Stephen Spender, Luc Dellisse, Marcel Pagnol, Marin Sorescu, Raphaële Billetdoux

De Engelse dichter, essayist en schrijver Stephen Spender werd geboren op 28 februari 1909 in Londen. Zie ook mijn blog van 28 februari 2007 en ook mijn blog van 28 februari 2008 en ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

I Think Continually Of Those Who Were Truly Great

 

I think continually of those who were truly great.

Who, from the womb, remembered the soul’s history

Through corridors of light where the hours are suns

Endless and singing. Whose lovely ambition

Was that their lips, still touched with fire,

Should tell of the Spirit clothed from head to foot in song.

And who hoarded from the Spring branches

The desires falling across their bodies like blossoms.

 

What is precious is never to forget

The essential delight of the blood drawn from ageless springs

Breaking through rocks in worlds before our earth.

Never to deny its pleasure in the morning simple light

Nor its grave evening demand for love.

Never to allow gradually the traffic to smother

With noise and fog the flowering of the spirit.

 

Near the snow, near the sun, in the highest fields

See how these names are fŠted by the waving grass

And by the streamers of white cloud

And whispers of wind in the listening sky.

The names of those who in their lives fought for life

Who wore at their hearts the fire’s center.

Born of the sun they traveled a short while towards the sun,

And left the vivid air signed with their honor.

 

Uit: Poems

 

XXX

 

In railway halls, on pavements near the traffic,

They beg, their eyes made big by empty staring

And only measuring Time, like the blank clock.

 

No, I shall weave no tracery of pen-ornament

To make them birds upon my singing-tree:

Time merely drives these lives which do not live

As tides push rotten stuff along the shore.

 

– There is no consolation, no, none

In the curving beauty of that line

Traced on our graphs through history, where the oppressor

Starves and deprives the poor.

 

Paint here no draped despairs, no saddening clouds

Where the soul rests, proclaims eternity.

But let the wrong cry out as raw as wounds

This Time forgets and never heals, far less transcends.

 

 

Stephen Spender (28 februari 1909 – 16 juli 1995)

 

 

 

De Belgische-Franse dichter, schrijver, essayist, dramaturg en scenarioschrijver Luc Dellisse werd geboren op 28 februari 1953 in Brussel. Zie ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: Le jugement dernier

 

“Maintenant que la partie est finie, je pense parfois que ce serait intéressant de dire la vérité.

D’avouer le secret que j’ai masqué jusqu’au bout sous le sérieux de mon apparence. Un secret que

savent, par expérience directe, quelques centaines de personnes disséminées dans deux ou trois pays. Que tous les autres ignorent.

Les autres, le reste du monde, ça ne constitue évidemment pas des foules. Je ne suis pas très sociable. Mais j’ai toujours été étonné de voir comme aux yeux de mes proches, j’étais lisse et insoupçonnable. C’était des hommes, bien sûr, des mâles, des dupes parfaites. Des amis qui connaissaient ma fièvre de lecture et d’écriture, qui m’avaient vu fonctionner en public ou dans quelques lieux plus intimes et qui ne croyaient pas qu’avec mon froid visage et mes façons penchées

de chèvre qui broute, je puisse servir d’autres dieux que la littérature.
Il faut dire que la plupart des hommes manquent d’imagination ; mais aussi je suis affligé d’un corps

tellement maladroit qu’on est déjà surpris que je parvienne à marcher et à parler ; imaginer en plus que j’ai une vie intime demanderait un effort surhumain.

Parfois j’avais des jouissances de dissimulation en pensant que depuis des années, à l’insu du monde, j’étais un agent double. Ceux qui ne connaissaient de moi que l’écorce ne pouvaient pas soupçonner que tous mes gestes, tous mes voyages, tous mes travaux, tous mes textes, tous mes emplois, toutes mes pensées, tout le long effort joyeux de mes journées, étaient sous-tendus par un secret sans fin.

Je n’ai jamais pris beaucoup de peine à le cacher, ce secret, et avec un peu d’observation ou de

psychologie, il aurait sauté aux yeux ; mais croyezmoi sur parole : personne n’est psychologue.”

 

 

 Luc Dellisse (Brussel, 28 februari 1953)

 

 


De Franse schrijver, dramaturg en regisseur
Marcel Pagnol werd geboren op 28 februari 1895 in Aubagne, Bouches-du-Rhône. Zie ook mijn blog van 28 februari 2007 en ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: La gloire de mon père

 

Les deux mains en avant, j’écartais les térébinthes, et les genêts, qui étaient aussi grands que moi… J’étais encore à cinquante pas du bord de la barre, lorsqu’une détonation retentit, puis, deux secondes plus tard, une autre ! Le son venait d’en bas : je m’élançai, bouleversé de joie, lorsqu’un vol de très gros oiseaux, jaillissant du vallon, piqua droit sur moi… Mais le chef de la troupe chavira soudain, ferma ses ailes et, traversant un grand genévrier, vint frapper lourdement le sol. Je me penchais pour le saisir, quand je fus à demi assommé par un choc violent qui me jeta sur les genoux : un autre oiseau venait de me tomber sur le crâne, et je fus un instant ébloui. Je frottai vigoureusement ma tête bourdonnante : je vis ma main rouge de sang. Je crus que c’était le mien, et j’allais fondre en larmes, lorsque je constatai que les volatiles étaient eux-mêmes ensanglantés, ce qui me rassura aussitôt.

Je les pris tous deux par les pattes, qui tremblaient encore du frémissement de l’agonie.

C’étaient des perdrix, mais leur poids me surprit : elles étaient aussi grandes que des coqs de basse-cour, et j’avais beau hausser les bras, leurs becs rouges touchaient encore le gravier.

Alors mon cœur sauta dans ma poitrine : des bartavelles ! Des perdrix royales ! Je les emportai vers le bord de la barre – c’était peut-être un doublé de l’oncle Jules ?

Mais, même si ce n’était pas lui, le chasseur qui devait les chercher me ferait sûrement grand accueil, et me ramènerait à la maison : j’étais sauvé !

Comme je traversais péniblement un fourré d’argéras, j’entendis une voix sonore, qui faisait rouler les R aux échos : c’était celle de l’oncle Jules, voix du salut, voix de la Providence !“

 


Marcel Pagnol (28 februari 1895 – 18 april 1974)

 

 

De Roemeense dichter Marin Sorescu werd geboren op 29 februari 1936 in Bulzeşti. Zie ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Passport

To cross the border
Between the sunflower
And the moonflower
Between the alphabet
Of handwritten events
And printed events.

To be friend of all atoms
Which form the light
To sing with the atoms which sing
To cry
With the atoms which die
To enter into all the days of one’s life
Without restriction
No matter whether they fall on one side or the other
Of the word
Earth.

This passport
Is written in my bones
On my skull, femur, phalanges and spine
All arranged in a way
To make clear
My right to be man.

 

 

Vertaald door Constantin Roman & Timothy J.L. Cribb

 


Marin Sorescu (29 februari 1936 – 8 december 1996)

 

 

 

De Franse schrijfster Raphaële Billetdoux werd geboren op 28 februari 1951 in Neuilly sur Seine. Zie ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: Mes nuits sont plus belles que vos jours

 

“Ils vivaient les heures comme mari et femme les années. Midi sonna sans que l’un et l’autre encore aient appréhendé minuit. Dans le cadre de fenêtre les voiliers lentement longeaient l’horizon du lit. Les bouillons de leurs draps finissaient aux lignes blanches de l’écume. Machoires à la renverse, cheveux épars, ils dormaient…”
Un homme, une femme, un hôtel, les draps d’un lit, la chaleur d’un mois de juillet, la lune et la mer : avec ces seuls éléments, Raphaël Billetdoux construit un roman qui a la rigueur d’une tragédie antique, où trois nuits sont toute une vie.”

 


Raphaële Billetdoux (Neuilly sur Seine, 28 februari 1951)

 


Zie voor meer schrijvers van de 28e en ook de 29e februari mijn vorige drie blogs van vandaag.

Daniel Handler, Bodo Morshäuser, John Montague, Bruce Dawe, Dee Brown

De Amerikaanse schrijver Daniel Handler werd geboren op 28 februari 1970 in San Francisco, Californië. Zie ook mijn blog van 28 februari 2007 en ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: Adverbs

 

Love was in the air, so both of us walked through love on our way to the corner. We breathed it in, particularly me: the air was also full of smells and birds, but it was the love, I was sure, that was tumbling down to my lungs, the heart’s neighbors and confidants. Andrea was tall and angry. I was a little bit shorter. She smoked cigarettes. I worked in a store that sold things. We always walked to this same corner, Thirty — seventh and what’s — it, Third Avenue, in New York, because it was easier to get a cab there, the entire time we were in love.

“You must be nervous,” she said when we’d walked about two puffs.

“Yes,” I said. “I am nervous. I’ve never been to a reading of a will. I didn’t even know they still did things like this, read wills. I thought it was, I don’t know, a movie thing. In a movie. Do you think everybody will be dressed up?”

“Who cares?” Andrea said. She threw down her cigarette and ground it out with the heel of her shoe like a new kind of halfhearted dance. “Look,” she said, and shaded her eyes with her hand for a minute like she was actually looking at something. I turned my head to see. “I just mean, look,” she said, cupping my head with her hand. “The expression I mean. Look, I’m trying to be nice, but I’m scatterbrained right now, if you know what I mean. I’m frightened by your behavior. I woke up this morning and you said good morning and I said good morning, what do you feel like doing today and you said well I sort of have to do this thing and I said what thing and you said go to the reading of my father’s will and Isaid what are you talking about and then you told me your dad died. This morning. I mean, he died two weeks ago but that’s when you told me. That’s when you told me. I’m trying to think that you just must be in shock that your dad died but it’s very, very, very, very, very, very difficult.”


Daniel Handler (San Francisco, 28 februari 1970)

 

 

 

De Duitse schrijver Bodo Morshäuser werd geboren op 28 februari 1953 in Berlijn. Zie ook mijn blog van 28 februari 2007 en ook mijn blog van 28 februari 2008 en ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: Berliner Simulation

 

“Nur einer in diesem Ubahnzug läßt ein Rätsel bestehen. (…) Voller Gefühl sieht er finster drein. Wir haben den gleichen Weg. Er komme aus Süddeutschland, wo er arbeite, zum Wochenende nach Berlin, wo er wohne. Er macht einen militärischen Gruß und sagt: »Diesen hier! Vier Jahre freiwillig. Im Jahr verdiene ich 25 000 Mark. 6000 gebe ich für die Flüge oder Bahnfahrten aus. Am Wochenende muß ich eben zu meiner Frau!« (…)
Der Vermissende ist der Idiot. Das höchste der Gefühle anderer für ihn ist Mitgefühl – was ihn rasend macht.”

(…)

 

“Und dann (…) gehe ich nach Hause und was sehe ich? Ich sehe das Modell eines Fernsehbeitrags über das Modell einer Demonstration. Was wirklich ist, rutscht, wie üblich, hinten weg, und in der Hauptsache wird das gesagt, was an anderer Stelle auch schon gesagt worden ist. So geht das Tag für Tag. Nicht die Ereignisse, sondern die Modelle werden wiederholt. (…) In diesen Modellen sollen wir bleiben wie in einem Hamsterrad, denn in ihnen bleibt nichts wirklich; nur die Simulation.”



Bodo Morshäuser (Berlijn, 28 februari 1953)

Foto: Brigitte Friedrich

 

 

De Ierse dichter John Montague werd geboren in New York op 28 februari 1929. Zie ook mijn blog van 28 februari 2007 en ook mijn blog van 28 februari 2008 en ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uprooting

 

My love, while we talked

They removed the roof. Then

They started on the walls,

Panes of glass uprooting

From timber, like teeth.

But you spoke calmly on,

Your example of courtesy

Compelling me to reply.

When we reached the last

Syllable, nearly accepting

Our positions, I saw that

The floorboards were gone:

It was clay we stood upon.

 

 

 

The Golden Hook

 

Two fish float:

 

one slowly downstream

into the warm

currents of the known

 

the other tugging

against the stream,

disconsolate twin,

 

the golden

marriage hook

tearing its throat.

 


John Montague (New York, 28 februari 1929)

 

 

 

De Australische dichter en schrijver Donald Bruce Dawe werd geboren op 28 februari 1930 in Fitzroy, Melbourne. Zie ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

In the Confessional

 

Bless me, Father, for I have sinned.

this week for the first time in seventy-eight years

I have committed the following sin:

I watched a rugby league game from start to finish.

And what is more, Father, I enjoyed it!

Especially Israel Folau’s high ‘screamer’

and his two touch-downs.

Oh, and also Johnathan Thurston’s

Dummy pass splitting the Blues’ back-line.

Oh, and also Billy Slater’s dashing subsequent touch-down!

