais pas très bien connue peut-être. Quelques années plus tard, à une enquête sur les personnages contemporains célèbres, la plupart des personnages interrogées répondront : «Françoise Sagan ? Ah, oui, la vedette de cinéma.»
– Ah ? J’avais oublié.
– Oui. C’est que, tout de suite, il y a eu autour de vous une légende : l’argent, le whisky, les boîtes de nuit, les voitures de sport… Tout ce qu’on prête plutôt, en effet, à une vedette qu’à un écrivain. Vous aviez écrit un livre, et puis vous vous êtes retrouvée star. Comment porte-t-on tout cela à vingt ans ?
– J’ai porté ma légende comme une voilette… Ce masque délicieux, un peu primaire, correspondait chez moi à des goûts évidents : la vitesse, la mer, minuit, tout ce qui est éclatant, tout ce qui est noir, tout ce qui perd, et donc permet de se trouver. Car on ne m’ôtera jamais de l’idée que c’est uniquement en se colletant avec les extrêmes de soi-même, avec ses contradictions, ses goûts, ses dégoûts, ses fureurs, que l’on peut comprendre un tout petit peu, oh, je dis bien un tout petit peu, ce que c’est que la vie. En tout cas, la mienne…”

 

Sagan

Françoise Sagan (21 juni 1935 – 24 september 2004)

 

De Braziliaanse schrijver Joaquim Maria Machado de Assis werd geboren in Rio de Janeiro op 21 juni 1839. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

Uit: De psychiater en andere verhalen (vertaald August Willemsen)

 

‘En de lezer bereide zich voor op dezelfde verbijstering als welke de stad overviel,

toen men op een dag vernam dat alle gekken uit het Groene Huis in

vrijheid werden gesteld.

“Allemaal?”

“Allemaal.”

Dat kan niet; een paar ja, maar allemaal … … …

Allemaal. Zo heeft hij het zelf gezegd in een memorandum dat hij vanmorgen

aan de gemeenteraad heeft gestuurd. Inderdaad had de psychiater de

Raad het volgende laten weten:

1. dat hij uit de statistieken van de stad en van het Groene Huis had opgemaakt dat viervijfde van de bevolking in deze inrichting was opgenomen;

2. dat deze bevolkingsverplaatsing hem ertoe gebracht had de grondslagen van zijn theorie betreffende hersenaandoeningen te herzien, een theorie volgens welke al die gevallen buiten het terrein van het gezond verstand vielen waarin het evenwicht der geestelijke vermogens niet volkomen en absoluut was;

3. dat deze herziening en de statistische gegevens hem hadden geleid tot de overtuiging dat de ware leer niet de bovengenoemde was maar de daaraan tegengestelde …’

 

machado

Machado de Assis (21 juni 1839 – 29 september 1908)

 

De Britse schrijver Ian McEwan werd op 21 juni 1948 geboren in de Engelse garnizoensplaats Aldershot. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

Uit: Saturday

 

“Some hours before dawn Henry Perowne, a neurosurgeon, wakes to find himself already in motion, pushing back the covers from a sitting position, and then rising to his feet. It’s not clear to him when exactly he became conscious, nor does it seem relevant. He’s never done such a thing before, but he isn’t alarmed or even faintly surprised, for the movement is easy, and pleasurable in his limbs, and his back and legs feel unusually strong. He stands there, naked by the bed—he always sleeps naked—feeling his full height, aware of his wife’s patient breathing and of the wintry bedroom air on his skin. That too is a pleasurable sensation. His bedside clock shows three forty. He has no idea what he’s doing out of bed: he has no need to relieve himself, nor is he disturbed by a dream or some element of the day before, or even by the state of the world. It’s as if, standing there in the darkness, he’s materialized out of nothing, fully formed, unencumbered. He doesn’t feel tired, despite the hour or his recent labours, nor is his conscience troubled by any recent case. In fact, he’s alert and empty-headed and inexplicably elated. With no decision made, no motivation at all, he begins to move towards the nearest of the three bedroom windows and experiences such ease and lightness in his tread that he suspects at once he’s dreaming or sleepwalking. If it is the case, he’ll be disappointed. Dreams don’t interest him; that this should be real is a richer possibility. And he’s entirely himself, he is certain of it, and he knows that sleep is behind him: to know the difference between it and waking, to know the boundaries, is the essence of sanity.”

 

IanMcEwan

Ian McEwan (Aldershot,  21 juni 1948)

 

De Surinaamse schrijfster Chitra Gajadin werd geboren in District Suriname op 21 juni 1954. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

Uit:Juweeltjes in het Sarnami

 

Karakteristiek aan hem is zijn rebelse geest. Analytisch en vlijmscherp is hij over het intellectuele nivo van de Hindostaanse gemeenschap. Een groep die niet in staat blijkt tot scheppend vermogen van enig benul. Onverzoenlijk is zijn houding tot die groep. En toch liggen zijn mooiste herinneringen verankerd in jeugdervaringen temidden van dezelfde groep. In hartje Corantijnpolder waar hij altijd zodra hij in Suriname was, de speelkameraad uit zijn jeugd placht op te zoeken. Veertig jaar geleden leerde hij als zevenjarige een deel van het leven in Suriname kennen die een blijvende plek in zijn hart zou veroveren. Ver van stedelijke bekrompenheid probeerde hij te ontsnappen aan de benauwende bescherming van zijn ouders. Waar districtsjongens droomden van de verre grote stad, confectiekleding en schoeisel, popelde hij om na school zijn schoenen uit te schoppen om joel te kunnen spelen. Om de weidsheid van de polder te verkennen en te voetballen tot het vallen van de avond. ‘Dat was een heel mooie periode in mijn leven. Door met die kinderen te spelen heb ik de Hindostaanse taal goed leren spreken. Ik heb tot mijn achttiende Hindostaans gesproken met mijn moeder en Nederlands met mijn vader. De eerste zes maanden in Nickerie verbleven we in Hamptoncourtpolder. Mijn eerste les in het Sarnami vergeet ik nooit, dat was al op de eerste schooldag. Ik zag een roestige spijker in het gebouw en zei “dekh i khillá murcán hai” en toen zei een van de jongens “e bai..khillá ká yár” en toen zei de ander “u nail ke bole hai”. Daar heb ik het Sarnami geleerd, van die jongens.”

 

Gajadin

Chitra Gajadin (District Suriname, 21 juni 1954)

 

De Duitse dichter, schrijver en essayist Helmut Heißenbüttel werd geboren op 21 juni 1921 in Rüstringen, tegenwoordig Wilhelmshaven. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

 

Gedicht von Farben

das schräg herunter taumelnde einzelne schwarze Erlenblatt
die roten Punkte der Hagebutten im schwarzen Graben
die schwarz gefransten Brüche im grauen Asphalt
der Hahnenschrei im Nebel
das apfelsinenfarbene Reet des November
Erinnerung an John Cage mit der Muschel auf den Knien
der raspelnde Ton der Bewegung des Windes an meinem Ohr
der rostige Ton der Kirchuhr im Nebel
das rostige Laub der Kastanie am Bahnhof in Krempe
der schwarze Augenblick der Wahrheit
das Geräusch beim Niedersetzen des Topfes ein Hörspiel
die Besen der Erlenallee und das dichtere Gestrichel der Rotdornbüsche
ich erkenne das Schwarze im dichteren Gestrichel der Rotdornbüsche wieder
das Wiedererkennen der Schwärze der dichteren Dichte
das schwärzliche Rot der Mehlbeerbüsche im Dezember
das grüne Giebeldreieck im grauen Reetdach
das grüne Giebeldreieck im grauen Reetdach im Winter
das grüne Giebeldreieck im grauen Reetdach im Winter mittags

 

 

das Sagbare sagen

das Sagbare sagen
das Erfahrbare erfahren
das Entscheidbare entscheiden
das Erreichbare erreichen
das Wiederholbare wiederholen
das Beendbare beenden

das nicht Sagbare
das nicht Erfahrbare
das nicht Entscheidbare
das nicht Erreichbare
das nicht Wiederholbare
das nicht Beendbare

das nicht Beendbare nicht beenden

 

 

heissenbuettel

Helmut Heißenbüttel (21 juni 1921 – 19 september 1996)

 

De Duitse dichter, schrijver en uitgever Wulf Kirsten werd geboren op 21 juni 1934 in Klipphausen bij Meißen. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

 

Vor der Haustür

 

Vor der Haustür
manchmal morgens,
wenn ich vor die haustür trete,

den stadtrand noch stille anwandelt
für einen atemzug,
umfängt mich herzbeklemmend die fremde.
nichts kommt auf mich zu.
nichts werd ich kommen lassen
auf diesen abgetretnen gehwegplatten.
mein weltvertrauen setzt
auf jede postwurfsendung,
auf knüllpapier im schnittgerinne,
auf pflichtbewusstes anstandsgrün,
gezargt in kümmerwuchsrabatten.
eine fremde, kehlumspannend,
zaunentlang und mauerhin.
ein fremdling bin ich
mir selbst, landlos,
dorfverloren, ausgesandt

 

Kirsten

Wulf Kirsten (Klipphausen, 21 juni 1934)

 

De Oostenrijkse schrijver Robert Menasse werd geboren op 21 juni 1954 in Wenen. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

Uit: Das war Österreich
Man kann alle österreichischen Phänomene nur verstehen, wenn man sich vor Augen hält, daß Österreich ein Museum ist. Gerade auch die Tatsache, daß das österreichische Staatsoberhaupt und ein Museumsdirektor demselben Anforderungsprofil genügen müssen: zum Beispiel Waldheim und der Direktor des Kunsthistorischen Museums Wilfried Seipel: Beide sind nicht über eine moderne Qualifikation definiert, sondern wesentlich über ihre Vergangenheit. Allerdings nicht über irgendeine Vergangenheit, sondern über eine solche, die dem österreichischen Geschichtsverständnis insgesamt entspricht. Das heißt, daß beide in der Vergangenheit möglicherweise nichts gemacht haben, wirklich nichts oder nichts wirklich, ausgenommen das, was alle gemacht haben. Wer will es ihnen also vorwerfen, zumal nichts bewiesen ist – es ist alles nur möglicherweise geschehen, und diese Auflösung der Geschichte in ein System von Möglichkeiten ist eben die österreichische Identität.

Nur in Österreich, unter den beschriebenen Voraussetzungen, ist es daher auch möglich, daß nicht nur das Kunstministerium, sondern sämtliche Ministerien mit kulturellen Belangen befaßt sind. Die Bundestheater, aber auch die Salzburger Festspiele unterstehen dem Finanzministerium. Im Mozartjahr 1996 trat selbst der Verkehrsminister als Dirigent auf. Das Außenministerium wiederum ist für Leihgaben und Versand österreichischer Exponate zuständig. Es organisiert etwa große Auslandstourneen der Lipizzaner, die daher von den österreichischen Zeitungen “unsere kulturellen Botschafter im Ausland” genannt werden. Für diese Botschafter ist allerdings gleichzeitig das Landwirtschaftsministerium zuständig. Und so weiter. Es gäbe noch unzählige Beispiele, die zeigen, daß die staatlichen Strukturen Österreichs der Logik eines Museums gehorchen, das die Größe eines ganzen Landes hat, unzählige Beispiele aus der Geschichte der Zweiten Republik, die deutlich machen, daß das Prinzip der österreichischen Politik die Kulturpolitik ist.”

 

Menasse

Robert Menasse (Wenen, 21 juni 1954)

 

De Poolse dichter en essayist Adam Zagajewski werd geboren op 21 juni 1945 in Lwów, het huidige Lviv. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

Fire

 

Probably I am an ordinary middle-class
believer in individual rights, the word
“freedom” is simple to me, it doesn’t mean
the freedom of any class in particular.
Politically naive, with an average
education (brief moments of clear vision
are its main nourishment), I remember
the blazing appeal of that fire which parches
the lips of the thirsty crowd and burns
books and chars the skin of cities. I used to sing
those songs and I know how great it is
to run with others; later, by myself,
with the taste of ashes in my mouth, I heard
the lie’s ironic voice and the choir screaming
and when I touched my head I could feel
the arched skull of my country, its hard edge.

 

 

Don’t Allow the Lucid Moment to Dissolve

 

Don’t allow the lucid moment to dissolve
Let the radiant thought last in stillness
though the page is almost filled and the flame flickers
We haven’t risen yet to the level of ourselves
Knowledge grows slowly like a wisdom tooth
The stature of a man is still notched
high up on a white door
From far off, the joyful voice of a trumpet
and of a song rolled up like a cat
What passes doesn’t fall into a void
A stoker is still feeding coal into the fire
Don’t allow the lucid moment to dissolve
On a hard dry substance
you have to engrave the truth

   

 

Vertaald door  Renata Gorczynski

 

 

zagajewskim

Adam Zagajewski (Lwów, 21 juni 1945)

 

De Canadese dichteres, essayiste en vertaalster Anne Carson werd geboren op 21 juni 1950 in Toronto. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

XII. Here’s Our Clean Business Now Let’s Go Down the Hall to the Black Room Where I Make My Real Money

You want to see how things were going from the husband’s point of view—
let’s go round the back,
there stands the wife
gripping herself at the elbows and facing the husband.
Not tears he is saying, not tears again. But still they fall.
She is watching him.
I’m sorry he says. Do you believe me.
Watching.
I never wanted to harm you.
Watching.
This is banal. It’s like Beckett. Say something!
I believe

your taxi is here she said.
He looked down at the street. She was right. It stung him,
the pathos of her keen hearing.
There she stood a person with particular traits,
a certain heart, life beating on its way in her.
He signals to the driver, five minutes.
Now her tears have stopped.
What will she do after I go? he wonders. Her evening. It closed his breath.
Her strange evening.
Well he said.
Do you know she began.
What.

If I could kill you I would then have to make another exactly like you.
Why.
To tell it to.
Perfection rested on them for a moment like calm on a lake.
Pain rested.
Beauty does not rest.
The husband touched his wife’s temple
and turned
and ran
down
the
stairs.

 

annecarson

Anne Carson (Toronto, 21 juni 1950)

 

De Nederlandse dichter Ed Leeflang werd geboren op 21 juni 1929 in Amsterdam. Zie ook mijn blog van 21 juni 2007.