For these, and for such other Origin-al sins

I may in future commit, I ask penance

and absolution of you, Father, and I firmly intend

with your help to sin no more, unless

as God’s AFL representative of the one true Game

which we are told is played in Heaven

I have indeed committed the one unforgivable

–hullo? Are you there, Father?

Hullo?!

 


Bruce Dawe (Fitzroy, 28 februari 1930)

 

 

 

De Amerikaanse schrijver en historicus Dee Brown werd geboren op 28 februari 1908 in Alberta, Louisiana. Zie ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: Bury My Heart at Wounded Knee

 

Columbus kidnapped ten of his friendly Taino hosts and carried them off to Spain, where they could be introduced to the white man’s ways. One of them died soon after arriving there, but not before he was baptized a Christian. The Spaniards were so pleased that they had made it possible for the first Indian to enter heaven that they hastened to spread the good news throughout the West Indies.

The Tainos and other Arawak people did not resist conversion to theEuropeans’ religion, but they did resist strongly when hordes of these bearded strangers began scouring their islands in search of gold and precious stones. The Spaniards looted and burned villages; they kidnapped hundreds of men, women, and children and shipped them to Europe to be sold as slaves. Arawak resistance brought on the use of guns and sabers, and whole tribes were destroyed, hundreds of thousands of people in less than a decade after Columbus set foot on the beach of San Salvador, October 12, 1492.

Communications between the tribes of the New World were slow, and news of the Europeans’ barbarities rarely overtook the rapid spread of new conquests and settlements. Long before the English-speaking white men arrived in Virginia in 1607, however, the Powhatans had heard rumors about the civilizing techniques of the Spaniards. The Englishmen used subtler methods. To ensure peace long enough to establish a settlement at Jamestown, they put a golden crown upon the head of Wahunsonacook, dubbed him King Powhatan, and convinced him that he should put his people to work supplying the white settlers with food. Wahunsonacook vacillated between loyalty to his rebellious subjects and to the English, but after John Rolfe married his daughter, Pocahontas, he apparently decided that he was more English than Indian.“

 


Dee Brown (28 februari 1908 – 12 december 2002)

Bart Koubaa, Berthold Auerbach, Sophie Tieck, Michel de Montaigne

De Vlaamse schrijver Bart Koubaa (pseudoniem van Bart van den Bossche) werd geboren op 28 februari 1968 in Eeklo. Zie ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: De leraar

 

‘In feite zijn mijn lessen mijn grootste tijdverlies. Er is nog bitter weinig waarmee ik de leerlingen kan boeien. Het grootste gedeelte schrijft en spreekt gebrekkig Nederlands en kan met moeite lezen. Ik toon nooit documentaires die ondertiteld zijn. Sinds de uitbreiding van Europa hoor ik meer en meer Engels in de klas, zo’n pseudo-Hollywoodtaaltje met veel fuck en shit en asshole en Angelina Jolie.

(…)

 

Een paar weken geleden was er een nieuweling die zich op de speelplaats spontaan een volwaardige volzin liet ontvallen waarin het woord carjacking voorkwam; puur geluk waarschijnlijk, maar je moet ze niet altijd onderschatten. Toch krijg ik de laatste jaren meer en meer taalgevangenen in de klas. Ze zijn gefrustreerd omdat ze te oud zijn om bij mij op de banken te zitten en kennen wel degelijk het verschil tussen een werkwoord en een cirkel maar begrijpen me niet als ik hun vraag de werkwoorden in de zin te omcirkelen.’

 


Bart Koubaa (Eeklo, 28 februari 1968)

 

 

 

De Duitse schrijver Berthold Auerbach (eig. Moyses Baruch) werd geboren op 28 februari 1812 in Nordstetten in het Zwarte Woud. Zie ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: Die feindlichen Brüder

 

„In der spärlich bewohnten kalten Gasse, »der Kniebis« genannt, steht ein kleines Häuschen, das außer einem Stall und einem Schuppen nur drei zum Teil mit Papier zugeklebte Fenster hat; oben am Dachfenster hängt ein Laden nur an einer Angel und droht jeden Augenblick herunterzufallen. Neben dem Hause ist ein kleines Gärtchen, das noch durch einen der Länge nach hindurchlaufenden Zaun von dürren Dornen in zwei Hälften geschieden ist. In dem H
ause wohnten zwei Brüder schon seit vierzehn Jahren in unabänderlicher Feindschaft. Wie im Garten, so war auch im Hause alles geteilt, von der Dachkammer bis hinab in den kleinen Keller; die Fallthüre war offen, aber drunten hatte jeder seinen durch Latten abgeteilten verschlossenen Raum. Auch sonst waren an allen Thüren noch Hängeschlösser befestigt, als ob man stündlich den Ueberfall von Dieben fürchtete; der Stall gehörte dem einen, der Schuppen dem andern Bruder. Kein Wort wurde im Hause vernommen, wenn nicht einer bisweilen laut vor sich hinfluchte.

Michel und Koanradle, so hießen die beiden Brüder, waren beide schon sehr bei Jahren und beide unbeweibt. Dem Koanradle war seine Frau schon früh gestorben, und er lebte nun so für sich allein; der Michel war nie verheiratet gewesen.

Eine blau angestrichene, lange, sogenannte Bankkiste war die erste Ursache des Bruderhasses.“

 

 Berthold Auerbach (28 februari 1812 – 8 februari 1882)
 Rond 1850

 


De Duitse dichteres en schrijfster
Sophie Tieck werd geboren op 28 februari 1775 in Berlijn. Zie
ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: Die Stimme im Walde

 

„Nur noch eine Tagereise war Alfonso von seiner Heimath entfernt. Er hatte die Diener vorausgesendet, um der Mutter die frohe Bothschaft zu bringen, daß sie ihren geliebten Sohn wieder an ihren Busen drücken sollte. Er hatte die Nacht in einer einsamen Hütte, am Fuße eines Berges geruht, und die Bewohner hatten ihm wunderbare Dinge erzählt, von Geistern, die in dem Walde wohnen sollten, der jetzt vor dem Ritter lag. Er dachte an diese Erzählungen, als er hinein ritt, und die hohen Baumwipfel über ihm rauschten; eine sonderbare Empfindung beklemmte seine Brust, furchtsam schaute er um sich, und lächelte über seine eigne Thorheit. Bin ich denn noch derselbe, sprach er, der den Tod nicht [30] fürchtete, der mit Ruhm und Ehre kämpfte? Und nun erbebt mein Herz vor den Erzählungen einer leichtgläubigen Alten. Er ritt muthig weiter, und seine Augen schwärmten in den Blätterlabyrinthen, die sich über ihm durch einander bewegten. Er erreichte einen offnen Platz im Walde, und der hohe Rasen, den Alfonso nie so frisch und grün gesehen zu haben glaubte, die Bäume, die ringsum so still standen, ohne auch vom kleinsten Lüftchen bewegt zu werden, luden ihn zur Ruhe ein. Er stieg ab, und band sein Pferd an einen Baum, und setzte sich nieder. Es war ein heißer Tag, und die Kühle an diesem Plätzchen empfing ihn mit aller Lieblichkeit; er irrte mit den Augen durch die hohen Gräser, dann wieder in den Zweigen umher; kein Lüftchen regte sich. Endlich entstand in dem Baumwipfel über ihm ein Rauschen, als wenn ein sanfter Wind die Blätter durch einander kräuselt.“

 


Sophie Tieck (28 februari 1775 – 1 oktober 1833)

 

 

 

De Franse filosoof, schrijver en politicus Michel Eyquem de Montaigne werd geboren in Bordeaux op 28 februari 1533. Zie ook mijn blog van 28 februari 2007 en ook mijn blog van 28 februari 2008.en ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Uit: Les essais: De la force de l’imagination

 

J“e suis de ceux qui sentent tres-grand effort de l’imagination. Chacun en est heurté, mais aucuns en sont renversez. Son impression me perse ; et mon art est de luy eschapper, par faute de force à luy resister. Je vivroye de la seule assistance de personnes saines et gaies. La veuë des angoisses d’autruy m’angoisse materiellement : et a mon sentiment souvent usurpé le sentiment d’un tiers. Un tousseur continuel irrite mon poulmon et mon gosier. Je visite plus mal volontiers les malades, ausquels le devoir m’interesse, que ceux ausquels je m’attens moins, et que je considere moins. Je saisis le mal, que j’estudie, et le couche en moy. Je ne trouve pas estrange qu’elle donne et les fievres, et la mort, à ceux qui la laissent faire, et qui luy applaudissent. Simon Thomas estoit un grand medecin de son temps. Il me souvient que me rencontrant un jour à Thoulouse chez un riche vieillard pulmonique, et traittant avec luy des moyens de sa guarison, il luy dist, que c’en estoit l’un, de me donner occasion de me plaire en sa compagnie : et que fichant ses yeux sur la frescheur de mon visage, et sa pensée sur cette allegresse et vigueur, qui regorgeoit de mon adolescence : et remplissant tous ses sens de cet estat florissant en quoy j’estoy lors, son habitude s’en pourroit amender : Mais il oublioit à dire, que la mienne s’en pourroit empirer aussi.“

 

 
Michel de Montaigne (28 februari 1533 – 13 september 1592)

Chateaux-saint-michel-de-montaigne, de toren waar Montaigne werkte.

 

Martin Suter, Yórgos Seféris, Howard Nemerov, Ernest Renan, José Vasconcelos

 De Zwitserse schrijver Martin Suter werd geboren op 29 februari 1948 in Zürich. Zie ook mijn blog van 29 februari 2008 en ook mijn blog van 28 februari 2009.

Uit: Unter Freunden

Das also ist Meuli, denkt Haberstich, als er Brachingers Büro betritt. Der neue Mann sitzt auf dem Besprechungs­sofa und steht jetzt auf, um ihm die Hand zu schütteln. Brachinger bleibt sitzen. Zwei leere Kaffeetassen und ein paar zerknüllte Schokopapierchen verraten, dass die beiden schon länger zusammensitzen. Aha, ich bin also nachträg­lich dazugebeten worden. Wahrscheinlich nachdem die ver­traulichen Themen besprochen waren, fährt es Haberstich durch den Kopf.
So sieht er also aus, der Mann, der ihm gefährlich werden könnte. Grösser, als er ihn sich vorgestellt hat. Und jünger. Und mit mehr Haaren. Im ersten Vergleich mit sich selbst schneidet der andere, ehrlich gesagt, etwas besser ab. Äu­sserlich. Obwohl: Auf der rechten Schulter scheinen ein paar Schuppen zu liegen. Das ist die Kehrseite von dichtem Haarwuchs – Schuppen.
Von seinem Sessel aus verfolgt Brachinger die Begrü­ssungsszene. Haberstich spürt, wie auch er vergleicht. Da­mit wird er jetzt leben müssen: Mit Meuli verglichen zu werden. Nun, ihm soll’s recht sein. Er hat keine Vergleiche zu fürchten. Wenigstens keine fachlichen. Und was die äu­ssere Erscheinung angeht: So übel sieht er auch nicht aus. Er hat einfach keine Zeit für Bodyshaping und Hairstudios.  Wichtig ist einfach, dass er schon bei der ersten direkten Begegnung gut abschneidet. Er muss Brachinger alerter, re­aktionsschneller, informierter und schlagfertiger vorkom­men als der Neue. Er muss von Anfang an die Diskrepanz in allen Belangen (ausser vielleicht den äusserlichen) deutlich machen.“

Martin Suter (Zürich 29 februari 1948)

 

 

De Griekse dichter Yórgos Seféris werd geboren in Smyrna (nu Izmir, in Turkije) op 29 februari 1900. Zie ook mijn blog van 19 februari 2007 en ook mijn blog van 29 februari 2008 en ook mijn blog van 28 februari 2009.

The Leaf of the Poplar 

It trembled so, the wind set it sailing
it trembled so, how could it not yield to the wind
far beyond
the sea
far beyond
an island in the sun
and hand gripping oars
dying the last stroke at the sighting of port
tired eyes closing
like sea anemones

It trembled so much
I sought it so much
in the shade of the eucalyptus
Spring to Autumn
bare in the close woods
my God I sought it.

 

Lost worlds 

How can you gather together
the thousand fragments
of each person?
What’s wrong with the rudder?
The boat inscribes circles
and there’s not a single gull.
The world sinks:
hang on, it’ll leave you
alone in the sun.
You write:
the ink grew less,
the sea increases.
The body that hoped to flower like a branch,
to bear fruit, to become like a flute in the frost —
imagination has thrust it into a noisy bee-hive
so that musical time can come and torture it.


Yórgos Seféris (29 februari 1900 – 20 september 1971)

 

 

De Amerikaanse dichter en literatuurdocent Howard Nemerov werd geboren op 29 februari 1920 in New York. Zie ook mijn blog van 29 februari 2008. en ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

Casting 

 

The waters deep, the waters dark,

Reflect the seekers, hide the sought,

Whether in water or in air to drown.

Between them curls the silver spark,

Barbed, baited, waiting, of a thought–

Which in the world is upside down,

The fish hook or the question mark?

 

 

Style 

 

Flaubert wanted to write a novel

About nothing. It was to have no subject

And be sustained upon the style alone,

Like the Holy Ghost cruising above

The abyss, or like the little animals

In Disney cartoons who stand upon a branch

That breaks, but do not fall

Till they look down. He never wrote that novel,

And neither did he write another one

That would have been called La Spirale,

Wherein the hero’s fortunes were to rise

In dreams, while his walking life disintegrated.

 

Even so, for these two books

We thank the master. They can be read,

With difficulty, in the spirit alone,

Are not so wholly lost as certain works

Burned at Alexandria, flooded at Florence,

And are never taught at universities.

Moreover, they are not deformed by style,

That fire that eats what it illuminates. 

 

 

Howard Nemerov (29 februari 1920 – 5 juli 1991)

Hier (l) met collega dichter Richard Wilbur

 

 

 

De Franse schrijver en filosoof Ernest Renan werd op 28 februari 1823 geboren in Tréguier in Bretagne uit een vissersfamilie. Zijn vader was een vurig republikein, terwijl zijn moeder uit een royalistische familie stamde. Deze tweespalt heeft Renan zijn gehele leven gevoeld. In 1838 ging Renan na succesvolle schoolresultaten studeren aan het kerkelijk college van Saint-Nicolas du Chardonnet in Parijs. Met zijn achtergrond van een streng, Bretons katholicisme vond hij hier de stijl te spitsvondig. Hij hoopte meer degelijkheid te vinden op het seminarie van Issy-les-Moulineaux waar hij in 1840 begon. Door kennis te maken met de filosofie en de taalkunde werd zijn moeite om te geloven echter steeds groter, zodat hij uiteindelijk afzag van een religieus leven en ging werken als onderwijzer. Ondertussen zette hij zijn studie voort met name van de Semitische talen. In 1847 leverde dit hem een prijs op en een positie aan het lycée van Vendôme. In 1878 werd Renan verkozen tot lid van de Académie française. Één der bekendste werken van Renan, al tijdens zijn leven, was Het leven van Jezus (Frans: ‘La vie de Jésus’, 1863).

 

Uit: La poésie des races celtiques

 

„Lorsqu’en voyageant dans la presqu’île armoricaine on dépasse la région, plus rapprochée du continent, où se prolonge la physionomie gaie, mais commune, de la Normandie et du Maine, et qu’on entre dans la véritable Bretagne, dans celle qui mérite ce nom par la langue et la race, le plus brusque changement se fait sentir tout à coup. Un vent froid, plein de vague et de tristesse, s’élève et transporte l’âme vers d’autres pensées ; le sommet des arbres se dépouille et se tord ; la bruyère étend au loin sa teinte uniforme ; le granit perce à chaque pas un sol trop maigre pour le revêtir ; une mer presque toujours sombre forme à l’horizon un cercle d’éternels gémissements. Même contraste dans les hommes : à la vulgarité normande, à une population grasse et plantureuse, contente de vivre, pleine de ses intérêts, égoïste comme tous ceux dont l’habitude est de jouir, succède une race timide, réservée, vivant toute au dedans, pesante en apparence, mais sentant profondément et portant dans ses instincts religieux une adorable délicatesse. Le même contraste frappe, dit-on, quand on passe de l’Angleterre au paya de Galles, de la basse Écosse, anglaise de langage et de mœurs, au paya des Gaëls du Nord, et aussi, avec une nuance sensiblement différente, quand on s’enfonce dans les parties de l’Irlande où la race est restée pure de tout mélange avec l’étranger. Il semble que l’on entre dans les couches souterraines d’un autre âge, et l’on ressent quelque chose des impressions que Dante nous fait éprouver quand il nous conduit d’un cercle à un autre de son enfer.“

 

 

Ernest Renan (28 februari 1823 – 12 oktober 1892)

 

 

 

Zie voor onderstaande schrijver ook mijn blog van 28 februari 2009.

 

De Mexicaanse schrijver, filosoof en politicus José Vasconcelos Calderón werd geboren in Oaxaca op 28 februari 1882

 

John Steinbeck, André Roy, Lawrence Durrell, Henry Longfellow, Elisabeth Borchers, Irwin Shaw

De Amerikaanse schrijver John Steinbeck werd geboren in Salinas, Californië, op 27 februari 1902. Zie ook mijn blog van 27 februari 2007 en ook mijn blog van 27 februari 2008 en ook mijn blog van 27 februari 2009.

 

Uit: Of Mice and Men

 

“A few miles south of Soledad, the Salinas River drops in close to the hillside bank and runs deep and green. The water is warm too, for it has slipped twinkling over the yellow sands in the sunlight before reaching the narrow pool. On one side of the river the golden foothill slopes curve up to the strong and rocky Gabilan mountains, but on the valley side the water is lined with trees—willows fresh and green with every spring, carrying in their lower leaf junctures the debris of the winter’s flooding; and sycamores with mottled, white, recumbent limbs and branches that arch over the pool. On the sandy bank under the trees the leaves lie deep and so crisp that a lizard makes a great skittering if he runs among them. Rabbits come out of the brush to sit on the sand in the evening, and the damp flats are covered with the night tracks of ’coons, and with the spread pads of dogs from the ranches, and with the split-wedge tracks of deer that come to drink in the dark.

There is a path through the willows and among the sycamores, a path beaten hard by boys coming down from the ranches to swim in the deep pool, and beaten hard by tramps who come wearily down from the highway in the evening to jungleup near water. In front of the low horizontal limb of a giant sycamore there is an ash pile made by many fires; the limb is worn smooth by men who have sat on it.

Evening of a hot day started the little wind to moving among the leaves. The shade climbed up the hills toward the top. On the sand banks the rabbits sat as quietly as little gray, sculptured stones. And then from the direction of the state highway came the sound of footsteps on crisp sycamore leaves. The rabbits hurried noiselessly for cover. A stilted heron labored up into the air and pounded down river. For a moment the place was lifeless, and then two men emerged from the path and came into the opening by the green pool.”

 

John_Steinbeck-Monterey

John Steinbeck (27 februari 1902 – 20 december 1968)
Standbeeld in Monterey

 

De Canadese dichter, schrijver en essayist André Roy werd geboren op 27 februari 1944 in Montréal. Hij studeerde Frans en is werkzaam als docent en literair criticus. Het bekendst is zijn cyclus „Passions“, bestaande uit Les passions du Samedi (1979), Petit supplément aux passions (1980); en Monsieur Désir (1981).

 

Un rien d’amour

 

Le ciel distribué dans le temps massif ;

L’oeil est un temple dans la nuit ;

L’air marche

Parce que chacun possède son propre corps.

Pourquoi je rêve comme une bête

Quand tu n’es pas là ?

 

Je rêvais que tu rêvais dans mes songes,

Que tu étais heureux comme en enfer.

Il existe quatre lois pour la passion :

Avant, pendant, après, jamais.

 

Les étoiles digérées par ton corps

Deviennent des animaux dans tes yeux.

Ta passion veux que tu saignes,

Que tu puisses te pardonner de nous aimer.

 

The Muscles and Body Hairs

 

Melted in the mouth, colour hanging

A pink tool, but for now let”s talk

Of the ripple of his muscles (see how time

Is upset at a glance, the clock in

Slow motion) attuned to his technique, I exclaim

His body hairs briefly summing them up

In those cerain young spots that make me

Abandon all discretion now I’m summing up

Since at that time I was still coming.

 

 

Pleasure and Desire, Knowing and Wanting

 

knowing fatal pleasure, or very chemical,

so stupendously they I don’t dare write the word

they ejaculated but don’t fix me foor good

in those virile snapshots

despite their nervousness and the conversation that

helped I understand this will to tenderness,

the irritated look on their gorgeous faces

(“Your face is as cute as a love-word”)

because that swiftness, that suavity and

because desire has already scored you, teeth sweat,

the happenings that resist or that have disa
ppeared

too soon, but no zeal, no shame in admitting it.

 

 

Vertaald door Daniel Sloate

 

Roy

André Roy (Montréal, 27 februari 1944)

 

De Britse dichter en schrijver Lawrence George Durrell werd geboren op 27 februari 1912 in Jalandhar in India. Zie ook mijn blog van 27 februari 2007 en ook mijn blog van 27 februari 2008 en ook mijn blog van 27 februari 2009.

 

Delos 

For Diana Gould

 

On charts they fall like lace,

Islands consuming in a sea

Born dense with its own blue:

And like repairing mirrors holding up

Small towns and trees and rivers

To the still air, the lovely air:

From the clear side of springing Time,

In clement places where the windmills ride,

Turning over grey springs in Mykonos,

In shadows with a gesture of content.

 

The statues of the dead here

Embark on sunlight, sealed

Each in her model with the sightless eyes:

The modest stones of Greeks,

Who gravely interrupted death by pleasure.

And in harbours softly fallen

The liver-coloured sails –

Sharp-featured brigantines with eyes –

Ride in reception so like women:

The pathetic faculty of girls

To register and utter desire

In the arms of men upon the new-mown waters,

Follow the wind, with their long shining keels

Aimed across Delos at a star.

 

 

 

This Unimportant Morning 

 

This unimportant morning

Something goes singing where

The capes turn over on their sides

And the warm Adriatic rides

Her blue and sun washing

At the edge of the world and its brilliant cliffs.

 

Day rings in the higher airs

Pure with cicadas, and sl
owing

Like a pulse to smoke from farms,

 

Extinguished in the exhausted earth,

Unclenching like a fist and going.

 

Trees fume, cool, pour – and overflowing

Unstretch the feathers of birds and shake

Carpets from windows, brush with dew

The up-and-doing: and young lovers now

Their little resurrections make.

 

And now lightly to kiss all whom sleep

Stitched up – and wake, my darling, wake.

The impatient Boatman has been waiting

Under the house, his long oars folded up

Like wings in waiting on the darkling lake.

 

lawrence-durrell

Lawrence Durrell (27 februari 1912 – 7 november 1990)

 

 

De Amerikaanse dichter Henry Wadsworth Longfellow werd geboren in Portland, Maine, op 27 februari 1807. Zie ook mijn blog van 27 februari 2007 en ook mijn blog van 27 februari 2008 en ook mijn blog van 27 februari 2009.

 

Hymn to the Night 

 

I heard the trailing garments of the Night

Sweep through her marble halls!

I saw her sable skirts all fringed with light

From the celestial walls!

 

I felt her presence, by its spell of might,

Stoop o’er me from above;

The calm, majestic presence of the Night,

As of the one I love.

 

I heard the sounds of sorrow and delight,

The manifold, soft chimes,

That fill the haunted chambers of the Night

Like some old poet’s rhymes.

 

From the cool cisterns of the midnight air

My spirit drank repose;

The fountain of perpetual peace flows there,–

From those deep cisterns flows.

 

O holy Night! from thee I learn to bear

What man has borne before!

Thou layest thy finger on the lips of Care,

And they complain no more.

 

Peace! Peace! Orestes-like I breathe this prayer!

Descend with broad-winged flight,

The welcome, the thrice-prayed for, the most fair,

The best-beloved Night! 

 

henry-longfellow

Henry Longfellow (27 februari 1807 – 24 maart 1882)

 

De Duitse schrijfster en dichteres Elisabeth Borchers werd geboren in Homberg op 27 februari 1926. Zie ook mijn blog van 27 februari 2007 en ook mijn blog van 27 februari 2008 en ook mijn blog van 27 februari 2009.

November

Es kommt eine Zeit,
da lassen die Bäume
ihre Blätter fallen.
Die Häuser rücken
enger zusammen.
Aus dem Schornstein
kommt ein Rauch.

Es kommt eine Zeit,
da werden die Tage klein
und die Nächte groß,
und jeder Abend
hat einen schönen Namen.

Einer heißt Hänsel und Gretel.
Einer heißt Schneewittchen.
Einer heißt Rumpelstilzchen.
Einer heißt Katherlieschen.
Einer heißt Hans im Glück.
Einer heißt Sterntaler.

 

Dezember

Es kommt eine Zeit
da wird es still
Da gehn die Lichter aus
da kommt ein Wind
ruft nach dem Fährmann
Der träumt den Traum
vom goldnen Schiff
Das Schiff hat eine
große Fahrt bei Nacht
Es geht von Haus zu Haus
Es fährt die Straßen auf und ab
Es kommt durch alle Länder
Es kommt durch alle Stuben
Da bleibt ein goldner Schein zurück

Borchers

Elisabeth Borchers (Homberg, 27 februari 1926)

 

De Amerikaanse schrijver Irwin Shaw werd geboren op 27 februari 1913 als Irwin Gilbert Shamforoff in New York. Zie ook mijn blog van 27 februari 2009.