 

 

De vader van de baby Constantijn, wat hem

 

De vader van de baby Constantijn, wat hem
voor ogen zweefde stuit en kalmeert mij niet.
Precieze dromen moet ik ’s nachts wel uit,
naar de keuken en ik wil dan nog een uur
op een bevriende stoel.

Niet de geringste engel zou er voor
hebben gevoeld verder te gaan
met haar broze, bedreigde lichaam.

Hij heeft veel te veel bedoeld.
Ik kom niet uit met zijn stoïsch verdriet
en niet met zijn troostrijke orde.

Hoe waar zijn die in zijn huis
trouwens geworden?

Want de moeder schreef het niet.

 

 

Soms moet

 

Soms moet het werkelijk stil zijn,
zij luidt haar kleine bel,

aandacht sneeuwt neer.

 

Nu nemen alle levenden hun stoeltje
op, zij maken een kring en wachten op

een lettergreep, een zegening,

een inval van een beer.

 

Ze is een beetje schele fee,
dat geeft haar fluisteren mysteries

mee; (daar gaat er een opeens

genezen).

 

De zon schijnt welgemoed en
zo rustig langs haar wangen.

 

Dit is vrede boven de
nieuwsgierigheid, waarnaar ze

grijs geworden, dik van leven

nog verlangen.

 

 

Leeflang_Vincent Menzel

Ed Leeflang (21 juni 1929 – 17 maart 2008)
Foto: Vincent Menzel

 

Kurt Schwitters, Marceline Desbordes-Valmore, Jean-Claude Izzo, Robert Rozhdestvensky, Silke Andrea Schuemmer, Carel van Nievelt, Lillian Hellman

De Duitse schrijver, dichter en kunstenaar Kurt Schwitters werd geboren op 20 juni 1887 in Hannover. Zie ook mijn blog van 20 juni 2006. en mijn blog van 20 juni 2007.

‘So, so!’

 

Vier Maurer saßen einst auf einem Dach.
Da sprach der erste: “Ach!”
Der zweite: “Wie ists möglich dann?”
Der dritte: “Daß das Dach halten kann!!!”
Der vierte: “Ist doch kein Träger dran!!!!!!”
Und mit einem Krach
Brach das Dach.

 

 

 

‘A.M.’

 

Er fiel in einen Narrenstall.
Da rauscht ein zäher Wasserfall.
Da sank ein zäher Gummiball.
Er aß von seinem Widerhall.
Da gab er seinen zähen Knall.
Wer gab da seinen zähen Knall?
Der zähe Gummiwasserfall?
So endete der zähe Prall
Im allgemeinen Knall und Fall:
Von Arp und Merz in diesem Fall.
So springt ein zäher Wasserball.

 

 

 

‘Seenot’

 

Wenn die Kraniche bellen
Auf den tanzenden Wellen,
Muß das Schifflein zerschellen.

Und die tausende Raketen,
Die beleuchten das täten,
Würden grausam zertreten.

Wer das jemals erlebet,
An den Zähnen erbebet
Und ins Jenseits entschwehöbet!

 

 

schwitters

Kurt Schwitters (20 juni 1887 – 8 januari 1948)

 

De Franse dichteres Marceline Desbordes-Valmore werd geboren op 20 juni 1786 in Douai. Zie ook mijn blog van 20 juni 2007.

 

 

Les roses de Saadi


J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nouds trop serrés n’ont pu les contenir.

Les nouds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées,
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.

 

 

 

ELEGIES SOLITUDE

 

Abîme à franc
hir seule, où personne, oh ! Personne
ne touchera ma main froide à tous après toi ;
seulement à ma porte, où quelquefois Dieu sonne,
le pauvre verra, lui, que je suis encor moi,
si je vis ! Puis, un soir, ton essor plus paisible
s’ abattra sur mon coeur immobile, brisé
par toi, mais tiède encor d’ avoir été sensible
et vainement désabusé !

 

 

 

ELEGIE L’HORLOGE ARRETEE

 

Horloge d’ où s’ élançait l’ heure
vibrante en passant dans l’ or pur,
comme l’ oiseau qui chante ou pleure
dans un arbre où son nid est sûr,
ton haleine égale et sonore
dans le froid cadran ne bat plus :
tout s’ éteint-il comme l’ aurore
des beaux jours qu’ à ton front j’ ai lus ?

 

 

valmore

Marceline Desbordes-Valmore (20 juni 1786 – 23 juli 1859)

 

 

De Franse schrijver Jean-Claude Izzo werd geboren op 20 juni 1945 in Marseille. Zie ook mijn blog van 20 juni 2007.

 

Uit : Le Soleil des mourants

 

« Lorsque les pompiers évacuent le corps de Titi, son seul vrai copain de galère mort sous un banc de la station Ménilmontant, Rico décide de foutre le camp. De quitter Paris, pour le Sud. A mourir autant mourir au soleil. Dans l’hiver glacial, Rico rumine l’échec de sa vie. Son divorce. Son fils, Julien, qu’il n’a plus le droit de voir. L’engrenage qui l’a jeté à la rue. Sur la route, Rico croisera Félix, qui ” tape le ballon “, ne parle presque plus, a perdu la notion du temps. Et puis Mirjana, une jeune Bosniaque paumée, fauchée, prostituée pour survivre, dit-elle, puisqu’elle est déjà morte. Et puis d’autres, eux aussi vaincus par la vie. A Marseille, il voudrait revoir Léa, le premier amour de sa jeunesse. Qui a dit que l’espoir est au bout du chemin ? »

 

 

izzo

Jean-Claude Izzo (20 juni 1945 – 26 januari 2000)

 

De Russische dichter en schrijver Robert Ivanovich Rozhdestvensky werd geboren op 20 juni 1932 in Kosikha in het district Altai Krai. Zie ook mijn blog van 20 juni 2007.

 

 

WE ARE POLITICIANS!

 

We are politicians!

Yes.

Politicians.

Including all trifles

with heart and soul.

And while drinking our daily yoghurt.

And when drinking the festive “half-litre”. . .

We gather together

accidentally,-

Tobacco smoke

spreads low.

Every evening,

like an extraordinary

meeting of the Council of Ministers!

Here what is distant –

becomes near.

Here what is strange –

becomes personal.

“How is the food problem

in Sverdlovsk?”

“How is the housing problem

in Igar?”

We despise vague replies,

but do not permit silence!

“How is Prance?”

“What about Germany?”

And again:

“And what about the Harvest?”. . .

This inquiring intonation

it is not without reason

that we have chosen it

ourselves.

We are holding a conference

without a Presidium,

but then in a lively hall!

Businesslike and unbending

over peaceful teapots arise

homemade

Sverdlovs,

stuttering Lunacharskis,

Shaumyani

from the Architectural,

And more still, the Dzerzhinskis –

from the mountains. . .

Now and then our arguments

are not thoughtless

Our ideas sometimes

are rather daring!

Only I listen to all this with joy

and glorify this audacity!

 

 

Vertaald door Katherine v. Imhof

 

 

Rohdestvenski

Robert Rozhdestvensky (20 juni 1932 – 19 augustus 1994)

 

De Duitse dichteres, schrijfster en kunsthistorica Silke Andrea Schuemmer werd geboren op 20 juni 1973 in Aken. Zie ook mijn blog van 20 juni 2007.

 

Uit: Remas Haus

 

Haben Sie gewußt, daß alle schönen Frauen einen Buckel haben? Einen unsichtbaren Buckel, von dem sie mit den abenteuerlichsten Dingen abzulenken versuchen? Meine Mutter war an sich eine sehr körperliche, zärtliche Frau, die wußte, daß reden manchmal einfach nicht reicht. Ihr ganzer Körper in den immer schwarzen Stoffen war ein großes Zeichen, das sie in die Stadt und in unser Haus schrieb. Beim Vater war sie ein Ausrufezeichen mit gerade zurückgenommenen Ellenbogen und durchgedrückten Knien oder ein Fragezeichen, wenn sie sich zu ihm beugte, um ihn eine Weile reden zu lassen, was er dachte. Bei mir war sie manchmal ein ganzes Wort, das in der Tür oder neben meinem Bett stand. Eine Begrüßung oder eine Zurechtweisung, geschrieben in den Linien von Beinen und Armen, Hals und Bauch. Ich lernte sie früher lesen als Bücher, und es gab in der Stadt auf den großen Plakaten und Schildern kein einziges Wort, das sich durch die Krümmung eines Bogens oder durch das Wechseln eines Beins so grundlegend verändern konnte. Ich verstand nie, solange ich in der Stadt war, weshalb meine Mutter mir bei all unseren Zärtlichkeiten von Anfang an verboten hatte, ihren Rücken zu berühren. Ich kannte sie nackt beim Baden, und in Wäsche beim Umziehen, und ich sah nie etwas an diesem Stück Haut, keine Narbe oder keine Verletzung, die mich hätten mißtrauisch werden lassen. Und noch ein Verbot gab es in unserem Haus, an das sich auch der Vater zu halten hatte. Im Garten wuchterten fremdartige Gewächse vor sich hin, die meine Mutter großzog, obwohl sie wirklich nicht schön waren, und ganz hinten, wo die älteren der Merkwürdigkeiten besonders dicht standen, gab es eine Bank, auf der sie ab und zu saß, wenn sie nicht gestört werden wollte. Und mir wie dem Vater war es strengstens verboten, sie da zu stören. Wenn etwas besonders dringend sei, solle ich vom Haus aus nach ihr rufen, aber niemals, so sagte sie, dürfe ich sie bei dieser Bank stören, wenn sie da saß. Aber Sie wissen ja, ich bin weniger zurückhaltend als Sie, und kommen Sie mir bitte nicht mit Moral. Und natürlich war ich neugierig und schlich mich einmal doch an sie heran, auf Zehenspitzen, ganz vorsichtig, damit das Unterholz nicht knackte. Und ich sah meine Mutter, meine eigene Mutter, sich ein paar Mal zu allen Seiten umsehen. Dann seufzte sie und ließ sich auf die Bank fallen. Ich sah sie die Arme zum Nacken heben, und die Hände den Verschluß ihres Kragens lösen und auch die Knöpfe am Rücken bis zur Hüfte. Sie schälte sich aus dem Oberteil, trug nichts mehr darunter und zog die Schultern so feste hoch, daß man die Anstrengung in ihrem Gesicht sehen konnte, und als sie sie wieder fallen ließ, sackte ihr Oberkörper ein Stückchen nach vorne. Und da sah ich ihn: einen weißen geschwungenen, sich nach oben verjüngenden Buckel, der schwer auf ihren Schultern lastete und den sie mit einem erstaunlichen Muskelspiel im schwankenden Gleichgewicht hielt. Lassen Sie mich Ihnen jetzt erst einmal beschreiben, wie er wirkte, weil ich Sie wieder zittern sehe mit meinem Brief in der Hand, denn natürlich sind Sie jetzt geil und klapprig. Bei den Schulterblättern fing es an: sehnig wölbte sich das feste Fleisch nach oben, und die Kuppel, die fast bis zu ihrem Hinterkopf reichte, war kaum merklich mit Haarflaum bewachsen. Die Haut schimmert hell, und wenn meine Mutter den Kopf bewegte, ging ein kurzes Zittern und Grollen durch den Buckel auf ihrem Rücken. Sie ließ ihre Arme hängen und hatte den Kopf gebeugt, so daß sich ihr Nacken streckte. Nur, damit Sie sich das jetzt nicht falsch vorstellen: Nicht die Wirbelsäule war verwachsen, sondern die Wölbung war knochenlos und anscheinend sehr schwer, denn meine Mutter atmete lauter als sonst und ließ die Schultern immer tiefer sinken. Und ihre sonst so schnellen und sparsamen Bewegungen wirkten träge und mühsam. Ich mußte an die Vögelinnen denken, die ebenfalls so einen kleinen Buckel unter ihren Federn hatten. Das war mir vorher nicht aufgefallen. Und auch die Engel, die meine Mutter einmal für mich gezeichnet hatte, hatten diese Wölbung am oberen Rücken, nur verdeckten sie ihre mit Flügeln, was meine Mutter nicht konnte.”

 

schuemmer

Silke Andrea Schuemmer (Aken, 20 juni 1973)

Foto: © Gerald Zörner

Zie ook: www.gezett.de 

 

 

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 20 juni 2007.

 

De Nederlandse schrijver Carel van Nievelt werd op 20 juni 1843 geboren in Delfshaven, als zoon van een boekhandelaar.

De Amerikaanse schrijfster en vertaalster Lillian Hellman werd geboren op 20 juni 1905 in New Orleans.

Salman Rushdie, Sybren Polet, José Rizal, Friedrich Huch, Gustav Schwab

De Indisch-Britse schrijver en essayist Sir Salman Rushdie werd geboren in Bombay op 19 juni 1947. Zie ook mijn blog van 19 juni 2007 en ook mijn blog van 19 juni 2006.

Uit:  Shalimar The Clown

“At twenty-four the ambassador’s daughter slept badly through the warm, unsurprising nights. She woke up frequently and even when sleep did come her body was rarely at rest, thrashing and flailing as if trying to break free of dreadful invisible manacles. At times she cried out in a language she did not speak. Men had told her this, nervously. Not many men had ever been permitted to be present while she slept. The evidence was therefore limited, lacking consensus; however, a pattern emerged. According to one report she sounded guttural, glottal-stoppy, as if she were speaking Arabic. Night-Arabian, she thought, the dreamtongue of Scheherazade. Another version described her words as science-fictional, like Klingon, like a throat being cleared in a galaxy far, far away. Like Sigourney Weaver channeling a demon in Ghostbusters. One night in a spirit of research the ambassador’s daughter left a tape recorder running by her bedside but when she heard the voice on the tape its death’s-head ugliness, which was somehow both familiar and alien, scared her badly and she pushed the erase button, which erased nothing important. The truth was still the truth.