 

Uit: The Girls In Their Summer Dresses

 

‘Sure,’ he said. He took his eyes off the hatless girl with the dark hair, cut dancer-style, like a helmet, who was walking past him with the self-conscious strength and grace dancers have. She was walking without a coat and she looked very solid and strong and her belly was flat, like a boy’s, under her skirt, and her hips swung boldly because she was a dancer and also because she knew Michael was looking at her. She smiled a little to herself as she went past and Michael noticed all these things before he looked back at his wife. ‘Sure,’ he said, ‘we’re going to watch the Giants and we’re going to eat steak and we’re going to see a French picture. How do you like that?’
‘That’s it,’ Frances said flatly. ‘That’s the program for the day. Or maybe you’d just rather walk up and down Fifth Avenue.’
‘You always look at other women,’ Frances said. ‘At every damn woman in the city of New York.’
‘Oh, come now,’ Michael said, pretending to joke. ‘Only pretty ones. And, after all, how many pretty women are there in New York? Seventeen?’
‘More. At least you seem to think so. Wherever you go.’
‘Not the truth. Occasionally, maybe, I look at a woman as she passes. In the street. I admit, perhaps in the street I look at a woman once in a while….’
‘Everywhere,’ Frances said. ‘Every damned place we go. Restaurants, subways, theaters, lectures, concerts.’
‘Now, darling,’ Michael said. ‘I look at everything. God gave me eyes and I look at women and men and subway excavations and moving pictures and the little flowers of the field. I casually inspect the universe.’
‘You ought to see the look in your eye,’ Frances said, ‘as you casually inspect the universe on Fifth Avenue.’
‘I’m a happily married man.’ Michael pressed her elbow tenderly, knowing what he was doing. ‘Example for the whole twentieth century, Mr. and Mrs. Mike Loomis.’
‘You mean it?’
‘Frances, baby….’
‘Are you really happily married?’
‘Sure,’ Michael said, feeling the whole Sunday morning sinking like lead inside him.   ‘Now what the hell is the sense in talking like that?’

  ‘I would like to know.’ Frances walked faster now, looking straight ahead, her face showing nothing, which was the way she always managed it when she was arguing or feeling bad.“

 

IrwinShaw

Irwin Shaw (27 februari 1913 – 16 mei 1984)

 

Zie voor nog meer schrijvers van de 27e februari ook mijn vorige blog van vandaag.

 

James T. Farrell, N. Scott Momaday, Peter De Vries, Jules Lemaître, Albert Kuyle, Johannes Meinhold, Traugott Vogel

De Amerikaanse schrijver James Thomas Farrell werd geboren op 27 februari 1904 in Chicago. Zie ook mijn blog van 27 februari 2007 en ook mijn blog van 27 februari 2009.

 

Uit: An Honest Writer. The Life and Times of James T. Farrell (Biografie door Robert K. Landers)

 

James T. Farrell was once a literary titan, mentioned in the same breath with Hemingway, Faulkner and Dos Passos; and Studs Lonigan, his trilogy of novels about a swaggering young “tough guy” from a lower-middle-class Irish family on Chicago’s South Side, was considered a modern classic. But this powerful work has fallen into neglect, and a century after his birth in 1904, Farrell is a largely forgotten figure. He and his finest achievements—Studs Lonigan and his series of five novels about the O’Neills and the O’Flahertys—deserve better.

Studs Lonigan and other vivid characters in these works were rightly declared by the pioneering critic Joseph Warren Beach in 1941 to be “among the memorable people in English fiction.” But Farrell’s naturalistic novels provide more than memorable people. They afford a richly detailed picture of life in an American city as it was actually lived by ordinary people, particularly Irish-Americans, in the early decades of the twentieth century. “You forget that you are seeing this life through the eyes of a selecting novelist,” marveled critic Carl Van Doren. “It seems merely to be there before you.”

Whether in praise or in disparagement, it was often said of Farrell’s works that they were “sociology” as much as art. And indeed they were. Novelist Gerald Green, the author of The Last Angry Man, on learning in 1976 that he and Farrell shared the same publisher and editor, asked the editor to convey his admiration to the author of Studs Lonigan and the O’Neill-O’Flaherty novels. “Nothing in modern sociology, no journalism, including [Jimmy] Breslin’s, or [Daniel Patrick] Moynihan’s ‘Beyond the Melting Pot,’” said Green, “can ever tell us anything new or enriching about the urban Irish, once we have read James T. Farrell. A giant.”

 

Farell

James T. Farrell (27 februari 1904 – 22 augustus 1979)

 

De Amerikaanse (native, Kiowa) schrijver N(avarre) Scott Momaday werd geboren op 27 februari 1934 in Lawton, Oklahoma. Zie ook mijn blog van 27 februari 2007 en ook mijn blog van 27 februari 2009.

 

 

Before an Old Painting of the Crucifixion 

 

I ponder how He died, despairing once.

I’ve heard the cry subside in vacant ski
es,

In clearings where no other was. Despair,

Which, in the vibrant wake of utterance,

Resides in desolate calm, preoccupies,

Though it is still. There is no solace there.

 

That calm inhabits wilderness, the sea,

And where no peace inheres but solitude;

Near death it most impends. It was for Him,

Absurd and public in His agony,

Inscrutably itself, nor misconstrued,

Nor metaphrased in art or pseudonym:

 

A vague contagion. Old, the mural fades…

Reminded of the fainter sea I scanned,

I recollect: How mute in constancy!

I could not leave the wall of palisades

Till cormorants returned my eyes on land.

The mural but implies eternity:

 

Not death, but silence after death is change.

Judean hills, the endless afternoon,

The farther groves and arbors seasonless

But fix the mind within the moment’s range.

Where evening would obscure our sorrow soon,

There shines too much a sterile loveliness.

 

No imprecisions of commingled shade,

No shimmering deceptions of the sun,

Herein no semblances remark the cold

Unhindered swell of time, for time is stayed.

The Passion wanes into oblivion,

And time and timelessness confuse, I’m told.

 

These centuries removed from either fact

Have lain upon the critical expanse

And been of little consequence. The void

Is calendared in stone; the human act,

Outrageous, is in vain. The hours advance

Like flecks of foam borne landward and destroyed.

 

scottmomaday

N. Scott Momaday (Lawton, 27 februari 1934)

 

De Amerikaanse schrijver Peter de Vries werd geboren op 27 februari 1910 in Chicago als zoon van Nederlandse immigranten. De Vries was een zeer bekende Amerikaanse romanschrijver in de jaren ’60 en ’70, geroemd om zijn geestigheid. Hij verloor – net als Don Wanderhope in ‘Het lam’ uit 1961 – zijn dochtertje aan leukemie. Hij studeerde aan de Northwestern University en had een groot aantal baantjes, van karamelappelverkoper tot radioacteur enjournalist voor de New Yorker. Een aantal van zijn boeken zijn verfilmd. De Vries was een uiterst vruchtbaar schrijver. Hij publiceerde talrijke korte verhalen, essays, gedichten, toneelstukken en romans.

Uit: The Last Hurrah

 

“Tom had been putting aside $250 from his fortnightly pay packet over a two month period. He figured $1000 should just about cover it: his last hurrah. One afternoon/evening/night of debauchery. Living it up, trying everything he’d always meant to try.

The last hurrah. Before settling down and really doing the serious stuff.

That stuff: getting married to Kirralyn in a month’s time; being there when she had their baby in three month’s time; putting the deposit down on a house A.S.A.P. – as soon as they could both agree on a house.

He’d already selected the date for the last hurrah – Wednesday July 11. He had even made a booking at a hotel – a place in the centre of Kings Cross. He’d viewed it on the Internet. It looked classy. Nothing downmarket, not for the last hurrah.

The list of debauchery: room service food, drinking, drugs, and a prostitute.

Tom had experienced room service food before. Always with Kirralyn. They loved it. He also liked a drink – usually down the pub on a Friday afternoon after work. With the boys. The usual crowd. His mates.

Tom had never tried drugs. A couple of his mates had. They’d used marijuana, amphetamines, even cocaine (or so they said). Tom hadn’t even smoked marijuana back at school. Back then he knew people who did smoke it, but he’d been too scared to touch it – thanks to all the anti-drug propaganda from his teachers and his parents.

Now he wanted to try marijuana. Just once. That’s all. Get stoned, have a giggle.

Then there was the prostitute. He’d never been with one. In fact he’d only ever been with one girl apart from Kirralyn. Tom had never had a blow job. Kirralyn refused to perform that “act” (as she called it) on him.

He wanted one now. And he’d get one – from a professional. He didn’t even think of it as cheating because he wouldn’t actually be fucking, would he?

Kings Cross: debauchery capital of Sydney, of Australia. Drug and sex HOTSPOT. Tom had lived in Sydney all his life, but he’d only ever been to the Cross once. In the daytime, when the place was dead. He’d seen no drug dealers, no sex workers. Just ordinary people. But that was years ago.

Now things were different. Tom read the newspapers, he watched the current affairs shows on the TV. He knew about the place: drugs everywhere, sex everywhere. You walk down the main drag and they’d virtually shove it in your face.

So to Kings Cross Tom would go. For the last hurrah.

 

DeVries

Peter De Vries (27 februari 1910 – 28 september 1993)

 

De Franse schrijver en dichter Jules Lemaître werd geboren op 27 februari 1853 in Vennecy, Loiret. Zie ook mijn blog van 27 februari 2007 en ook mijn blog van 27 februari 2008 en ook mijn blog van 27 februari 2009.

 

Uit: Ernest Renan

 

Par quel autre pourrais-je mieux commencer ? Nul écrivain  peut-être n’a tant occupé, hanté, troublé ou ravi les plus  délicats de ses contemporains. Qu’on cède ou qu’on résiste  à sa séduction, nul ne s’est mieux emparé de la pensée, ni  de façon plus enlaçante. Ce grand sceptique a dans la jeunesse d’aujourd’hui des fervents comme en aurait un  apôtre et un homme de doctrine. Et quand on aime les

gens, on veut les voir.

Les Parisiens excuseront l’ignorance et la naïveté d’un  provincial fraîchement débarqué de sa province, qui est   curieux de voir des hommes illustres et qui va faisant des  découvertes. Je suis un peu comme ces deux bons Espagnols  venus du fin fond de l’Ibérie pour voir Tite-Live et ” cherchant dans Rome autre chose que Rome même.” Le sentiment qui les amenait était naturel et touchant, enfantin si   l’on veut, c’est-à-dire doublement humain. Je suis donc  entré au Collège de France,^ dans la petite salle des langues  sémitiques.

A quoi on pourtant ? N’est-ce point par leurs livres, et par leurs livres seuls, qu’on connaît les écrivains et surtout  les philosophes et les critiques, ceux qui nous livrent directe-

ment leur pensée, leur conception du monde et, par là, tout leur esprit et toute leur âme ? Que peuvent ajouter les traits de leur visage et le son de leur voix à la connaissance que nous avons d’eux ? Qu’importe de savoir comment ils ont le nez fait ? ^ Et s’ils l’avaient mal fait par hasard ? ou seulement fait comme tout le monde ?“

 

jules-lemaitre

Jules Lemaître (27 februari 1853 – 5 augustus 1914)

 

De Nederlandse schrijver Albert Kuyle werd geboren in Utrecht op 17 februari 1904. Albert Kuyle was een pseudoniem voor Louis Maria Albertus Kuitenbrouwer. Met zijn werk droeg Kuyle volgens Hendrik Marsman en andere jonge tijdgenoten bij aan de vernieuwing van het proza in het Interbellum. De techniek van met name zijn vroege proza is bijna filmisch van aard, waardoor Kuyle kan worden gezien als vertegenwoordiger van de Nieuwe Zakelijkheid. In 1924 was Kuyle één van de oprichters van het tijdschrift De Gemeenschap waarvan hij tot zijn vertrek in 1932 redactielid was. Aan het begin van de jaren 30 ontstond binnen de redactie van De Gemeenschap, dat indertijd het brandpunt vormde van de rooms-katholieke jongeren, onenigheid over de te volgen koe
rs. Kuyle en de zijnen scheidden zich in 1933 af van De Gemeenschap, en richtten onder de naam De Nieuwe Gemeenschap (1934-1936) een concurrerend tijdschrift op. De redactie sympathiseerde allengs met het opkomende fascisme en met name Kuyle liet zich hierbij in toenemende mate uit in antisemitische bewoordingen.