These agitated periods of sleep-speech were mercifully brief, and when they ended she would subside for a time, sweating and panting, into a state of dreamless exhaustion. Then abruptly she would awake again, convinced, in her disoriented state, that there was an intruder in her bedroom. There was no intruder. The intruder was an absence, a negative space in the darkness. She had no mother. Her mother had died giving her birth: the ambassador’s wife had told her this much, and the ambassador, her father, had confirmed it. Her mother had been Kashmiri, and was lost to her, like paradise, like Kashmir, in a time before memory. (That the terms Kashmir and paradise were synonymous was one of her axioms, which everyone who knew her had to accept.) She trembled before her mother’s absence, a void sentinel shape in the dark, and waited for the second calamity, waited without knowing she was waiting. After her father died—her brilliant, cosmopolitan father, Franco-American, “like Liberty,” he said, her beloved, resented, wayward, promiscuous, often absent, irresistible father—she began to sleep soundly, as if she had been shriven. Forgiven her sins, or, perhaps, his. The burden of sin had been passed on. She did not believe in sin.”

Salman_Rushdie

Salman Rushdie (Bombay, 19 juni 1947)

 

De Nederlandse dichter en schrijver Sybren Polet (pseudoniem van Sybe Minnema) werd geboren in Kampen op 19 juni 1924. Zie ook mijn blog van 19 juni 2007.

Transparant

Vannacht is een minuut
met de minuut van een
nog nieuwe zin tezaamgeklonken,
versnelde rust van een begin,
geen venster heeft het evenwicht verbrijzeld,
de dag is haast doorzichtig tin
in platen van beheersing opgetrokken,
waartegen ’t licht met gouden stokjes
welluidend trommlend
klinkt en slaat;
dit is het plein, dit is de straat.
Als nu de tijd niet in zal slaan
is dit geluk als cellofaan,
de nieuwe beelden zijn
als ruiterbeelden
tegen ’t verleden aan;
zonder lijn en wet
is het geluk gezet;
de woorden springen aan in weelde

 

Wij-materie

Ik zeg. Zeg niets. Niets zeg ik dan: Wij. Het splijt
dikwijls maar ís, immers heeft een soort. gewicht
van 34.3, atoomnummer 2:2 protonen (jij
en ik), 2 neutronen (?) en een heel kleine neutrino.
Onder het uitzenden van een λ -deeltje
ontwikkelen wij een zo sterke erotische warmte
– gelijk aan zes volledige echtparen in hun eerste graad
van kennismaking – dat wij materiemystici oplossen
in licht. Neutraal is de witheid
die niets omringt, niets is, niets
wil.
Geen biochemicus zweeft voorbij. Geen supersonische engel
ruist. – Geen adem, geen adat, geen Adam.

polet2

Sybren Polet (Kampen, 19 juni 1924)

 

De Filippijnse schrijver José Rizal (eig. José Protacio Rizal Mercado y Alonso Realonda) werd geboren op 19 juni 1861. Zie ook mijn blog van 19 juni 2007.

To the Philippines

Aglowing and fair like a houri on high,
Full of grace and pure like the Morn that peeps
When in the sky the clouds are tinted blue,
Of th’ Indian land, a goddess sleeps.

The light foam of the son’rous sea
Doth kiss her feet with loving desire;
The cultured West adores her smile
And the frosty Pole her flow’red attire.

With tenderness, stammering, my Muse
To her ‘midst undines and naiads does sing;
I offer her my fortune and bliss:
Oh, artists! her brow chaste ring
With myrtle green and roses red
And lilies, and extol the Philippines!

 

Memories of My Town

When I recall the days
That saw my childhood of yore
Beside the verdant shore
Of a murmuring lagoon;
When I remember the sighs
Of the breeze that on my brow
Sweet and caressing did blow
With coolness full of delight;

When I look at the lily white
Fills up with air violent
And the stormy element
On the sand doth meekly sleep;
When sweet ’toxicating scent
From the flowers I inhale
Which at the dawn they exhale
When at us it begins to peep;

I sadly recall your face,
Oh precious infancy,
That a mother lovingly
Did succeed to embellish.
I remember a simple town;
My cradle, joy and boon,
Beside the cool lagoon
The seat of all my wish.

Oh, yes! With uncertain pace
I trod your forest lands,
And on your river banks
A pleasant fun I found;
At your rustic temple I prayed
With a little boy’s simple faith
And your aura’s flawless breath
Filled my heart with joy profound.
Saw I God in the grandeur
Of your woods which for centuries stand;
Never did I understand
In your bosom what sorrows were;
While I gazed on your azure sky
Neither love nor tenderness
Failed me, ‘cause my happiness
In the heart of nature rests there.

Tender childhood, beautiful town,
Rich fountain of happiness,
Of harmonious melodies,
That drive away my sorrow!
Return thee to my heart,
Bring back my gentle hours
As do the birds when the flow’rs
Would again begin to blow!
But, alas, adieu! E’er watch
For your peace, joy and repose,
Genius of good who kindly dispose
Of his blessings with amour;
It’s for thee my fervent pray’rs,
It’s for thee my constant desire
Knowledge ever to acquire
And may God keep your candour!

jose_rizal

José Rizal (19 juni 1861 – 30 december 1896)

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 19 juni 2007.

De Duitse dichter en schrijver Friedrich Huch werd geboren op 19 juni 1873 in Braunschweig.

De Duitse schrijver en pastor Gustav (Benjamin) Schwab werd geboren op 19 juni 1792 in Stuttgart.

 

Raymond Radiguet, Bert Schierbeek, Ivan Gontsjarov, Richard Powers, Geoffrey Hill, Anton van Wilderode, Utta Danella

De Franse schrijver Raymond Radiguet werd geboren op 18 juni 1903 in Saint-Maur-des-Fossés. Zie ook mijn blog van 18 juni 2007.

Uit: Le diable au corps

 

„Des élèves comme nous servaient d’appeaux pour en attirer d’autres.

Ma mère me jugeait trop jeune pour aller à Henri-IV. Dans son esprit, cela voulait dire : pour prendre le train. Je restai deux ans à la maison et travaillai seul.

Je me promettais des joies sans bornes, car, réussissant à faire en quatre heures le travail que ne fournissaient pas en deux jours mes anciens condisciples, j’étais libre plus de la moitié du jour. Je me promenais seul au bord de la Marne qui était tellement notre rivière que mes soeurs disaient, en parlant de la Seine, « une Marne ». J’allais même dans le bateau de mon père, malgré sa défense ; mais je ne ramais pas, et sans m’avouer que ma peur n’était pas celle de lui désobéir, mais la peur tout court. Je lisais, couché dans ce bateau. En 1913 et 1914, deux cents livres y passent. Point ce que l’on nomme de mauvais livres, mais plutôt les meilleurs, sinon pour l’esprit, du moins pour le mérite. Aussi, bien plus tard, à l’âge où l’adolescent méprise les livres de la Bibliothèque rose, je pris goût à leur charme enfantin, alors qu’à cette époque je ne les aurais voulu lire pour rien au monde.

Le désavantage de ces récréations alternant avec le travail était de transformer pour moi toute l’année en fausses vacances. Ainsi, mon travail de chaque jour était-il peu de chose, mais, comme, travaillant moins de temps que les autres, je travaillais en plus pendant leurs vacances, ce peu de chose était le bouchon de liège qu’un chat garde toute sa vie au bout de la queue, alors qu’il préférerait sans doute un mois de casserole.

Les vraies vacances approchaient, et je m’en occupais fort peu puisque c’était pour moi le même régime. Le chat regardait toujours le fromage sous la cloche. Mais vint la guerre. Elle brisa la cloche. Les maîtres eurent d’autres chats à fouetter et le chat se réjouit.

A vrai dire, chacun se réjouissait en France. Les enfants, leurs livres de prix sous le bras, se pressaient devant les affiches. Les mauvais élèves profitaient du désarroi des familles.

Nous allions chaque jour, après dîner, à la gare de J…, à deux kilomètres de chez nous, voir passer les trains militaires. Nous emportions des campanules et nous les lancions aux soldats. Des dames en blouse versaient du vin rouge dans les bidons et en répandaient des litres sur le quai jonché de fleurs. Tout cet ensemble me laisse un souvenir de feu d’artifice. Et jamais autant de vin gaspillé, de fleurs mortes. Il fallut pavoiser les fenêtres de notre maison.

Bientôt, nous n’allâmes plus à J…. Mes frères et mes soeurs commençaient d’en vouloir à la guerre, ils la trouvaient longue. Elle leur supprimait le bord de la mer. Habitués à se lever tard, il leur fallait acheter les journaux à six heures. Pauvre distraction ! Mais vers le vingt août, ces jeunes monstres reprennent espoir. Au lieu de quitter la table où les grandes personnes s’attardent, ils y restent pour entendre mon père parler de départ. Sans doute n’y aurait-il plus de moyens de transport. Il faudrait voyager très loin à bicyclette. Mes frères plaisantent ma petite. Les roues de sa bicyclette ont à peine quarante centimètres de diamètre : « On te laissera seule sur la route. » Ma sanglote. Mais quel entrain pour astiquer les machines ! Plus de paresse. Ils proposent de réparer la mienne. Ils se lèvent dès l’aube pour connaître les nouvelles. Tandis que chacun s’étonne, je découvre enfin les mobiles de ce patriotisme : un voyage à bicyclette ! Jusqu’à la mer ! et une mer plus loin, plus jolie que d’habitude. Ils eussent brûlé Paris pour partir plus vite. Ce qui terrifiait l’Europe était devenu leur unique espoir.”

 

Raymond_Radiguet_on_17-12-1929_Picasso

Raymond Radiguet (18 juni 1903 – 12 december 1923)
Portret door Pablo Picasso

 

 

De Nederlandse schrijver en dichter Bert (Lambertus Roelof) Schierbeek (1918-1996) werd geboren op 18 juni 1918 in Glanerbrug in Twente. Zie ook mijn blog van 18 juni 2007.

 

gelachen hebben we…

 

maar we zouden niet vergeten dat
we hebben gelachen, gelachen hebben
we veel en dat zal ik niet vergeten
want we hebben gelachen en veel hè?
en dat zullen we nooit vergeten om-
dat we zoveel gelachen hebben en dat
niet vergeten gvd wat hebben we gelachen
en niet en nooit vergeten dat we zo
hebben g
elachen omdat we samen waren
en zoveel gelachen hebben dat we
het nooit zullen vergeten

 

 

 

De wind 


De wind
doet wat ie wil
als de wind waait
(en het waait altijd
als er wind is)
bewegen de toppen
van de bomen
zodat je uit de verte
de wind al kunt zien

de wind is altijd
bezig kent geen rust

soms is hij vliegende storm
rukt bomen uit de grond
daken van het huis
breekt dijken
doet schepen vergaan
is overstroming
en verderf overal

maar meestal is
de wind rustig
laat molens draaien
die het graan malen
tot meel voor de bakker
die ons er brood van bakt
of zaagt hout
bomen tot planken
of bemaalt een gebied
en regelt de waterhuishouding
maalt van sloot in boezem
of van boezem in sloot
soms is de wind
een briesje ter verkoeling
in de hete zomer
soms strijkt zij over
het water de rimpels
in het gezicht van
de hemel glad
ook waait hij wel
als een frisse wind door een zaak
soms verstopt de wind zich in de
mens die zich dan zoals hij zegt

voel dan het geluid
als de wind vlucht
en de lucht klieft
om dat tuig
dat zich grommend
opricht en vliegt

 

 

schierbeek

Bert Schierbeek (18 juni 1918- 9 juni 1996)

 

De Russische schrijver Ivan Aleksandrovitsj Gontsjarov werd geboren op 18 juni 1812 in Simbirsk als zoon van een graanhandelaar. Zie ook mijn blog van 18 juni 2007.

 

Uit: Oblomov

 

Ilya Ilyich Oblomov was lying in bed one morning in his flat in Gorokhovaya Street in one of those large houses which have as many inhabitants as a country town.

He was a man of about thirty-two or three, of medium height and pleasant appearance, with dark grey eyes, but with a total absence of any definite idea, any concentration, in his features. Thoughts promenaded freely all over his face, fluttered about in his eyes, reposed on his half-parted lips, concealed themselves in the furrows of his brow and then vanished completely—and it was at such moments that an expression of serene unconcern spread all over his face. This unconcern passed from his face into the contours of his body and even into the folds of his dressing-gown.

Occasionally a sombre look of something like fatigue or boredom crept into his eyes; but neither fatigue nor boredom could banish for a moment the mildness which was the predominant and fundamental expression not only of his face but of his whole soul, so serenely and unashamedly reflected in his eyes, his smile and every movement of his head and hands. A cold and superficial observer, casting a passing glance at Oblomov, would have said: “A good-natured fellow, I’ll be bound, a simpleton!” A more thoughtful and sympathetic man, after a long scrutiny of his face, would have walked away with a smile, full of pleasant thoughts.

Oblomov’s complexion was not ruddy, nor dark, nor particularly pale, but rather nondescript, or seemed to be so because he had grown so fat and flabby—which was unusual for a man of his age—whether because of lack of exercise, or fresh air, or both, it is difficult to say. Generally speaking, his body, if one were to judge by the dull and excessively white colour of his neck, his small, chubby hands, and his soft shoulders, seemed too effeminate for a man.

 

Goncharov

Ivan Gontsjarov (18 juni 1812 – 27 september 1891)

 

 

 

De Amerikaanse schrijver Richard Powers werd geboren op 18 juni 1957 in Evanston, Illinois. Zie ook mijn blog van 18 juni 2007.

 

Uit: Three Farmers on Their Way to a Dance

 

„I Outfit Myself for a Trip to Saint Ives

Cats, kits, sacks, wives: how many were going to St. Ives?

 

For a third of a century, I got by nicely without Detroit. First off, I don’t do well in cars and have never owned one. The smell of anything faintly resembling car seats gives me motion sickness. That alone had always ranked Motor City a solid third from bottom of American Cities I’d Like to See. I always rely on scenery to deaden the inconvenience of travel, and “Detroit scenery” seemed as self-contradictory as “movie actress,” “benign cancer,” “gentlemen of the press,”‘ or “American Diplomacy.” For my entire conscious life I’d successfully ignored the city. But one day two years ago, Detroit ambushed me before I could get out of its way.