 

Uit: Het kleinste hoofd

 

„Inspecteur Fernando Hernandez heeft een nieuwe hoed noodig. Deze week is het feest van San Lazaro, en hij hoort tot de notabelen van de parochie. Hij ziet een lichte grijze in de étalage die hem zou lijken, maar hij heeft geen tijd om nu te gaan passen. Passen is voor hem vervelend. Hij heeft, zoover hij weet, het kleinste hoofd van de stad. De dienst wacht. Er zijn vrouwen die de stadsfontein hebben verontreinigd. Vergrijp tegen artikel 268. De volgende morgen plast de zon; de inspecteur staat voor de toonbank, en vraagt om de hoed die hij gisteren zag. De hoed is verkocht. Een andere van dezelfde soort? Er was er maar één. Inspecteur Hernandez zal dan naar het feest van San Lazaro gaan met zijn oude hoed, want hij kan geen keus maken.
Om 3.10 ’s middags rijdt de inspecteur naar San Luigi. Een lijk op een bleekveldje; het moet met grove hagel uit een oud model jachtgeweer zijn gedaan, op vier pas afstand. Het gezicht is weggeschoten. De inspecteur ondervraagt twee uur lang. Een meisje heeft een man hard zien loopen met een lichte grijze hoed; een man die niet bekend is in San Luigi. Verder niets. De inspecteur weet intuïtief dat er een veete is beëindigd. Dat gebeurt meestal met grove hagel.
Het rapport is niet lang. De lijkschouwing zal morgen plaats vinden.
De volgende morgen. Er komt een boodschap van de hoedenwinkel. Inspecteur Hernandez zal toch geholpen kunnen worden. Hij is er om elf uur; op de toonbank ligt de hoed die eergisteren in de etalage stond. De man die hem kocht is hem komen ruilen. De inspecteur past de hoed: hij is te klein. Dan ontdekt hij de reep papier die onder de leeren band is geschoven. De man die hem een dag droeg, had nog een kleiner hoofd dan hij. Als het papier er uit is, betaalt de inspecteur en gaat met de nieuwe hoed naar huis.“

 

kuyle

Albert Kuyle (17 februari 1904 – 4 maart 1958)

 

De Duitse schrijver Johannes Wilhelm Meinhold werd geboren op 27 februari 1797 in Netzelkow op Usedom. Zie ook mijn blog van 27 februari 2009.

 

Uit: Die Bernsteinhexe

 

“Unser Manuskript, in welchem die ansehnliche Zahl von sechs Kapiteln fehlt und welches auf den nächstvorhergegangenen Blättern unstreitig sich über den Ausbruch des Dreißigjährigen Krieges auf der Insel Usedom verbreitet hat, beginnt mit den Worten: »Kaiserliche gehauset« und fährt dann fort wie folgt:

… Koffer, Truhen, Schränke waren allesamt erbrochen und zerschlagen, auch mein Priesterhemd zerrissen, so daß ich in großen Ängsten und Nöten stande. Doch hatten sie mein armes Töchterlein nit gefunden, maßen ich sie in einem Stall, wo es dunkel war, verborgen, denn sonst, sorge ich, hätten sie mir noch mehr Herzeleid bereitet. Weil nun aber ich bittern Hunger litte, so schrieb an Se. Gestrengen, den Herrn Amtshauptmann Wittich von Appelmann auf Pudagla, daß er mir zukommen ließe, was Se. fürstliche Gnaden Philippus Julius mir vom Kloster zu Pudagla beigeleget, als nämlich 30 Scheffel Gerste und 25 Mark Silbers, welche Se. Gestrengen mir aber bis nunmehro geweigert, denn er war ein fast hart und unmenschlicher Mann. – Aber er antwortete mir nit, und ich wäre schier verschmachtet, wenn Hinrich Seden nicht für mich im Kapsel gebetet Almosen in der Kirchspielgemeinde eingesammelt.  Er wurde dazumalen auch schon alt und hatte viel Plage von seinem bösen Weibe Lise Kolken, angesehen sie im gemeinen Geschrei war, daß sie lange mit Wittich Appelmann in Unzucht gelebet, welcher von jeher ein rechter Erzschalk und absonderlich ein hitziger Schurzenjäger gewest, denn so etwas gesegnet der Herre nicht. Selbiger Seden nun brachte mir 5 Brote, 2 Würste und eine Gans, item eine Seite Speck. Möchte ihn aber vor seiner Frauen schützen, welche die Hälfte hätte vor ihr behalten wollen, und da er sich geweigert, hätte sie ihn ver
maledeiet und die Kopfgicht angewünschet, so daß er gleich ein Ziehen in der rechten Wangen verspüret, welches jetzunder fast hart und schwer geworden.”

 

Meinold

Wilhelm Meinhold (27 februari 1797 – 30 november 1851)

 

Zie voor onderstaande schrijver ook mijn blog van 27 februari 2007.

De Zwitserse schrijver Traugott Vogel werd op 27 februari 1894 als zoon van een groentehandelaar in Zürich geboren.

 

 

Michel Houellebecq, Victor Hugo, Ulrike Syha, Adama van Scheltema, George Barker, Vercors, Janus Djurhuus

De Franse schrijver Michel Houellebecq werd geboren in Réunion op 26 februari 1958 (1956).

Zie ook mijn blog van 26 februari 2007 en ook mijn blog van 26 februari 2008 en ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Uit: Die Möglichkeit einer Insel (La Possibilité d’une île, Vertaald door Uli Wittmann)

 

«Meine gegenwärtige Inkarnation verschlechtert sich; ich glaube nicht, dass sie noch lange währt. Ich weiß, dass ich bei meiner nächsten Inkarnation meinen Gefährten wiederfinde, den kleinen Hund Fox.

Die Gesellschaft eines Hundes ist deshalb so angenehm, weil man ihn glücklich machen kann; was er verlangt, ist so einfach zu erfüllen, sein Ego ist so begrenzt. Möglich, dass sich die Frauen in früheren Zeiten in einer ähnlichen Lage befanden – vergleichbar der eines Haustiers. Es gab vermutlich so etwas wie häusliches Glück, das mit der Zweckgemeinschaft verbunden war und das wir nicht mehr verstehen können; wie auch die Freude, einer zweckdienlichen, funktionalen Körperschaft anzugehören, deren Ziel es war, eine bescheidene Reihe von Aufgaben zu erledigen, wobei das stete Wiederholen dieser Aufgaben die unauffällige Reihe der Tage bildete. All das gibt es nicht mehr, ebenso wenig wie die Reihe der Aufgaben; und wir haben auch kein deutlich festgesetztes Ziel mehr; die Freuden des Menschen bleiben uns unergründbar, doch sein Leid kann uns auch

nicht mehr die Brust zerreißen. Unsere Nächte sind nicht mehr von bebendem Entsetzen oder ekstatischem Rausch erfüllt; dennoch leben wir, gehen freudlos durch ein Leben ohne Geheimnisse, und die Zeit erscheint uns kurz.

Ich habe Marie22 auf einem billigen spanischen Server kennengelernt; es dauerte endlos, bis die Verbindung zustande kam.

 

Die Müdigkeit,

Die der alte tote Holländer auslöst,

Lässt sich nicht bescheinigen

Ehe der Meister zurückkehrt.

 

39, 334497, 44512, 33711. Unter der angegebenen Adresse konnte ich mir ihre Muschi ansehen – flimmernde, digitalisierte, aber seltsam reale Bilder. War sie eine Lebendige, eine Tote oder eine Intermediäre? Wohl eher eine Intermediäre; aber dieses Thema war tabu.

Frauen vermitteln den Eindruck von Ewigkeit, mit ihrer Muschi als Zugang zum Geheimnisvollen – als wäre sie ein Tunnel, der zum Wesen der Welt führt, dabei handelt es sich nur um ein Zwergenloch, das niemanden mehr interessiert. » 

 

Michel_Houellebecq

Michel Houellebecq (Réunion, 26 februari 1958)

 

De Franse dichter en schrijver Victor Hugo werd geboren in Besançon (Franche-Comté) op 26 februari 1802. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007  en ook mijn blog van 26 februari 2008 en ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Uit: Les Misérables (Vertaald door Manuel Serdav)

 

“Nadat in de omgeving van Digne de bende van Gaspard Bés was opgerold, was een van zijn bendeleden, Cravatte, de bergen ingevlucht. Hij bleef de omgeving onveilig maken en drong op zekere nacht zelfs de kathedraal van Embrun binnen, waar hij de sacristie plunderde. Terwijl deze terreur woedde, trok de bisschop erop uit. Te Chastelar verzocht de burgemeester hem dringend, huiswaarts te keren. Zelfs met een gewapend escorte was de tocht door de bergen gevaarlijk en men wilde niet nodeloos drie tot vier gendarmes opofferen.’Ik zal alleen gaan,’ zei de bisschop. ‘Er wacht daar in de bergen een kleine eenvoudige gemeente, die ik sedert drie jaar niet heb bezocht.’

(…)

 

“De man nam een lamp en deed de buitendeur open. Hij was aanvankelijk wel geneigd de onbekende tegen de aangeboden betaling onderdak te verschaffen, maar vroeg toch, waarom deze niet naar een logement was gegaan. Nadat hij te horen had gekregen, dat twee logementen de man de toegang hadden geweigerd, werd hij wantrouwend. Hij nam de onbekende aandachtig op en riep met een soort afschuw:
‘Ben jij soms de man ……?’
De vrouw vluchtte met haar kinderen achter haar man, die zijn geweer van de muur had gegrepen. Hij zei:
‘Verdwijn.’

 

Hugo

Victor Hugo (26 februari 1802 – 22 mei 1885)
Portret door Léon Bonnat.1879

 

De Duitse schrijfster en vertaalster Ulrike Syha werd geboren op 26 februari 1976 in Wiesbaden. Zie ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Uit: Fracht (Nautisches Denken I – IV), bespreking door Hartmut Krug

 

„Sie sind in Madrid, Helsinki, Budapest oder in “ich habe keine Ahnung”, aber in der Wirklichkeit ihrer Gedanken sind sie ganz bei sich. Da wird im Fernsehen über die Kaperung eines Schiffes durch Piraten am Horn von Afrika berichtet, und so wie das Schiff sich auf einer die Weltmeere durchmessenden Route befindet, so kreuzen die vier jetzt mit der Frage “hat das irgendetwas mit mir zu tun?” durch die Welt und durch ihr berufliches und privates Leben.

Viel Raum haben die vier in der Studiobühne des Chemnitzer Schauspiels nicht, wenn sie uns von ihrem Leben erzählen oder sich ihr Leben phantasieren. Sie stehen ganz dicht vor dem Publikum, hinter sich eine weiße Wand mit Einbuchtungen und Auskragungen, die ihnen  Sitz-, Liege- und etwas Klettermöglichkeiten bieten. Ansonsten findet alle (nautische) Bewegung nur im Text statt. Die vier begegnen sich nie, sind aber, wie solch ein Stück verlangt, natürlich auf der Suche nach dem Glück. Das ist für sie immer nur augenblicksweise möglich und nie von Dauer.

Denn sie nehmen als eine Art Marketingexperten ihrer selbst die Welt und andere Menschen nur immer funktional und ausschnittweise wahr. Doch obwohl sie wissen, “die Erde ist bereits entdeckt”, hegen sie noch Hoffnungen. So wie Regisseur Dieter Boyer vor einem Jahr “Privatleben” inszeniert hat, so arrangiert er auch “Fracht”: als demonstrierend spielerisches Erzähltheater.“

 

ulrike-syha

Ulrike Syha (Wiesbaden, 26 februari 1976)

 

De Nederlandse dichter Carel Steven Adama van Scheltema werd geboren in Amsterdam op 26 februari 1877. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007 en ook mijn blog van 26 februari 2008 en ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Wakker worden

 

Door lichte droomen straalt de lichte morgen,

En streelt mij zooals moeder deed, en legt er

Een bloem van zon op de oude sprei, en vlecht er

Het dierbaar beeld van verre kinderzorgen.

 

En ‘k ben weer kind, – niet beter – ach! niet slechter

Ook dan thans, en schoolziek heb ik ’t hoofd geborgen,

Diep onder ’t dek voor ’t bange uur verborgen – –

’t Is lang geleen: – ik ben mijn eigen rechter!

 

Wij allen talme’ aan de’ uchtend van ons leven

En bergen ’t schreiend hoofd voor ’s levens school: –

Waar is onze angst – waar onze jeugd gebleven?

 

Doch wien, die eens als kind voor ’t leven school,

Heeft het bij ramp en leed zooveel gegeven,

Dat hij niet zwerv’ en snikk’ en eeuwig dool’!

 

Scheltema

Adama van Scheltema (26 februari 1877 – 6 mei 1924)
Hier met zijn echtgenote Anna

 

De Faeröische dichter en schrijver Janus Djurhuus werd geboren op 26 februari 1881 in Tórshavn. Zie ook mijn blog van 26 februari 2009.

Trond’s Magical Chanting

Raise the roar
of rage from the rocks,
wild valkyries
from winter born,
fly my freeborn
furious whirlwinds,
born in the storm.

Ride in rage
daugthers of rocks,
wake up the wildest
waves of the sea,
raise from the sea-beds
raving madness and fear.

I carve ruthless
runes that reach
the ravens rape.
Sigmund shall suffer,
Trond the sorcerer sang.

Stand up for Valhall,
granted by gods,
to the great Norsemen as ultimate bait.
Sigmund shall never
succeed to impose
the East-landers faith.

Mountainous Faeroes
the ranciest runes
written by gods
about human rights!
Oath of allegience
Trond made in truth
for all in his sight

Raise the roaring
rage from the rocks,
wild valkyries
protect my rights.
Storm agains Sigmund,
ship wreck his vessels,
keep him from land.
Storm Christianity,
churches and vanity,
Trond prays for Thor’s and Odin’s insanity,
the heathen eagle fares high.

 
Vertaald door Anker Eli Petersen

Djurhuus_poems_-_tronds_chanting

Janus Djurhuus (26 februari 1881 – 31 augustus 1948)
Illustratie van „Trond’s Magical Chanting” op een postzegel

 

Zie voor nog meer schrijvers van de 26e februari ook mijn vorige blog van vandaag.

 

Hermann Lenz, Jean Teulé, Pierre Mac Orlan, Antonín Sova, August Thieme, Johann Lauremberg

De Duitse schrijver Hermann Lenz werd op 26 februari 1913 in Stuttgart geboren. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007 en ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Uit: Seltsamer Abschied

 

“Und eigentlich bist du allein, sagte er zu sich selbst und hoffte, daß ihn niemand hörte. Am Schreibtisch fi el ihm ein, wie ihn manchmal beim Spazierengehen jemand erstaunt ansah, weil er laut mit sich selbst redete. Seelisch bist du nicht ganz ausgependelt … dachte er und wußte, daß dies nur ein bißchen verwunderlich war; denn, immerhin, er kam mit sich selber zurecht. Und wieder fi el ihm die Zeit vor dem Krieg ein, als – zumindest in seiner Umgebung – außer ihm niemand die sich

nähernde Zerstörung gespürt und er nicht gewußt hatte, wie er sich zurechtfi nden sollte. Auch heute wirst du selten ein widriges Gefühl los. Vielleicht gehörte dies Gefühl zum Leben eines jeden Menschen; obwohl es Augenblicke gibt, in denen du aufatmest … Und ihm fiel ein überwachsener Weg im Bayerischen Walde ein, wo das Gras unterm Schuh federte und Silberdisteln sich im Septemberlicht öffneten.

Wenn er dort ging, und es war mildes, helles Wetter, konnte es vorkommen, daß er nur das Licht und den nachgiebigen Boden spürte, den Wald auf den Höhenzügen ausgebreitet sah als dunklen und zackigen Schatten, der weit draußen zu einem Hauch wurde. Nun war das Widrige verschwunden wie zuweilen, wenn er in seiner Dach- Wohnzimmer stube schrieb und spürte, daß die Wörter mit seinen Empfi ndungen verschmolzen.”

 

Lenz

Hermann Lenz (26 februari 1913 – 12 mei 1998)

 

 

De Franse schrijver, scenarioschrijver en acteur Jean Teulé werd geboren op 26 februari 1953 in Saint-Lô, Manche. Zie ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Uit: Mangez-le si vous voulez

 

“Le bûcheron Mazerat, le meunier Bouteaudon, et le boulanger neve du maire, fourche à la main, protègent l’entrée de la minuscule bergerie où l’on a conduit Alain, faute de mieux. Dans ce réduit sombre, il est couché sur la paille aux odeurs fortes de l’urine des ovins. Seul un rai de lumière, glissant sous la porte, éclaire l’endroit et les sabots de trois moutons, une brebis, qui le regardent.

Il se juge mal fringant aux gestes lourds, grotesque, dans ce corps démoli aux chaleurs d’incendie. Respirer encore, c’est bien machinalement. O ce découragement. Il s’agite en propos stériles, répète doucement le nom de sa mère alors que dehors, toujours on crie. C’est étonnant comme ça saoule d’être dans ce cirque bête. Haletant, il pense être enfin tiré d’affaire avec les trois devant la porte, Antony et Dubois à ses côtés.”

 

Teule

Jean Teulé (Saint-Lô, Manche, 26 februari 1953)

 

 

Rectificatie: De Engelse dichter George Granville Barker werd geboren op 26 februari 1913 in Loughton, Essex. Zie ook mijn blog van 13 februari 2007 en ook mijn blog van 13 februari 2008 en ook mijn blog van 13 februari 2009.

 

January Jumps About 

 

January jumps about

in the frying pan

trying to heat

his frozen feet

like a Canadian.

 

February scuttles under

any dish’s lid

and she thinks she’s dry because she’s

thoroughly well hid

but it still rains all month long

and it always did.

 

March sits in the bath tub

with the taps turned on.

Hot and cold, cold or not,

Has the Winter gone?

In like a lion, out like a lamb

March on, march on, march on.

 

April slips about

sometimes indoors

and sometimes out

sometimes sheltering from a little

shower of bright rain

in an empty milk bottle

then dashing out again.

 

May, she hides nowhere,

nowhere at all,

Proud as a peacock

walking by a wall.

The Maytime O the Maytime,

full of leaf and flower.

The Maytime O the Maytime

is the loveliest of all.

 

June discards his shirt and

trousers by the stream

and takes the first dip of the year

into a jug of cream.

June is the gay time

of every girl and boy

who run about and sing and shout

in pardonable joy.

 

July by the sea

sits dabbling with sand

letting it run out of

her rather lazy hand,

and sometimes she sadly

thinks: “As I sit here

ah, more than half the year is gone,

the evanescent year.”

 

August by an emperor

was given his great name.

It is gold and purple

like a Hall of Fame.

(I have known it rather cold

and wettish, all the same.)

September lies in shadows

of the fading summer

hearing, in the distance,

the silver horns of winter

and not very far off

the coming autumn drummer.

 

October, October

apples on the tree,

the Partridge in the Wood and

the big winds at sea,

the mud beginning in the lane

the berries bright and red

and the big tree wildly

tossing its old head.

 

November, when the fires

love to burn, and leaves

flit about and fill the air

where the old tree grieves.

November, November

its name is like a star

glittering on many things that were

but few things that are.

 

Twelfth and last December.

a few weeks away

we hear the silver bells

of the stag and the sleigh

flying from the tundras

far far away

bringing to us all the gift

of our Christmas Day. 

 

Barker

George Barker (26 februari 1913 – 27 oktober 1991)
Portret door Merevyn Peake

 

De Franse schrijver en karikaturist Jean Bruller alias Vercors werd geboren op 26 februari 1902 in Parijs. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007 en ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Uit: Le silence de la mer

 

„Ce fut ma nièce qui alla ouvrir quand on frappa. Elle venait de me servir mon café, comme chaque soir (le café me fait dormir). J’étais assis au fond de la pièce, relativement dans l’ombre. La porte donne sur le jardin, de plain-pied. Tout le long de la maison court un trottoir de carreaux rouges très commode quand il pleut. Nous entendîmes marcher, le bruit des talons sur le carreau. Ma nièce me regarda et posa sa tasse. Je gardai la mienne entre mes mains.

Il faisait nuit, pas très froid : ce novembre-là ne fut pas très froid. Je vis l’immense silhouette, la casquette plate, l’imperméable jeté sur les épaules comme une cape.

Ma nièce avait ouvert la porte et restait silencieuse. Elle avait rabattu la porte sur le mur, elle se tenait elle-même contre le mus, sans rien regarder. Moi je buvais mon café, à petits coups.

L’officier, à la porte, dit : « S’il vous plaît. » Sa tête fit un petit salut. Il sembla mesurer le silence. Puis il entra.

La cape glissa sur son avant-bras, il salua militairement et se découvrit. Il se tourna vers ma nièce, sourit discrètement en inclinant très légèrement le buste. Puis il me fit face et m’adressa une révérence plus grave. Il dit : « Je me nomme Werner von Ebrennac. » J’eus le temps de penser très vite : « Le nom n’est pas allemand. Descendant d’émigré protestant ? » Il ajouta : « Je suis désolé. »

Le dernier mot, prononcé en traînant, tomba dans le silence. Ma nièce avait fermé la porte et restait adossé au mur, regardant droit devant elle. Je ne m’étais pas levé. Je déposai lentement ma tasse vide sur l’harmonium1 et croisai mes mains et attendis.

L’officier reprit : « Cela était naturellement nécessaire. J’eusse évité, si cela était possible. Je pense mon ordonnance2 fera tout pour votre tranquillité. » Il était debout au milieu de la pièce. Il était immense et très mince. En levant les bras il eût touché les solives.

Sa tête était légèrement penchée en avant, comme si le cou n’eût pas été planté sur les épaules, mais à la naissance de la poitrine. Il n’était pas voûté, mais cela faisait comme s’il l’était. Ses hanches et ses épaules étroites étaient impressionnantes. Le visage était beau. Viril et marqué de deux grandes dépressions le long des joues. On ne voyait pas les yeux, que cachait l’ombre portée de l’arcade. Ils me parurent clairs. Les cheveux étaient blonds et souples, jetés en arrière, brillant soyeusement sous la lumière du lustre.“

 

Vercors

Vercors (26 februari 1902 – 10 juni 1991)

 

De Franse schrijver en songwriter Pierre Mac Orlan werd geboren op 26 februari 1882 in Peronne als Pierre Dumarchey. Zie ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Uit: Les clients du Bon Chien Jaune

 

„J’avais fait choix pour me réfugier de la petite île de Banalec. Autant que j’avais pu m’en rendre compte en longeant la côte, elle devait être habitée par deux ou trois familles de pêcheurs. Des feux allumés à la tombée du soir confirmaient cette possibilité.

Une nuit je résolus de détacher le canot, de tenter la fortune, d’aborder l’île et de me placer tout bonnement sous la sauvegarde de ces braves gens.

En fuyant un grain qui nous poussait sur le terrible courant : le Fromveur, nous nous rapprochâmes assez près de Banalec pour que de mon poste sur le bout-dehors1 je puisse apercevoir trois ou quatre silhouettes humaines qui erraient le long d’une méchante plage où la mer écumante roulait des cailloux pointus.

L’abordage de cette plage ne devait pas être facile à en juger par les tourbillons d’eau mousseuse qui la bordaient d’une dentelle perfide.

Je me décidai enfin à exécuter le plan que j’avais soigneusement combiné. […]

Je jetai mon maigre bagage dans l’embarcation, en ayant soin de descendre ma bouteille d’eau avec une corde. Tout était prêt. Je recommandai mon âme à Dieu et, me glissant comme un rat sur le plat-bord, je me laissai aller le long du filin qui retenait la chaloupe. Il me fallut peu de temps pour couper avec mon couteau la corde goudronnée.

Le canot libéré remonta à la crête d’une vague, si haut, que mon cœur se serra tant j’avais peur que ceux de l’avant vinssent à me découvrir.

Tout doucement, je pris les avirons et je me mis à ramer de toutes mes forces. Le bruit de la mer dissimulait le grincement des rames et l’ombre du Hollandais-Volant couvrait ma fuite d’un manteau sombre.

Il me fallut parcourir un bon mille. La besogne n’était pas aisée. J’avançais lentement ; et le vent soufflant de terre, malgré tous mes efforts pour me tenir en cap, j’embarquais de l’eau qui me glaçait les jambes.:

 

orlan

Pierre Mac Orlan (26 februari 1882 – 27 juni 1970)
Zelfportret

 

De Tsjechische schrijver en dichter Antonín Sova werd geboren op 26 februari 1864 in Pacov (Dt. Patzau). Zie ook mijn blog van 26 februari 2009.

 

Noch einmal kehren wir zurück…

 

Noch einmal kehren, in Gedanken, zurück wir, dorthin wo
so stark der Blüten Duften war, daß wir den Weg verloren, als, ein Silberdämmern
der Abend über Bäche hinfloß, und noch einmal kehren zurück wir,
dorthin, wo das Lied erklang aus den Fenstern, blickend in den zerstummten Garten.
Und finden noch einen Steig und einen Hain noch in den Bergen
voll Klarheit der Herbstes, so voll schwelgender Farben,
gehen des Echos versprengten Akkorden nach,
geheimen Spuren, verbliebnen, des stillen und schlanken Schrittes.

 

In den Rasen ergießt die Seele, gekerbt von Erinnerung,
soviel strömende Lyrik in harzigen Tropfen,
badet ihren hohen, dunklen Zweige in herbstlicher Sonne,
hebt ihren schlanken Stamm in den hineingleitenden Nebel: –
all dessen einziger Augenblick, auf hinablassendem Steige
und in der Stunde der Dämmerung, die das schwere Herz so bedrängt.