The Early Riser out of Chicago dropped me off alongside Grand Trunk Station, a magnificent building baptized in marble but now lying buried in plywood. I lugged my bag-and-a-half into the terminal, a public semi darkness stinking of urine and history. Subpoenaed relatives met their arriving parties under the glow of a loudspeaker that issued familiar, reassuring tunes.

One hundred years ago, the Grand Trunk must have quickened pulses. Pillars of American Municipal balanced a fifty-foot vault on elaborate Corinthian capitals: America copying England copying France copying Rome copying the Greeks. A copper dome with ceramic floral trim bore the obligatory inscriptions from Cicero and Bill Taft. Now the station’s opulence left it a mausoleum, empty except for the Early Riser executives who threaded the rotunda in single file.”

 

richardpowers

Richard Powers (Evanston, 18 juni 1957)

 

 

 

De Engelse dichter Geoffrey Hill werd geboren op 18 juni 1932 in Bromsgrove, Worcestershire. Zie ook mijn blog van 18 juni 2007.

 

 

September Song

 

born 19.6.32 – deported 24.9.42

Undesirable you may have been, untouchable
you were not. Not forgotten
or passed over at the proper time.

As estimated, you died. Things marched,
sufficient, to that end.
Just so much Zyklon and leather, patented
terror, so many routine cries.

(I have made
an elegy for myself it
is true)

September fattens on vines. Roses
flake from the wall. The smoke
of harmless fires drifts to my eyes.

This is plenty. This is more than enough.

 

Mercian Hymns I

King of the perennial holly-groves, the riven sandstone: overlord of the
M5: architect of the historic rampart and ditch, the citadel at
Tamworth, the summer hermitage in Holy Cross: guardian of the Welsh
Bridge and the Iron Bridge: contractor to the desirable new estates:
saltmaster: money-changer: commissioner for oaths: martyrologist: the
friend of Charlemagne.

‘I liked that,’ said Offa, ‘sing it again.’

 

hill[1]

Geoffrey Hill (Bromsgrove, 18 juni 1932)

 

 

De Vlaamse schrijver dichter, vertaler en scenarist  Anton van Wilderode (pseudoniem van Cyriel Paul Coupé werd geboren in Moerbeke op 18 juni 1918. Zie ook mijn blog van 18 juni 2007.

 

Antwerpen

 

De overzet van toen. Wij stonden buiten
geschoord tegen de stoten van de stroming
waarop de scherven van koel zonlicht sneeuwden
en meeuwen krijsend in het schuimspog vielen.
Wij proefden zout en zee op onze lippen.
Het dak ging op en neer, vooruitgedreven
als een zelfstandig wezen door zijn zwaarte.

Het land achter de rug, de kade tegen
en de beschutting van getroste schepen
waaruit al wangeluiden hoorbaar waren,
ratel van kettingen en stalen kabels.
Een flard muziek en klapperende vlaggen
riepen vermoedens op en dadelijk heimwee
naar niemands nieverslanden in de verte.

 

 

Guido Gezelle

 

Ik nog een knaap en nog zonder verleden
toen ik Dien avond en die Rooze las
gelijk men brieven leest soms of gebeden.

 

Ook weet ik scherp en helder hoe het was:
de leraar rechtop achter de katheder,
de harde bank in de poësisklas,

 

de leerlingen die deden wat zij deden,
de tuin nog raadbaar achter marmerglas,
namiddaguren glijdend en vergleden.

 

Ik zag de roos rood op een jongensjas
in een gebaar van vriendschap weggegeven
dat poëzie en onverwelkbaar was.

 

 

 

Een dorp

 

Een dorp onveranderd gebleven
als een dorp dat niet meer bestaat.

 

Wie hier door de zomerzon gaat
vindt zeven dagen op zeven
de slaap van een eerder leven.

 

De klok in de kerktoren slaat.
De tijd geeft alarm maar slechts even.
Dan wordt hij weer opgeheven.

 

En nergens komt iemand te laat.

 

 

Anton van Wilderode

Anton van Wilderode (18 juni 1918 – 15 juni 1998)

 

 

De Duitse schrijfster Utta Danella (eig.Utta Denneler) werd geboren op 18 juni 1924 in Berlijn. Zie ook mijn blog van 18 juni 2007.

 

Uit: Die andere Eva

 

„Schließlich zog Georg Seebacher, gerade zweiundzwanzig Jahre alt, zu Hause aus und lebte fortan in einer Kommune. Allerdings nicht lange, denn er war nun mal an ein großes, wohleingerichtetes Haus gewöhnt.
Unglücklicherweise hatte er in der Kommune etwas gelernt, was die Eltern von den Weltverbesserern eigentlich nicht erwartet hatten: Er wurde ein Spieler.
Mit Pokern hatte es angefangen, bald ging er ins Spielcasino. Das Studium beendete er nie, einen Beruf erlernte er nicht, Vaters Firma war nur als Geldquelle von Interesse. Und da er natürlich selten gewann, meistens verlor, hatte er Schulden. Er gab ungedeckte Schecks aus, verschwand klammheimlich aus Hotels, ohne zu zahlen, und da er sich immer auf die Firma Seebacher berief, blieb Franz nichts anderes übrig, als zu zahlen. Nebenbei liefen immer noch ausreichend Frauengeschichten, denn der gutaussehende Schorschi war in seinen Kreisen sehr beliebt. Man lieh ihm bereitwillig Geld, natürlich um den lukrativen Vater wissend, ab und zu hielten ihn auch Frauen aus.“

 

Utta Danella
Utta Danella (Berlijn, 18 juni 1924)

 

Ward Ruyslinck, Peter Rosei, Max Dendermonde, Henry Lawson, Ferdinand Freiligrath

De Vlaamse schrijver Ward Ruyslinck (pseudoniem van Raymond Charles Marie De Belser) werd geboren in Berchem op 17 juni 1929. Zie ook mijn blog van 17 juni 2006 en eveneens mijn blog van 17 juni 2007.

Uit: Wierook en tranen

 

Willen we hier maar uitspannen?’ stelde pa voor. ‘We bereiken vandaag toch de grens niet meer en het wordt al donker.’

Hij stapte van zijn fiets. De fiets met de overladen bagagedrager steigerde plotseling en pa ging zwaar op het stuur liggen om het evenwicht te herstellen.

Hij zag er als een afgebeuld trekpaard uit en ma ook en ik waarschijnlijk ook.

‘Gaan wij hier overnachten?’ vroeg ma met een holle mond en trillende wimpers. ‘We hebben nog maar een paar kilometers te trappen, misschien halen we het wel.’ Ze stapte niettemin eveneens van haar fiets en ik volgde haar voorbeeld. Ik had een lichte roodgelakte jongensfiets, zonder bagage. Pa wierp me een bezorgde blik toe: ‘Ons achterlichtje is moe, hij heeft zich ocharme halfdood getrapt. We konden beter hier overnachten en morgen de grote sprong wagen. Zijt gij niet moe?’

‘Een beetje wel,’ gaf ma toe. Haar mond stond ver open, ik had haar nog nooit zo moe gezien, mijn ma, ook thuis niet, als ze de mand met het wasgoed uit de kelder had opgehaald.

Pa zette zijn fiets tegen de terrasschutting van een koffiehuis en wiste het zweet van het voorhoofd. De fiets viel om en de bel rinkelde eventjes. Pa zei iets tegen de fiets, een woord dat ik zelf nooit mocht gebruiken.”

 

 

ruyslinck

Ward Ruyslinck (Berchem, 17 juni 1929)

 

 

De Oostenrijkse dichter en schrijver Peter Rosei werd geboren op 17 juni 1946 in Wenen. Zie ook mijn blog van 17 juni 2006 en eveneens mijn blog van 17 juni 2007.

 

Uit: Wien Metropolis

 

In der Schönborngasse, im achten Wiener Gemeindebezirk, steht ein fünf Stock hohes Haus an der Ecke zur Josefstädterstraße. Das Haus ist schönbrunnergelb gestrichen und unterscheidet sich auf den ersten Blick kaum von den Nachbarhäusern, die allesamt aus der Gründerzeit herstammen. Weibliche Köpfe im Halbrelief – es sind die Köpfe von Göttinnen, deren Namen und Treiben bloß in Vergessenheit geraten sind – schmücken den Fries, der oben, oberhalb der letzten Fensterreihe, als zart gerieftes Band um das Gebäude herumläuft, und aus dem Haar dieser Göttinnen entwirren sich Bänder und Girlanden aus Stuck, die in tändelndem Rhythmus, wie materialgewordene Töne einer leichtfüßigen, etwas abgedroschenen Musik, die Hauswände überspielen. An der Ecke zur Josefstädterstraße, etwa in Höhe des Mezzanin, ist als weitere Dekoration ein überdimensionierter Männerkopf mit wallendem Prophetenbart postiert, dessen weise verschlossene Lippen im Zusammenspiel mit den weit geöffneten, aber blind starrenden Augen keinerlei Botschaft verkünden, es sei denn die einer sich selber verlustig gegangenen Seele mit ihrer heiteren, ja glücksversessenen Adaption an das Dasein.

In dem Haus, in einer kleinen Wohnung im vierten Stock, mit Blick auf die Josefstädterstraße, wohnten die beiden Herren Franz Joseph Pandura und Georg Oberkofler. Vor dem Krieg hatte Oberkofler, schon damals Soldat, allerdings beim noch österreichischen Militär, in der Wohnung zusammen mit seiner Frau gelebt. Noch war den anderen Hausparteien erinnerlich, wie der fesche, großgewachsene Oberleutnant, sein blondes, vielleicht ein bißchen grell aufgemachtes Frauchen am Arm, die breiten Treppen hinuntergestiegen und in einen einladenden, vielversprechenden Abend, einen Sommerabend etwa, zeremoniell und förmlich, wie es sich für einen Offizier gehört, aber nicht unelegant
hinausgetreten war.

Die Wohnung bestand nur aus zwei großen Zimmern samt Nebenräumen wie Bad und Küche und stellte in dem Haus an der Schönborngasse eigentlich eine Ausnahme dar. Die Wohnungen zählten nämlich in der Regel vier Zimmer oder mehr und waren herrschaftlich”.

 

rosei

Peter Rosei (Wenen, 17 juni 1946)

 

 

De Nederlandse dichtert en schrijver Max Dendermonde (pseudoniem van Hendrik Hazelhoff) werd geboren op 17 juni 1919 in Winschoten. Zie ook mijn blog van 17 juni 2006 en eveneens mijn blog van 17 juni 2007.

 

Uit: De wereld gaat aan vlijt ten onder

 

“Zomer, 1951

De wereld bestond uit het wazige blauw van een wolkenloze zomerhemel, het goudgroen van koel, geruststellend naaldbos en het lijnrechte wit van de betonnen weg, die nieuw was, hij stond nog op geen enkele kaart. Er was weinig verkeer. De oude, sterke stationcar – een Willys Overland – passeerde enkel nu en dan een enorme, trage vrachtauto, die kreunde onder het gewicht van lange, dikke dennenstammen. Het was duidelijk, dat men deze weg eigenlijk alleen had aangelegd voor het vervoer van hout.

De Willys Overland reed snel – een kleine vijf en zestig mijl – en werd bestuurd door een zonderlinge man met een volle, reeds sterk grijzende baard. De man naast hem droeg ook al een baard, die echter veel minder verzorgd en zeer donker was. Deze man sliep. Zijn hoofd lag achterover, alsof hij in een scheerstoel was ingeslapen, en hij glimlachte onbekommerd in zijn droom. De oudere man keek soms terzijde, een beetje misprijzend, alsof de luie vrede van de ander hem stak. Het snelle, ingespannen rijden maakte hem moe, hij voelde een lichte pijn in zijn heupen, maar desondanks stiet hij de ander nog steeds niet aan. Want hij wist uit ervaring, dat Alec J. Weatherwood’s langzame rijtempo hem na enige tijd mateloos zou irriteren. Alec had nooit haast, en dat was, vond de heer Dall, iets zeer wonderlijks voor zo’n jonge kerel, die zijn hele leven nog voor zich had. De mening van de heer Dall was, dat je iets moest zijn in de wereld, iemand, tegen wie met eerbied werd opgekeken. Hij streek zich door zijn baard, nadenkend maar niet met de ijdelheid, die sommige baarddragers aan de dag leggen. Hij was wel ijdel, maar niet op zijn baard, want die diende enkel om de wat krampachtige lijn van zijn mond en een aantal lelijke littekens op zijn kaak te maskeren. Tegen het einde van de oorlog had hij een bijna dodelijke val gemaakt in het ruim van een Liberty-schip. Dat was geweest in de haven van Brisbane tijdens het lossen van een aantal requisieten, die hij nog op de avond van diezelfde dag nodig had gehad voor zijn optreden bij de troepen, de jongens overzee. Het werk was weer eens niet vlug genoeg gebeurd volgens meneer Dall, de dekgasten waren zenuwachtig en geprikkeld geworden, een verkeerd begrepen teken deed de kraanmachinist een foute beweging maken, en een zacht slingerende kist trof Eric T. Dall krachtig genoeg om hem in het ruim te doen tuimelen, precies tussen zijn eigen requisieten. Hij was er, volgens het oordeel van de dekgasten, nog goed afgekomen met zijn gecompliceerde kaakfractuur, zijn gebroken bekken en zijn hersenschudding. De troep was reeds een paar dagen later doorgereisd en maandenlang had de heer Dall in het hospitaal gelegen, kundig maar koel verzorgd door een aantal fikse verpleegsters, die méér aan hun hoofd hadden. Eric T. Dall was alleen maar één van de velen, en niet een hoofdpersoon op de rolverdeling. En al heel gauw besefte hij, dat die situatie niet tijdelijk was, maar dat hij nooit meer voor het doek zou worden geroepen, toegejuicht door soldaten uit Denver of Kansas City, of, in tijden van vrede, door planters in Puna of Jubbelpore, fabrieksarbeiders in Shrewsbury of Lead, door administrateurs in Swakopmund of Djambi.”

 

dendermonde

Max Dendermonde (17 juni 1919 – 24 maart 2004)

 

 

De Australische dichter en schrijver Henry Archibald Lawson werd geboren op 17 juni 1867 in Grenfell, New South Wales. Zie ook mijn blog van 17 juni 2007.

 

The Great Grey Plain

 

Out West, where the stars are brightest,

Where the scorching north wind blows,

And the bones of the dead gleam whitest,

And the sun on a desert glows —

Yet within the selfish kingdom

Where man starves man for gain,

Where white men tramp for existence —

Wide lies the Great Grey Plain.

No break in its awful horizon,

No blur in the dazzling haze,

Save where by the bordering timber

The fierce, white heat-waves blaze,

And out where the tank-heap rises

Or looms when the sunlights wane,

Till it seems like a distant mountain

Low down on the Great Grey Plain.

 

No sign of a stream or fountain,

No spring on its dry, hot breast,

No shade from the blazing noontide

Where a weary man might rest.

Whole years go by when the glowing

Sky never clouds for rain —

Only the shrubs of the desert

Grow on the Great Grey Plain.

 

From the camp, while the rich man’s dreaming,

Come the `traveller’ and his mate,

In the ghastly dawnlight seeming

Like a swagman’s ghost out late;

And the horseman blurs in the distance,

While still the stars remain,

A low, faint dust-cloud haunting

His track on the Great Grey Plain.

 

And all day long from before them

The mirage smokes away —

That daylight ghost of an ocean

Creeps close behind all day

With an evil, snake-like motion,

As the waves of a madman’s brain:

‘Tis a phantom NOT like water

Out there on the Great Grey Plain.

There’s a run on the Western limit

Where a man lives like a beast,

And a shanty in the mulga

That stretches to the East;

And the hopeless men who carry

Their swags and tramp in pain —

The footmen must not tarry

Out there on the Great Grey Plain.

 

Out West, where the stars are brightest,

Where the scorching north wind blows,

And the bones of the dead seem whitest,

And the sun on a desert glows —

Out back in the hungry distance

That brave hearts dare in vain —

Where beggars tramp for existence —

There lies the Great Grey Plain.

 

‘Tis a desert not more barren

Than the Great Grey Plain of years,

Where a fierce fire burns the hearts of men —

Dries up the fount of tears:

Where the victims of a greed insane

Are crushed in a hell-born strife —

Where the souls of a race are murdered

On the Great Grey Plain of Life!

 

 

lawson

Henry Lawson (17 juni 1867 – 2 september 1922)

 

 

De Duitse dichter en schrijver Ferdinand Freiligrath werd geboren op 17 juni 1810 in Detmold. Zie ook mijn blog van 17 juni 2007.

 

Im Hochland fiel der erste Schuß

 

Im Hochland fiel der erste Schuß –
Im Hochland wider die Pfaffen!
Da kam, die fallen wird und muß,
Ja, die Lawine kam in Schuß –
Drei Länder in den Waffen!
Schon kann die Schweiz vom Siegen ruhn:
Das Urgebirg und die Nagelfluhn
Zittern vor Lust bis zum Kerne!

 

Drauf ging der Tanz in Welschland los –
Die Scyllen und Charybden,
Vesuv und Ätna brachen los:
Ausbruch auf Ausbruch, Stoß auf Stoß!
– »Sehr bedenklich, Euer Liebden!«
Also schallt’s von Berlin nach Wien,
Und von Wien zurück wieder nach Berlin –
Sogar den Nickel graut es!

 

Und nun ist denn auch abermals
Das Pflaster aufgerissen,
Auf dem die Freiheit, nackten Stahls,
Aus der lumpigen Pracht des Königssaals
Zwei Könige schon geschmissen;
Einen von ihnen gar geköpft –
Und drauf du lang genug geschröpft
Dein Volk, o Julikönig!

 

An rückt die Lini
e: Schuß auf Schuß!
Und immer frisch geladen!
Doch dies ist ein Volk wie aus Eisenguß,
Stülpen Karren um und Omnibus –
Das sind die Barrikaden!
Stolze opferfrohe Reihn,
Singen sie, in der Hand den Stein:
»Mourir pour la patrie!«

 

Die Kugel pfeift, der Kiesel fliegt,

In Lüften wallt die Fahne!
Ein General am Boden liegt –
Ça ira, ça ira, die Bluse siegt,
O Vorstadt St. Antoine!
Massen auf Massen! Keiner wankt –
Schon hat der Guizot abgedankt,
Bleich, zitternd mit den Lippen.

 

»Vive la Réforme! Le Système à bas!«
O treffliche Gesellen!
Der Birne Schütteltag ist da!
Die halbe Linie, ça ira!
Und Amiens sind Rebellen!
Keine neue Kriegsmacht naht:
Das Volk zerstörte Schien’ und Draht –
Bahnzug und Telegraphen!

 

Was weiter wird: – noch harren wir!
Doch wird’s die Freiheit werden!
Die Freiheit dort, die Freiheit hier,
Die Freiheit jetzt und für und für,
Die Freiheit rings auf Erden!
Im Hochland fiel der erste Schuß,
Und die da niederdonnern muß,
Die Lawine kam ins Rollen!

 

Sie rollt – sie springt – o Lombardei,
Bald fühlst auch du ihr Wälzen!

Ungarn und Polen macht sie frei,
Durch Deutschland dröhnen wird ihr Schrei,
Und kein Bannstrahl kann sie schmelzen!
Einzig in der Freiheit Wehn
Mild und leis wird sie zergehn,
Des alten Zorns Lawine!

 

Ja, fest am Zorne halten wir,

Fest bis zu jener Frühe!
Die Träne springt ins Auge mir,
In meinem Herzen singt’s: »Mourir,
Mourir pour la patrie!«
Glück auf, das ist ein glorreich Jahr,
Das ist ein stolzer Februar –
»Allons enfants« – »Mourir, mourir,
Mourir pour la patrie!«

 

 

Freiligrath

Ferdinand Freiligrath (17 juni 1810 – 18 maart 1876)

 

August Willemsen, Joyce Carol Oates, Derek R. Audette, Giovanni Boccaccio, Torgny Lindgren, Theo Thijssen, Erich Segal, Cláudia Ahimsa, Elfriede Gerstl, Frans Roumen

De Nederlandse schrijver essayist en vertaler August Willemsen werd geboren in Amsterdam op 16 juni 1936. Zie ook mijn blogs van 16 juni 2006, mijn blog van 13 juni 2007, mijn blog van 16 juni 2007. en mijn blog van 29 november 2007.

Uit: cláudia ahimsa (poetry international ’98)

“Cláudia Ahimsa (Porto Alegre, 1963) studeerde moderne dans en theater in Brazilië. Ze studeerde af aan het Tanztheater van Pina Bausch, en woonde van 1988 tot 1996 in Duitsland.

Vervolgens woonde ze een jaar in de Verenigde Staten. Ze maakte reizen naar Nepal, Tibet, Bali, Griekenland, Turkije, Jamaica, Denemarken, Ierland en Schotland.

Deze reizen laten hun sporen na in haar gedichten. Er zijn referenties aan allerlei plaatsen in de wereld, maar nauwelijks aan Brazilië. Dikwijls is er sprake van een onbeduidend voorval als aanleiding tot een originele gedachtengang. De gedichten gaan over een manier van kijken naar de dingen – een manier die onbevooroordeeld is; ze lijkt alles te willen zien alsof het voor het eerst is. Daarbij is het absurde nooit ver verwijderd van het alledaagse.

Cláudia Ahimsa heeft sinds 1992 drie dichtbundels gepubliceerd. Zij is ook actief op politiek gebied: zij ijvert voor de bevrijding van Tibet en de onafhankelijkheid van Oost-Timor. ‘Ahimsa’ is Sanskriet voor ‘geweldloosheid’.

 

Estudos

 

Me disseram que ali embaixo

coisas miúdas

têm olhos e ânus…

Removo a pedra e sopro.

Não aceito

mais este enigma.

 

Studie

 

Men heeft mij gezegd dat hier beneden

minuscule dingetjes

ogen hebben en anussen…

Ik verwijder de steen en kijk.

Ik kan niet leven met

dit zoveelste raadsel.

 

Tierelyrisch

 

En ze ontwaakte van abrupte vreugde

trachtte zich aan te kleden

trok niets aan

 

vergeefs zocht ze enig detail

te vatten in de spiegel

dat tenminste iets normaals zou passen

in de impulsen van die anarchie

 

die draden uit de zijde haalde

die parfum goot op de rozen

haar geslacht afdroogde aan de gordijnen

en op de nagels van haar tenen beet

 

ze belde de telefoniste

en legde uit dat ze gelukkig was

 

totdat ze haar verstikte

absurd van grootheid

buitensporig brutaal

 

de vreugde laat af

 

ze liet zich naakt op bed vallen

en rolde schaterend om en om

totdat ze droevig werd.

 

De oude dichter

 

Nee

hij heeft geen kudden opgedreven

het zijn gerecyclede woorden

melodieuze vlakten

 

Nee

hij heeft de weiden niet verdord

hij heeft de blaadjes omgedraaid

geprojecteerd in halvemanen

 

voor zijn ogen

     eerstvolgende schutting

de horizon

     die een eeuw overbrugt.

 

 

Vertaald door August Willemsen

willemsen

August Willemsen (16 juni 1936 – 29 november 2007)

 

 

De Amerikaanse schrijfster Joyce Carol Oates werd geboren in Lockport, New York, op 16 juni 1939. Zie ook mijn blog van 16 juni 2007. 

 

Nostalgia

Rural District School #7, Ransomville, New York

Crumbling stone steps of the old schoolhouse
Boarded-up windows shards of winking glass
Built 1898, numerals faint in stone as shadow
Through a window, obedient rows of desks mute
Only a droning of hornets beneath the eaves,
the cries of red-winged blackbirds by the creek

How many generations of this rocky countryside grown & gone
How many memories & all forgotten
no one to chronicle, no regret

& the schoolhouse soon to be razed & goodbye America
The flagless pole, what relief!
I love it, the eye lifting skyward to nothing

Never to pledge allegiance to the United States of America
again
Never to press my flat right hand over my heart again
as if I had one

 

I Saw A Woman Walking Into A Plate Glass Window

I saw a woman walking into a plate glass window
as if walking into the sky.

I saw her death striding forward to meet her,
shadowed in flawless glass.

Dogwood blossoms drew her, a lilac-drugged air,
it was beauty’s old facade,
blinding,
blind: the transparency
that, touched, turns opaque.

The frieze into which she stepped buckled in anger
and dissolved in puzzle parts about her head.

*          *          *

 

I saw a woman walking into sunshine confident and composed
and tranquil to the last.

I saw a woman walking into something that had seemed nothing.
As we commonly tell ourselves.

The trick to beauty is its being unassimilable,
a galaxy of glittering reflections,
each puzzle part in place.
Not this raining of glass and blood
about the amazed head.

The unfathomable depths into which she stepped became
the merest surface,
Pain and noise.

*          *          *

 

I saw a woman walking into her broken body
as if she were a bride.

I saw her soul struck to the ground because mere space
could not bear it aloft.

I saw how the window at last framed only what was there,
beyond the frame,
that could not fall.

My throat filled with blood:
you would not have believed how swiftly.

oates

Joyce Carol Oates (Lockport, 16 juni 1939)

 

 

De Canadese dichter, artiest en musicus Derek Raymond Joseph Audette werd geboren op 16 juni 1971 in Hull, Quebec. Zie ook mijn blog van 16 juni 2007. 

 

The 1000 Nights

 

And so for one thousand nights,
I watched the teardrop rain of a thousand rotting suns,
And in this hour of haste and need
my soul has lost its purchase.

 

I sit weeping beneath the listful heavens,
watching brother and brother unite,
as the forming of this unification
finds a means to kill the father.

 

How wretched we have become,
How stark our language finds us.
What then are we to withhold
From the lion who lies in wait?

 

A prayer from merchants, empty of salvation,
Hear me and listen, pay heed my friend,
For these one thousand nights will pass for you as well
Prepare a way for their coming,
And lose yourself amongst the sands of death.

 

 

Where Did I Put My Poems?

 

Poetry,
what a weird damn thing!
I’ve written tons of great poems,
I mean truly great, great poems.
I’ve lost them all.

I don’t know where I put them.
I wrote them down and left them somewhere,
they must haven gotten moved by someone;
they must have been put away;
lost forever most likely.
it’s a shame really;
they were really, really great poems.

I don’t mean that I wrote them all at once,
and then lost them.
oh no, not at all – Not by a long shot.
I would write one,
then another quite a while later.
I wrote a bunch of really bad ones in between.

None of them rhymed much I don’t think.
well, perhaps a few did.
I can’t quite be sure now.
I think I wrote most of them while I was stoned.
words sometime seem to flow easier when I’m stoned.

I don’t get stoned much anymore

I wish I could remember them,
I’d write them down again.
but, although I’ve tried,
I just can’t remember.
I do remember that they were good.
I don’t remember what they were about,
or how they went.
I wish I could remember
if they even ever existed at all.

It’s a real shame that they’re gone now.
you would have loved them.
they were really, really great.
damn, those poems were so good.

This one is shit.

 

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Derek R. Audette (Hull, 16 juni 1971)

 

 

De Italiaanse dichter en schrijver Giovanni Boccaccio werd geboren in Florence of Certaldoi in juni of juli 1313. Zie ook mijn blog van 16 juni 2007. 

 

Uit: Decamerone

 

En terwijl ze dit besluit voortdurend voor ogen hielden, bleven ze schertsend en lachend als altijd met Lorenzo omgaan. En op een dag gingen ze zo, onder het voorwendsel dat ze met zijn drieën een uitstapje wilden maken, de stad uit en namen Lorenzo mee. Toen ze nu op een eenzame en afgelegen plek waren aangekomen, zagen ze hun kans schoon en doodden hem terwijl hij nergens op verdacht was. Vervolgens begroeven ze hem zonder dat iemand er iets van merkte. En bij hun terugkomst in Messina verspreidden ze het gerucht dat ze hem voor zaken ergens naar toe hadden gestuurd: iets wat gemakkelijk geloof vond omdat zij hem vaak dergelijke reizen heten maken. Toen Lorenzo maar niet terugkwam en Lisabetta zich over zijn afwezigheid ongerust begon te maken, vroeg zij haar broers herhaaldelijk en met grote nadruk waar hij toch bleef. En omdat zij steeds maar bleef aandringen, zei een van haar broers op een dag tegen haar: ‘Wat heb je toch? Wat heb jij eigenlijk met Lorenzo te maken, dat je zo vaak naar hem vraagt? Als je nog eens een keer naar hem vraagt, zullen wij je het antwoord geven dat je verdient.’ Triest en terneergeslagen en ten prooi aan een onbestemde angst wachtte de jonge vrouw vanaf dat moment bezorgd en zonder nog iets te vragen af wat er zou gebeuren. En dikwijls riep ze ’s nachts bedroefd de naam van haar vriend en smeekte zij hem terug te komen, en vaak huilde zij hete tranen over zijn langdurige afwezigheid. En terwijl ze nergens meer plezier in had, bracht ze haar dagen in bange afwachting door.