 

 

Vertaald door Louis Fürnberg

 

Antonin_Sova

Antonín Sova (26 februari 1864 – 16 augustus 1928)

 

 

De Duitse dichter August Thieme werd geboren op 26 februari 1780 in Allstedt. Zie ook mijn blog van 26 februari 2009.

Die Grüne Kirche

Die Beter segne Gott in jenen Wänden!
Doch sind die Tempel all’ von Menschenhänden
Nicht jenem heil’gen Hain erst nachgebaut?
Erst nachgebaut mit Grott’ und Palmensäulen?
Und nicht in Vaters Urhaus sot’ ich weilen,
Wo tiefer ihm mein Geist in’s Antlitz schaut?

Dort oben winkt er mir im grünen Dome,
Dort säuselt er vorbei im Nadelstrome,
Und seiner Heerden Glocken läuten aus!
Und alle Stämme dieser Riesenföhren,
Sie steh’n im Felsenchor wie Orgelröhren,
und zu den Wipfeln fliegen Tön’ heraus!

Und von den Zinnen schallt ein heilig Rufen,
Mit Psalmen steigt’s hinan des Tempels Stufen,
Und selbst der Teich bewegt den feucthen Grund:
Nicht Vöglein sind’s allein, die ihm lobsingen,
Auch von Unmünd’gen läßt er Dank sich bringen,
Und Fischlein tauchen auf mit stummen Mund!

Ja, selbst der Blätter Millionen regen
Wie Zungen sich, als ob sie von ih spräcen,
Und Weihrauch schwankt der Blumen Glockenschooß,
Die Ähre hebt die Finger zu Gebeten,
Des Felsens Wange seh’ ich hoch eröthen,
Als ränge sich in ihm das Leben los!

Und sieh! der Vorhang rollt im Morgenthore
Empor; es tritt der Herr, vom Sängerchore
Begrüßt, zum flammenden Gebirgs-Altar!
Er schlägt sein Kreuz mit Blitzen uns entgegen,
Mit Donnerstimmen spricht er seinen Segen:
“Ich bin euch gnädig, wie ich’s immer war!”

Und abendlich versinkt das Bild vom Sohne,
Und sinkt so bleich mit seiner Tannenkrone,
und sinkt so still hinab in rothem Blut!
Befohlen ist sein Licht in Vaterhände!
O wohl, wer sprechen kann bei seinem Ende:
“Es ist vollbracht und Alles, Alles gut!”

Doch eine Welt steigt aus so blut’gem Strahle,
Die Kerzen brennen schon am Abendmahle,
Des Himmels Tafel oben ist gedeckt!
O, liebes Wort, das auch da draußen tönet!
Blut’ ich ihm nach, bin ich mit Gott versöhnet,
Wenn seine Gnade einst mich auferweckt!

August_Thieme

August Thieme (26 februari 1780 – 13 juni 1860)

 

De Duitse dichter en schrijver Johann Lauremberg werd geboren op 26 februari 1590 in Rostock,. Zie ook mijn blog van 26 februari 2009.

Dat Erste Schertz-Gedichte (Fragment)

Eins glehrden Mannes Seel queem woll in einem Becker,
In einen Schriver, Vagt, Lehmklicker, Hüßchen decker.
Ein riker Wanst, de sick statlick tracteren plecht,
De würde woll ein Swyn, und eet mit Gunst gesecht.
In summa, jede Seel van levendigen Deeren,
Vernüfftig edder nicht, sick nemals kond verlehren,
Sündern verwesselt würd. Glyck als ein Wandersman
Nicht altidt einerley Herberge krigen kan.
Bald kümpt he in ein Hus gezieret hoch und nedden,
Werd köstelick tractert, gelecht up weken Bedden:
Bald kümt he in ein fuel und garstig stinckend Nest,
Darin is Garstenbrod, und lusich Stro dat best.
Dat was de Mening des den men als Göttlick ehrde,
Als went vam Hemmel wehr gekahmen wat he lehrde.
He sede van sick sülffst. Erstlick was ick ein Kock,
Ick hebb veel stücke Flesch tho howen up dem Block,
Velicht is manck dem Veh, dat ick ehr heb geschlachtet,
Min egen Vader west, dat ick do nicht geachtet.

rostock_marktplatz_mit_marienkirche_und_blutstrae

Johann Lauremberg (26 februari 1590 – 28 februari 1658)
Rostock (Geen portret beschikbaar)

Anthony Burgess, Amin Maalouf, Aldo Busi, Robert Rius, Friedrich von Spee, Franz Xaver Kroetz, Gérard Bessette

De Britse dichter en schrijver Anthony Burgess werd geboren op 25 februari 1917 in Manchester, Engeland. Zie ook mijn blog van 25 februari 2007 en ook mijn blog van 25 februari 2008 en ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Uit: ReJoyce

 

‘I start thus book on January 13th, 1964 – the twenty-third anniversary of the death of James Joyce. I can think of no other writer who would bewitch me into making the beginning of a spell of hard work into a kind of joyful ritual, but the solemnisation of dates came naturally to Joyce and it infects his admirers. Indeed, this deadest time of the year (the Christmas decorations burnts a week ago, the children back at school, the snow come too late to be festive) is brightened by being a sort of Joyce season. It is a season beginning in Advent and ending at Candlemas. January 6th is the Feast of the Epiphany, and the discovery of epiphanies – ‘showings forth’ – of beauty and truth in the squalid and commonplace was Joyce’s vocation. February 1st is St Bridget’s Day. February 2nd is Joyce’s birthday, and two massive birthday presents were the first printed copies of Ulysses and Finnegans Wake; it is also Candlemas Day and Groundhog Day. One is being very Joycean if one tempers the solemnity by remembering the groundhogs. Overlooked by Christmas shoppers, Saint Lucy, Santa Lucia, celebrated her feast on December 13th. To Joyce, who struggled most of his life against eye-disease, she had a special meaning, being the patron saint of sight, and his daughter Lucia was named for her. The theme of the whole season is light-out-of-darkness, and it is proper to rejouce (Joyce was well aware of the etumology of his name) in the victory of the light. We are to rejouce even in the death of the first Christian martyr on Boxing Day, and we remember why Joyce appears under the name of Stephen in his autobiographical novels. He too was a martyr, though to literature; a witness for the light, self-condemned to exile, poverty, suffering, vilification and (perhaps worst of all) coterie canonisation in life, that the doctrine of the Word might be spread. He was a humorous martyr, though, full of drink and irony. Out of the stones that life threw at him he made a labyrinth, so that Stephen earned the surname Dedalus. The labyrinth is no home for a monster, however; it is a house of life, its corridors ringing with song and laugher.’

 

Burgess

Anthony Burgess (25 februari 1917 – 22 november 1993)

 

De Franstalige schrijver Amin Maalouf werd geboren in Beiroet, Libanon, op 25 februari 1949. Zie ook mijn blog van 25 februari 2007 en ook mijn blog van 25 februari 2008 en ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Uit: Examen Identité

 

„Depuis que j’ai quitté le Liban en 1976, pour m’installer en France, que de fois m’a-t-on demandé, avec les meilleurs intentions du monde, si je me sentais « plutôt français » ou « plutôt libanais ». Je réponds invariablement : « L’un et l’autre ! » Non par quelque souci d’équilibre ou d’équité, mais parce qu’en répondant différemment, je mentirais. Ce qui fait que je suis moi même et pas un autre, c’est que je suis  ainsi à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues, de plusieurs traditions culturelles. C’est précisément cela qui définit mon identité. Serais-je plus authentique si je m’amputais d’une partie de moi-même ?

            A ceux qui me posent la question, j’explique donc, patiemment, que je suis né au Liban, que j’y ai vécu jusqu’à l’âge de vingt-sept ans, que l’arabe est ma langue maternelle et que c’est d’abord en traduction arabe que j’ai découvert Dumas et Dickens et Les Voyages de Gulliver, et que c’est dans mon village de la montagne, le village de mes ancêtres, que j’ai connu mes premières joies d’enfant et entendu certaines histoires dont j’allais m’inspirer plus tard dans mes romans. Comment pourrais-je l’oublier ? Comment pourrais-je m’en détacher ? Mais, d’un autre côté, je vis depuis vingt-deux ans sur la terre de France, je bois son eau et son vin, mes mains caressent chaque jour ses vieilles pierres, j’écris mes livres dans sa langue, jamais plus elle ne sera pour moi une terre étrangère.

            Moitié français, donc, et moitié libanais ? Pas du tout ! L’identité ne se compartimente pas, elle ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par pages cloisonnées. Je n’ai pas plusieurs identités, j’en ai une seule, faite de tous les éléments qui l’ont façonnée, selon un « dosage » particulier qui n’est jamais le même d’une personne à l’autre.

            Parfois, lorsque j’ai fini d’expliquer, avec mille détails, pour quelles raisons précises je revendique pleinement l’ensemble de mes appartenances, quelqu’un s’approche de moi pour murmurer, la main sur mon épaule : « Vous avez eu raison de parler ainsi, mais au fin fond de vous-mêmes, qu’est-ce que vous vous sentez ? »

 

Maalouf

Amin Maalouf (Beiroet, 25 februari 1949)

 

De Italiaanse schrijver en vertaler Aldo Busi werd geboren op 25 februari 1948 in Montichiari, Brescia. Zie ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Uit: Standard Life of a Temporary Pantyhose Salesman (Vertaald door Ercole Guidi)

 

„MONDAY

Giuditta drags a cloth doll and looks fixedly ahead. Angelo drives dead slow, turns his head toward her.

The little girl is unperturbed. She walks barefoot in her little blue costume and the dusty road has the sinuosities of a dried-up brook.

Giuditta advances solemnly like a betrayed, yet proud bather upon the blistering coal of the tar. Angelo smiles at her, in vain.

To take her with him to the lake, to watch her in the water, dry her, comb her, put her before the kiosk of the ice creams.

Giuditta vanishes down the road; voices soar calling out her name. The doll transfixed in the prickle of an agave leaf. Is this the end reserved for the «puttanoes»?

One of the central themes of Angelo’s cogitations, even when he’s at the wheel, is the impossibility of flash-retribution, of wreaking vengeance «now».

To concoct it it’s to see it fraying through one’s fingers by way of perfecting its plot.

Now, one of the most intense, exhilarating moments of his improper past, one of those that justify the existing of existence, is tied to a revenge, which, by fortuity, and indigestion of the enemy, could fulfill itself concurrently, or almost, to the yearning for revenge that had scarcely preceded it

It happened at the so called Grotte di Catullo, at Sirmione, last year, in the summer of ’82, when he decided to do the nose-throat baths passed by the SAUB.

As he finished the inhalations, he’d go up to the Grotte, an archaeological place so to speak: all crests, little or nothing sinks into excavations.

He’d climb in over the grating and walk down a dilapidated staircase, alongside the eastern part of the peninsular head.

On reaching the kiosk, he would leap to the other side of a fence amidst a vegetation of «Soleil d’Or» defiled with coffee scum and sugar bags, and he found himself on the rocky beach.“

 

aldo-busi

Aldo Busi (Montichiari, 25 februari 1948)

 

De Franse dichter Robert Rius werd geboren op 25 februari 1914 in Castle-Roussillon. Zie ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Une vague de vie

 

Etoile blanchâtre
des dimanches aux chairs vives
escalade de désirs
le sillage de ta voix
fait mousser des furolles nues

 

Tu éblouis la pâleur des tropiques

 

Tu terrasses l’envie de mordre
aux versants de ta bouche azurée

 

J’ai suivi la courbe de tes hanches
élastiques
soleil des lumières
flèche des soirs de mai
ton remous nageait
dans le jeu des feuilles de marronniers

 

L’éclair ramifié de tes dents
échauffait la vie hallucinante
de boire à souhait pour goutter ton délire
les voluptés de ta peau
récif des frissons de corail

 

Je t’érige la statue du désir

 

Rius

Robert Rius (25 februari 1914 – 21 juli 1944)

 

 

De Duitse jezuïet en dichter Friedrich von Spee werd op 25 februari 1591 in Kaiserswerth bij Düsseldorf geboren. Zie ook mijn blog van 25 februari 2007 en ook mijn blog van 25 februari 2009 

 

Der trübe Winter

 

Der trübe Winter ist vorbei,

die Kranich wiederkehren.

Nun reget sich der Vögel Schrei,

die Nester sich vermehren.

Laub allgemach

nun schleicht an Tag,

die Blümlein sich nun melden,

wie Schlängelein krumm

gern lächelnd um

die Bächlein kühl in Wäldern.