Eens op een nacht, toen zij erg had geschreid om haar geliefde die maar niet terugkeerde, was zij tenslotte huilend in slaap gevallen. En tijdens die slaap verscheen haar toen Lorenzo. Hij zag er bleek en weggetrokken uit en zijn kleren waren aan alle kanten gescheurd en weggerot. En het was alsof hij tegen haar zei: ‘O Lisabetta, dag en nacht roep je mijn naam en treur je over mijn afwezigheid, en de tranen die je vergiet zijn een zware beschuldiging aan mijn adres. Daarom kom ik je zeggen dat ik niet meer bij jou kan terugkeren, omdat ik op de laatste dag dat jij me hebt gezien door jouw broers ben vermoord.’ En hij wees haar de plaats aan waar ze hem hadden begraven. En nadat hij tegen haar had gezegd dat zij hem niet meer moest roepen of verwachten, verdween hij.’

 

boccaccio

Giovanni Boccaccio ( juni of juli 1313 – 21 december 1375)

 

 

De Zweedse schrijver Torgny Lindgren werd geboren op 16 juni 1938 in Raggsjö. Zie ook mijn blog van 16 juni 2007. 

 

Uit: Der Weg der Schlange (Vertaald door Gisela Kosubek)

“Herr im Himmel, war es Karl Orsa, Bauer und Krämer, den du seinerzeit begraben wolltest, als du Kullmyrliden solcherart zerrissen hast, oder mich, mein Haus und Johanna? Und die Kinderchen, noch ganz ohne Leben?
In unseren Gegenden kann solches nicht geschehen, ward behauptet. Erdbeben, Risse, Verwerfungen. Mitnichten.
Allein um dieses will ich dich fragen.
Du kennst meine Umstände.
Hochschwedisch, Herrgott, wie ich es jetzt mit dir spreche, das habe ich in Baggböle gelernt und vom Jakob.
Umstände ist ein grobes Wort.
Ich will dir alles kundtun, Herrgott.
Ich will dir all und jedes kundtun, von Anfang bis Ende, und dann will ich dich fragen nach dem, was ich nicht verstehe. Ich, Johann Johansson, von den Leuten Jani Großmaul genannt, sicher auch so geheißen von dir, der jeglichen mit gleicher Elle mißt, geboren in Kullmyrliden achtzehnhundertneunundvierzig, im selbigen Jahr, da Großvater Alexis sich erhängte an einer von Oll Karlsas Kiefern, eigenen Wald besaß er dazumal nicht mehr, und im selbigen Jahr, da zwei von Johan Olovs Ochsen bei der Quelle am Gårdmoor durchs Eis brachen und ihr somit den Namen gaben, Oxkallkälla. Denn jegliches soll einen Namen haben.
Wenn dir, Herrgott, jemals ein Becher Wasser vonnöten ist, um den Durst eines ewigen Wesens zu stillen, so sag ich dir, geht zur Oxkallkälla, sie ist klar und kalt gleich der Luft zwischen den Sternen, und sie liegt nur zehn Schritt weit von den Letztstegen vor dem Granberg.
Du weißt, ich bin aufsässig geboren, du hast mich so erschaffen. Und ständig sprachst du zu mir: Du sollst nicht aufsässig sein, Jani Großmaul. In dieser Sache, Herr, bist du wundersam, du formst uns auf ganz eigene Weise, manch einen selbstgefällig, andere störrischen Wesens oder von sonst einem Schlag. Und dann verbrauchst du unser Leben, um uns zu unterweisen, daß wir dergestalt nicht sein sollen, wir sollen nicht sein auf jene besondere Weise, wie du uns erschaffen. Doch tatest du gut daran, mir nur weniges zu geben, auf das mein Trotz sich richten ließ. Wär’s dein Wille gewesen, mich zum Sohn eines Krämers oder Großbauern zu machen, so wär ich wohl ein gefährlich Mannsbild geworden, mit all diesem Eigensinn und dem Querwuchs im Stamm meines Wesens, ich hätt ein übler Herr werden können.“

 

Lindgren

Torgny Lindgren (Raggsjö, 16 juni 1938)

 

De Oostenrijkse dichteres en schrijfster Elfriede Gerstl werd geboren op 16 juni 1932 in Wenen als dochter van joodse ouders. Ze studeerde geneeskunde en psychologie. Medio jaren vijftig begon ze in tijdschriften te publiceren. Zij debuteerde in 1962 met Gesellschaftsspiele mit Mir. Ook een succes werd Gerstls roman Spielräume uit 1977. Een van haar bekendste werken is de uitgave Kleiderflug, Schreiben Sammeln Lebensräume, die in 2007 opnieuw is uitgebracht.

 

die depperte gewohnheit

 

die depperte gewohnheit
gern im bett zu schreiben
rest aus der zeit wo mir kein eckerl eigen
kein tisch kein kastl – gar kein ruheort
jetzt ist die wohnung vollgestopft
mit büchern und mit kleidern
zum teil in säcken schachteln koffern
so wiederhole ich die zeit der flucht
die zeit der armut
in der s nicht üblich war was wegzuschmeissen
mit angst und krankheit falsch (meschugge)
umzugehen
hab ich noch immer nicht so ganz verlernt
als würde einer jahrelang noch weitertrippeln
nachdem die fesseln von den füssen
längst ihm abgenommen

 

 

ElfriedeGerstl

Elfriede Gerstl (Wenen, 16 juni 1932)

 

En als toegift bij een andere verjaardag:

 

 

 

Rooilaan langs de Maas

Eerst dient de horizon zich weidser aan,
zo zonder bomen die het uitzicht zeven.
Dit werd pas ’s winters even vrij gegeven,
om er dan snel een loofdoek voor te slaan.

Een kleine bal, een zwarte volle maan,
lijkt al wat in de verte is gebleven.
De bomen zijn steeds ijler weggedreven.
Van dichterbij zie ik een pony staan.

Daar ging ik met de hond elk jaargetijde,
tot vreemde mannen ons met vuur beroofden
van deze gang die ons voor kort bevrijdde

van kooi en tijd. En ik herinner mij de
begeerde schaduw die het zonlicht doofde,
het herfstgeruis dat eeuwigheid beloofde.

 

 Picture 187

 Zonsondergang bij de Maas bij Andel door Kees Bol (1916-2009)

 

Frans Roumen, Uit: Elk woord van mij is zonde,

Uitgeverij Berend Immink, Nijmegen 1984)

 

De Nederlandse dichter en vertaler Frans Roumen (Wessem, 16 juni 1957) woont en werkt in Nijmegen. Zie ook mijn blog van 16 juni 2007. en mijn blog van 16 juni 2006. 

 

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 16 juni 2007. 

 

De Nederlandse schrijver en onderwijzer Theo Thijssen werd geboren in Amsterdam op 16 juni 1879.

 

De Amerikaanse schrijver en literatuurwetenschapper Erich Segal werd op 16 juni 1937 in Brooklyn, New York, geboren.

In memoriam Kees Fens

 

In memoriam Kees Fens

 

De Nederlandse literair criticus en essayist Kees Fens is zaterdag overleden.

 

Cornelis Walterus Antonius (Kees) Fens werd geboren in Amsterdam op 18 oktober 1929.Hij volgde zijn middelbare schoolopleiding aan het St. Ignatiuscollege in Amsterdam, waar hij in 1948 zijn A-diploma behaalde. Daarna volgde hij in de avonduren een studie Nederlands-MO. Tussen 1959 en 1982 werkte hij als leraar Nederlands, eerst aan het Triniteitslyceum in Haarlem, vanaf 1964 aan de Frederik Muller Academie in Amsterdam. In 1982 werd hij, als eerste niet-academicus, benoemd tot hoogleraar in de moderne letterkunde aan het instituut Nederlands van de Katholieke Universiteit Nijmegen. Na zijn emeritaat in 1994 volgde nog een benoeming tot bijzonder hoogleraar literaire kritiek aan diezelfde universiteit. In 2001 legde hij ook die functie neer. Tegelijkertijd schreef Fens literaire kritieken, vanaf 1955 voor het weekblad De Linie, van 1960 tot 1968 voor het dagblad De Tijd en van 1968 tot 1978 voor de Volkskrant. Voor die laatste krant is hij tot 2007 blijven schrijven, meest over literaire onderwerpen, hoewel hij er ook een tijdlang een sport-column voor verzorgde. Tussen 1976 en 1989, toen het blad ophield te bestaan, schreef Fens voor de Tijd een wekelijkse column onder het pseudoniem A.L. Boom. Samen met J.J. Oversteegen en H.U. Jessurun d’Oliveira richtte hij in 1962 het literair tijdschrift Merlyn op.

 

Uit: Het beslissende boek

 

Enkele weken later, zo herinner ik me, las ik in dezelfde bloemlezing stiekem een gedicht dat ik eigenlijk heel mooi vond en nog steeds een schitterend gedicht vind. Het is er een van Gezelle. Ik weet dat ik met het uitspreken van die naam al een bepaald beeld van mijzelf oproep, omdat allerlei kalenders deze dichter een totaal verkeerde gestalte hebben gegeven. Hij behoort tot de allergrootste die we ooit gehad hebben, en dat zeg ik niet om mijn oordeel te rechtvaardigen. Dat gedicht heet Winterstilte, en daarvan wist ik: dát is mijn wereld. Het gaat natuurlijk ook weer over sneeuw, zoals bij Nijhoff:

 

Winterstilte

 

Een witte spree

ligt overal

gespreid op ’s werelds akker;

geen mensche en is,

men zegge zou,

geen levend herte wakker.

 

Het vogelvolk,

verlegen en

verlaten, in de takken

des perebooms

te piepen hangt,

daar niets en is te pakken!

 

’t Is even stille

en stom, alhier

aldaar; en, ondertusschen,

en hoore ik maar

het kreunen meer,

en ’t kriepen, van de musschen.

 

Toen ik dat gelezen had, wist ik dat ik ooit van die Gezelle alles zou willen lezen. Ik ben ervan overtuigd dat de schok die ik toen kreeg, na de schok van nog een ander gedicht, alles te maken had met die leeservaringen van vroeger; ook weet ik zeker dat de ervaring met Winterstilte eveneens thuishoorde in dat domein, die halve cirkel, die ik al  voor mijzelf had uitgebouwd. De ervaring met het gedicht van Nijhoff kwam voor mij van buiten en was mij vreemd; de ervaring met Gezelle’s gedicht, daarentegen, was van vroeger, die was van mij en behoorde in die tweede cirkelhelft die mijn eerdere cirkelhelft completeerde.

 

fens

Kees Fens (18 oktober 1929 – 14 juni 2008)

Maria Dermoût, Silke Scheuermann, Roland Dorgelès, Ramon Lopez Velarde, Trygve Gulbranssen

De Nederlands-Indische schrijfster Maria Dermoût (eigenlijk Helena Anthonia Maria Elisabeth Dermoût-Ingerman) werd geboren in Pekalongan, Java, op 15 juni 1888. Zie ook mijn blog van 15 juni 2007.

Uit: De goede slang

“Louisa zit rechtop in haar donkere kleren op een klein kistje. Zij heeft een zwarte rok aan en een zwarte kabaai met lange mouwen, die met een rij knoopjes nauw om haar polsen gesloten zijn. Haar handen zijn tenger en lenig, met lange vingers en toegespitste nagels, mooie handen, heel donkerbruin. Zij houdt haar gezicht met het kroezende zwarte haar omhoog, sluit soms even de ogen, alsof zij alle aandacht, alle spanning in zichzelf besloten wil houden, opent de ogen, kijkt strak voor zich uit naar iets dat zij voor zich ziet en beschrijft het in korte woorden, telkens afgebroken, zinnen zijn het nauwelijks, maar nooit meer zullen wij horen vertellen zoals Louisa die avond op Hila vertelt, over de slang, de Slang met de Karbonkelsteen, de goede slang.
Zo begint zij:
‘In de wildernis,’ zegt zij, ‘in het bos, de zon is weggegaan, de maan is niet gekomen, de sterren ook niet, donker, véél te donker,’ en rilt even in haar schouders, en zwijgt. Lange tijd zwijgt zij.
Dan heft zij haar handen op, soms de linker, soms de rechter, soms beide tegelijk, en begint langzaam de vier vingers, niet de duim, van iedere hand te bewegen, op en neer zoals iemand die piano speelt. De spieren gespannen, langzaam, vinger voor vinger, dat alleen.
Voetjes die neergezet worden.
Hoe zij het doet, weet ik niet, telkens andere, of verbeelden wij het ons maar? Kleine scherpe klauwen, bredere pootjes, die vaster en zwaarder aan komen stappen, of stijve rechte hoefjes, of schuifelende, of aansluipende voetjes. . . voetjes van wie? . . . voorzichtig. . . doodvoorzichtig. . .
Eerst zien wij het alleen, dan horen wij het ook, ritselende in deondergrond van het stille bos, blaadjes die erdoor bewogen worden, een takje dat verschuift, kraakt. Sssst! Pas toch op! Voorzichtig!
En dan komt haar stem donker en zacht erbovenuit, en zij noemt ze op, één voor één, die daar lopen. Eerst de vogels.
‘De vogel Woudduif, roekoe, roekoe-koe, altijd één keer koe achteraan.
De vogel Kakatoea.
De vogel Bètèt.
De vogel Loerie.’
Soms beschrijft zij er een.
‘De kleine zwarte loerie, glanzende als zwart satijn, met een geel bekje en gele pootjes, hij is erg lief.
De vogel Papoea, dat is de paradijsvogel, zijn staart is zo mooi, net een fonteintje, zoals water van goud.
De vogel Kroonduif heeft blauwe veren en witte sterren op zijn kop, die is o zo trots.
De Jaarvogel is moe, zijn dikke gele snavel is te groot,’ en zij sleept met haar vingers. En nog meer, nog meer. . .”

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Maria Dermoût (15 juni 1888 – 27 juni 1962)
Maria Dermoût met haar echtgenoot te Pati (Java), 1906

 

De Duitse schrijfster Silke Scheuermann werd geboren op 15 juni 1973 in Karlsruhe. Zie ook mijn blog van 15 juni 2007.

Uit: Die Stunde zwischen Hund und Wolf

Ich bin nichts, nichts als ein heller Umriss, an diesem Morgen, auf dem schmalen Korridor zwischen Becken und Glasfront des Schwimmbads, die x-fache Spiegelung eines vor Jahren beendeten Lebens, die schamlose Kopie eines ersten Satzes. Ich spürte einen kalten Luftzug durch die Ritzen der Scheiben, auf die in regelmäßigen Abständen Vogelsilhouetten geklebt waren. In seiner Glaskabine am anderen Ende der Halle, zwischen den Eingängen zu den Damen- und Herrenumkleidekabinen, saß der Bademeister, dick und wie immer in Weiß gekleidet. Mit seinem zufriedenen
Gesicht erinnerte er mich an einen Konditor, der, noch in Arbeitskleidung, sein Tagwerk schon hinter sich hatte und nun hier herumsaß. Er widmete sich seinem Transistorradio, ich hörte nicht, für welche Musik er sich entschied. Ich ging, im schwarzen Badeanzug, barfuß und nass, zum Fünfundzwanzigmeterbecken, wo ich mich für einen Kopfsprung in Positur stellte.

Vor einer Minute hatte sich meine Schwester verabschiedet. Sie war hier aufgekreuzt; ich wollte gerade ins Wasser, da sah ich sie aus der Umkleidekabine kommen; in der spiegelnden Glasfront des Schwimmbades beobachtete ich ihre Gestalt, die sehr weiß war, fast bläulich, das kam von den langen Reihen Neonstrahler an der Decke der Halle. Sie war auf mich zugegangen, hatte hallo gesagt, während ich einen Schritt zur Seite gewichen war, um ihrer Umarmung zu entkommen, eine Abwehr, die beinahe dazu geführt hätte, dass sie auf den nassen Fliesen ins Rutschen geriet, ihre Hände jedenfalls fielen ins Leere, sie taumelte, aber nur für einen Augenblick, dann fing sie sich wieder, sie ist geschmeidig, meine schöne Schwester, sie liegt nicht so leicht platt vor einem auf den Fliesen.

Der Bademeister hatte hergeschaut, vielleicht war er sich unsicher gewesen, ob ich sie nicht geschubst hätte, ich zog eine Grimasse, er drehte den Kopf rasch wieder weg, hin zu dem Becken links von uns, das noch völlig unberührt dalag, eine glatte, blaue Fläche, ich folgte seinem Blick, wie gerne wäre ich jetzt dort eingetaucht, mit einem Kopfsprung, der die Wasseroberfläche so wenig wie möglich aufwühlte, um dann meine Bahnen zu ziehen, eine nach der anderen, bis die Gedanken sich automatisch abschalteten.”

scheuermann

Silke Scheuermann (Karlsruhe, 15 juni 1973)

 

De Franse schrijver en journalist Roland Dorgelès (eig. Roland Lécavelé)  werd geboren op 15 juni 1885 in Amiens. Zie ook mijn blog van 15 juni 2007.

Uit: Sur la Route Mandarine

Dès que le niveau baisse, ce n’est plus de l’eau qui coule, c’est de la boue, une boue rougeatre, que le song Thai Binh, le osng King-môn, le song Da Bach, le fleuve rouge, vomissent de leur bouche molle dans le golfe du tonkin. Les paquebots qui remontent le Cua Cam vers haiphong labourent la vase avec leur quille et c’est en vain que la drague passe et repasse, le chenal qu’elle trace s’écrase derrière elle. La mer elle-même a dû reculer.

Tout d’abord, ce n’est , le long de la cote, qu’une vase plus épaisse qui s’amasse, puis la croûte durcit, des palétuviers y poussent , serres comme la mauvaise herbe et peu à peu la boue devient terre… quelque jours sur viennent des nha qués qui font des petits barrages et plantent des joncs, pour parfaire ce colmatage, et 20 ans après, leur enfants n’auront plus qu’à venir pour tracer le sillon et repiquer le ” ma ” vert. C’est ainsi, rizière par rizière, que s’est constitué, au cours des âges, tout le delta.

“Et aussitôt après, sous les premiers arbres de la foret, on va boire à la jarre, chacun suçant à tour de rôle le même bambou creux en guise de chalumeau. Cet alcool de riz, au goût de bière aigre, plaît rarement aux européens, mais pour les annamites comme pour les mois, chez les cambodgiens comme au Laos, c’est le breuvage de fête, et les jeunes danseuses qu’on a fait venir pour nous de leur lointains villages en boivent à long traits, sous les yeux dépités des anciens.

Après quoi, ragaillardies, elles reprennent leur place entre deux rangées de camarades accroupies qui font claquer la cadence de gros bambous et elles dansent, le buste immobile, le bras au corps, enjambant chaque fois un des bâtons et tirant leur cheville juste à l’instant ou les bambous entrechoqués vont la meurtrir d’un double coup sec. C’est ce qu’on appelle, chez les muongs, la danse des bambous.”

Dorgeles

Roland Dorgelès (15 juni 1885 – 18 maart 1973)

 

De Mexicaanse dichter Ramon Lopez Velarde werd geboren op 15 juni 1888 in Jerez. Zie ook mijn blog van 15 juni 2007.

Suave Patria: Sweet Land

INTROIT

I who have sung only the exquisite
score of personal decorum,

today, at center stage, raise my voice

in the manner of a tenor’s imitations

of the bass’s deep-throated tones

to carve an ode from an epic poem.

I shall navigate through civil waves
with weightless oars, like that

patriot of yore who, with only a rifle,

rowed across the English Channel.

In a muted epic I shall tell that
our land is diamantine, impeccable.

Sweet Land: let me engulf you
in the deepest music of the jungle,

music that molded my expression,

sounds of the rhythmic cadences of axes,

young girls’ cries and laughter,

and birds of the carpenter profession.

 

ACT ONE

Patria: your surface is the gold of maize,
below, the palace of gold medallion kings,

your sky is filled with the heron’s flight

and green lightning of parrots’ wings.

God-the-Child deeded you a stable,
lust for oil was the gift of the devil.

Above your Capital the hours soar,
hollow-eyed and rouged, in a coach-and-four,

while in your provinces the hours

roll like centavos from insomniac

clocks with fan-tail dove patrols.

Patria: your maimed terrain
is clothed in beads and bright percale.

Sweet Land: your house is still
so vast that the train rolling by seems

only a diminutive Christmas toy.

And in the tumult of the stations,
your brown-skinned face imparts

that immensity to every heart.

Who, on a dark and ominous night
has not, before he knew wrong, held

tight his sweetheart’s arm to watch

the splendor of a fireworks display?

Patria: in your tropical abundance
you shimmer with the dolphin’s iridescence;

the soul, an aerialist hummingbird,

plights its troth with your golden hair,

and, as offering to your tobacco braids,

my lively race of jarabe dancers

bring their honeyed maguey waters.

Your soil rings of silver, and in your hand
even poverty’s piggy-bank rattles a tune,

and in early mornings across the land,

through streets like mirrors, spread

the blessed aromas of fresh-baked bread.

When we are born, you give us notes,
and compotes worthy of Paradise,

then, Sweet Land, your whole being,

all the bounty of earth and air.

To the sad and the joyful you say sí,
that on your loving tongue they savor

your tangy flavor of sesame.

When it thunders, your nuptial sky
fills us with frenzy and delight.

Thunderous clouds, that drench us

with madness, madden the mountain,

mend the lunatic, woo the woman,

raise the dead, demand the Viaticum,

and the, finally, fling God’s lumber

across tilled fields shaken with thunder.

Thunderous storm: I hear in your groans
the rattling of coupled skeletons,

I hear the past and what is to come,

I hear the present with its coconut drum.

And in the sound of your coming and going

I hear life’s roulette wheel, spinning, spinning…

 

Vertaald door Margaret Sayers Peden

velarde

Ramon Lopez Velarde (15 juni 1888 – 19 juni 1921)

 

Zie voor onderstaande schrijver ook mijn blog van 15 juni 2007.

De Noorse schrijver Trygve Emanuel Gulbranssen werd geboren in Oslo op 15 juni 1894.

Lieve Joris, Jerzy Kosinski, Harriet Beecher Stowe, Hermann Kant, René Char, Thomas Graftdijk

De Vlaamse schrijfster Lieve Joris werd geboren op 14 juni 1953 in Neerpelt. Zie ook mijn blog van 14 juni 2007.

Uit: Mali blues

Amadou
Afrikaanse notities
Dakar, 16 juni 1993 – Zodra ik de lauwe avondlucht van Dakar voel, weet ik dat het goed is dat ik gekomen ben. Het asfalt is zacht onder mijn voeten en dampt nog van de warmte. François staat me op te wachten. Verbeeld ik het me maar, of is hij even verlegen? Zo ken ik hem niet. We hebben elkaar sinds Zaïre niet meer gezien. Dat is zeven jaar geleden, rekenen we in de auto uit. We hebben allebei heimwee naar die tijd. ’s Nachts aankomen in een stad – meteen een gevoel van vertrouwdheid. Keba, de bewaker van François’ flat, neemt slaperig mijn bagage aan. In de gang ruikt het naar roest en vocht – alsof ik mijn cabine in de boot op de Zaïrestroom binnenstap. François’ appartement is zo mogelijk nog kaler dan zijn huis destijds in Kinshasa. Overal naïeve schilderijen van de Zaïrees Chéri Samba. Ze zijn geen van alle ingelijst, en er zijn er die krullen en schilferen van het vocht. Ik hou van François’ nonchalance tegenover wereldse zaken, maar betrap mezelf toch op een lichte ergernis: Chéri Samba exposeerde inmiddels in New York, die schilderijen zijn geldwaard! Ik zeg maar niets, want François zou me uitlachen: een museum in New York, dat betekent niets voor hem. Hij is in Afrika geboren, heeft er het grootste deel van zijn leven gewoond. Het is interessant te zien hoezeer dat hem heeft bepaald. Hoe lang zou het duren voor New York ook voor mij geen referentiepunt meer is?”

Lieve_Joris

Lieve Joris (Neerpelt, 14 juni 1953)

 

De Amerikaans-Poolse schrijver Jerzy Nikodem Kosiński werd geboren in Łódź op 14 juni 1933. Zie ook mijn blog van 14 juni 2007.

Uit: The painted bird

‘‘One day he trapped a large raven, whose wings he painted red, the breast green, and the tail blue. When a flock of ravens appeared over our hut, Lekh freed the painted bird. As soon as it joined the flock a desperate battle began. The changeling was attacked from all sides. Black, red, green, blue feathers began to drop at our feet. The ravens flew amuck in the skies, and suddenly the painted raven plummeted to the fresh-plowed soil. It was still alive, opening its beak and vainly trying to move its wings. Its eyes had been pecked out, and fresh blood streamed over its painted feathers. It made yet another attempt to flutter up from the sticky earth, but its strength was gone.’’

….

‘‘When I opened them again I saw one of the Kalmuks staggering in my direction. I flattened myself on the ground even more, and nearly stopped breathing. The soldier picked some raspberries and ate them. He took another step into the bush and trod on my outstretched hand. The heel and the nails of his boot dug into my skin. The pain was excruciating but I did not move. The soldier leaned on his rifle and urinated calmly. Suddenly he lost his balance, stepped forward and stumbled over my head. As I jumped up and tried to run he grabbed me and struck me in the chest with the butt of his rifle. Something cracked inside. I was knocked down, but I managed to trip the soldier.’’

‘‘I woke with a start. A powerful explosion rocked the barn; some beams fell, and clouds of dust obscured everything. I heard scattered rifle fire and the continuous rattle of machine-guns. I peered out cautiously and saw horses panicking and galloping away and half-naked Kalmuks, still drunk, trying to jump on them. From the direction of the river and from the forest I could hear the gunfire and the roar of engines. An airplane with a red star on its wings flew low over the village. The cannonade ceased after a while, but the noise of the engine grew louder. It was obvious the Soviets were near the Red Army, the commissars had arrived.’’

Kosinski

Jerzy Kosiński (14 juni 1933 – 3 mei 1991)

 

De Amerikaanse schrijfster en abolitioniste Harriet Beecher Stowe werd geboren in Litchfield, Connecticut, op 14 juni 1811. Zie ook mijn blog van 14 juni 2006 en ook mijn blog van 14 juni 2007.

Uit: Uncle Tom’s Cabin

Late in the afternoon of a chilly day in February, two gentlemen were sitting alone over their wine, in a well-furnished dining parlor, in the town of P—, in Kentucky.
There were no servants present, and the gentlemen, with chairs closely approaching, seemed to be discussing some subject with great earnestness.

For convenience sake, we have said, hitherto, two gentlemen. One of the parties, however, when critically examined, did not seem, strictly speaking, to come under the species. He was a short, thick-set man, with coarse, commonplace features, and that swaggering air of pretension which marks a low man who is trying to elbow his way upward in the world. He was much over-dressed, in a gaudy vest of many colors, a blue neckerchief, bedropped gayly with yellow spots, and arranged with a flaunting tie, quite in keeping with the general air of the man. His hands, large and coarse, were plentifully bedecked with rings; and he wore a heavy gold watch-chain, with a bundle of seals of portentous size, and a great variety of colors, attached to it,—which, in the ardor of conversation, he was in the habit of flourishing and jingling with evident satisfaction. His conversation was in free and easy defiance of Murray’s Grammar, and was garnished at convenient intervals with various profane expressions, which not even the desire to be graphic in our account shall induce us to transcribe.”