 

 

Ermahnung zur Buße

 

Tu auf, Tu auf, du schönes Blut,

sich Gott zu dir will kehren:

O Sünder greif nun Herz und Mut,

Hör auf die Sünd zu mehren:

Wer Buß zur rechten Zeit verricht

Der soll gewißlich leben:

Gott will den Tod des Sünders nicht,

Wann willst du dich ergeben?

 

Von Spee

Friedrich von Spee (25 februari 1591 – 7 augustus 1635)
Reliëf van Bert Gerresheim aan de Suitbertus Basiliek in Düsseldorf

 

De Duitse dichter, schrijver, regisseur en acteur Franz Xaver Kroetz werd geboren op 25 februari 1946 in München. Zie ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Schlachtschüssel

 

Ich trug diese Tage

schwer am Herzen.

Mit einem gefrorenen Hasen

und einer heißen Katze

hielt ich Mahl.

 

Da schlug der Sturm

die Faust in die Felder.

Der Blitz zog der Nacht

ein weißes Kleid an.

Vier Höfe brannten ab.

Sämlinge trieben an der Alz.

 

Ich sank besoffen ins Bett.

Das Donnerwetter ließ nach.

Der Sturm schnürte sein Bündel,

warf es nach mir und ging.

 

Da wurds mir leichter.

Nach so einem Donnerwetter

hungern alle

Es roch nach Schnee.

Nach Schnee und Schreiben.

Es gab zuerst Schlachtschüssel,

dann Blut, Sperma und Tränen.

Köstlich!

 

Kroetz

Franz Xaver Kroetz (München, 25 februari 1946)

 

De Canadese schrijver Gérard Bessette werd geboren op 25 februari 1920 in Sainte-Anne-de-Sabrevois, Quebec. Zie ook mijn blog van 25 februari 2009.

Uit: Le libraire

„De Léon Chicoine donc, je ne me plains pas, ou très peu. Les chalands, c’est une autre histoire. Tout d’abord, ils ont le tort d’être plusieurs, tandis que lui, le patron, est seul. De cela, en toute justice, il est difficile de blâmer les clients individuellement. Ça représente toutefois un désavantage initial insurmontable. Je serais pourtant prêt à passer l’éponge là-dessus. La preuve, c’est que certains clients ne me portent pas sur les nerfs. Quand ils savent ce qu’ils veulent et le disent tout de suite, je le leur donne, je prends leur argent, je le mets dans le tiroir-caisse, puis je me rassieds; ou bien je leur dis que nous ne l’avons pas. Là-dessus, rien à redire, même quand des bouquineurs traînassent le long des rayons, ouvrent et ferment tranquillement des livres pourvu qu’ils restent silencieux, je ne m’y oppose pas non plus. Je me contente de ne pas les regarder ce qui est facile grâce à une grande visière opaque que je me rabats sur le nez. Je me dis qu’ils finiront bien par fixer leur choix ou ficheront le camp sans m’adresser la parole.

Mais ceux que je peux difficilement supporter, ce sont les crampons qui s’imaginent que je suis là pour leur donner des renseignements, des consultations littéraires. Seule la pensée que je serai obligé de déménager si je les rudoie trop m’empêche de les foutre à la porte. «Que pensez-vous de tel auteur? Avez-vous lu tel livre? Ce roman contient-il assez d’amour? Croyez-vous que celui-ci soit plus intéressant que celui-là?» À ces dégoûtants questionneurs, malgré l’effort plutôt vigoureux que l’opération exige, je serais tenté de mettre mon pied au cul. Mais je ne peux m’y risquer. Je dois me contenter de leur passer les livres que je crois le moins susceptibles de les intéresser. Cela requiert de ma part une concentration d’esprit qui me fatigue, mais on n’a rien sans peine. En effet, je ne peux leur suggérer des titres sans avoir une idée de leurs goûts; et il me faut, pour cela, leur poser quelques questions.“  

bessette_gerard

Gérard Bessette (25 februari 1920 – 21 februari 2005)

 

Zie voor nog meer schrijvers van de 25e februari ook mijn vorige blog van vandaag.

 

Karl May, Mary Chase, Karl Wilhelm Ramler, Carlo Goldoni, Quirinus Kuhlmann, Lesja Oekrajinka

De Duitse schrijver Karl May werd geboren op 25 februari 1842 in Hohenstein-Ernstthal. Zie ook mijn blog van 25 februari 2007  en ook mijn blog van 25 februari 2008 en ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Uit: Durch die Wüste

 

Halef war ein eigentümliches Kerlchen. Er war so klein, dass er mir kaum bis unter die Arme reichte, und dabei so hager und dünn, dass man hätte behaupten mögen, er habe ein volles Jahrzehnt zwischen den Löschpapierblättern eines Herbariums in fortwährender Pressung gelegen. Dabei verschwand sein Gesichtchen vollständig unter einem Turban, der drei volle Fuß im Durchmesser hatte, und sein einst weiß gewesener Burnus, welcher jetzt in allen möglichen Fett- und Schmutznuancen schimmerte, war jedenfalls für einen weit größeren Mann gefertigt worden, so dass er ihn, sobald er vom Pferde gestiegen war und nun gehen wollte, empor nehmen musste, wie das Reitkleid einer Dame. Aber trotz dieser äußeren Unansehnlichkeit musste man allen Respekt vor ihm haben. Er besaß einen ungemeinen Scharfsinn, viel Muth und Gewandtheit und eine Ausdauer, welche ihn die größten Beschwerden überwinden ließ. Und da er auch außerdem alle Dialekte sprach, welche zwischen dem Wohnsitze der Uëlad Bu Seba und den Nilmündungen erklingen, so kann man sich denken, dass er meine vollste Zufriedenheit besaß, so dass ich ihn mehr als Freund denn als Diener behandelte. Eine Eigenschaft besaß er nun allerdings, welche mir zuweilen recht unbequem werden konnte: er war ein fanatischer Muselmann und hatte aus Liebe zu mir den Entschluss gefasst, mich zum Islam zu bekehren. Eben jetzt hatte er wieder einen seiner fruchtlosen Versuche unternommen, und ich hätte lachen können, so komisch sah er dabei aus.”

 

May
Karl May (25 februari 1842 – 30 maart 1912)

Hier gekleed als Old Shatterhand

 

 

De Amerikaanse schrijfster Mary Chase werd geboren op 25 februari 1907 in Denver, Colorado. Zie ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Uit: The Wicked, Wicked Ladies in the Haunted House

 

„Maureen Swanson was known among the other children in her neighborhood as a hard slapper, ashouter, a loud laugher, a liar, a trickster, and a stay-after-schooler.
Whenever they saw her coming they cried out, “Here comes Old Stinky,” and ran away.
Sometimes she would pretend she hadn’t seen them. She was a good pretender. If she was pretending she was a queen or a movie star or Maureen Messerman, she would not notice. At other times she would chase them, slap the one she caught, then run and hide until the trouble died down.
Her mother often said to her father, “How I wish Maureen could be a little lady: sweet, kind, and nice to everyone.”
He frowned. “She better learn to mind first. She better stop hanging around that Old Messerman Place.”
The Old Messerman Place, which took up half a city block, was walled in, boarded up, deserted. You couldn’t see inside because the brick walls were too high, and the spruce trees growing just inside the walls grew so tall and so close together that even when you threw your head back and looked up, all you could see were four chimneys like four legs on a giant’s table turned upside down.“

 

Mary_Coyle_Chase

Mary Chase (25 februari 1907 – 20 oktober 1981)

 

 

 

De Duitse dichter en filosoof Karl Wilhelm Rạmler werd geboren in Kolberg op 25 februari 1725. Zie ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

An den Apoll

Bey Eröffnung des Opernhauses zu Berlin.

 

Apollo! (denn dir hat Friedrich den Tempel

Aus Stufen erhöht, mit Säulen umpflanzet,

Und deinen Spielen eingeweiht:

 

Melpomene singt in Eratons Laute,

Terpsichore tanzt in Waffen, im Schleyer,

Dir menschliche Geschichten vor;)

 

Vergönne doch auch der süssen Cythere

Den Zutritt, und o! dem freundlichen Amor,

Der leichtgerüstet vor ihr hüpft!

 

Den Grazien, die der Gürtel entbehren,

Der Suada, mit hold einladenden Lippen,

Und allem jungen Göttervolk!

 

Komm, munterer Witz, und Muthwill, und Lachen,

Und artiger Trotz, und fröhlicher Leichtsinn,

Und du, schalkhafter kleiner Scherz!

 

Karl_Wilhelm_Ramler

Karl Wilhelm Rạmler (25 februari 1725 – 11 april 1798)

Portret door Anton Graff

 

 

 

De Italiaanse toneelschrijver Carlo Goldoni werd geboren in Venetië op 25 februari 1707. Zie ook mijn blog van 25 februari 2007 en ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Uit: The War (La Guerra,vertaald door Alexander Gross)

 

„(Enter three soldiers, carrying a lamb, some chickens, a wineskin, and other looted goods.)

FIRST SOLDIER: Lucky they called a truce when they did.

SECOND SOLDIER: Yeah, we would have killed them.

THIRD SOLDIER: Sure, we were only getting started.

FIRST: It was pretty good for a while—then they all ran back to the camp.

THIRD: I was all set to go after them when they raised that white flag.

SECOND: They’re nothing but a bunch of cowards.

FIRST: Anyway, that wasn’t a real attack, so I went and assaulted a hen house.

SECOND: Yeah, and I took this lamb prisoner.

THIRD: And I found this wineskin, and I slit its gullet.

SECOND: Boy, if they hadn’t surrendered, we’d have ripped them to shreds.

THIRD: All the better for us: at least we can rest up a little during the truce.

FIRST: Let’s find some wood and get a fire going.

SECOND: Who’s gonna be cook?

FIRST: Hey, that’s your job. Today we eat.

ALL THREE: That’s right! Yeah, we eat! Yeah, let’s eat!

(they are about to go offstage. Enter Lisetta, a pretty peasant girl carrying a basket of food)

THIRD: Hey, look what’s coming here.

FIRST: She looks like she has some stuff we can use.

SECOND: Quick, let’s hide everything.

(they do so, then lie in wait for Lisetta, pouncing on her when she draws near. They try to take away her basket, but she manages to hold onto it.)

 

Carlo_Goldoni_01
Carlo Goldoni (25 februari 1707 – 6 februari 1793)
Standbeeld door Antonio Dal Zotto in Venetië.

 

 

 

De Duitse dichter en mysticus Quirinus Kuhlmann werd geboren op 25 februari 1651 in Breslau. Zie ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Uit: Der Kühlpsalter

Der 1. Gesang

 

3.

Seelenlibster! las mich lodern,

Wi zuvor, in Himmelsglutt!

Las mich deine Libe fodern!

Ach durchhitze Blutt und Mutt!

Nach dem Himmel geht mein schwingen,

Leihe Flügel, Jesus, doch!

Las mich Wolkenhöher dringen!

Ach entjoche mir mein Joch!

 

4.

Komme, Jesus, mich zustärken,

Weg, verdammtes Erdhyän!

Weiche mit den Blendniswerkken,

Angeschminkte Weltsyren!

Ehe wird di Sonn erblassen,

Und ihr Feuer bringen Eis,

Als ich werde Jesum lassen,

Um zugeben dir den Preis.

 

QuirinusKuhlmann

Quirinus Kuhlmann (25 februari 1651 – 4 oktober 1689)

 

 

 

De Oekraïense dichteres, schrijfster en vertaalster Lesja Oekrajinka werd geboren op 25 februari 1871 in Novograd-Volynsky.Zie ook mijn blog van 25 februari 2009.

 

Uit: The Forest Song

 

“Ancient, thick, primeval forest in Volyn. In the middle of the forest there is vast glade with the weeping birch tree and a big and bushy oak. From the side the lawn is overtaken by marsh and reed and at places by bright-green mire – those are banks of the forest lake that is born from a forest stream. That stream runs from the wildwood into the lake and then on the other side of the lake runs away getting lost in the covert. The lake itself is very quiet, covered with duckweed and pond lilies but with clear surface in the middle. The whole vicinity is savage, mysterious, but not sullen, filled with tender and thoughtful beauty of Podilla. Early spring. On the fringe of the forest and on the glade first green birthwort appears, snowdrops and windflowers are blooming. Trees are still standing bear but covered with young buds that are about to open. The fog over the lake lies like a thick veil, or waves to the wind, or tears itself apart, showing pale blue water.

 

Some noise came through the forest, the stream started growling, jingling, and together with its waters appeared “One That Destroys Flood Walls” – young, extremely blondish, blue-eyed, with tumultuous and yet sliding moves. His clothes change colours from muddily-yellow to serene-blue and flicker with sharp golden sparks. He jumps from the stream into the lake and starts moving around the surface exciting its sleepy water. The fog slips away and water becomes deep blue.”

 

Lesja_ukrainka

Lesja Oekrajinka (25 februari 1871 – 1 augustus 1913)