Stowe_man_calvin

Harriet Beecher Stowe (14 juni 1811 – 1 juli 1896)
Met haar man Calvin

 

De Duitse schrijver Hermann Kant werd op 14 juni 1926 in Hamburg geboren. Zie ook mijn blog van 14 juni 2007.

Uit: Ich war ein Aktivist der DDR (Interview in Der Spiegel. 6 augustus 1990)

“SPIEGEL: Herr Kant, ist eigentlich mit dem real existierenden Sozialismus für Sie eine ganze Welt zusammengebrochen? —

KANT: Ich weiß wirklich nicht, wer das Wort vom real existierenden Sozialismus erfunden hat – eine Vokabel, die den vorhandenen Versuch abgrenzen sollte gegen irgendwelche Wunschvorstellungen. Der Versuch, den Sozialismus real existent zu machen, ist ganz augenscheinlich gescheitert. Damit ist aber für mich der Gedanke an einen möglichen oder nötigen Sozialismus nicht aus der Welt, weil ich weiß: Der Sozialismus, den wir versucht haben, war auch eine Reaktion auf etwas, auf einen real existierenden Kapitalismus nämlich. Inzwischen haben wir einen anderen Kapitalismus. Der wird schon dafür sorgen, daß ihm Widerspruch auch in Form sozialistischer Gedanken entgegentritt.

SPIEGEL: Ist das Ende der DDR für Sie ein Unglück?

KANT: Das ist eine sehr schwierige Frage, weil ich hundertprozentig überzeugt bin, daß, so wie es in den letzten Jahren ging, es nicht mehr lange gegangen wäre. Zu aller Beteiligten Unglück wäre es in schrecklichen Verfalls- und Fäulnisprozessen geendet. Die DDR hätte auf jeden Fall eine andere werden müssen. Ich
sehe nicht ein, warum die Dinge jetzt so laufen müssen, wie sie laufen. Ich sehe andererseits nicht ein, daß viele wirklich unschuldige Leute, zu denen ich mich ja nicht zähle, jetzt mit Sorgen behangen sind, die sie vorher nicht kannten, Existenzsorgen. Das halte ich in der Tat für schlimm.

SPIEGEL: Kritik an der alten DDR wollen Sie, zumindest, wenn sie von außen kommt, nicht gelten lassen. Im ehemaligen SED-Zentralorgan Neues Deutschland haben sie vor einigen Tagen in einer Replik auf die Äußerungen von Günter Graß zu der Debatte um Christa Wolf im SPIEGEL geschrieben: Der SPIEGEL sei nicht befugt, Schuldzuweisungen zu verteilen. Wer darf Ihrer Meinung nach denn Kritik üben an den Intellektuellen der DDR und ihrer Rolle im SED-Staat?

KANT: Zunächst mal sie selber und die Betroffenen. Wenn zum Beispiel Christa Wolf sich hinstellte und an jenen, mit denen sie ihre Schwierigkeiten hatte, Kritik übte, wäre das eine absolut zulässige Angelegenheit. Vielleicht können Sie mir an dieser Stelle helfen. Ich verstehe nicht, was Sie reitet, Christa Wolf so anzugreifen. Ich kapiere das nicht.”

Kannt

Hermann Kant (Hamburg, 14 juni 1926)

 

De Franse dichter René Char werd geboren op 14 juni 1907 in  L’Isle-sur-la-Sorgue, Vaucluse. Zie ook mijn blog van 14 juni 2006 en ook mijn blog van 14 juni 2007.

Commune présence

Tu es pressé d’écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S’il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie,
La vie inexprimable,
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir,
Celle qui t’est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d’elle, tout n’est qu’agonie soumise, fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
En t’inclinant.
Si tu veux rire,
Offre ta soumission,
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption,
Sans égarement.

Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.

 

Pyrénées

Montagne des grands abusés,
Au sommet de vos tours fiévreuses
Faiblit la dernière clarté.

Rien que le vide et l’avalanche,
La détresse et le regret!

Tous ces troubadours mal-aimés
Ont vu blanchir dans un été
Leur doux royaume pessimiste.

Ah! la neige est inéxorable
Qui aime qu’on souffre à ses pieds,
Qui veut que l’on meure glacé
Quand on a vécu dans les sables.

 

Zie ook deze website voor Nederlandse vertalingen van René Char.

char

René Char (14 juni 1907 – 19 februari 1988)

 

Zie voor onderstaande schrijver ook mijn blog van 14 juni 2007.

De Nederlandse dichter, schrijver en vertaler Thomas Graftdijk werd geboren in Amsterdam op 14 juni 1949.

Fernando Pessoa, Willem Brakman, Hector de Saint-Denys Garneau, William Butler Yeats, Lode Zielens, Dorothy Leigh Sayers, Fanny Burney

De Portugese dichter en schrijver Fernando António Nogueira Pessoa werd geboren in Lissabon op 13 juni 1888. Zie ook mijn blog van 13 juni 2007.

Om groot te zijn

Om groot te zijn, wees heel: maak niets wat jouw is
Groter of tot niets.
Wees heel in alles. Leg al wat je bent
In ’t minste dat je doet.
Zo blinkt de maan in ieder meer geheel
Wijl zij verheven leeft.

 

Engelen of goden

Engelen of goden, altijd hebben wij
Het troebel visioen gehad dat boven ons
En ons bestierend
Andere wezens handelen.

Zoals boven de kudden op de weiden
Ons kunnen, dat zij niet begrijpen,
Hen dwingt en prest
En zij ons niet bemerken

Zo zijn ons denken, onze wil,
De handen waaraan anderen ons leiden
Naar waar zij willen
En wij niet wensen

 

Toen ik je nog niet had

Toen ik je nog niet had
Hield ik van de natuur zoals een kalme monnik houdt van Christus…
Nu houd ik van de natuur
Zoals een kalme monnik van de Maagd Maria houdt,
Religieus, op mijn manier, als vroeger,
Maar op andere, meer ontroerde en meer nabije wijze.
Ik zie de rivieren beter als ik met jou door de velden ga
Tot aan de oever der rivieren;
Naast jou zittend, kijkend naar de wolken,
Kijk ik beter naar de wolken…
Jij hebt de natuur mij niet ontnomen…
Jij hebt de natuur voor mij in niets veranderd…
Jij hebt de natuur heel dicht bij mij gebracht.
Omdat jij bestaat zie ik haar beter, maar als natuur dezelfde,
Omdat jij mij liefhebt, heb ik haar net zo lief, maar meer,
Omdat jij mij kiest om je te hebben en lief te hebben,
Hebben mijn ogen haar langer aanschouwd
En boven alle dingen.

Ik heb geen spijt van wie ik vroeger was
Omdat ik die nog ben.

Ik heb slechts spijt je vroeger niet te hebben liefgehad.

 

Vertaald door August Willemsen

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Fernando Pessoa (13 juni 1888 – 30 november 1935)

 

De Nederlandse schrijver Willem Brakman werd geboren op 13 juni 1922 in Den Haag. Zie ook mijn blog van 13 juni 2007. en mijn blog van 8 mei 2008.

Uit: Rivalen

Omdat de dochter die zoetjes en knus Zus werd genoemd, nog zachter en blonder was dan de vrouw des huizes en voor iedereen even lief, werd er veel gefeest daar in dat donkere huis aan het Frederik Hendrikplein. Onophoudelijk kwam ik aanfietsen, gekamd en gewassen, zag het parkje als een verlossing opdoemen, zag de donkere en statige huizen en een diep geluk doorstraalde mij erbij te horen, zo zelfs dat ik nog wel eens in een uiterste aan zelfbeheersing een rondje extra reed voordat ik aanbelde. Op een avond met veel gezelligs in de lucht kwam Zus niet opdagen. Ze werkte in een modemagazijn dus een reden lag wel voor de hand, maar niettemin gingen mijn vriend en diens broer een paar keer naar de deur en keken dan uit over het plein en de Frederik Hendriklaan Ook ik ging een keer kijken, let op, ik liep door de gang zwaar van Indië, langs de trap die naar boven voerde naar de oudgedienden, door de hal met de krissen, opende de zware deur en keek uit in de zomeravond in de verte en op dat moment werd ik verliefd, of ik ontdekte dat ik het was, wanhopig en heftig. Een verschrikkelijk verlangen maakte zich van mij meester dat alles insloot, het plein, de ouden, het KNIL, Hanenburg, Houtrust en alles wat zacht was, blond en rond. Ik weet niet of ze toen gekomen is, ik zou het moeten verzinnen maar ik weet wel dat we spoedig daarop het gekostumeerd feest hadden.

Gekostumeerde feesten, dat kende ik: schmink, een te wijde broek, bolhoed, snor, altijd de clown, de piraat en al dat soort zaken. Ik had een beter plan, een dag lang fietste ik heen en weer, leende hier een uniformjasje, daar zwarte schoenen en sokken, elders een broek die paste en tenslotte als kroon op het werk de pet, soepel gelijk een KNIL-pet, door stormen gelouterd, honderden malen opgezet met zwier en met een indrukwekkend gouden anker boven de glanzende klep. Voor de spiegel kon ik maar geen genoeg krijgen van mijzelf, draaide en heupwiegde als een buikdanser en kon de dag haast niet afwachten. Eindelijk was het zover, ik pakte de hele boel netjes in een doos en fietste naar het Frederik Hendrikplein. Aan de lange gezichten van de huizen kon ik zien dat het niet helemaal juist was wat ik deed, maar iets was sterker dan ik.”

Brakman

Willem Brakman (13 juni 1922 – 8 mei 2008)

 

De Frans-Canadese dichter Hector de Saint-Denys Garneau werd geboren op 13 juni 1912 in Montréal. Zie ook mijn blog van 13 juni 2007.

Autre Icare

Cela tient du vent, cela tient au vent.
Cela n’est qu’un accroc que l’on fait au passage,
Un noeud que l’on fait au fil fugace du temps

Et nous sentons bien qu’à travers
ce mince filet qu’on a fait,
Ces faibles appuis qu’on a pris
sur le cours de notre en-allée
Et ces liens ingénieux tendus
à travers des espaces trop vides,

Il n’y a qu’un cri au fond qui persiste,
Il n’y a qu’un cri
d’un lien persistant

Où les tiges des fruits sont déjà rompues,
Tes attaches des fleurs et pétales de fleurs
sont déjà rongés
Où ces ailes de plumes de notre coeur de cire
sont déjà détachées
Et plumes au vent, plumes flottant au vent
par-dessus cette noyade
Sans port d’attache.

 

Laternes

Vieilles
Pauvres lumières pendues
Immobiles parmi la fumée
Comme des silences perdus
Qu’est-ce que vous faites-là, et qu’est-ce
Je vous prie que vous regardez
Lumières pendues mortes

La tristesse comme vous des sourires tout faits
Et des regards alentour
Comme vous suspendus
Aux seins branlants des danseuses de bazar
Rouges et vertes et bleues
Pauvres que vous êtes
Vieilles,
Mortes.

 

Silence

Toutes paroles me deviennent intérieures
Et ma bouche se ferme comme un coffre
qui contient des trésors
Et ne prononce plus ces paroles dans le temps,
des paroles en passage,
Mais se ferme et garde comme un trésor
ses paroles
Hors l’atteinte du temps salissant, du temps passager.
Ses paroles qui ne sont pas du temps
Mais qui représentent le temps dans l’éternel
Des manières de représentants
Ailleurs de ce qui passe ici,

Des manières de symboles
Des manières d’évidences de l’éternité qui passe ici,

Des choses uniques, incommensurables,
Qui passent ici parmi nous mortels,
Pour jamais plus jamais,
Et ma bouche est fermée comme un coffre
Sur les choses que mon âme garde intimes,
Qu’elle garde
Incommunicables
Et possède ailleurs.

SaintDenys

Hector de Saint-Denys Garneau (13 juni 1912 – 24 oktober 1943)

 

De Ierse dichter, toneelschrijver en mysticus William Butler Yeats werd geboren in Sandymount bij Dublin 13 juni 1865. Zie ook mijn blog van 13 juni 2006 en ook mijn blog van 13 juni 2007.

A CRADLE SONG

THE angels are stooping
Above your bed;
They weary of trooping
With the whimpering dead.

God’s laughing in Heaven
To see you so good;
The Sailing Seven
Are gay with His mood.

I sigh that kiss you,
For I must own
That I shall miss you
When you have grown.

 

A MEMORY OF YOUTH

THE moments passed as at a play;
I had the wisdom love brings forth;
I had my share of mother-wit,
And yet for all that I could say,
And though I had her praise for it,
A cloud blown from the cut-throat North
Suddenly hid Love’s moon away.

Believing every word I said,
I praised her body and her mind
Till pride had made her eyes grow bright,
And pleasure made her cheeks grow red,
And vanity her footfall light,
Yet we, for all that praise, could find
Nothing but darkness overhead.

We sat as silent as a stone,
We knew, though she’d not said a word,
That even the best of love must die,
And had been savagely undone
Were it not that Love upon the cry
Of a most ridiculous little bird
Tore from the clouds his marvellous moon.

 

HIS DREAM

I SWAYED upon the gaudy stem
The butt-end of a steering-oar,
And saw wherever I could turn
A crowd upon a shore.

And though I would have hushed the crowd,
There was no mother’s son but said,
‘What is the figure in a shroud
Upon a gaudy bed?’

And after running at the brim
Cried out upon that thing beneath
— It had such dignity of limb —
By the sweet name of Death.

Though I’d my finger on my lip,
What could I but take up the song?
And running crowd and gaudy ship
Cried out the whole night long,

Crying amid the glittering sea,
Naming it with ecstatic breath,
Because it had such dignity,
By the sweet name of Death.

William_Butler_Yeats

William Butler Yeats (13 juni 1865 – 28 januari 1939)
Portret door de Amerikaanse schilder John Singer Sargent

 

Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 13 juni 2007.

De Vlaamse schrijver Lode Zielens werd geboren in Antwerpen op 13 juni 1901.

De Engelse schrijfster, dichteres en vertaalster Dorothy Leigh Sayers werd geboren op 13 juni 1893 in Oxford.

De Engelse schrijfster Frances „Fanny“ Burney werd geboren op 13 juni 1752 in King’s Lynn, Norfolk.